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N°476 Semaine du 03 au 09 octobre 2016

 

05 octobre 2016

 

 

 

Syrie: une logique de guerre qui s'amplifie

 

 

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Le "trou" de la Sécurité Sociale

comblé sur le dos des patients, et des salariés

 

 

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Un prix Nobel de la paix

au service de l’Etat colonial israélien

 

 

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Pour l’avenir d’Alstom

 

 

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Halte à la répression du gouvernement

contre ceux qui luttent !

 

 

 

 

 

La guerre en Syrie, nous l'avons déjà écrit, n'est pas une guerre civile, elle est le résultat d'une agression impérialiste visant à détruire l'Etat syrien. Cette agression qui a été conçue en même temps que les forces coalisées ont envahi l'Irak, vise à imposer la domination économique, politique, militaire sur le Moyen-Orient en affaiblissant les Etats ou en les détruisant au bénéfice des grands monopoles pétroliers et gaziers des Etats du golfe et d'Israël. Dans cette agression chaque protagoniste entend tirer à son profit les bénéfices de l'opération.

 

La résistance du peuple syrien a permis d'empêcher la réalisation des plans agressifs menés par les impérialistes occidentaux, France comprise, et entraîné de leur part une intervention directe et indirecte par bandes de mercenaires interposés d'un niveau militaire plus élevé. La constitution d'une alliance russo-syro-iranienne à la demande du gouvernement syrien a permis de contenir les forces coalisées contre la Syrie et dans le même temps, elle a conduit à ce que des intérêts impérialistes émergents soient eux-mêmes au coeur de l'affrontement. Nous avons dans un article précédent montré que la trêve négociée entre les deux protagonistes, les USA et la Russie, n'était qu'un moment de préparation d’une nouvelle étape de la guerre. C'est bien une logique de guerre qui se développe et s'amplifie.

 

La bataille d'Alep en est un des enjeux majeurs. Dans ces conditions les USA et leurs alliés, par ailleurs en difficulté au Yémen ont quasiment pris la décision d'une intervention directe contre la Syrie. Le bombardement pendant la trêve par la coalition occidentale des troupes de l'armée arabe syrienne qui fut présenté comme une bavure, était en réalité un avertissement des USA sur de possibles actions visant à élargir les capacités des troupes mercenaires de Al Qaida à Daesh, car elles sont l'une et l'autre des protégés des occidentaux et d'Israël. Si une telle escalade se produit, l'engrenage vers un embrasement des conflits en cours présente un danger évident pour la paix mondiale.

 

L'urgence est donc bien la lutte pour empêcher une telle perspective. Elle doit avoir un objectif clair : l'arrêt des interventions étrangères et le libre choix du peuple syrien de décider de son avenir sans ingérences extérieures. Cette lutte en France commence par l'exigence que la France n'intervienne plus en Syrie.

 

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