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comporte des caractères illisibles, cliquer sur ce lien COMMUNISTES N°478 Semaine du 17 au 23 octobre 2016 19 octobre 2016 |
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Ni
négociable, ni amendable, le CETA doit
être rejeté |
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Lire Egalement Et Présidentielles : se débarrasser du capital, seule alternative politique claire Et Salon de l’auto, côté face, côté pile Et Présidentielle
: La vraie question Et Paris:
Rencontre du Parti Communiste de Grèce et du Parti Révolutionnaire
Communistes |
Les 28 ministres du Commerce
réunis en Conseil à Luxembourg ont renoncé à se prononcer sur le CETA. CETA,
pour Canada-EU Trade Agreement (Accord Économique et Commercial Global en
français) est un vaste accord commercial négocié depuis 2009 entre le Canada
et l'Union européenne dans le plus grand secret. Le refus
des parlements de Wallonie et de la région Wallonie-Bruxelles d’autoriser le
gouvernement belge à signer ce traité oblige le Conseil de l’UE à ajourner le
vote d’approbation. C’est une grande satisfaction pour les peuples, mais les États membres et la Commission ne
cèdent pas pour autant et continueront leurs manœuvres politiques pour faire
aboutir le traité. Les
mobilisations en Europe comme en Amérique du Nord et les récentes révélations
sur le contenu des négociations en cours ont permis de révéler les dangers du
TAFTA (Accord transatlantique entre l’Europe et les USA) et du CETA. Les
réserves récentes du gouvernement français sur le TAFTA ont cherché à apaiser
la colère des citoyens, mais il s’obstine en soutenant le CETA pour les
intérêts de quelques groupes du capital. Le CETA
est un très mauvais accord. Il doit être rejeté. Le
projet d’accord entre les États-Unis et l’UE (TAFTA) comporte les mêmes
dispositifs que le CETA en termes de déréglementation des normes sociales,
écologiques et alimentaires, casse des services publics et soumission des
États aux marchés. · Le CETA est un véritable cheval
de Troie du TAFTA, les multinationales américaines pourraient imposer leurs
règles en domiciliant des filiales au Canada pour faire jouer les règles
capitalistes et utiliser les mécanismes pour attaquer les réglementations
qu’elles jugeront défavorables. · C’est aussi l’importation
nouvelle de 120 000 tonnes de viande bovine et
porcine par an en Europe, les élevages bovins et porcins, déjà extrêmement
fragilisés, seront mis en concurrence avec des dizaines de milliers de tonnes
de viande issue de fermes-usines qui entreront sur le marché sans droit de
douane… · Des menaces pèsent également les
services publics, mais aussi sur la protection des droits d’auteur… · Ces projets d’accord de
libre-échange visent à libéraliser encore davantage les échanges commerciaux
entre les Etats Unis et l’Europe en démantelant les droits de douane et en
affaiblissant les normes et régulations qui protègent la santé des
consommateurs, la qualité de l'alimentation, l'environnement ou encore les
droits des travailleurs. Cet accord est taillé par et
pour les plus grandes entreprises multinationales. Il s’agit d’aller bien plus loin
que les accords de libre-échange classiques, de supprimer toutes les
contraintes au développement du capital. Le CETA comme le TAFTA incluent
un volet d'ouverture à la concurrence des services et de tous les secteurs.
L'objectif principal est d’accroître le commerce et les investissements
transatlantiques entre l'Union européenne et le Canada (CETA) ou les États-Unis
(TAFTA), ce sont surtout des accords politiques qui mettent en place des
règles et des dispositifs pour construire un environnement
« légal » et des normes favorables à l'activité et aux profits
juteux des entreprises multinationales. Ces deux traités mettent un
ensemble de mécanismes qui vont favoriser au mieux les multinationales qui
pourront défaire systématiquement les obstacles au commerce et à
l’investissement, mais également les lois et règles protégeant la santé,
l'environnement ou encore l'emploi. Cet accord donne la possibilité
aux grands groupes industriels et financiers d’attaquer les États quand ils
considéreront que les politiques et les décisions publiques entravent leur
commerce. Un État qui souhaiterait créer
de nouvelles régulations pourrait se voir reprocher d'édicter des « barrières
au commerce » et voir ses politiques être remises en cause. C’est un nouveau
coup porté à l’indépendance des états déjà bien abimée par les accords
supranationaux, et aux nations qui deviendraient totalement dépendantes et
soumises aux directives du capital. Ces deux projets d'accords
reposent sur la rentabilité
financière, l’optimisation fiscale, juridique, sociale, à l'érosion des
droits des travailleurs... L'économiste
Thomas Porcher fait une mise en garde: "Moins
protégés, des pans entiers de l'industrie européenne risquent de tomber. Les
négociations risquent aussi de remettre sur la table une grande partie de nos
choix (interdiction des OGM, fracturation hydraulique...)." Washington veut décider de l’avenir
de l’Europe et de la France. Une concurrence féroce se livre entre grandes puissances
impérialistes (États-Unis, États de l’Union Européenne, Japon, Chine et
Russie). Cette lutte, où tous les coups sont permis, entraîne des
conséquences dramatiques pour la majorité de la population du globe (misère
extrême, famine, manque de toit, extension des conflits armés, guerres etc.).
Cette politique ne peut être combattue que par
la lutte des peuples, l’ouverture d’une perspective révolutionnaire et la
construction d’une société socialiste. Notre parti et son candidat Antonio Sanchez ouvrent
cette perspective. Lire, enregistrer et/ou
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