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N°480 Semaine du 31 octobre au 06 novembre 2016

 

03 novembre 2016

 

 

 

Un affrontement impérialiste

généralisé qui ne dit pas son nom

 

 

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Si l’on fait le compte des états qui interviennent dans le conflit du Moyen- et Proche-Orient de même qu’au Yémen et en Libye, on en trouve plus de trente qui ont une activité militaire sur le terrain. Il ne s’agit donc pas de guerres civiles ou de conflits locaux puisque toutes les grandes puissances impérialistes ou presque sont à la manœuvre, dans ce qu’il faut appeler un conflit généralisé qui remet en cause les états et leurs frontières, en clair qui fait voler en éclat le partage précédent résultat d’un accord entre les deux puissances coloniales de l’époque : la France et l’Angleterre. Comme lors de toutes les guerres impérialistes au cours du siècle précédent, les prétextes ethniques, religieux et humanitaires ne manquent pas pour justifier les interventions étrangères des uns et des autres et attiser ces conflits.

 

Les interventions directes des USA et de ses alliés en Irak ont donné le ton. Il s’agissait par la guerre de détruire les structures étatiques et d’engendrer un chaos d’où sortirait une recomposition de structures plus favorables aux puissances occidentales. Bien entendu les puissances impérialistes régionales ont eu toute l’opportunité dans cette situation, à laquelle elles ont contribué, pour mener leurs visées de domination et d’expansion. Ces visées sont éminemment contradictoires et l’Iran, la Turquie, l’Arabie saoudite pour ne parler que des plus importants, tout en participant à des coalitions différentes ; l’Iran avec la Russie et la Syrie et les autres avec les USA, la France...ne combattent Daesh que pour être en position favorable dans le partage final.

 

De ce point de vue, la bataille de Mossoul en Irak fournit un exemple de la complexité des affrontements. La Turquie, membre de l’OTAN, prétend protéger les Turkmènes du nord de l’Irak mais veut surtout empêcher la constitution d’un état kurde. L’Irak récuse la présence de la Turquie mais doit sa capacité militaire aux USA qui eux se servent des kurdes pour diviser la Syrie et l’Irak. L’Iran entend affaiblir ce qu’il considère comme le pivot d’une offensive anti iranienne qui serait menée à partir du territoire irakien comme cela fut le cas lors de la guerre Iran-Irak. Israël le plus fidèle allié des USA participe à la guerre en intervenant en particulier en Syrie où elle sert la logistique des groupes terroristes liés aux forces occidentales. L’adversaire commun proclamé est Daesh celui-ci, comme les divers groupes terroristes agissant en Syrie et qui sont financés armés et conseillés par les pays du Golfe, les USA, la France..., est bien utile pour justifier la création de zones échappant au contrôle des états syrien et irakien. La Russie, qui intervient à la demande du gouvernement syrien est devenue en fait maître d’œuvre des décisions militaires. Par son action, elle entend durablement être un acteur incontournable de la politique de la région. L’objectif de ce repartage en zone d’influence, ne touche pas que la région du Moyen- et Proche-Orient, elle touche aussi la zone des Balkans et plus loin l’Asie centrale.

 

Tous ces affrontements militaires traduisent les antagonismes entre les grandes puissances impérialistes, la concurrence pour le repartage du monde et les zones d’influence... Toutes les données montrent l’augmentation partout dans le Monde des budgets militaires et des zones de conflit. Parmi les conséquences de ces conflits, outre les centaines de milliers de morts qu’ils engendrent et les destructions, il y a le problème des réfugiés victimes de cette guerre impérialiste, qui fuient les régions ravagées par la guerre. Leur nombre est aujourd’hui estimé à 65 millions, c’est à dire plus que la population de la France ! La France doit assumer toutes ses responsabilités à l’égard des réfugiés qui sont sur son sol, prendre toutes les mesures nécessaires afin qu’ils aient des conditions de vie dignes et que leurs droits soient respectés.

 

Il y a urgence à mettre un terme à tous ces conflits, aux horreurs de l’impérialisme et au système capitaliste, car c’est bien l’existence même et la logique du développement capitaliste qui engendrent cette situation, qui sème le chaos. Sans lutte anti impérialiste le mot d’ordre de paix ne peut être qu’un mot d’ordre creux.

Notre parti en alertant sur les causes et les responsabilités profondes de la situation appelle dans le même temps à se mobiliser pour soutenir l’indépendance des nations, à exiger que la France cesse sa participation à la guerre impérialiste contre les peuples.

 

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