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N°487 Semaine du 19 au 25 décembre 2016

 

21 décembre 2016

 

 

 

Corée du Sud : la rue pousse le parlement

à suspendre la Présidente Park

 

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L’Assemblée nationale de Corée du Sud a voté la mise en accusation de la Présidente Park Geun-Hye et l’a suspendu de ses fonctions, première étape vers sa destitution.

 

Cette procédure intervient après des semaines de protestations massives impliquant des millions de personnes demandant la démission de Park.

 

Ces manifestations sont les plus importantes de l’histoire de la Corée du Sud mais le mouvement de contestation est beaucoup plus profond : l’écart grandissant entre les riches et les pauvres, les méthodes antidémocratiques du gouvernement pour faire taire les critiques. Une société extrêmement dure pour la jeunesse, 71% d’une génération va à l’Université mais 40% se trouvent sans emploi à la sortie. Une forte rigidité soumet de façon aliénante et inhumaine les salariés aux entreprises qui les exploitent férocement pour tirer un profit maximum. L’économie sud-coréenne est en stagnation avec une croissance pour 2017 à 2,6%. Les exportations représentent 45 pour cent du PIB du pays, elles ont reculé de 5,9% en septembre puis à nouveau de 3,2% en octobre. Hanjin Shipping, la plus grande compagnie maritime de Corée du Sud a été mise en cessation de paiement en août. Depuis le début de l’année 2016, la multinationale coréenne Samsung, 100000 salariés, a détruit près de 7200 postes en Corée du Sud. La dette des ménages a explosé à un niveau record, le huitième plus élevé au monde. 16% de la population est sous le seuil de pauvreté.

 

La Corée du Sud détient le triste record du nombre de suicides, chaque jour, près de cinquante personnes mettent fin à leurs jours.

 

Le vote parlementaire contre la présidente Park Geun-Hye est pour la population en colère un pas vers le renversement de l’ « élite » qu’elle symbolise.

 

Les niveaux croissants de pauvreté et de chômage, en particulier chez les jeunes, alimentent le mécontentement que les partis d’opposition cherchent à exploiter.

 

Aucun d’entre eux ne peut apporter de solutions à la crise sociale. Les présidents successifs, démocrates, Kim Dae-jung et Roh Moo-hyun ont porté des attaques profondes aux conditions de vie de la classe ouvrière : suppression du CDI, précarisation massive de la main-d’œuvre… Ils ont aussi permis d’accueillir des bases militaires Américaines qui comptent actuellement près de 30 000 soldats U.S. De même le gouvernement de Park avait accepté, en juillet dernier, le déploiement par les États-Unis d’un système antimissile de défense, cette installation fait partie de l’accumulation de moyens militaires américains dans toute l’Asie en vue d’une guerre contre la Chine. Tout cela engendre dans la population un sentiment de peur et de protestation.

 

La Présidente suspendue est aussi la fille du dictateur Park Chung-Hee, un Président qui imposa un régime brutal, emprisonnant les ouvriers et étudiants, réprimant brutalement toute opposition, imposant en 1972 une nouvelle Constitution qui lui accordait les pleins pouvoirs au nom de « l’état d’urgence contre le péril communiste ».

 

Comme dit le proverbe, les chiens ne font pas des chats, la fille a hérité du père, depuis deux ans, elle multiplie les attaques contre l’opposition, le mouvement syndical, la répression des grèves. Un cap a été franchi avec l’interdiction du principal parti d’opposition et l’incarcération de militants, le Parti progressiste unifié avait recueilli aux dernières élections plus de 16% des voix.

 

Malgré cette répression les travailleurs continuent de lutter et montrent que l’opposition entre le peuple et le capitalisme est irréductible. Les menaces n’ont pas impressionné les manifestants, ils sont déterminés  car seule la lutte pourra stopper les attaques du capital et lui arracher le pouvoir.

 

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