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N°4. Semaine du 05 au 11 mars 2007

Salaires

Tous les sondages placent l’augmentation des salaires et des retraites en premier. La baisse du pouvoir d’achat des salaires et retraites est trop évidente pour être discutée. Un rapport du CERC (Centre d’Etude des Revenus et des Coûts) indique que 4 salariés sur 10 ont vu leur salaire individuel baisser. Le salaire variable (prime, intéressement), versé au bon vouloir du patronat, représente de 20 à 30 % du salaire.

 

Une volonté de lutte.

Face à cette situation, des salariés agissent malgré les pressions patronales, le chômage, la menace des délocalisations. Le 8 février, fonctionnaires et cheminots ont fait grève et manifesté. Depuis plus d’un an, entre patronat et syndicats, les parlottes se poursuivent.

 

Les responsables

Le premier responsable de cette situation est naturellement le patronat dont le seul souci est le profit, le gaspillage des richesses produites avec les rachats d’actions, l’augmentation des dividendes et les fusions-acquisitions. Mais que font les confédérations syndicales ? Ce qui frappe c’est le silence face à la situation faite aux salariés, leur absence d’initiative pour soutenir les luttes, pour coordonner et développer l’action interprofessionnelle. Cette absence d’initiative crée du découragement, le doute sur la nécessité de l’action collective. Il conduit même certains à la recherche de solutions individuelles.

 

Face à un patronat qui, tous les jours, se fait plus exigeant, qui clame haut et fort que « l’entreprise c’est une association pour le profit », il est illusoire de laisser penser que la concertation entre « partenaires sociaux » suffit à inverser le rapport des forces. Depuis des années, les syndicats voient leur efficacité, leur utilité même, remises en cause. Il n’y a pas lieu de s’en réjouir car les avancées sociales n’ont été gagnées que par les luttes syndicales. L’action syndicale est indispensable dans une société divisée en classes aux intérêts opposés. L’actualité - Alcatel-Lacent, EADS- en est l’illustration brutale.

 

Tirons-en les conclusions qui s’imposent pour que le syndicalisme joue son rôle de défenseur des salariés et non celui d’accompagnement des décisions du capital.

 

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