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comporte des caractères illisibles, cliquer sur ce lien COMMUNISTES N°518 Semaine du 24 au 30 juillet 2017 27 juillet 2017 |
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GM&S : stopper la casse |
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la lutte Et Parti
Révolutionnaire Communistes 100e
anniversaire de la Révolution d’Octobre Initiative
du samedi 18 novembre (14h00-18h00) à Paris Et Pologne : halte au révisionnisme Et Répression contre deux militants CGT |
Lundi 24 juillet, le
tribunal de commerce de Poitiers a repoussé la décision de statuer sur le
sort de l'équipementier automobile GM&S de La Souterraine, dans la
Creuse. Les travailleurs de cette usine se battent avec détermination depuis sept
mois pour le maintien de l'usine et de leurs emplois, ils ont notre total soutien
dans ce combat. Ces dernières semaines
ils ont bloqué des sites de Peugeot et Renault, une colère légitime quand le
repreneur voit toutes ses exigences satisfaites, 157 travailleurs sont menacés
de licenciement. Cette entreprise, spécialisée
dans l’emboutissage et l’assemblage de pièces, est menacée de fermeture. Comme
des centaines d'autres, elles sont opérationnelles, rentables selon les
experts. GM&S a des
commandes pour 40 millions d'euros ce qui la rend viable, leurs principaux
clients ont garanti leurs commandes, l'Etat et
les constructeurs Renault et Peugeot vont
apporter 15 millions d'euros pour l'investissement, l' équipementier
de St-Etienne, GMD, a le beurre et veut l'argent du beurre, il exige en plus
157 licenciements comme condition de la reprise. Comme chaque fois tout
est fait pour restructurer avec une perte d'emplois massive, quand ce n'est
pas la fermeture ou la délocalisation
pour tirer toujours plus de profit. Les travailleurs de La
Souterraine ont déjà une longue expérience. L’usine comptait 600 salariés en
1989. Le 11 avril 2014, le site est repris avec 280 postes par le groupe
italien GM&S Industry de Gianpiero Colla un spécialiste de la
liquidation, il a fermé sept des huit entreprises qu’il a racheté. Le scénario est toujours
le même, un repreneur a qui le gouvernement brade l'usine avec aide
financière sans aucune garantie, des tables rondes sont organisées...Toute
cette mise en scène pour endormir l'opinion et créer des illusions, les travailleurs sont jetés comme des kleenex
et les patrons réalisent une affaire juteuse. Une fois de plus le
gouvernement vient au secours des multinationales et pour accompagner la
casse, il promet des « plan sociaux », des indemnités, du reclassement, des «
primes de formation » ou des « aides » à la « création d’entreprise ». Le
ministre de l'économie Bruno Le Maire, a assuré il y a quelques jours encore
que « pas un seul salarié ne sera laissé de côté » (on connaît le discours), il faut que les salariés se plient à ce plan présenté
comme étant la "seule solution". Si les travailleurs ne
s'en laissent pas compter et continuent la lutte, le gouvernement menace,
fait intervenir les forces de l’ordre, les tribunaux comme chez Goodyear. La grande peur de tous
ces valets du capital, c'est que la lutte contre les licenciements, pour
l’emploi, les salaires se développe, se propage à l'ensemble des travailleurs
et provoque une opposition généralisée, une explosion sociale. Les capitalistes et Macron l’ont bien
compris, c’est ce qu’ils redoutent le plus. Le pouvoir, les
responsables politiques de droite comme de gauche, certains syndicats
accompagnent cette casse pour faire passer les plans de licenciements sans faire
trop de vagues. Goodyear, Whirpool ou GM&S la combativité des ouvriers est
là, la lutte sociale est présente, alors que manque-t-il? Les
multinationales capitalistes dirigent le pays. Avec
leur gouvernement, elles organisent la surexploitation du peuple. Elles
veulent aller encore plus loin, faire encore plus de profit sur le dos du
peuple. La seule perspective
pour défendre réellement les emplois c'est de mener la lutte politique. La seule façon de
défendre les emplois et pas seulement ceux des usines « en difficulté »
c'est de confisquer les richesses énormes créées par le travail et de les
mettre au service de la société, pour répondre aux aspirations du peuple, pour
rendre le développement économique et social possible. Pour cela il n’y a qu'une
solution : la lutte anticapitaliste sans compromis et prendre
le pouvoir aux capitalistes. C'est la seule alternative crédible à la
politique actuelle. Il faut avoir à sa disposition les moyens de production
et d’échange, le pouvoir économique, financier, le pouvoir de décision. Les
multinationales capitalistes en disposent. Il faut leur arracher par la lutte
et en confier la gestion et le contrôle au peuple. C’est la condition pour
avoir le moyen de changer complétement
la politique sociale, industrielle. Tant qu’ils auront le pouvoir, on ne peut
pas changer fondamentalement le cours de cette politique, il faut le leur
arracher. Il faut leur prendre le pouvoir
économique, financier, le pouvoir politique : Prendre
les richesses créées par le travail et détournées par les capitalistes, Prendre les grands moyens de
production et d’échange aux multinationales industrielles et commerciales,
aux grandes banques et sociétés financières, Nationaliser totalement et contrôler
étroitement les secteurs clés de l’économie, afin qu’ils soient gérés par le
peuple. Ce sont les conditions
incontournables. Notre Parti Révolutionnaire
Communistes appelle à l’union dans la lutte pour faire reculer le capital et
ses serviteurs. C’est pourquoi nous appelons à participer activement à la
préparation de la grande journée nationale interprofessionnelle d'action du
12 septembre. Lire, enregistrer
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