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Hiroshima, Nagasaki : Un crime de guerre

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La Courtine. Des soldats russes en France, 1916 – 1917

Les 6 et 8 août 1945, les USA larguaient au- dessus des villes japonaises d’Hiroshima et Nagasaki deux bombes nucléaires qui firent plus de 140.000 morts et ouvrirent l’ère du nucléaire militaire.

Comme pour Dresde et Tokyo bombardées massivement auparavant, les deux villes japonaises ne représentaient aucun objectif militaire. L’argument servi à l’opinion mondiale fut que ces bombardements avait permis d’écourter la guerre et de conduire le Japon à la capitulation.

C’est un énorme mensonge. En réalité, l’Allemagne et ses alliés étaient vaincus en Europe depuis le 8 main et l’impérialisme nippon était à bout de souffle et en voie d’effondrement. La déclaration de guerre de l’URSS au Japon portait un coup fatal aux forces japonaises en Mongolie occupée par les forces nippones.

Alors pourquoi ces bombardements contre la population civile qu’il faut bien qualifier par leur nom celui de crime de guerre ? Deux raisons au moins prévalent. Celle de l’expérimentation des effets d’une telle arme et de ses conséquences, ce que les américains étudièrent très en détail à défaut de porter assistance aux victimes et celle de la préparation d’un futur affrontement avec l’URSS. Une sorte d’avertissement signifiant que les USA pouvait l’écraser. Le mot « guerre froide » n’avait pas encore cours mais les stratèges américains préparaient déjà la guerre contre l’URSS.

Si les médias rappellent l’horreur de ces bombardements nucléaires, ils se gardent bien d’en élucider les causes. Aujourd’hui dans un contexte de tensions exacerbées au sein de l’impérialisme, les dirigeants des USA n’excluent pas le recours aux armes nucléaires. Ils préparent l’opinion dans ce sens. L’ONU a pris position pour mettre hors la loi ce type d’armes, la France puissance nucléaire n’a pas approuvé.

Il est temps, grand temps que les peuples se saisissent de la question du désarmement et se battent pour empêcher une nouvelle escalade de la terreur. Cette lutte qui met en cause l’impérialisme n’a de sens que si elle s’attaque à la racine du mal : l’existence même de l’exploitation capitaliste.

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