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une page comporte des caractères illisibles, cliquer sur ce lien COMMUNISTES N°528 Semaine du 02 au 08 octobre 2017 04 octobre 2017 |
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Alstom–Chantiers
Navals STX : lutter pour la nationalisation totale et sans condition |
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préparation de l’insurrection d’octobre Et Retraités
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misère : Un habitant
sur cinq touche le RSA Et |
La casse industrielle française
se poursuit avec à chaque fois son lot de destructions d’emplois, de
fermetures de sites, de délocalisations. Les annonces simultanées de la
fusion Alstom–Siemens et la vente des chantiers navals STX participent du
même but : permettre aux grands groupes industriels de développer leurs
profits quelles que soient les conséquences sociales, en livrant encore plus
la souveraineté, l’indépendance nationale au capitalisme européen et mondial. Nous avons déjà beaucoup écrit
sur Alstom et STX (voir notre site) qui sont confrontés depuis des dizaines
d’années à une concurrence effrénée des multinationales entre elles.
Rappelons pour l’histoire qu’Alstom et les chantiers navals de Saint-Nazaire
faisaient partie du même groupe. A l’époque, les transports
maritimes et terrestres étant en plein développement, il était évident que
les grands groupes privés ne pouvaient laisser ce secteur d’industrie se
développer sans qu’ils en tirent profit. Rappelons également qu’avant
Alstom et les chantiers navals, le démantèlement de l’industrie française a
déjà été largement entamé : que ce soient les réseaux, ferroviaires,
maritimes, routiers, aériens, que ce soit dans les énergies comme le gaz
l’électricité, que ce soit dans les télécommunications, l’eau… Rappelons
également la sidérurgie, la chimie, la machine-outil moderne dont la France
était à la pointe de la technologie, l’optique, le textile, l’électro
ménager… la liste est encore longue. Tous ces secteurs livrés aux
multinationales par les gouvernements successifs, ont aujourd’hui soit disparu au nom de la «
compétitivité », de la «rentabilité », «du coût du travail trop élevé », ou
sont aux mains de grands groupes capitalistes qui poursuivent le même but. Dans les cas d’Alstom et des
chantiers navals, le capital est à la manœuvre comme dans tous les secteurs
cités précédemment. Les dégâts sont considérables. Pour détourner le débat
politique fondamental, le gouvernement Macron, aidé en cela par l’habituelle
manipulation médiatique, déclare comme tous les gouvernements l’ont fait en
leur temps, qu’« il n’y a pas d’autres solutions pour faire face à la «
concurrence internationale, notamment chinoise ». L’argument utilisé par
Macron est à mourir de rire, cela fait une trentaine d’années que des
contrats avec la Corée du Sud et la Chine ont été signée pour développer le
transport à grande vitesse avec comme condition le transfert des technologies
de fabrication. Autre argument utilisé par
Macron : il faut développer des « coopérations (!!) pour faire face à cette
concurrence ». Les « coopérations » entre grands groupes capitalistes
ont toujours mené aux mêmes résultats : licenciements, délocalisations,
fermetures de sites, baisse des salaires, casse des acquis sociaux. Par
contre les profits explosent et les dividendes versés aux actionnaires n’ont
jamais été aussi importants. Les débats autour du « choix de
l’actionnaire » consistent également à masquer les vraies responsabilités. Quel que soit le « choix » de
l’actionnaire, c’est le capital qui dirige, c’est la cause des problèmes
actuels et ceux à venir. La question de la propriété des
entreprises est donc plus que jamais posée. Il n’y a pas d’avenir pour
l’industrie française si elle n’est pas maîtrisée par le peuple, géré par le
peuple dans le seul et unique but de répondre aux énormes besoins
d’équipements dans tous les secteurs. Cela n’a jamais été la préoccupation du
capital qui agit dans le seul but de satisfaire ses actionnaires et accumuler
du profit. La question est donc politique : quel développement de l’industrie en France et pourquoi faire? Quelles
véritables coopérations engager avec les pays qui ont besoin de se développer
? Si c’est le capital qui dirige, c’est le profit qui sera le but, si c’est
le peuple ce sont les besoins de développement en France et ailleurs qui
seront privilégiés. Pour cela, il faut chasser le
capital et ses prédateurs, donner au peuple la direction et la gestion de
l’appareil productif. C’est la seule voie crédible pour assurer un avenir à
l’industrie française, préserver et renforcer l’indépendance et la
souveraineté nationale. Lire,
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