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comporte des caractères illisibles, cliquer sur ce lien COMMUNISTES N°528 Semaine du 02 au 08 octobre 2017 03 octobre 2017 |
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VIe congrès
du parti bolchevik (26 juillet
- 03 août 1917) : vers la préparation de l’insurrection
d’octobre |
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Tandis que les bolcheviks armés
des thèses d’avril (voir communistes hebdo N°30) travaillaient à
développer la révolution, le
gouvernement provisoire lui continuait à œuvrer contre le peuple. Ainsi, au
nom du gouvernement provisoire, le Ministre des affaires étrangères
déclara-t-il le 18 avril aux alliés français, anglais et américain
que : « le gouvernement provisoire est décidé à faire
entièrement honneur aux engagements pris envers nos alliés ». Cette
déclaration sonna comme l’aveu que le gouvernement provisoire entendait
continuer la guerre impérialiste en jurant fidélité aux engagements
antérieurs de la Russie tsariste. Les bolcheviks appelèrent à manifester
contre cette politique. Ces manifestations se heurtèrent aux éléments contre-
révolutionnaires menés par le général Kornilov que l’on retrouvera plus tard
à la tête d’une tentative de coup d’état pour le compte du gouvernement de la
bourgeoisie. Cette crise entraîna la
formation d’un nouveau gouvernement provisoire dans lequel siégeaient des
mencheviks et des socialistes révolutionnaires qui ralliaient ainsi le camp
de la bourgeoisie. La VIIe conférence nationale du
parti bolchevik du 24 avril permit de mesurer les progrès importants du parti
et son influence dans les masses. Lénine développa les principes contenus
dans les thèses d’avril : La tâche du parti c’était de réaliser le
passage de la première étape de la révolution qui avait donné le pouvoir à la
bourgeoisie à la deuxième qui doit donner le pouvoir au prolétariat et aux
couches pauvres de la paysannerie. En clair orienter le parti vers la
préparation de la révolution socialiste. Sur la base des conclusions de
la VIIe conférence, le parti bolchevik développa une grande activité
politique dans les soviets, les comités d’usines, dans les organisations
militaires ...Ce travail se traduisait concrètement par l’élection de
nombreux députés bolcheviks dans les soviets. Ainsi, si au Ier congrès des
soviets le 3 juin à Petrograd, les bolcheviks étaient encore en minorité,
leur influence grandissait et ils dénonçaient inlassablement la poursuite de
la guerre impérialiste, tandis que Lénine affirmait que seul le pouvoir des
soviets pouvait amener la paix, donner le pain aux travailleurs et la terre
aux paysans. Pour canaliser la colère
populaire, le soviet de Petrograd fixa une manifestation au 18 juin espérant
qu’elle appuierait sa politique et qu’elle se déroulerait sous des mots
d’ordre anti-bolchevik. Ce ne fut pas le cas, au contraire, les mots d’ordres
soutenaient la ligne du parti de Lénine : « A bas la guerre, à bas
les dix ministres capitalistes (du gouvernement provisoire), tout le pouvoir
aux soviets ». Ce fut une défaite politique
pour les Mencheviks et les Socialistes Révolutionnaires. Pour autant, le
gouvernement provisoire, soutenu par le soviet de Petrograd engagea une
offensive militaire pour en finir avec la révolution. Ce fut un échec
sanglant qui exaspéra les travailleurs et les conduisit par centaines de
milliers dans la rue. La répression fut sanglante et la contre-révolution
releva la tête espérant en finir avec le parti bolchevik. Mais le résultat
était clair : le divorce était consommé entre le mouvement
révolutionnaire et le gouvernement provisoire. La phase de la révolution
pacifique était terminée. La dualité du pouvoir avait pris fin au bénéfice de
la bourgeoisie. Dans ces conditions, le parti bolchevik devait modifier sa
tactique, il passa au travail clandestin pour renverser par les armes le
pouvoir de la bourgeoisie et instaurer celui des soviets. C’est dans ces conditions que se
tint le VIe congrès du parti qui fut orienté vers la préparation de
l’insurrection armée. Lénine était dans la clandestinité et absent
physiquement du congrès dont il dirigea les débats par ses émissaires. Le
congrès accomplit une tâche importante : mettre le parti en ordre de
bataille pour la prise du pouvoir. Cette orientation rencontra un certain
nombre de réticences. Pour l’essentiel elle résultaient du fait que certains,
minoritaires, ne pensaient pas possible que la révolution socialiste puisse
avoir lieu en Russie compte-tenu de son état d’arriération. Contre cette
orientation, la majorité du parti se retrouva dans l’analyse de
Staline : « La possibilité n’est pas exclue que la Russie soit
justement le pays qui fraye la voie au socialisme ». Le congrès adopta les nouveaux
statuts du parti basés sur le principe du « Centralisme
Démocratique ». Le manifeste issu du congrès appelait au combat
révolutionnaire les ouvriers, les soldats et les paysans. IL se terminait par
ces mots : « Préparez vous aux nouvelles batailles, camarades
de combat ! Avec fermeté, courage et clame, sans vous laisser prendre à
la provocation, accumulez les forces, formez vous en colonnes de
combat ! Sous le drapeau du parti, prolétaires et soldats ! Sous
notre drapeau, opprimés des campagnes ! ». Lire,
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