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comporte des caractères illisibles, cliquer sur ce lien COMMUNISTES N°529 Semaine du 09 au 15 octobre 2017 04 octobre 2017 |
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A propos de
la situation en Catalogne |
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Lire Egalement VIe congrès du parti bolchevik vers la préparation
de l’insurrection d’octobre Et Et Retraités
: les raisons de la colère |
Les récents référendums sur les indépendances du Kurdistan irakien et de la Catalogne, les velléités d’indépendance de l’Ecosse comme
celles de l’Italie du Nord et en France les actions des « Bonnets Rouges » en
Bretagne ont remis au-devant de la scène la question du « droit des Nations à
disposer d’elles-mêmes ». La formation des Nations est un
produit de l’histoire des rapports de production et donc de classe. Elle est
un processus qui renvoie au développement du capitalisme dans son besoin
d’asseoir sa domination par des Etats nations capables d’assurer un marché
unifié comme celui d’exploiter la main d’œuvre nécessaire à la réalisation
des profits capitalistes. C’est donc dans la réalité de la crise du
développement du capitalisme des monopoles, dans les contradictions internes
à l’impérialisme qu’il convient d’analyser les mouvements nationaux et situer
la position du parti d’avant-garde de la classe ouvrière. Les politiques qui sont menées
par les Etats visent toutes à une remise en cause fondamentale des conquêtes
ouvrières en matière de salaire, de droits sociaux et au travail et des
libertés. Face au mécontentement qui est généré par cette violence antisociale,
les forces du grand capital la dévoient dans des mouvements visant à briser
l’unité des travailleurs. La construction d’ensembles
supranationaux, comme l’Union Européenne que nous avons qualifié comme une
forme d’organisation impérialiste visant à élargir un marché unifié au
service des grands monopoles a affaibli les Etats Nations qui la composent et
tout particulièrement ceux qui sont situés à la périphérie du duo
Allemagne-France. Le lieu des décisions économiques et politiques est
déplacé, par les Etats qui composent l’Union Européenne vers ce centre de
pouvoir sous le contrôle direct des monopoles. Les Etats et les régions se
fixant de plus en plus la tâche d’organiser la mise en concurrence des
territoires et la stabilité sociale tout en créant les conditions d’une
surexploitation des travailleurs. Les représentants des grands
monopoles capitalistes supranationaux poussent les feux du renforcement de
l'Union Européenne. La bourgeoisie et une partie des intellectuels
soutiennent le processus d'intégration européenne et entendent par-dessus
tout préserver leurs intérêts de classe dans la construction de la
mondialisation capitaliste. Ces classes sont le moteur des
revendications régionalistes et nationalistes. Pour l’emporter, elles doivent
entraîner dans leur sillage la classe ouvrière. Dans le même temps, elles
entendent surexploiter les travailleurs pour arracher une part plus
importante de la plus-value créée par le travail salarié. La classe ouvrière et les
travailleurs ont-ils quelque chose à gagner de ces processus indépendantistes
et nationalistes ? La réponse est clairement non. Au contraire, en se mettant
à la remorque de ces mouvements, elle abandonnerait son indépendance de
classe et laisserait un espace plus ouvert à la surexploitation capitaliste.
L’ennemi des travailleurs, ce ne sont pas les travailleurs, immigrés ou non,
des autres régions et pays, ce sont les capitalistes et pour les combattre,
l’unité de la classe ouvrière est déterminante. Face à ces mouvements
indépendantistes et nationalistes de destruction des Nations au sein de
l’Union Européenne, pour leurs propres intérêts de classe, les travailleurs
doivent se regrouper et lutter contre le capitalisme. C’est le mot d’ordre de
notre Parti Révolutionnaire COMMUNISTES : « Abattre le capitalisme et
construire le socialisme ». Lire,
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