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COMMUNISTES

 

 

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N°533 Semaine du 06 au 12 novembre 2017                         

 

06 novembre 2017

 

 

 

Sélection à L’Université

 

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Réforme de l’éducation

pour servir les besoins du capital

 

 

 

 

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Cette rentrée scolaire révèle encore plus le caractère de classe de l’Ecole

 

 

 

 

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Enseignement Supérieur et Recherche

 

 

 

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19 ème congrès du Parti Communiste Chinois

 

 

 

 

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Mars 1918 : 7ème congrès du Parti Communiste Bolchevik

 

 

 

 

 

 

 

 

Le gouvernement prépare la Sélection accrue voulue par Macron.

Le débat sur la sélection à l'entrée de l'Université a repris de plus belle à la suite des avatars du système d'affectation des étudiants dans les Universités. Le gouvernement en évitant les mots qui fâchent comme celui de sélection, a mis en avant des nouvelles procédures exigeant un minimum de connaissances en rapport avec la filière choisie. S'y ajoutent des parcours individualisés avec mise à niveau.

De telles orientations devraient rencontrer l'approbation de nombreux universitaires qui n'en peuvent plus de l'échec massif dans les deux premières années d 'études supérieures qui représenteraient, selon le ministère, 60 % d'une classe d'étudiants. Notons cependant, que la réalité de cet échec est bien plus complexe. Elle ne prend pas en compte les réorientations et sert d'alibi à ce qui se prépare : une réforme des études supérieures visant à une sélection accrue.

Car la sélection existe déjà, elle est sévère et commence très tôt. Il est impossible de discuter de cette question sans rappeler que l'école est l'outil de la reproduction des rapports de classe. Elle doit fournir aux capitalistes la main-d’œuvre employable dont ils ont immédiatement besoin, renvoyant à la formation permanente, sous leur contrôle direct, pour l'adaptation aux mutations techniques. L'école doit aussi former les cadres et dirigeants dont le capitalisme a besoin pour maintenir sa domination et assurer l'exploitation des travailleurs dans les conditions d'une concurrence impérialiste mondiale acharnée. Dès l'école maternelle commence à s'opérer la sélection sur des bases sociales. Les possibilités pour un enfant issu de la grande et moyenne bourgeoisie ne sont pas les mêmes que celles des enfants issus des classes populaires. Elle continue à l'école primaire, au collège et au lycée. Cela se traduit par le fait que les enfants qui sortent du système scolaire sans diplôme sont essentiellement issus de ces dernières. Si 80 % d'une classe d'age arrive aujourd'hui au niveau du baccalauréat qui rappelons- le est le premier grade universitaire, près de la moitié relève  des baccalauréats professionnels et technologiques. Ceux là mêmes dont le patronat voudrait pouvoir utiliser rapidement la force de travail en les propulsant sur un marché du travail dont les ordonnances ont singulièrement donné au patronat les moyens de sa surexploitation.

Dans le même temps, au côté des universités où un tiers des étudiants pauvres sont obligés de travailler pour survivre, les grandes écoles pratiquent une sélection sévère et assurent la formation des futurs cadres dont les origines sociales garantissent une certaine stabilité sociale.

Les nouvelles mesures de sélection que prépare le gouvernement visent à rien de moins que d'adapter les formations aux nouvelles lois du marché du travail et de la formation professionnelle en rationalisant du point de vue du capital les qualités et quantités de travailleurs strictement nécessaires à la mise en mouvement du capital, ce qui n'exclut pas un volant important de jeunes sans la moindre qualification contraints d’accepter les boulots les plus mal rémunérés.

Ainsi, derrière l'apparence d'une amélioration des conditions d'accès à l'université se cachent des mesures d'ampleurs visant à une plus grande sélection sociale et à une mise à disposition de travailleurs employables selon les critères du patronat capitaliste.

 

Les syndicats étudiants  UNEF-  UNL- FIDL qui dénoncent la remise en cause en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur  appellent avec la CGT – FO – Solidaires – FSU à la journée de mobilisation  interprofessionnelle, étudiante et lycéenne du 16 novembre. 

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