Si une page comporte des caractères illisibles, cliquer
sur ce lien COMMUNISTES N°545 Semaine du 29 janvier au 04 février 2018 30 janvier 2018 |
||
Macron veut accélérer la privatisation de la SNCF |
||
Lire Egalement GOOD
YEAR : L'acharnement de classe continu Et Carrefour :
les salariés luttent contre des milliers de suppressions d’emploi Et Il n’y a pas
d’autre choix que la lutte Et une orientation au service des
multinationales Et L’AVENIR DE LA
PLANETE NE PEUX |
8 février, La fédération CGT appelle à une grande manifestation nationale
des cheminots à Paris, à 13h. Place de
la République, pour la défense de l’entreprise publique SNCF, pour les droits
et les statuts des cheminots. Elle invite tous ceux qui veulent s’opposer à
cette politique de privatisation à y participer. Nous y serons. Les récents incidents dans les
gares parisiennes sont utilisés par tous ceux qui veulent en finir avec le
monopole public des transports par rail de la SNCF, pour en finir avec le
statut de ses personnels. Pour justifier leur politique de
privatisation, Macron, ses ministres, la direction de la SNCF elle-même, se
servent des difficultés que la politique appliquée par ses prédécesseurs qui
ont progressivement démantelé l’entreprise nationale- La réforme de Hollande
en 2014 qui a fait éclater la SNCF en
3 entités distinctes a accru les
difficultés et gonflé la dette qui dépasse les 50 milliards et continue à
augmenter. Le transport de masse de
passager et de fret est la seule solution pour le développement économique et
social du pays, il doit être assuré par l’entreprise nationale et son
personnel sous statut. La SNCF, une entreprise
nationale, est gérée comme une entreprise capitaliste C’est la première
source de ses difficultés. En France depuis la construction
des chemins de fer au milieu du XIXe siècle, son exploitation par des
compagnies privées puis par la société nationale, c’est toujours le
financement de l’Etat qui a assuré
l’équilibre de gestion. Ce sont des financements indispensables à la vie économique, à
l’organisation du territoire et doivent être pris comme une participation à
la cohésion nationale. Depuis 30 ans, c’est le
désengagement de l’Etat qui est responsable des difficultés financières, de
sa dette de 50 milliards. Elle paye
aux banques et aux spéculateurs des intérêts énormes (un milliard par an). En France, l’Etat, seul actionnaire,
ne participe qu’à hauteur de 32% aux investissements qu’il exige de son
entreprise (TGV, transport Intercités, banlieue, fret) contre 50% en
Allemagne, 90% en Suède. Pour le reste que la SNCF emprunte, sert de vache à
lait aux banques ! Plutôt que de développer ses
activités ferroviaires, la direction de la SNCF en accord avec le gouvernement, préfère, au
nom du réalisme, se concurrencer elle-même avec la création de ses
filiales : le transporteur de
fret par camions- le transport de voyageurs par les cars
Macron créés en 2016. Cette politique se complète de
la réduction permanente des effectifs. 30.000 en moins depuis 10 ans, 2000 de plus prévus en 2018. Rien de
surprenant dans ces conditions que les trains ne partent pas à l’heure, que l’entretien
des équipements soit mal ou pas assurés. Questions qui ne sont jamais
abordées par les médias aux ordres. Ils préfèrent accabler les cheminots
lorsque ceux-ci défendent les intérêts du service public et des usagers, en
les traitants de « preneurs d’otages ». L’ouverture à la concurrence est
en route, en 2022 pour la banlieue, en 2024 pour les grandes lignes. Elle est
entrée dans sa préparation active, avec le vote en 2014 (Hollande) d’une loi
qui lui ouvre la porte. La proposition de Macron en juillet
dernier d’une reprise partielle de la dette par l’Etat contre l’abandon par
les cheminots de leur régime de retraite est significative de sa volonté de leur
faire payer la politique menée depuis toujours au service du capital. Dans l’article déjà cité,
« les Echos » écrivent « que la productivité progresse
comme dans toutes les industries, et qu’un statut trop généreux, ne soit, au
minimum pas perpétuellement prolongé ». Voila le responsable, un statut
trop généreux qu’il faut briser, comme le code du travail pour permettre
l’exploitation sans limite des salariés. Telle est la loi du capitalisme. Pas
pour faire faire des économies aux usagers. Le journal « Les Echos » expliquent que les
voyageurs doivent accepter l’augmentation des billets, qui ne permettent pas,
selon le journal, de couvrir les coûts d’exploitation. L’objectif de Macron et son
gouvernement c’est : adapter tous les secteurs de la
société à ses exigences, tout pour le capitalisme. Pour les stopper il n’y a que la
lutte, tous ensemble, de plus en plus fort. http://www.sitecommunistes.org |
Lire Egalement Comité National
du 23 Septembre 2017 - rapport Et Comité
National du 23 septembre 2017 - discussion Et Et Bureau National du 14
juin 2016 - rapport |
Solidarité
avec les luttes du peuple tunisien Un
Président aux ordres du Capital Catalogne :
deux nationalismes pour une même politique anti-sociale Les
néo-nazis dans le gouvernement autrichien Solidarité
et action avec le
peuple palestinien |