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sur ce lien COMMUNISTES N°547 Semaine du 12 au 18 février 2018 14 février 2018 |
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L’urgence du « tous ensemble » |
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Lire Egalement Et Les luttes
s’amplifient dans le pays! Et Libération de
tous les prisonniers palestiniens ! Et L’action se
développe dans tout le pays Et du Parti Communiste du Soudan ! |
Dans le journal
« le Figaro » du 12 février dernier, on peut lire : « Macron ne veut pas
ralentir le rythme » (de la casse) et d’ajouter : « enseignement
supérieur, apprentissage, fonction publique, assurance-chômage, SNCF,
retraités ». Mais le journal est prudent car il précise : «l’exécutif
risque de se heurter à une opposition de plus en plus forte ». L’enjeu est bien là, le niveau
des luttes, leur puissance, leur coordination va être déterminante pour faire
reculer le pouvoir. Nous l’avons dit depuis
longtemps, le capital veut dominer sans contrainte, c’est pour cette raison
qu’il s’attaque à tout ce qu’a construit la société française au travers des
luttes sociales. Droits sociaux et syndicaux, libertés fondamentales, droit
du travail et acquis sociaux comme l’accès à la santé, la sécurité sociale,
les retraites, les salaires, l’enseignement etc.… en clair c’est toute la
société française qui doit comme le dit Macron «être transformée en
profondeur » pour être totalement dominée par le capital. L’accélération des réformes
n’est pas le fait du hasard et ne répond en rien à une «modernisation d’un
modèle de société obsolète datant d’après-guerre » comme le suggèrent Macron
et son équipe aux ordres des multinationales. Leur objectif est de rendre
tous les secteurs de la vie, économiques ou sociaux, rentables, compétitif
quels qu’en soient les conséquences. Les rapports de force ont
toujours été déterminants dans cette lutte de classe qui existe qui existera
tant que le capitalisme sera aux affaires. Tout dépend du rassemblement, de
l’union des travailleurs dans la lutte autour de la satisfaction des
revendications, des besoins sociaux. C’est la grande crainte du
patronat et du pouvoir que ne manque pas de noter la propagande capitaliste. Le développement des luttes,
leur coordination, leur force est donc très important. Il faut lutter ensemble parce
que les enjeux sont collectifs et concernent toute la classe ouvrière, tous
les travailleurs, le peuple tout entier , leurs acquis et leur avenir. Les « réformes » capitalistes
font des dégâts considérables, pouvoir d’achat, salaires et pensions,
chômage, pauvreté, précarité. Qui aujourd’hui n’est pas
atteint par les conséquences que génère cette politique ? Dans la santé pour ne citer que
cet exemple, 350 opérations chirurgicales ont été reportées en 2017 faute de
moyens à l’hôpital de Nantes. Au centre hospitalier de Villejuif, des séances
de traitement anti cancéreux sont déprogrammées. Les patients sont redirigés
vers les cliniques privées pour des objectifs différents… Les personnels hospitaliers ne
restent pas sans réaction, a Villejuif ils sont en grève depuis huit jours
mais silence… Silence aussi sur les 1750
luttes et actions diverses dans les hôpitaux qui ont eu lieu en 2017,
l’action massive qui se poursuit dans les EHPAD. Les luttes font l’objet d’un
black-out total car elles sont le seul moyen à disposition des travailleurs
pour satisfaire les revendications. Elles ont été et sont nombreuses dans
tous les secteurs économiques et sociaux : la santé, éducation, la fonction
publique, la chimie, la métallurgie, les banques, les transports, la grande
distribution, la poste, dans les
services publics… L’année 2017 a été marquée par
cette volonté des travailleurs à ne pas se laisser faire, mais ce mouvement
qui s’amorce n’est pas suffisamment puissant pour faire reculer durablement
le pouvoir le patronat. Le renforcement, l’amplification
de ces luttes est donc à l’ordre du jour. Il est urgent de les coordonner,
les organiser partout dans les entreprises avec toutes les professions. Des
initiatives prochaines ont été décidées par les syndicats : le 22 février 10
syndicats (toutes professions) d’Air France revendiquent de meilleurs
salaires. Le 8 mars, action interprofessionnelle sur les revendications à
l’appel de la CGT. Le 15 mars, action des retraités pour l’augmentation des
pensions. Le 22 mars, journée d’action dans la fonction publique sur la
défense des statuts et les salaires. Les cheminots vont décider d’une
prochaine action concernant les salaires et conditions de travail. Dans ces multiples actions et
initiatives, l’absence de la CFDT n’est pas une surprise. La centrale,
porte-parole du Medef réclame plus de « dialogue social » pour associer
davantage le syndicalisme avec les objectifs du capital. Elle est prête à
discuter des « évolutions futures» des statuts de la fonction publique. Son
allégeance au Medef commence à poser problème dans ses propres rangs car le
mécontentement et la colère commence à s’exprimer, les centrales syndicales
doivent également en tenir compte. Amplifier les luttes doit être
l’objectif principal de la classe ouvrière, des travailleurs et de leurs
organisations. La coordination du mouvement social est essentielle pour
mettre un coup d’arrêt à la politique actuelle. Notre parti mettra toutes ses
forces dans cette bataille. Nous sommes présents dans les
initiatives actuelles et nous serons présents dans celles à venir pour
défendre les revendications mais aussi pour donner notre point de vue
politique sur la situation actuelle, en situer les responsabilités et
proposer une perspective politique claire. http://www.sitecommunistes.org |
Lire Egalement Comité National du 23
Septembre 2017 - rapport Et Comité National du 23
septembre 2017 - discussion Et Et Bureau National du 14
juin 2016 - rapport |
les puissances impérialistes monte d'un cran Macron
veut accélérer la
privatisation de la SNCF GOOD
YEAR : L'acharnement de classe continu Carrefour :
les salariés luttent contre des milliers de suppressions d’emploi Il n’y a pas
d’autre choix que la lutte |