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COMMUNISTES |
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Hebdo |
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N°55
Semaine du 21 au 27 avril 2008 Allemagne, 22 % de
travailleurs pauvres Gouvernement et patronat aiment bien nous
citer en exemple l’Allemagne, ses réussites industrielles et à l’exportation,
sa baisse du chômage, son « dialogue social » exemplaire. On les
comprend au vu des profits réalisés par le patronat, mais on comprend aussi
qu’ils cachent quelques réalités sur la manière dont ces résultats ont été
obtenus. En 1995 les travailleurs pauvres
représentaient 15% de la population active. Ils sont 22% aujourd’hui. Deux
millions gagnent moins de 5 euros de l’heure. La cause de cette situation, la
dérégulation du marché du travail, la disparition des conventions collectives
dans de nombreux secteurs. Ajoutons l’absence d’un SMIG à l’échelle nationale. C’est le résultat de dix années de
gestion social-démocrate seule et maintenant avec la droite qui a laminé les
protections sociales et les droits des chômeurs, l’obligation qui leur est
faite de travailler s’ils veulent garder leurs maigres indemnités pour UN
euro par jour. Mais c’est aussi la responsabilité de
l’organisation syndicale dont on nous vante la puissance du nombre de ses
syndiqués, son sens des responsabilités, son aptitude à négocier. Le résultat est là, cinq euros
d’augmentation du salaire mensuel en vingt ans, 22% de travailleurs pauvres. Cela explique la colère et les luttes
qui se développent dans le pays, les augmentations de salaires obtenus après
de durs et longs conflits. La seule voie comme partout pour obtenir
satisfaction. *Pourcentage des travailleurs pauvres
dans les pays industrialisés. Les travailleurs pauvres gagnent moins que les
2/3 du salaire médian. -Etats-Unis 25% -Allemagne 22% -Angleterre 21,7% -Pays-Bas 17,6 % -France 11,1% Conclusion : moins
il y a de protection des droits des travailleurs plus ils sont pauvres. http://www.sitecommunistes.org |
