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Parti Révolutionnaire Communistes |
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N°592 Semaine du 24 décembre au 30
décembre 2018
Pour
développer l’industrie : s’approprier
les moyens de production. Les spécialistes en économie
capitaliste s’accordent à souligner le déclin de l’industrie française et
justifient ce déclin par un manque de « compétitivité » de
« rentabilité », de «coût du travail » trop lourd, de « charges »
trop importantes, brefs tous les motifs possibles pour justifier les
délocalisations, transférer les productions, fermer des usines avec les
conséquences que nous connaissons tous. Les derniers
exemples en date, l’aciérie Ascoval et l’usine de
fabrication de boites de vitesse Ford à Blanquefort (Bordeaux) en sont
l’illustration. Vallourec, à
la suite d’opérations financières juteuses mais insuffisantes aux yeux les
actionnaires, restructure ses activités en France et en Europe en fermant des
usines ou en délocalisant ses multiples activités. Vallourec,
propriétaire de l’aciérie d’Ascoval de Saint-Saulve
(280 salariés–1000 emplois induits) était prévue à la fermeture. Les travailleurs
de l’entreprise se sont massivement mis en grève, ont bloqué les accès du
site, le soutien de la population a été massif et constant. Un plan de
reprise des activités de l’aciérie par le groupe Altifort,
spécialiste de rachats d’entreprises (quatre en France) fermées par des
multinationales de l’acier, vient d’être accepté. L’État, actionnaire de
Vallourec (16 %), comme à son habitude se précipite et apporte 47 millions de
fonds publics au nouveau propriétaire. L’histoire se répète sans cesse, Altifort n’achète pas l’entreprise pour sauver les
emplois comme tous les médias capitalistes veulent le faire croire, mais pour
faire du profit avec l’aide de l’État. Renault, Alstom,
Peugeot, Air France, et beaucoup d’autres grands groupes l’ont démontré. À
chaque fois, ce sont les travailleurs qui en font les frais : salaires
bloqués, temps de travail, emploi, conditions de travail… L’usine de
boîte de vitesse de Ford à Blanquefort fait également l’actualité (850
emplois–2000 emplois induits) pour les mêmes raisons. Ford se restructure,
ferme des usines pour satisfaire ses actionnaires en recherche de profits
plus conséquents. L’illusion d’un repreneur a fait long
feu malgré les « sacrifices » consentis par toutes les organisations
syndicales d’accord pour supprimer 400 emplois, geler les salaires pendant
trois ans, tout en acceptant la modulation du temps de travail et la perte de trois jours de RTT. Drôle de
conception du syndicalisme !! Cette unité syndicale contre les intérêts
des travailleurs est accompagnée d’une unité politique entre le NPA de
Philippe Poutou qui s’est réjoui du soutien de B.
Le Maire et d’Alain Juppé, grands défenseurs c’est bien connu des intérêts
des travailleurs… le parti de Poutou qui se dit
« anti capitaliste » lève le voile sur ses réelles intentions.
Malgré ces « belles » unités syndicales et politiques, malgré 25
millions de fonds publics déjà perçus par Ford et 15 millions promis à la
reprise, malgré la comédie jouée à l’Assemblée nationale par B. Lemaire, Ford
maintient la fermeture du site. Faire confiance aux politiques en place
qui servent les objectifs du
capitalisme, se révèle être un piège
face à une multinationale qui tient pour des raisons financières à rappeler
que c’est elle qui commande. Les protestations sont vaines,
sauf à organiser la lutte des travailleurs à l’entreprise, ils n’ont que
cette solution pour parvenir à faire plier Ford, sauver le site et les
emplois. Le reste
n’est que manipulation et impasse. L’industrie française est totalement
sous la domination des grands groupes capitalistes qui utilisent tous les
moyens pour développer le profit en fermant des usines, en délocalisant, en
cassant le droit du travail, en baissant les salaires. Ils en veulent
toujours plus, le gouvernement actuel comme ses prédécesseurs est à leur
service. Il applique leurs décisions. La question de la
maîtrise des moyens de production et donc centrale, rien ne sera jamais réglé
tant que le capital aura la main sur l’industrie. Que ce soit Ascoval, Blanquefort ou partout ailleurs, il faut mener
la lutte tous ensemble avec persévérance pour arracher
les moyens de production, les moyens financiers, le pouvoir politique au
capitalisme, le chasser de
l’entreprise, en confier la gestion aux travailleurs. En dehors de cela rien ne se passera, les
solutions capitalistes ne visent qu’à faire du profit, de plus en plus est de
plus en plus vite. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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Lire aussi… Bureau National du 12 décembre: 1-Les
difficultés du pouvoir à appliquer sa politique... 2-Du
côté des partis politiques 3-Du
point de vue des syndicats 4-La
classe ouvrière n’a que les luttes comme outil 5-Nous
avons un rôle très important à jouer... Parti Révolutionnaire
Communistes 8éme congrès 16 et 17 novembre
2018 1
*La totalité des richesses créées par le travail doit revenir au peuple 2 *Les travailleurs, la
classe ouvrière cherche des réponses aux questions : comment s’en sortir ? 3 *Les profits
considérables réalisés par les entreprises, 4 *Quelle perspective
politique pour tous les mécontents ? 5 *Voilà à quoi nous
sommes confrontés : 6 *Faire de la politique
au plus près des réalités... 7 *La situation nationale
et liée étroitement à l’état du monde aujourd’hui. 9 *Partout les budgets
militaires explosent... Rapport
d’ouverture Comité National du 20 octobre - La question politique se
résume... - Cette bataille
idéologique intense... -
La situation politique en France comme en Europe... -
Un parti présent partout,... ... ... Lire aussi… - Rapport au Bureau National du 12 décembre 2018. -Communiqué
CGT pour le 14 décembre: Arnaque au plus haut
niveau, des mauvaises réponses à la colère sociale - COMMUNIQUÉ de PRESSE DE
LA CGT: NOUS EXIGEONS DES REPONSES IMMEDIATES A LA COLERE SOCIALE ! - Jeunesse: Ensemble pour
faire reculer le pouvoir et le patronat, changer de société ! - Un seul choix: la lutte de classes pour supprimer le
capital. . - RENAULT-NISSAN: deux
capitalistes qui s'affrontent pour la direction de l'alliance. -
ÉLECTIONS SNCF: un succès pour les travailleurs et une CGT qui se battent . -
Journal n° 130 de décembre 2018 -
La colère monte et s’exprime contre Macron le
représentant du capital. -
Parti Révolutionnaire Communistes- 8éme congrès –16 et 17 novembre 2018. Rapport d’ouverture -
Luttes à Sorbonne Université -
Vendredi 16 et samedi 17 novembre se tiendra notre congrès à Paris -
11 novembre: Pas de paix possible avec le capitalisme ! -
Salaire, pouvoir d’achat, pensions: la colère monte. Journal Journal n°130
de décembre 2018 page 1 et 2 Edito et extraits du rapport d'Antonio SANCHEZ
au 8ème Congrès page 3 et 4 Résumé de la
discussion du 8ème Congrès page 4 Une bataille
financière indispensable - Les gilets jaunes Document -Document: CFDT, Un syndicat au Service du Patronat Tract - TRACT SEPTEMBRE: Stop ça
suffit! Tous ensemble dans la lutte |
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