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Parti Révolutionnaire Communistes |
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N°594 Semaine du 07 janvier au
13 janvier 2019
Un seul mot d’ordre en 2019
: la lutte contre le
capitalisme Dans notre article hebdomadaire sur la situation politique paru la
semaine dernière (voir sur le
site), nous avons souligné les conséquences des décisions prises par le
pouvoir concernant l’attaque contre les chômeurs, les retraites et
l’accélération des restructurations industrielles entraînant une nouvelle
vague de destructions d’emplois.
Dans l’automobile le prétexte de la baisse des moteurs diesels pour
supprimer 10 à 15 000 emplois, invoqué par les patrons du secteur,
consiste à justifier de nouveaux coups contre les travailleurs pour plus de
profits. Après Aulnay, il y a cinq ans, Peugeot
annonce la fermeture du site de Saint-Ouen (350 salariés). En parallèle, il
est annoncé que le site de Saint-Ouen serait utilisé pour regrouper deux
hôpitaux de la région avec au passage la suppression de 500 lits d’hôpitaux. Renault n’a pas été en reste en supprimant
22 000 emplois en 10 ans, le prétexte ? : Compétitivité, rentabilité,
concurrence… résultat : explosion des profits dans l’industrie automobile. Cette casse industrielle pour plus de
profits atteint tous les secteurs comme le commerce, les banques, Alstom de nouveau menacé par de multiples projets de
fusion depuis des années et ceci toujours pour les mêmes motifs. La SNCF dont l’objectif est de supprimer 15
à 20 000 emplois d’ici 2026, 2300 dès 2019, Air France dont les
suppressions d’emplois ont entraîné des conditions de travail insupportables,
l’industrie pharmaceutique qui continue à supprimer des emplois alors que des
médicaments ne sont plus disponibles faute aux arrêts de fabrication de plus
en plus courants. Sanofi veut supprimer 500 postes après avoir détruit 5000
emplois depuis 2008. La papeterie Séquana se
prépare à supprimer 900 emplois en France après la destruction de milliers
d’emplois dans ce secteur.
On le voit, du point de vue économique, le capital décide de tout au
nom du profit. Les conséquences sociales sont évidentes, elles aggravent les
difficultés de vie, mais le capitalisme n’existe pas pour satisfaire aux
besoins du peuple, son seul objectif c’est le profit à tout prix.
Il a besoin de rechercher sans cesse tout ce qui peut satisfaire son
objectif.
Le patronat intervient sur tous les secteurs de la vie, exige du
pouvoir qu’il met en place, les mesures qu’il décide.
Le gouvernement Macron après tous les
autres, n’est qu’un simple exécutant aux ordres. Il répète sans cesse qu’il
faut transformer la société française en profondeur et s’attaque à cette
transformation en tentant de supprimer tout ce qui est collectif : droits sociaux,
acquis des luttes, fonction publique, services publics etc.… Macron confirme la casse de la retraite par répartition,
la suppression des statuts de la fonction publique, des entreprises
publiques, l’accélération de la privatisation de la santé, une éducation
nationale entièrement vouée à l’économie capitaliste…
Oui, il s’agit d’une transformation profonde de la société pour la
soumettre entièrement aux objectifs du capital. Tout va dépendre des rapports de force à
construire et rien d’autre.
Les partis politiques en place s’activent pour instrumentaliser ou
récupérer le mouvement des gilets jaunes, à l’approche des élections
européennes. M. Le Pen avec son parti le R.N. au service du capital ( elle est d’ailleurs contre l’augmentation du SMIC) se
présente comme la seule alternative à Macron. Aucun de ces partis ne remet en cause le
capitalisme, tous accompagnent la politique du pouvoir.
La CFDT « trouve qu’un grand débat national c’est très
bien ». On connait les conséquences de ce genre de dialogue social. FO, la CFE-CGC sont sceptiques et voient
une stratégie du gouvernement. FO, Solidaires, espèrent une convergence
syndicale. La CGT n’ira pas discuter avec le gouvernement, elle s’affirme
combattive et évoque une possible mobilisation interprofessionnelle. Il y a de
très nombreuses luttes dans les entreprises mais une action
interprofessionnelle de plus en plus puissante et déterminée est urgente, car
seule elle peut stopper la politique de Macron.
Le mécontentement est profond, nous le constatons depuis des années
mais nous avons toujours dit qu’en l’absence de forces révolutionnaires
suffisantes, en l’absence de perspective politique claire, il pouvait être
récupéré pour le mener dans des impasses en créant des illusions multiples.
Le mouvement des « gilets jaunes » déclaré comme apolitique et anti
syndical créé l’illusion qu’une « troisième voie » est possible. Il
tente ainsi d’effacer l’antagonisme entre le capital et le travail. Ce qu’il faut constater c’est que ce
mouvement épargne avec beaucoup de soin la responsabilité du capital, dévie
cette responsabilité, évite le débat en le portant sur les choix du
gouvernement concernant la fiscalité et les institutions, jamais sur le
capital. « Le référendum d’initiative citoyenne » (voir
notre article sur le site) est la démonstration de cette volonté
politique d’écarter le capital de toute responsabilité.
L’année 2019 sera donc une année de bataille politique intense. La
transformation profonde de la société voulue par le capital et ses serviteurs
est accompagnée d’une recomposition politique qui ne vise qu’à le servir. Le développement des luttes sociales et
politiques est donc essentiel Il n’y a pas de temps à perdre, il
y a urgence à renforcer les forces révolutionnaires.
Notre parti est le seul à proposer la disparition totale du capital
dans les affaires du pays, et en confier la gestion au peuple, seule perspective
politique crédible.
En ce début d’année 2019 nous serons présents dans toutes les luttes
sociales, nous organisons des débats politiques pour renforcer les idées
révolutionnaires et notre parti. Les élections européennes nous
donnerons l’occasion de vous rencontrer. Venez participer au débat. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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Lire aussi… Bureau National du 12 décembre: 1-Les
difficultés du pouvoir à appliquer sa politique... 2-Du
côté des partis politiques 3-Du
point de vue des syndicats 4-La
classe ouvrière n’a que les luttes comme outil 5-Nous
avons un rôle très important à jouer... Parti Révolutionnaire
Communistes 8éme congrès 16 et 17 novembre
2018 1
*La totalité des richesses créées par le travail doit revenir au peuple 2 *Les travailleurs, la
classe ouvrière cherche des réponses aux questions : comment s’en sortir ? 3 *Les profits
considérables réalisés par les entreprises, 4 *Quelle perspective
politique pour tous les mécontents ? 5 *Voilà à quoi nous
sommes confrontés : 6 *Faire de la politique
au plus près des réalités... 7 *La situation nationale
et liée étroitement à l’état du monde aujourd’hui. 9 *Partout les budgets
militaires explosent... Rapport
d’ouverture Comité National du 20 octobre - La question politique se
résume... - Cette bataille
idéologique intense... -
La situation politique en France comme en Europe... - Un parti présent partout,...
... ... Lire aussi… - Rapport au Bureau National du 12 décembre 2018. -Communiqué
CGT pour le 14 décembre: Arnaque au plus haut
niveau, des mauvaises réponses à la colère sociale - COMMUNIQUÉ de PRESSE DE
LA CGT: NOUS EXIGEONS DES REPONSES IMMEDIATES A LA COLERE SOCIALE ! - Jeunesse: Ensemble pour
faire reculer le pouvoir et le patronat, changer de société ! - Un seul choix: la lutte de classes pour supprimer le
capital. . - RENAULT-NISSAN: deux
capitalistes qui s'affrontent pour la direction de l'alliance. -
ÉLECTIONS SNCF: un succès pour les travailleurs et une CGT qui se battent . -
Journal n° 130 de décembre 2018 -
La colère monte et s’exprime contre Macron le
représentant du capital. -
Parti Révolutionnaire Communistes- 8éme congrès –16 et 17 novembre 2018. Rapport d’ouverture -
Luttes à Sorbonne Université -
Vendredi 16 et samedi 17 novembre se tiendra notre congrès à Paris -
11 novembre: Pas de paix possible avec le capitalisme ! -
Salaire, pouvoir d’achat, pensions: la colère monte. Journal Journal n°130
de décembre 2018 page 1 et 2 Edito et extraits du rapport d'Antonio SANCHEZ
au 8ème Congrès page 3 et 4 Résumé de la
discussion du 8ème Congrès page 4 Une bataille financière
indispensable - Les gilets jaunes Document -Document: CFDT, Un syndicat au Service du Patronat Tract - TRACT SEPTEMBRE: Stop ça
suffit! Tous ensemble dans la lutte |
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