Si
une page comporte des caractères illisibles, cliquer
sur ce lien
Parti Révolutionnaire Communistes |
|
N°596 Semaine du 21 janvier au
27 janvier 2019
Rapport au Comité National du 19 janvier 2019. Chers
camarades, Depuis plusieurs années nous
constatons un profond mécontentement, un rejet de plus en plus fort de la
politique menée au gré des gouvernements qui se succèdent, politique qui
aggrave les conditions sociales du peuple. Ce ne sont pas les élections
diverses qui ont calmé ce mécontentement car très vite les gouvernements qui
se sont succédés ont été confrontés à ce rejet qui se traduit par
l’abstention massive lors des élections, des sondages d’opinion très
défavorables et des luttes sociales nombreuses isolées les unes des autres,
parfois puissantes comme celles contre la loi El Khomri,
la loi travail, celle des cheminots, des personnels de santé, des enseignants
pour des services publics de qualité... Les retraités sont également
mobilisés face à la baisse des pensions une nouvelle initiative nationale est
d’ailleurs prévue par tous les syndicats sauf la CFDT le 31 janvier prochain
et début Février sur les salaires... Nous avons été
présents dans toutes ces luttes, nous le sommes et le serons encore à chaque
initiative revendicative. Pour autant,
voyons bien que ce mécontentement n’a pas permis de faire reculer le capital
ni même de le stopper. Il y a des
raisons pour cela, il s’agit aujourd’hui d’en examiner les causes pour que
dans cette période confuse, nos interventions, les débats et rencontres que
nous avons dans nos départements éclairent cette situation où la bataille
idéologique faite de pièges et d’impasses diverses, fait rage. Il était
clair, et nous l’avons également souligné, que ce profond mécontentement
allait faire l’objet de tentatives de récupération diverse, c’est la bataille
que mène le Rassemblement National de M. Le Pen que nous avons très vite
dénoncé. Le Front National, devenu le rassemblement national représente le
troisième fer au feu du capital, il est mis en avant à chaque aggravation des
plans d’austérité. Cette situation n’a pas changé, les forces d’extrême
droite utilisent et profitent de ce rejet de la politique pour avancer et
proposer une relève à la politique du capital. On remarque les ralliements
récents de dirigeants de droite comme Mariani, ce n’est pas le fait du
hasard. Notre parti est, dans cette situation,
le seul capable d’expliquer les raisons profondes du mécontentement actuel,
d’en situer les causes et de proposer une perspective claire pour sortir le
peuple des difficultés. Mais pour cela il faut que le peuple s’empare de
cette perspective pour la transformer en lutte politique indispensable pour
l’appliquer. Notre
présence dans cette bataille est indispensable pour faire comprendre dans
quelle société on vit, qui dirige ?, pourquoi faire ?, comment s’en
sortir et avec quels moyens ? Expliquer
cela, organiser les forces révolutionnaires, les renforcer pour changer cette
société incapable de résoudre les problèmes humains, est notre raison d’être. Notre utilité
dans le champ politique n’est plus à démontrer, il faut rendre notre parti
plus utile encore. Il le sera et le deviendra, n’en doutons pas si nous
multiplions nos rencontres, nos débats avec les travailleurs, ceux qui
luttent un peu partout, celles et ceux qui ne veulent pas se laisser faire mais
qui cherchent comment s’en sortir, qui essaient de trouver la voie la plus
efficace possible pour que leur situation change. C’est bien pour cela que notre
présence est indispensable. Qui croit aujourd’hui, à part quelques
militants les plus aguerris, que ce sont les multinationales qui dirigent la
politique que ce soit en France ou ailleurs ? Qui en fait la cause
principale des difficultés sociales et économiques ? Qui sait que Macron et les gouvernements précédents et ceux qui vont
suivre à moins d’une révolution, sont installés par la bourgeoisie
capitaliste et sont à ses ordres ? Qui mène ce débat-là ? Qui sait que ce
sont les multinationales mondiales et la concurrence effrénée qu’elles se
mènent, que c’est l’affrontement impérialiste qui est responsable de
centaines de milliers de morts dans les guerres et conflits armés pour la
conquête de nouvelles richesses et pour l’exploitation des peuples pour le
profit ? Qui peut expliquer, qui peut apporter des réponses à ces questions fondamentales mais
incontournables pour construire une perspective politique claire que ce soit
sur le plan national et international ? Qui peut le faire à part notre parti
? Nous nous
sommes créés parce que la disparition d’un parti révolutionnaire était
programmée et par conséquent la voie révolutionnaire, la perspective
révolutionnaire était vouée à disparaitre au profit d’une société capitaliste
en dehors de laquelle aucune solution ne pourrait exister !! C’est donc à
cette bataille que nous avons affaire. En même temps, il serait faux de dire
que nous sommes seuls contre tous. Nous sommes seuls et c’est vrai en tant
que parti politique révolutionnaire organisé, ce qui nous confère une grande
importance. Mais nous ne sommes pas seuls en tant que forces révolutionnaires,
il existe dans la classe ouvrière, dans le peuple, des forces inconnues
aujourd’hui mais qui se battent avec détermination pour s’en sortir. Ces forces sont les plus nombreuses,
notre objectif est de les rassembler et pour cela, encore une fois, expliquer
que l’engagement dans la lutte politique est indispensable pour que cela
change. Ces masses
sont soumises à une bataille politique et idéologique intense. Les pièges,
les impasses se multiplient au gré des coups assenés par le capital. Il lui
faut trouver des justificatifs, des prétextes, pour casser les acquis. Nous
les connaissons : compétitivité car nous explique-t-on la société
d’aujourd’hui est faite d’une compétition où il faut être le meilleur.
Rentabilité : il s’agit bien sûr d’être rentable, qu’il faut le travail
rapporte le plus possible, qu’il « coûte cher » et il faut donc baisser son
coût. Il faut réduire les dépenses et donc s’attaquer aux acquis sociaux et
aux dépenses inutiles car le budget de l’État ne le permet pas, les
« caisses sont vides »… on voit bien la cohérence des mesures qui
sont prises pour soumettre l’ensemble de la société au profit capitaliste.
Cette politique est martelée sans cesse par l’ensemble des médias à son
service. Tout est fait pour que le capital ne soit pas rendu responsable,
éviter par tous les moyens qu’il devienne la cible du mécontentement.
Démontrer qu’il n’y a pas d’issue possible en dehors du capitalisme, c’est le
cœur de la bataille idéologique que mène la propagande capitaliste. Cette bataille a son efficacité mais
aussi ses limites, démontrer que les Français sont responsables de leurs
propres difficultés, ça marche un temps mais quand 14 % de la population vit
sous le seuil de pauvreté, que les files s’allongent devant les associations
caritatives pour subvenir au minimum de survie, quand on ne peut plus se
loger décemment ou plus du tout, quand les salaires sont bloqués alors que la
vie devient de plus en plus chère, quand la précarité explose : le
contrat à durée déterminée était en moyenne de 22 jours en 2001, il est de 5
jours en 2017 et continue de diminuer, dans le même temps 1400 emplois ont
été supprimés à pôle emploi, quand les pensions de retraite diminuent alors
que les travailleurs ont rempli toutes leurs obligations pour y accéder, quand
l’accès à la santé, aux services publics devient plus difficile, quand
l’emploi continue à se dégrader malgré toutes les mesures prises pour soit
disant faire reculer le chômage, il est évident que le mécontentement
s’accroît et s’exprime de plus en plus. L’objectif de
la propagande capitaliste et de l’État est donc de détourner ce
mécontentement à tout prix, le rendre inutile pour ne rien changer à la
politique, la poursuivre pour satisfaire aux besoins des multinationales. Nous avons noté il y a longtemps que les
luttes se multipliaient et qu’elles touchaient de nombreux secteurs, leur
coordination, leur convergence devenait et reste une évidence face à la
cohérence de la politique des gouvernements qui se succèdent. Quand les
centrales syndicales s’engagent dans un « dialogue
social » consistant à discuter du cahier de revendications du Medef
et appliqué par le pouvoir en place, on en connaît les résultats, non seulement cela ne change pas la situation,
au contraire tous les acquis sont attaqués. De plus, cette stratégie de «
dialogue social » a permis également de distiller l’idée que la discussion
entre « partenaires sociaux » était le moindre mal, la solution pour résoudre
les problèmes. Là encore, l’objectif est d’exonérer le capital de toute responsabilité,
les rapports de classes, l’antagonisme entre les intérêts du capital et du
travail aurait disparu. Ce n’est évidemment pas la réalité vécue par les
travailleurs qui montrent et expriment leur mécontentement dans les luttes
dont j’ai déjà parlé. La CFDT est
devenue la conseillère de Roux de Bézieux, le
patron du Medef qui se vante « d’appeler Berger plus souvent que le ministre
du travail » Berger également devenu le conseiller du pouvoir politique
puisque selon la presse c’est lui qui a « soufflé l’idée des cahiers de
doléances » au pouvoir. Toutes les forces capitalistes
sont donc concentrées pour éviter la condamnation du capital dans la
situation. L’apparition du mouvement appelé des «
gilets jaunes » participe à cet objectif. Voyons bien quelle est l’origine de
ce mouvement ? Quel est son but ? Quels intérêts sert-il ? Où en est-on
aujourd’hui ? Ce mouvement
est issu de ce profond mécontentement dont nous discutons, de ces colères
accumulées au fil des années générées par des attaques incessantes contre le
peuple et ses intérêts, le syndicalisme
engagé nous l’avons dit dans un « dialogue social » complètement
inefficace parce que dirigé par le pouvoir et le Medef. Les partis politiques
sont favorables aux « réformes » et
quand ils se prononcent contre, c’est pour trouver une solution d’aménagement
ce qui conduit à des rejets politique notamment envers les partis qui ont
participé aux gouvernements antérieurs c’est-à-dire pratiquement tous à part
le Front National devenu le rassemblement national, en réserve du pouvoir. Les dernières
annonces du gouvernement concernant la « fiscalité écologique » ont été le
détonateur d’une colère qui a bénéficié rappelons-nous d’une promotion sans
précédent des services de propagande du gouvernement. Les organisateurs du
mouvement se sont immédiatement déclarés apolitiques et contre les syndicats
pour donner l’apparence d’une expression « libre » qui va s’avérer très
rapidement être dirigée par une nébuleuse hétéroclite de petits patrons et de
responsables politiques divers soutenus par le Rassemblement National, la
droite puis ensuite Mélenchon, le Parti Socialiste, le Parti Communiste
Français, Bernard Tapie, brefs tous ceux qui ont dirigé le pays à un moment
donné ou qui le dirigent encore. L’apolitisme n’existe pas, c’est une
posture qui consiste à nier les rapports de classe, a écarter toute idée de
lutte de classe pour conforter l’idée que le capitalisme est incontournable,
mais qu’il est possible de l’aménager. Le terrain
choisi par les « gilets jaunes »pour exprimer leur mécontentement
n’est pas neutre non plus, manifester essentiellement aux ronds-points hors
du lieu d’exploitation consiste à écarter toute responsabilité du patronat,
totalement et soigneusement évité. Il ne faut
cependant pas nier que ce mouvement entraîne beaucoup de mécontents qui n’ont
jamais pris part à aucune manifestation ni grève. Le but du mouvement est
clair, s’emparer du mécontentement, l’instrumentaliser pour l’isoler de la
politique et des syndicats, exonérer le capital de toute responsabilité,
interpeller uniquement le gouvernement qui au passage fait mine de répondre
par des mesures financées sur le budget de l’État, autrement dit par l’impôt. Dans le même
temps, les violences organisées tous les week-ends permettent au pouvoir de
réprimer tout mouvement, nombre de syndicalistes sont condamnés aujourd’hui
pour avoir défendu les revendications des travailleurs. Cette violence est
utile au pouvoir aujourd’hui comme elle l’a été hier pour réprimer, tenter
d’intimider, empêcher toute expression revendicative. La longue lutte des cheminots de 2018,
la lutte des personnels de santé, celle des retraités, les diverses
initiatives confédérales n’ont jamais été soutenues par tous les
opportunistes actuels qui se déclarent solidaires du mouvement des « gilets
jaunes ». De la droite la plus extrême à ceux qui se réclament de gauche, et
dernièrement un collectif « d’intellectuels », tous accourent pour faire part
de leur solidarité à un mouvement qui exonère le capital de sa responsabilité.
Tous veulent un gilet jaune sur leur liste de candidats aux européennes. Les
« apolitiques » « gilets jaunes » veulent également
présenter une liste aux élections. Ce mouvement masque également la casse
industrielle qui se poursuit dans l’automobile, la grande distribution, le
secteur bancaire, la téléphonie, dans la santé, l’audiovisuel, l’industrie du
papier, de la pharmacie, les transports, etc…Il
masque également les « réformes » en cours, la profondeur des
attaques sur la retraite, l’assurance chômage, le contrat de travail, le
SMIC, les fonctions publiques, les services publics, l’éducation, la
formation professionnelle… Il est donc
très important de voir à qui profite ce mouvement, aujourd’hui la question
des salaires et des pensions, du pouvoir d’achat, les questions liées à la
démocratie, aux institutions sont de plus en plus discutées d’où l’importance
de notre présence dans les luttes, ne rien lâcher dans nos explications,
développer nos arguments. Les occasions sont nombreuses, tout le monde
aujourd’hui parle de la situation, bien souvent notre vision, notre analyse
n’est pas connue mais lorsque la discussion s’engage, le débat change de
nature, l’écoute est différente. Mais il y a beaucoup de travail à faire pour
que les véritables responsables de la situation soient désignés, c’est
normal, le syndicalisme de classe est menacé, et notre parti est le seul à
poser les questions fondamentales. Le
« grand débat national » soufflé aux oreilles de Macron par Berger révèle ses véritables intentions qui ne
surprennent personne. Cela se résume à : comment poursuivre les réformes
capitalistes ? Dans sa
« lettre aux français », Macron pose la
question sans détour : quels services publics supprimer ? Quelles institutions pour être plus efficace ? On atteint le
summum de la démocratie capitaliste : engager une consultation nationale pour
poursuivre la politique du capital. Au passage, faire accepter sous des
aspects « démocratiques » la politique du pouvoir. Les maires des communes sont utilisés
comme des relais pour défendre cette politique au travers des « cahiers de
doléances » dont on connaît par avance les effets. Nous connaissons les
cahiers de revendications déposés auprès des patrons et défendus par la lutte
des travailleurs et leurs organisations, aujourd’hui il s’agit de « cahiers
de doléances » déposés dans les mairies, la différence n’échappe à personne.
À quand la disparition des organisations syndicales puisque les patrons ne
sont pas interpellés ce sont des « partenaires » au même titre que
les syndicats ? Ces mêmes organisations approuvent d’ailleurs la démarche à
l’exception de la CGT, même si nous constatons qu’en quelques endroits des
structures locales de la CGT s’engagent dans cette mascarade qui s’avère être
une impasse supplémentaire. Voyons bien
que dans cette situation pleine de contradictions, de manipulations diverses,
de pièges et d’impasses multiples, notre présence va
peser dans le débat et dans les luttes politiques futures. Il y aura des
luttes en 2019, nous ne savons pas comment la situation va évoluer, mais les
luttes ne peuvent que s’amplifier. Il faut
pousser plus fort sur leurs convergences, multiplier les contacts avec les
travailleurs, notre tract du mois de janvier va nous aider, les réunions dans
les départements également. Les assemblées de remise de cartes sont
encourageantes, il y a un réel intérêt à déployer notre politique, à
renforcer notre parti. Les élections européennes vont
être un moment politique très important. Si en France, le mécontentement
s’exprime de manière multiple, en Europe la politique du capital génère les
mêmes dégâts et une hostilité, une colère comparable à celle que nous
connaissons ici. La droite,
l’extrême droite la plus violente est utilisée pour appliquer une politique
de plus en plus dure. Tous les pays européens sont soumis à l’austérité
depuis des années, l’extrême droite surfe comme en France sur la vague de
mécontentement pour aggraver encore les conditions de vie des peuples. Aujourd’hui
elle gouverne ou participe au pouvoir dans pratiquement tous les pays
d’Europe. On mesure de plus en plus les conséquences de la chute de l’URSS.
Il n’a pas fallu 30 ans pour que les partis d’extrême droite parviennent au
pouvoir pour servir le capital. Là encore, l’affaiblissement, voire la
disparition des partis révolutionnaires pèse énormément, leurs
reconstructions est indispensable et nous devons à chaque fois que c’est
possible montrer notre solidarité aux partis révolutionnaires d’Europe, comme
nous devons soutenir la lutte des peuples pour leurs revendications. Le débat sur
l’Europe va nous permettre de donner notre ligne politique, nous serons
d’ailleurs les seuls à défendre l’indépendance des nations, leur
souveraineté, la lutte contre le capital européen, le respect des peuples à
disposer d’eux-mêmes, les coopérations nécessaires entre pays sans domination
et dans le respect mutuel. On est loin des relations de domination propre à
l’existence du capital où la compétitivité, le profit sont les seuls buts
poursuivis au détriment de la satisfaction des besoins sociaux. L’Europe, c’est la moitié du commerce
mondial, la concurrence, les affrontements s’exercent entre multinationales
européennes et elles ne se font pas de cadeau car pour le capital, c’est le
plus puissant qui gagne quelles qu’en soient les conséquences économiques et
sociales. Cette règle intangible est appliquée partout. Il n’y a pas de
capitalisme plus dur ou plus mou selon les pays qu’il domine, il n’y a que
son développement qui est inégal selon les pays, les régions, les continents,
les richesses exploitées ou pas encore, les peuples et leurs conditions
sociales. Il y a des
différences notables entre l’Afrique, l’Asie, la Chine, où les États-Unis et
l’Europe. Ce qui ne diffère pas c’est la recherche de profit maximum,
l’exploitation des richesses, l’exploitation des peuples quelques soient les
moyens utilisés. Face à cette
exploitation forcenée, des luttes ont lieu partout en France en Europe et
dans le monde car la classe ouvrière n’a que cet outil pour se défendre et
faire aboutir ses revendications. En France,
nous en avons parlé, en Espagne, Italie, Pologne, Grande-Bretagne, Allemagne
Suède et Norvège des pays qui pourtant n’ont pas une grande histoire de
luttes sociales, dans le monde comme en Inde, au Soudan, au Bangladesh, en
Tunisie où des luttes puissantes ont lieu. L’origine est
toujours la même : l’exploitation capitaliste. Notre parti
apporte son entière solidarité et soutien à ces peuples qui se battent pour
vivre mieux. Chers
camarades, A l’occasion de ces élections
européennes, nous devons débattre de tous ces sujets, démontrer
que la politique du capital international a des conséquences sur la politique
nationale mise en place par les gouvernements successifs. La France est
la cinquième puissance mondiale, elle défend les intérêts des multinationales
qui dictent sa politique en France mais elle participe également à
l’affrontement inter impérialiste partout. Elle renforce
son déploiement militaire en Afrique, elle porte une grosse responsabilité
dans les massacres organisés par l’OTAN sous la domination des USA au proche
et Moyen-Orient. Le budget des
armées, celui de la défense ont fortement augmenté alors qu’il « n’y a pas
d’argent dans les caisses » et que des services publics, des hôpitaux, des
écoles sont supprimés… Dans un
article publié cette semaine sur notre site, nous indiquons que la loi de
programmation militaire 2022–2025 a été votée au Parlement. La facture est
colossale : 295 milliards d’euros seront consacrés à l’armement dont
l’armement nucléaire, quand le pouvoir nous rabâche que les « caisses sont
vides ». Le gouvernement prépare avec l’Allemagne notamment l’armement de
l’Europe pour consolider sa puissance dans le monde. Après la
chute de l’URSS, la paix était promise dans le monde puisque l’ennemi de
classe avait disparu. C’est le contraire qui se produit
aujourd’hui, la paix est gravement menacée et la France joue les premiers
rôles. On ne construit pas la paix en préparant la guerre. Nous avons tous
remarqué que Macron a consacré le réveillon de Noël
et ses vœux exclusivement aux armées, au-delà de l’aspect symbolique, c’est
un choix politique qui ne doit rien au hasard. Oui il faudra
en débattre au cours de la campagne des européennes, mais sans attendre il
faut inscrire les questions internationales à l’ordre du jour de nos réunions
politiques. Nous fêtons
l’anniversaire de l’internationale communiste cette année. Ce sera pour nous
l’occasion de démontrer combien les partis révolutionnaires ont été utiles au
progrès de l’humanité aujourd’hui remis en cause. Développer
notre parti est donc essentiel dans cette période, montrer la justesse de nos
propositions, les possibilités énormes que possède la France pour résoudre et
satisfaire les besoins sociaux. Les moyens
considérables, les richesses accaparées par le capital pour son profit au
détriment du développement humain, doivent être entièrement restituées au
peuple. Les richesses
créées (2400 milliards), les derniers chiffres publiés sur les profits (100
milliards de Bénéfices nets), les dividendes (57,4 milliards plus 62% en 9
ans) sont démonstratifs de ce que notre pays pourrait développer dans la
santé, l’éducation, la recherche, l’économie, les services publics… mais il y
a une condition : lutter pour abattre le capital, prendre et gérer les moyens
de production et d’échange. Confier les affaires du pays au peuple dans le
seul but de satisfaire les besoins sociaux. Voilà ce que nous
proposons, c’est la seule perspective politique réellement révolutionnaire,
diamétralement opposée à la politique actuelle, son application dépend de
nous, de l’activité politique que nous sommes en mesure de déployer. Les
enjeux sont considérables, engageons-nous sans tarder dans des initiatives
politiques de renforcement, de déploiement décidé à notre congrès. Nous
pouvons franchir une étape significative à condition d’y consacrer
l’essentiel de notre activité. Place au
débat. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
au format PDF Envoyer cet article à
un(e) ami (e) |
Lire aussi… Bureau National du 12 décembre: 1-Les
difficultés du pouvoir à appliquer sa politique... 2-Du
côté des partis politiques 3-Du
point de vue des syndicats 4-La
classe ouvrière n’a que les luttes comme outil 5-Nous
avons un rôle très important à jouer... Parti Révolutionnaire
Communistes 8éme congrès 16 et 17 novembre
2018 1
*La totalité des richesses créées par le travail doit revenir au peuple 2 *Les travailleurs, la
classe ouvrière cherche des réponses aux questions : comment s’en sortir ? 3 *Les profits
considérables réalisés par les entreprises, 4 *Quelle perspective
politique pour tous les mécontents ? 5 *Voilà à quoi nous
sommes confrontés : 6 *Faire de la politique
au plus près des réalités... 7 *La situation nationale
et liée étroitement à l’état du monde aujourd’hui. 9 *Partout les budgets
militaires explosent... Rapport
d’ouverture Comité National du 20 octobre - La question politique se
résume... - Cette bataille
idéologique intense... -
La situation politique en France comme en Europe... - Un parti présent
partout,... ... ... Lire aussi… - Rapport au Bureau National du 12 décembre 2018. -Communiqué
CGT pour le 14 décembre: Arnaque au plus haut
niveau, des mauvaises réponses à la colère sociale - COMMUNIQUÉ de PRESSE DE
LA CGT: NOUS EXIGEONS DES REPONSES IMMEDIATES A LA COLERE SOCIALE ! - Jeunesse: Ensemble pour
faire reculer le pouvoir et le patronat, changer de société ! - Un seul choix: la lutte de classes pour supprimer le
capital. . - RENAULT-NISSAN: deux
capitalistes qui s'affrontent pour la direction de l'alliance. -
ÉLECTIONS SNCF: un succès pour les travailleurs et une CGT qui se battent . -
Journal n° 130 de décembre 2018 -
La colère monte et s’exprime contre Macron le
représentant du capital. -
Parti Révolutionnaire Communistes- 8éme congrès –16 et 17 novembre 2018. Rapport d’ouverture -
Luttes à Sorbonne Université -
Vendredi 16 et samedi 17 novembre se tiendra notre congrès à Paris -
11 novembre: Pas de paix possible avec le capitalisme ! -
Salaire, pouvoir d’achat, pensions: la colère monte. Journal Journal n°130
de décembre 2018 page 1 et 2 Edito et extraits du rapport d'Antonio SANCHEZ
au 8ème Congrès page 3 et 4 Résumé de la discussion
du 8ème Congrès page 4 Une bataille
financière indispensable - Les gilets jaunes Document -Document: CFDT, Un syndicat au Service du Patronat Tract - TRACT SEPTEMBRE: Stop ça
suffit! Tous ensemble dans la lutte |
|
|