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Parti Révolutionnaire Communistes |
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N°598 Semaine du 04 février au 10
février 2019
Après le 5 février amplifier les luttes partout Lancée à l’appel de la CGT, cette
journée interprofessionnelle du 5 février, après la journée de
lutte des retraités du 31 janvier
a été une première action importante de 2019. Des grèves, des arrêts
de travail, plus de 300.000 manifestants dans tous les départements à l’appel
de la CGT- Solidaire- la FSU et de FO
dans une trentaine de départements. L’UNEF
et l’UNL ont appelé les étudiants dans plusieurs départements. Dans les cortèges, des salariés, des
chômeurs, des retraités, des gilets jaunes, des lycéens et étudiants. C’est une première
journée qui va compter pour aller plus
loin, pour continuer à faire grandir les luttes partout, les rendre
permanentes. C’est indispensable, incontournable. Pour que la situation bouge, pour stopper la casse, la
régression sociale, il y a besoin d’une lutte de grande ampleur. Il faut des luttes dans les
entreprises là où les travailleurs sont directement confrontés au patronat, à
l’exploitation mais ce n’est pas suffisant. Il faut faire converger les
luttes des travailleurs, des chômeurs, des retraités, de la jeunesse dont
l’avenir est en cause. Dans toute
l’histoire de notre pays, le gouvernement n’a reculé, concédé des avancées
sociales que sous la pression de luttes puissantes, convergentes,
déterminées. Par ex. En
1968, le gouvernement Pompidou et le patronat, avaient été contraints et
forcés, par les millions de
travailleurs en grève dans les entreprises dans tout le pays, qui avaient
fait converger leurs luttes, par des manifestations monstres, d’accorder des
revendications, des avancées sociales importantes. Cela montre que seule la lutte de
masse unie et solide des travailleurs peut conduire à des résultats
tangibles. Ce fut vrai à chaque époque : 1936 -1945 1995. Les multinationales capitalistes dirigent notre
pays comme le monde entier. Ils sont responsables de la situation du peuple.
Pour réaliser leur objectif qui est de
faire toujours le profit maximum, ils
ont besoin d’exploiter le peuple. En France, le
mécontentement ne va pas s’arrêter là – les luttes non plus. Le pouvoir, le
MEDEF qui le savent, ont besoin de se donner les moyens de saper
les possibilités de développement d’un
mouvement de lutte important qui
pourrait les stopper dans leurs objectifs. C’est
pourquoi une offensive politique se développe relayée par les médias (le
Figaro, les Echos…) contre le syndicalisme, principalement contre la CGT. Depuis que
le mouvement des gilets jaunes a fait
irruption dans un contexte de développement
de nombreuses luttes dans les
entreprises dans tout le pays, les articles sur le syndicalisme se
multiplient dans la presse et visent à le « ringardiser ».
Récemment le « Figaro », sous le titre : «
Bousculés par les « gilets jaunes » les syndicats cherchent la
parade » ce journal explique : « Les « gilets jaunes
ont montré qu’il était possible de mener un mouvement social dans la durée et
d’obtenir des résultats en se passant totalement des syndicats ». La réalité
est loin de cette affirmation. Macron a dû lâcher
un peu de lest pour calmer un peu le mécontentement qui s’exprime dans toutes
les luttes des entreprises, dans la population. Il octroie 2 ou 3 choses ( une prime mais
pas d’augmentation du SMIC, les
retraités modestes ne verront pas leur CSG augmentée) et il fait un débat –
tout le monde peut s’exprimer- mais dans un cadre fixé par lui- il permet de
disserter sur d’éventuels référendums dont on sait où ils mènent et aucune
décision ne devra toucher aux intérêts du patronat, à ses réformes
annoncées : les retraites – la santé avec les hôpitaux – la réforme du
service public avec la suppression de 125000 agents- la réforme du BAC et la
sélection à l’Université – la situation va continuer de s’aggraver pour tout
le monde. Dans l’offensive
contre le syndicalisme, la CGT est particulièrement visée tandis que la CFDT
est largement mise en avant comme un syndicalisme d’un type nouveau apte à
canaliser les mouvements sociaux. Pourquoi cette offensive. Pourquoi la CGT
est-elle visée et de quel syndicalisme ont besoin les salariés aujourd’hui
pour développer leur lutte contre les attaques du pouvoir et du capital et
imposer des revendications ? La résistance et les luttes que mènent les travailleurs
pour être efficaces, ont besoin d’un
syndicalisme de classe et de masse qui les organise. C’est ce
syndicalisme là qu’ils veulent abattre au profit d’un syndicalisme de
collaboration de classe qui encadre le mécontentement et le canalise au
profit des intérêts des capitalistes. En France aujourd’hui la CFDT est
l’exemple même de ce syndicalisme. Il est encouragé et sponsorisé par les
patrons et le pouvoir. Le pouvoir et le capital, tous les partis
politiques au service du capital ont
besoin de stériliser les syndicats. . Pour réaliser leurs objectifs, ils
voudraient liquider tout syndicalisme combatif qui doit affronter et faire
face à de nombreuses opérations faisant croire à un possible
« dialogue » avec le capital et le pouvoir à son service. Macron
et le capital ne lâcheront que contraints et forcés. Leurs intérêts (la
recherche du profit maximum) et ceux des travailleurs et du peuple (pouvoir
vivre en travaillant, assurer l’avenir de leurs enfants) sont
irrémédiablement opposés, ce sont des intérêts de classe. C’est pourquoi, pour engager les luttes de plus en plus
partout, les développer, les ancrer dans les entreprises, les coordonner, les
faire converger, pour les rendre efficaces, stopper Macron,
les travailleurs ont besoin d’un syndicalisme offensif, d’un syndicat de
lutte de classe. Les
travailleurs pour mener leur combat contre le capitalisme et le pouvoir qui
le sert ont absolument besoin d’un syndicat de lutte de classe qui les aide à
organiser ce combat. L’existence d’un véritable syndicat de classe, soutenu
par la masse des salariés est un problème majeur de notre époque. Un syndicat
qui appelle à la lutte sans compromis. Aujourd’hui les exigences revendicatives grandissent, on
en est qu’au début du développement
des luttes, Faisons
les grandir partout, se coordonner et converger. Notre
Parti est dans les luttes. Nous soutenons toutes les initiatives de luttes. Mais
nous savons que cela ne saurait suffire, il faut en même temps mener la
bataille politique contre le capitalisme, appeler au changement
révolutionnaire de la société visant à abattre le système d’exploitation
capitaliste. Nul doute que pour y parvenir
il faut marcher sur deux jambes : la force sociale syndicale de
classe et de masse et la force politique : le Parti Révolutionnaire
Communistes. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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Lire aussi… Bureau National du 12 décembre: 1-Les
difficultés du pouvoir à appliquer sa politique... 2-Du
côté des partis politiques 3-Du
point de vue des syndicats 4-La
classe ouvrière n’a que les luttes comme outil 5-Nous
avons un rôle très important à jouer... Parti Révolutionnaire
Communistes 8éme congrès 16 et 17 novembre
2018 1
*La totalité des richesses créées par le travail doit revenir au peuple 2 *Les travailleurs, la
classe ouvrière cherche des réponses aux questions : comment s’en sortir ? 3 *Les profits
considérables réalisés par les entreprises, 4 *Quelle perspective
politique pour tous les mécontents ? 5 *Voilà à quoi nous
sommes confrontés : 6 *Faire de la politique
au plus près des réalités... 7 *La situation nationale
et liée étroitement à l’état du monde aujourd’hui. 9 *Partout les budgets
militaires explosent... Rapport
d’ouverture Comité National du 20 octobre - La question politique se
résume... - Cette bataille
idéologique intense... -
La situation politique en France comme en Europe... - Un parti présent
partout,... ... ... Lire aussi… - Rapport au Bureau National du 12 décembre 2018. -Communiqué
CGT pour le 14 décembre: Arnaque au plus haut
niveau, des mauvaises réponses à la colère sociale - COMMUNIQUÉ de PRESSE DE
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capital. . - RENAULT-NISSAN: deux
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ÉLECTIONS SNCF: un succès pour les travailleurs et une CGT qui se battent . -
Journal n° 130 de décembre 2018 -
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représentant du capital. -
Parti Révolutionnaire Communistes- 8éme congrès –16 et 17 novembre 2018. Rapport d’ouverture -
Luttes à Sorbonne Université -
Vendredi 16 et samedi 17 novembre se tiendra notre congrès à Paris -
11 novembre: Pas de paix possible avec le capitalisme ! -
Salaire, pouvoir d’achat, pensions: la colère monte. Journal Journal n°130
de décembre 2018 page 1 et 2 Edito et extraits du rapport d'Antonio SANCHEZ
au 8ème Congrès page 3 et 4 Résumé de la
discussion du 8ème Congrès page 4 Une bataille
financière indispensable - Les gilets jaunes Document -Document: CFDT, Un syndicat au Service du Patronat Tract - TRACT SEPTEMBRE: Stop ça
suffit! Tous ensemble dans la lutte |
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