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Parti Révolutionnaire Communistes |
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N°599 Semaine du 11 février au
17 février 2019
Une seule solution pour
développer l’industrie française: la nationalisation. Les journaux économiques, grands défenseurs du capital font semblant de
s’émouvoir du sort réservé à Alstom Transport, dont
l’avenir serait menacé par la décision de la commission européenne qui refuse
la fusion avec Siemens. Ce serait à mourir de rire, connaissant
l’histoire d’Alstom (1), s’il ne s’agissait pas de
l’avenir des travailleurs de l’entreprise et du développement de cette
industrie. Les pleurnicheries habituelles concernant
l’industrie française n’ont jamais arrêté les démantèlements, les fermetures
d’entreprises, les délocalisations, les suppressions massives d’emplois. Nous nous sommes beaucoup exprimés sur la
question de l’industrie et de son déclin, nous continuerons à le faire car
c’est une question politique de première importance. Tous les gouvernements ont participé et
participent aujourd’hui à la casse de l’industrie française dont le poids
économique s’affaiblit au fil des années. (23% du PIB en 80, moins de 10%
aujourd’hui). Pourquoi
cette situation ? L’industrie française est malade du
capitalisme, système qui n’a que le profit pour but, et
l’exploitation du travail des hommes pour l’augmenter. Concurrence, compétitivité, productivité,
mondialisation sont les mots clés utilisés er martelés jour après jour pour
justifier les décisions prises par les multinationales. Les travailleurs français ne seraient pas
assez compétitifs, rentables, productif face à la concurrence devenue
mondiale. Voilà le « catalogue » du fonctionnement,
le mode d’emploi du capitalisme. C’est à cela et pour cela que l’industrie
française est confrontée et décline au fil des années. Le gouvernement actuel, les partis
politiques « s’émeuvent » de la décision de la commission européenne refusant
la fusion Alstom Siemens comme si la question
centrale du développement d’Alstom était liée à
cette fusion. La vente d’Alstom
énergie à Général Electric, les multiples fusions entre multinationales industrielles
n’ont pas enrayé
le déclin de l’industrie française. Au contraire, au-delà des conséquences
sociales, elles mettent en danger, comme c’est le cas pour Général Electric,
l’indépendance et la souveraineté nationale. Général Electric contrôle le fonctionnement
des centrales nucléaires, une partie de l’armement nucléaire avec la
fabrication de turbines. Les multinationales américaines peuvent imposer leurs
choix politiques, stratégiques, en stoppant l’approvisionnement de pièces
dont elles maîtrisent la fabrication aujourd’hui. La situation politique
imposée par les USA en Iran, ont des conséquences directes sur Peugeot,
Renault et sur d’autres branches d’industrie. On est loin du respect de l’indépendance et
de la souveraineté nationale que les peuples se donnent. Oui, répétons-le, l’industrie française
souffre de la domination du capital. Le groupe
Peugeot vient d’annoncer la fermeture de deux
sites : Saint-Ouen en région parisienne et Hérimoncourt dans le Doubs, le
scénario est le même, les motifs identiques. Concurrence, compétitivité,
rentabilité, le bla-bla est continuel, le gouvernement et les partis
politiques ont les mêmes comportements : on verse une larme et on accompagne
les décisions. Comme
à l’habitude des centaines de millions sont déversées pour continuer la
casse. Rappelons-nous Sarkozy, puis Hollande, puis aujourd’hui Macron, ils ont tous « sauvé » Alstom
et l’industrie automobile. Résultat : des dizaines de milliers d’emplois
supprimés, des sites fermés, une menace continuelle sur les emplois restant
mais l’objectif est atteint, des milliards de profits sont réalisés. D’autres entreprises industrielles sont
dans le collimateur du capital international et notamment américain comme
Airbus, Sanofi, Areva et cela continuera tant que
le capital sera propriétaire des moyens de production. La liste des
entreprises industrielles qui ont été vendues, disparues ou privatisées
depuis une cinquantaine d’années est impressionnante, il faut stopper cette
escalade pour le profit. Il n’y a pas de développement possible
de l’industrie française tant que le capital en aura la maitrise. Satisfaire les besoins en matière de transport, d’énergie,
d’équipement, d’infrastructures passe par la lutte politique pour donner aux
travailleurs tous les moyens pour y parvenir. Il est vraiment temps d’engager
cette bataille, sinon rien ne changera. (1)-voir
les articles (site Communistes) sur Alstom du
30/04/14, 25/06/14, 24/12/14, 6/10/16. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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Communistes 8éme congrès 16 et 17 novembre
2018 1
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au plus près des réalités... 7 *La situation nationale
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de décembre 2018 page 1 et 2 Edito et extraits du rapport d'Antonio SANCHEZ
au 8ème Congrès page 3 et 4 Résumé de la
discussion du 8ème Congrès page 4 Une bataille
financière indispensable - Les gilets jaunes Document -Document: CFDT, Un syndicat au Service du Patronat Tract - TRACT SEPTEMBRE: Stop ça
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