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N°5. Semaine du 12 au 18 mars 2007

 

A vous de juger

Ce jeudi, S. Royal disposait de 2h30 sur Antenne 2 pour exposer son programme. Pendant tout ce temps, elle n’a pas trouvé une minute pour parler des salaires. Il est vrai que A. Chabot la journaliste qui lui servait la soupe ne lui a jamais posé de question trop gênante.  

 

Réponses à quelques questions :

 

Stéphanie 23 ans, infographiste, ne trouve pas de travail.

Question : qu’est-ce que vous allez faire pour l’emploi des jeunes ?

Réponse : je veux un pacte avec les jeunes et avec les entreprises. Nous créerons des emplois tremplins.

Qu’est-ce qu’un emploi tremplin ? Une entreprise embauchera un jeune, la Région paiera le salaire et les charges pendant 6 mois. Si le jeune fait l’affaire l’entreprise doit faire un effort pour garder ce jeune.

Il faut orienter les jeunes vers les besoins des entreprises.

 

Question : Si l’entreprise ne le garde pas comment elle fait, elle le licencie ? (précision demandée par un chef d’une entreprise de 100 salariés qui dit-il a fait une très bonne expérience en Angleterre avec T. Blair).

Réponse : C’est un emploi tremplin, pas de problème, pas besoin de licencier, si vous ne le gardez pas, le jeune s’en va puisqu’il est là pour 6 mois.

Autrement dit des salariés payés par les contribuables seraient offerts aux entreprises et  au bout de six mois qui se retrouveraient à la case départ.

 

Question, du même patron : êtes-vous prête à faciliter la vie des chefs d’entreprises y compris en simplifiant le code du travail ?

Réponse : je veux que les entreprises n’aient pas peur de recruter.

Je ne veux plus qu’on s’affronte, je veux le dialogue. La CFDT  et la CGT que j’ai rencontrées sont prêtes  à nouer des compromis sociaux.

Des « compromis sociaux » sur le terrain du patronat, toujours sur le dos des salariés.

 

Question sur les chômeurs, les Rmistes.

Réponse : Je ne veux pas d’assistanat. C’est donnant donnant. Il n’y aura pas de soutien sans contrepartie. En échange d’une indemnité, il faudra faire des travaux d’intérêt général ou retrouver un travail.

 

Question de Marie-Hélène, déléguée CGT dans une entreprise de LVMH (produits de luxe) à Valenciennes – 147 salariés- en train de fermer, délocalisée en Roumanie et Pologne : qu’allez-vous faire pour nous ?

Réponse : … J’encouragerai les salariés à reprendre leur entreprise, si elle viable, en coopérative.

 

Retraites : après une envolée indignée la main sur le cœur pour les vieilles dames qui ne mangent qu’une fois par jour, elle annonce 5% d’augmentation pour les très petites retraites. Sûr qu’avec 30 euros  de plus par mois, elles pourront faire un petit goûter en plus du repas.

 

Question : créerez-vous une CSG pour financer les retraites ?

Réponse : je ne répondrai pas à des questions techniques, je donnerai mes directives au secrétariat au budget.

 

Réforme des retraites. Question : reviendrez-vous sur la Réforme Raffarin ?

Réponse : Il y aura une conférence des partenaires sociaux sur l’emploi, les revenus…La réforme des retraites en fera partie.

Encore un dégagement en touche.

 

Sur l’Université. Question : Quels moyens allez-vous lui donner. Etes-vous pour la sélection, pour augmenter les droits d’inscription.

Réponse : Je veux l’autonomie des Universités, une liberté totale.

Je veux rapprocher les universités des entreprises dans le cadre des pôles de compétitivité directement liés à l’Europe. Les laboratoires de recherche noueront des alliances européennes. Rappelons que le sommet européen de Lisbonne en mars 2002 a très clairement décrit la mise en concurrence des universités et de la recherche entièrement mises au service des stratégies des grands groupes capitalistes. L’Etat finance le développement de ces pôles.

 

S. Royale veut continuer.

 

L. Parisot doit être satisfaite. Les objectifs du capital seront bien défendus.

 

Décidément, rien ne changera, rien ne peut changer avec cette élection présidentielle.

S. Royal, Sarkozy, Bayrou, Le Pen… c’est du pareil au même.

 

Le patronat ne peut être stoppé que par la résistance des salariés et du peuple.

Stop, c’est assez. Il faudra le dire haut et fort en mettant dans l’urne un bulletin « COMMUNISTES ».

 

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