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Parti Révolutionnaire Communistes |
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N°600 Semaine du 18 février au
24 février 2019
Rapport au Bureau National
du 20 février 2019. Chers camarades, Chaque jour qui passe confirme
que la présence de notre parti est indispensable pour faire face aux enjeux
politiques actuels. Mobiliser tous nos adhérents, toutes
celles et ceux qui nous côtoient, renforcer notre parti, déjouer toutes les
manipulations et les pièges tendus à la classe ouvrière et au peuple pour
détourner le mécontentement et les luttes afin de les amener dans des
impasses multiples, faire partager notre perspective politique, c’est notre
objectif premier. Nous n’avons
jamais vu un tel niveau de propagande politique pour éviter le débat essentiel
: la société est entièrement dominée par le capital. Chacun peut constater que dans le
concert médiatique et politique actuel, cette question est soigneusement
évitée par le pouvoir, ce qui est normal, parce qu’il a été élu pour cela,
mais aussi par tous les partis politiques qui se prêtent allègrement aux
opérations de manipulations. « L’union
nationale » autour de l’antisémitisme est la dernière trouvaille pour
diriger le débat sur les violences actuelles plutôt que d’en expliquer les
origines. Oui, notre
présence est indispensable, notre développement essentiel, notre activité,
les débats que nous avons dans les départements montrent bien que les pièges
tendus sont multiples et peuvent attirer l’attention d’une population
désorientée et en manque flagrant de perspective politique claire. Notre
mobilisation autour des questions essentielles doit être forte parce que les
enjeux sont fondamentaux. Nous assistons à une transformation
profonde de la société : • Du point de vue économique, Plus aucun
secteur n’échappe aujourd’hui à la loi du capital. Compétitivité,
rentabilité, concurrence, mondialisation, sont les maîtres mots utilisés
aujourd’hui partout pour justifier la casse industrielle qui se poursuit,
mais aussi la casse des services publics, des fonctions publiques soumises
aujourd’hui aux critères du capital, tout cela s’accompagne de la casse des
droits sociaux et la remise en cause de libertés fondamentales. Aucun
service, aucune fonction publique n’y échappe, santé éducation, formation,
protection sociale, recherche, collectivités territoriales, la privatisation
des entreprises nationales est bientôt achevée, tout cela au nom du profit et
qu’elle qu’en soient les conséquences sociales. La casse
industrielle, au-delà des suppressions massives d’emplois et des drames
qu’elle engendre, la recherche constante de profits nouveaux, la mise en
concurrence des entreprises entre elles affaiblissent considérablement le
poids de l’industrie dans l’économie et met en cause également l’indépendance
nationale, et sous bien des aspects la souveraineté nationale. On le voit
bien avec la vente d’Alstom énergie à l’Américain
Général Electric qui peut à tout moment stopper ou menacer le fonctionnement
des centrales nucléaires françaises puisqu’il possède la fabrication des
turbines indispensables à leur fonctionnement, idem pour l’armement
nucléaire.. Il suffirait d’un désaccord politique entre pays pour soumettre
la politique française à celle d’une force étrangère, c’est ce qui se passe
avec la situation iranienne où les États-Unis dictent leurs exigences et
obligent les industries présentent à appliquer les décisions du capital
américain. Le droit
international est bafoué, mais les USA en ont l’habitude, ils dictent leur
loi pour leurs intérêts particuliers (et de leurs multinationales bien sûr). La casse
industrielle entraîne donc des conséquences politiques dont personne ne
parle. 46 % du chiffre d’affaires boursier du CAC 40 est détenu par des
entreprises étrangères. Des
entreprises comme Areva (nucléaire), Airbus, Alstom transport, Sanofi (pharmacie) ainsi que la Société
Générale et la BNP sont aujourd’hui dans le viseur de multinationales
étrangères il n’y a pas de limite au capital sauf bien sûr la lutte politique
pour l’abattre. L’agriculture,
devenue industrie agricole est totalement maîtrisée par les multinationales
de l’agroalimentaire avec les conséquences dramatiques sur les conditions de
travail et de rémunération des agriculteurs. L’accord sur l’alimentation
signé dernièrement entre le gouvernement et les représentants de
l’agriculture ne changera rien à cette situation. Le
seul effet ressenti c’est l’augmentation de 4,2 % des prix de l’alimentation
en 15 jours sans aucun effet sur la rémunération des agriculteurs, les
multinationales se frottent les mains. • Du point de
vue social : La maîtrise
du capital est aujourd’hui totale sur le budget de l’État où les critères du
privé s’appliquent au nom d’un « déficit public », de dépenses publiques trop
importantes. Toutes les actions publiques doivent être rentables quelques
soient les domaines d’intervention ou leur champ d’action. • L’éducation nationale du primaire à
l’université et aux études supérieures est restructurée que ce soit au niveau
des programmes scolaires, du nombre et des horaires des personnels, du nombre
d’établissements ou de classes, des conditions de travail des enseignants,
des conditions d’accès aux études supérieures, il s’agit d’aller à
l’essentiel : former la jeunesse à l’économie capitaliste. • La santé est un secteur très convoité
par les multinationales parce que cela représente beaucoup d’argent (200
milliards). Les gouvernements qui se succèdent ont tour à tour attaqué la
Sécurité Sociale et son financement, la protection sociale et ses secteurs
d’activité, l’accès à la santé est de plus en plus rendue difficile. L’Hôpital
public est la cible privilégiée des grosses multinationales de la pharmacie,
des laboratoires, des fournisseurs d’équipements médicaux. Le projet de loi
santé présenté dernièrement par le gouvernement va beaucoup plus loin dans la
casse du service public de santé. Rappelons ce
qui a déjà été fait par les pouvoirs successifs en quelques années : en 20
ans la moitié des maternités a disparu, 35 sont menacées aujourd’hui. Entre
2009 et 2016, 9000 lits ont été supprimés dans les hôpitaux, 20 000 en
20 ans. En 10 ans, 60 % des lits ont été supprimés en psychiatrie. L’objectif
du pouvoir est de continuer à restructurer la santé en profondeur pour en
arriver à un système privé modèle anglo-saxon dont on connaît les dégâts
qu’il occasionne. Après avoir
fermé 85 hôpitaux publics en 2017, le but est de garder un seul hôpital par
département, la fermeture d’hôpitaux va donc se poursuivre, les critères de
rentabilité des actes et mis en avant pour justifier la casse. Nous en
connaissons les conséquences : prise en charge plus longue, temps d’hospitalisation
plus court, augmentation des accidents de santé, des dépenses de santé. Le système de
santé français est démantelé au nom du profit. Son financement soumis à la
loi du capital, l’accès à la santé rendue plus difficile pour les plus démunis,
la santé à plusieurs vitesses depuis longtemps dénoncée devient réalité. Les personnels de santé ne se laissent
pas faire, des grèves ont lieu partout, les luttes se sont multipliées en
2018 dans le secteur mais voyons bien que là comme ailleurs la lutte
politique pour débarrasser le capital est essentielle. Les
collectivités territoriales comme tous les autres secteurs publics sont soumises à des restrictions massives de moyens ; les
services communaux, départementaux, régionaux sont tour à tour privatisés,
les compétences communales transférées aux régions ou aux départements, le
financement des investissements freiné par la diminution des dotations de
l’État. Les
collectivités territoriales augmentent les taxes locales pour assurer le
financement de services restants. Les régions sont de plus en plus en
concurrence entre elles que ce soit en matière de transports, de logement,
d’aides sociales, de réseaux routiers, d’infrastructures… Les regroupements de communes se
multiplient, l’objectif est d’en réduire massivement le nombre, la
disparition des services durement ressentie par les populations. Cette
attaque contre les collectivités territoriales consiste à soumettre les
régions au capital français et européen, à privatiser les infrastructures à
centraliser et éloigner les lieux de pouvoir et de décisions au détriment des
communes notamment. Au nom de la
diminution de la « dépense publique », les besoins les plus élémentaires ne
sont plus satisfaits. Ce n’est pas pour rien que 50 % des maires de France
déclarent ne plus vouloir se présenter aux élections, mais disons-le sans
retenue, il y a peu de réactions des élus locaux qui appliquent et votent les
décisions prises par le gouvernement et les députés. À la fin ce sont les populations qui en subissent les
conséquences. Par contre
les budgets de la défense et de la justice augmentent fortement, autrement dit l’appareil
répressif dirigé contre le peuple est privilégié, c’est une constante dans
les périodes de crise politique et de luttes sociales. Après avoir
cassé le code du travail, sans aucun effet sur l’emploi et les conditions de
vie au contraire, le patronat veut aller encore plus vite et plus loin. L’assurance-chômage
dont nous connaissions à l’avance qui allait payer, la retraite par
répartition dont les syndicats ne parlent plus (sauf la CGT), comme si la
retraite par points était inéluctable et acquise d’avance. La santé nous
l’avons vu, l’éducation aussi, les suppressions de 120 000 emplois dans
la fonction publique font partie d’un même plan, d’une même politique au
service exclusif du capital. Transformation économique, sociale,
mais aussi politique : Il est évident que l’austérité
appliquée depuis des années, son aggravation actuelle provoquent un profond
mécontentement que nous avons constaté depuis des années au gré des
gouvernements de plus en plus éphémères, contestés de plus en plus
rapidement, des taux d’abstention sans cesse plus importants au cours des
élections, des sondages hostiles malgré les manipulations, des luttes
sociales qui se développent même si la volonté des centrales syndicales et de
les freiner (mis à part les syndicats de la CGT). Ce
mécontentement persistant même s’il est diffus, par manque de perspective
politique, peut au regard du pouvoir du patronat devenir dangereux s’il
venait à contester la politique du capital. Une vaste
restructuration politique est mise en œuvre pour éviter que ce mécontentement
bouscule les objectifs du capital. • Le Parti Communiste Français a disparu
en tant que parti révolutionnaire depuis ses diverses participations aux
pouvoirs capitalistes il y a une quarantaine d’années. • Le Parti Socialiste a été aux affaires
et a appliqué très vite dès 83, divers
plans d’austérité. • La droite comme le PS ont
favorisé le développement du capital en France en Europe et dans le monde. • Les autres partis se sont alliés puis
séparés au gré des situations. • Le Front National, devenu Rassemblement
National constitue le moyen possible aux forces du capital pour poursuivre et
développer toujours plus sa politique. Nous l’avons
appelé « troisième fer au feu » du capital, c’est encore plus vrai
aujourd’hui au regard des situations politiques existant en France en Europe
et dans le monde. Le
capitalisme est donc en difficulté face aux mécontentements pour appliquer sa
politique. En France, des
moyens considérables de propagande sont mis en œuvre pour détourner, dévoyer
ce mécontentement, le morceler, l’éclater pour mieux le maîtriser.
L’apparition du mouvement des «gilets jaunes » n’a rien du hasard ou de la
spontanéité, on voit mieux aujourd’hui comment il a détourné ce
mécontentement. Il a servi
sur un plateau le « grand débat national » en œuvre aujourd’hui, on pourrait
d’ailleurs le qualifier au vu du contenu qu’il porte de « grand bla-bla ». Le
« référendum d’initiative citoyenne » repris par le gouvernement, l’intérêt
soudain que le pouvoir porte à la jeunesse en montant des opérations de
communication, pour expliquer qu’il n’y a pas d’autre voie possible que la
politique actuelle, tout cela pour donner l’image d’un pays « démocratique »
qui discute, débats, consulte en évitant les partis politiques et les
syndicats. La propagande
capitaliste mobilisée 24 heures sur 24. Toutes les télévisions, les radios,
la presse écrite tous ces médias détenus, rappelons-le, à 95 % par des multinationales ou maitrisés
le pouvoir en place ont relayé sans cesse le message des « gilets
jaunes » en respectant leur volonté : exonérer le capital de toute
responsabilité, c’était le but et ça le reste. Ce mouvement
issu du mécontentement populaire a joué le rôle que le pouvoir attendait :
dévoyer le débat sur les responsabilités. Tous les
partis politiques, sauf le nôtre, évitent volontairement d’analyser les buts
du mouvement, à qui il profite. Tous ont évité soigneusement d’en révéler les
causes, tous ont essayé d’apparaître en étant solidaires, sympathiques ou
compréhensifs. L’opération
propagande consistant à éviter le véritable débat sur les responsabilités ne
s’arrête pas au mouvement des « gilets jaunes » ni au « grand débat national
», ni au « référendum d’initiative citoyenne », tous les sujets sont
bons à exploiter pour parvenir autant que faire se peut à étouffer le débat
pour mieux le maîtriser. La violence
est devenue un débat national, tous les week-ends c’est la même rengaine, sur
le nombre des manifestants… sur les violences dans les manifestations…
aujourd’hui c’est la violence antisémite qui est dans tous les sujets
d’actualité avec des débats incessants sur le positionnement des uns et des autres
sur la question, qui finira par aboutir à la condamnation de ceux qui
critiquent et condamnent la politique d’Israël au Proche et Moyen-Orient. Tous les
partis se précipitent pour soutenir la lutte contre l’antisémitisme, encore
une fois, le pouvoir et les partis détournent la cible dans « l’unité
nationale » ; ils masquent les causes profondes. Cette propagande incessante tous azimuts pour masquer les
responsabilités atteint également les forces sociales. Les centrales syndicales sont
traversées par ces débats. Elles ont délaissé volontairement leur rôle
premier : celui de la défense des revendications par la lutte pour les
faire aboutir. Le
syndicalisme de classe subit partout la quasi-disparition des partis
révolutionnaires, sabordés suite à la disparition de l’URSS. En
France nous sommes aujourd’hui le seul
parti révolutionnaire. Faire
disparaître totalement le syndicalisme de classe puis le syndicalisme tout
court est le but ultime du capital pour intégrer totalement les travailleurs
à leur propre exploitation. Le courant réformiste est dominant dans toutes
les centrales syndicales. La CFDT est le fer de lance de ce courant,
interlocutrice privilégiée du patronat, elle joue le rôle social au service
exclusif de la politique du patronat. La CGT
n’échappe pas au combat du capital qui vise à détruire tous les obstacles à
son développement. Les campagnes incessantes sur l’inutilité du combat de
classe, (on l’a vu dans la publication des résultats électoraux), ne résiste
pas à la réalité : les luttes sont nombreuses et touchent beaucoup de
secteurs d’activité : santé, éducation, énergie, transports,
collectivités et de nombreux autres secteurs que nous soulignions chaque
semaine dans nos écrits. Le résultat
de ces luttes aboutit souvent à des succès, mais nous le disons souvent, il
faut un autre niveau, une coordination, une convergence de ces luttes pour
stopper le capital et le contraindre à répondre aux besoins sociaux. C’est à
ce seul rôle que le syndicalisme doit se consacrer. C’est notre opinion de
parti politique révolutionnaire dans l’analyse politique d’une situation et l’examen
des forces en présence, leur action pour changer de société afin de répondre
aux besoins sociaux. C’est pourquoi nous soutenons et sommes présents dans les
luttes revendicatives qui se mènent partout. Le 19 mars à l’appel de la CGT,
une nouvelle journée d’action de grèves et de manifestations
interprofessionnelles est prévue, nous mettrons tout en œuvre pour assurer
son succès. Le patronat
et le pouvoir à sa botte mettent toutes leurs forces politiques pour intégrer
les travailleurs et le peuple aux transformations profondes de la société. À
l’entreprise, le travailleur est sollicité pour accepter et participer à sa
propre exploitation (intéressement, participation, prime de résultat, prime
pour remplacer le salaire, formation interne, entreprise citoyenne etc...) En dehors de
l’entreprise, la population est « consultée » pour décider quels
services publics supprimer ? Quel régime de retraite ? Quel système éducatif
? Etc… au travers de sondages qui se suivent et se
ressemblent pour justifier ensuite le « besoin de réformer la société en
profondeur » avec l’aval de l’opinion publique. Le « grand
bla-bla national » participe aux mêmes objectifs. Il s’agit de
recomposer la société pour la livrer entièrement à la maîtrise du capital.
C’est l’objet central de notre combat. Le choix que
nous faisons de proposer la lutte pour débarrasser la société du capital
devient de plus en plus évident dans cette confusion organisée, dans ces
impasses politiques multiples qui proposent toutes le « changement » pour que
rien ne change. Nous avons
cette responsabilité, nous sommes le seul parti politique national à proposer
une perspective claire : une société sans capital, au service du peuple gérée
par le peuple. Il n’y a pas plus clair dans cette proposition, mais il n’y a
pas plus difficile pour y arriver. Toutes les
forces politiques et sociales ne veulent pas de cette solution, mais il y a les
travailleurs qui se battent, tous ceux qui sont mécontents, qui rejettent la
politique actuelle, qui recherche une solution pour changer vraiment leurs
conditions de vie, tout cela fait beaucoup de monde. Rassembler
autour de nos propositions est donc possible dès l’instant où nous faisons le
nécessaire pour y parvenir. Notre
activité, notre déploiement partout, pour créer les conditions du débat
politique nécessaire, notre renforcement, c’est autant de moyens pour peser
plus fort dans la vie politique nationale. Notre
présence auprès des travailleurs dans les entreprises, dans les
établissements d’enseignement, les collectivités territoriales, les
quartiers, est essentielle pour notre développement. Les élections
européennes approchent, c’est un moment politique important pour engager le
débat sur le combat contre l’Europe capitaliste, sur nos propositions, sur la
situation internationale, sur son influence et ses conséquences, les liens
entre la situation mondiale et la politique nationale. En Europe,
les gouvernements sont confrontés comme en France au mécontentement
populaire. Le gouvernement espagnol vient de dissoudre l’Assemblée nationale,
en Belgique le pouvoir est confronté aux luttes sociales, en Italie, Hongrie,
Allemagne, en Grande-Bretagne, le capital en difficulté cherche des solutions
pour poursuivre son développement. L’extrême
droite est utilisée comme solution dans de nombreux pays, l’absence de parti
révolutionnaire ou leur faiblesse se fait durement ressentir, on sait
pourquoi. La situation mondiale est totalement maitrisée par le
capital La conquête de
nouvelles ressources, la concurrence inter impérialiste accentue les tensions
partout où il y a des richesses à piller, des peuples à exploiter. Cette
concurrence existe sur l’ensemble de
la planète, conflits armés, guerres, déplacements massifs de population, des
centaines de milliers de morts pour le profit, c’est le visage réel du
capital qui n’en a rien à faire du sort des peuples, son seul but est le
profit. Les peuples
luttent et s’opposent à cette politique de conquête acharnée de profits
nouveaux qui engendre une aggravation des conditions de vie : En Inde,
Bangladesh, Tunisie, Afrique du Sud, Roumanie, Hongrie, Belgique, des grèves
puissantes ont lieu sur les salaires, le temps de travail, les conditions de
travail. Aux USA, le « modèle » mondial que tout le monde capitaliste vante,
les mouvements de grève dont personne ne parle sont en très forte
augmentation notamment sur les salaires. 18 % des retraités aux États-Unis
travaillent au-delà de 75 ans faute de moyens. Les
impérialismes s’affrontent pour la domination des richesses et l’exploitation
des peuples, les grandes puissances en concurrence ne supportent pas
d’opposition à cette politique. C’est le cas pour le Venezuela ou au mépris
du droit international, les États-Unis et des pays européens, la France en tête,
préparent l’agression de ce pays dont le président a été légitimement élu. Macron en donneur de leçon alors qu’il est élu avec 15 %
des suffrages, Macron le grand défenseur des «
droits démocratiques » comme en Afrique ou en Libye par exemple ou l’armée
française impose la domination des multinationales pour l’exploitation des
richesses est un des plus ardent défenseur du développement du capital
mondial. Non le
Venezuela n’est pas isolé dans sa lutte pour son indépendance comme
voudraient nous faire croire les va-t’en guerre. Maduro est secrétaire général du mouvement des
non-alignés qui représentent 120 pays et les deux tiers de la population
mondiale, 50 pays contestent la politique des USA dans cette affaire. La
Syrie, l’Iran, la Russie, la Chine font partie de ces pays qui font l’objet
de sanctions diverses pour refuser la domination du capital occidental, mais qui
en même temps se concurrencent entre
eux car ils ont leurs intérêts propres à défendre, les profits de leurs multinationales
à préserver et développer. Nous devons
mettre ces questions en débat, c’est très important pour la compréhension de
la situation globale, la guerre que se mènent les multinationales pour mieux
comprendre la situation nationale. Cette
domination du capital porte ses fruits, l’exploitation forcenée du travail
fait exploser les profits des multinationales, nous publierons la liste des profits
réalisés, mais deux exemples sont à noter pour démontrer à quel point les
travailleurs sont exploités : Faurecia (Peugeot) a
réalisé un chiffre d’affaires de 15,5 milliards en 2018 (plus 7 %) et un
profit de 1,7 milliards (plus 10 %) alors qu’il supprime massivement des
emplois, ferme des sites depuis des années. EDF réalise
un résultat brut d’exploitation de 15,3 milliards (en augmentation de 11 %),
moins d’emplois, de salaires et de droits pour exploser les profits. Cela
n’empêche pas EDF d’appliquer 6 % d’augmentation du prix du coût du kWh avec
l’aval du gouvernement. Les profits explosent sous les coups des plans d’austérité
et de l’exploitation forcenée du travail, les dividendes versés aux
actionnaires battent des records. Le journal « les Échos » se félicite
du nouveau record pour les dividendes versés dans le monde en 2018. Il indique
que 1370 milliards (plus 8,5 %) ont été distribués dans les entreprises
cotées en bourse. La hausse concerne tous les continents, en Europe plus 5,4
%, en France 63,1 milliards ont été distribués aux actionnaires, c’est le
pays qui en distribue le plus en Europe. Pour 2019, les économistes prévoient
déjà une nouvelle année record, les plans d’austérité, leurs aggravations prévues
vont rapporter gros. Ces questions ne font pas l’objet du « Grand bla-bla
national » nous savons pourquoi. Nous l’avons
dit et devons le répéter sans cesse, tant que le capital dominera la société
rien ne changera. Engager la lutte politique pour s’en débarrasser est le
seul moyen à disposition du peuple pour prendre en charge les moyens de
production et d’échange, tous ceux qui préconisent d’autres solutions sont
d’accord avec la politique actuelle, on ne peut rien partager avec le
capital, c’est son existence qui constitue
le problème. L’éliminer est la condition pour changer vraiment de
société. Sachons
porter cette perspective sans ambiguïté. Notre travail est intense, il faut mobiliser plus et mieux
les forces qui nous soutiennent, les intégrer dans les initiatives politiques
actuelles et à venir. Cette activité doit être soutenue par des moyens
financiers conséquents, nos besoins de financement sont importants,
cotisations, souscription, tombolas sont les seuls moyens dont nous disposons.
Tout est lié, l’activité politique et financement de cette activité vont de
pair. C’est une question qu’il faut poser avec tous ceux qui
nous connaissent car à chaque fois qu’elle est évoquée, les retours sont
encourageants. Sachons en faire une bataille politique. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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Lire aussi… Bureau National du 12 décembre: 1-Les
difficultés du pouvoir à appliquer sa politique... 2-Du
côté des partis politiques 3-Du
point de vue des syndicats 4-La
classe ouvrière n’a que les luttes comme outil 5-Nous
avons un rôle très important à jouer... Parti Révolutionnaire
Communistes 8éme congrès 16 et 17 novembre
2018 1
*La totalité des richesses créées par le travail doit revenir au peuple 2 *Les travailleurs, la
classe ouvrière cherche des réponses aux questions : comment s’en sortir ? 3 *Les profits
considérables réalisés par les entreprises, 4 *Quelle perspective
politique pour tous les mécontents ? 5 *Voilà à quoi nous
sommes confrontés : 6 *Faire de la politique
au plus près des réalités... 7 *La situation nationale
et liée étroitement à l’état du monde aujourd’hui. 9 *Partout les budgets
militaires explosent... Rapport
d’ouverture Comité National du 20 octobre - La question politique se
résume... - Cette bataille
idéologique intense... -
La situation politique en France comme en Europe... - Un parti présent
partout,... ... ... Lire aussi… - Rapport au Bureau National du 12 décembre 2018. -Communiqué
CGT pour le 14 décembre: Arnaque au plus haut
niveau, des mauvaises réponses à la colère sociale - COMMUNIQUÉ de PRESSE DE
LA CGT: NOUS EXIGEONS DES REPONSES IMMEDIATES A LA COLERE SOCIALE ! - Jeunesse: Ensemble pour
faire reculer le pouvoir et le patronat, changer de société ! - Un seul choix: la lutte de classes pour supprimer le
capital. . - RENAULT-NISSAN: deux
capitalistes qui s'affrontent pour la direction de l'alliance. -
ÉLECTIONS SNCF: un succès pour les travailleurs et une CGT qui se battent . -
Journal n° 130 de décembre 2018 -
La colère monte et s’exprime contre Macron le
représentant du capital. -
Parti Révolutionnaire Communistes- 8éme congrès –16 et 17 novembre 2018. Rapport d’ouverture -
Luttes à Sorbonne Université -
Vendredi 16 et samedi 17 novembre se tiendra notre congrès à Paris -
11 novembre: Pas de paix possible avec le capitalisme ! -
Salaire, pouvoir d’achat, pensions: la colère monte. Journal Journal n°130
de décembre 2018 page 1 et 2 Edito et extraits du rapport d'Antonio SANCHEZ
au 8ème Congrès page 3 et 4 Résumé de la
discussion du 8ème Congrès page 4 Une bataille
financière indispensable - Les gilets jaunes Document -Document: CFDT, Un syndicat au Service du Patronat Tract - TRACT SEPTEMBRE: Stop ça
suffit! Tous ensemble dans la lutte |
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