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COMMUNISTES |
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Hebdo |
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N°6.
Semaine du 19 au 25 mars 2007 Ils agissent pour leurs salaires Ils, ce sont des salariés de Citroën Aulnay,
Poissy, Peugeot Mulhouse, Ikéa, Renault Le Mans, des Fonderies du Poitou, du
groupe Faurecia, des Monoprix de Paris et bien d’autres. Le point commun de
leurs actions : l’augmentation des salaires. Avec des salaires de 850 à
1.100 euros nets, par mois (1), ils crient « Nous n’en
avons pas assez pour vivre ». Les conditions de travail se dégradent en
même temps que la productivité augmente. L’angoisse du lendemain grandit pour
eux et pour leurs enfants. En face, les profits explosent, année après
année. 2005 = 88 millions d’euros pour les entreprises du CAC
40. 2006 = 100 millions
pour les mêmes auxquels il faut ajouter les profits de toutes les
autres. De l’argent, il y en a pour satisfaire les
revendications, somme toute modestes, des salariés. De 100 à 300 euro par
mois, pas de quoi mettre en faillite leurs patrons. Les salariés de Magnetto
(sous-traitant de Citroën) viennent d’arracher 100 euros après avoir fait
grève. Face à l’arrogance et aux pressions de toutes sortes du patronat, face
aux idées martelées par les économistes, experts de tout poil et
journalistes qui expliquent que la concurrence ne permet pas d’augmenter les
salaires, ils ont décidé de relever la tête et d’exiger leur dû. Pour faire
céder le patronat et le gouvernement, rien ne remplacera l’action unie et
déterminée des salariés. Ils n’attendent rien des promesses des candidats à
l’élection présidentielle. Ils ont raison car ce qu’ils proposent ne fait pas
le compte. Les seuls qui se retrouvent dans les programmes de tous ces
candidats, ce sont les patrons à qui ils promettent la mise à leur
disposition de l’argent public (Airbus par exemple). Rien de surprenant que
leurs propositions recueillent l’avis favorable du Medef. Avec eux, les
profits ne risquent rien. Sauf de grossir toujours plus. Campagne électorale ou pas, les salariés
agissent. Ils ont raison. Et plus ils seront nombreux dans l’action,
meilleurs seront les résultats. (1)
Sur notre site, sous le titre Egalité du 08-03-07, nous avons donné quelques
exemples de salaires. 850 euros pour les caissières de grandes
surfaces, 1.100 euro nets pour les ouvriers de fabrication de Citroën. Chez
Ikéa, il est le même. Avec deux dimanches par mois, il arrive à 1.250 euros.
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