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COMMUNISTES |
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Hebdo |
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N°6.
Semaine du 19 au 25 mars 2007 Suicides chez Renault (suite) Le 16 mars, Renault a présenté un plan censé
arrêter la série de suicides au Technocentre de Guyancourt. C’est une
reconnaissance implicite de la charge de travail insupportable imposée par la
direction de la firme aux salariés. Le changement de ton de la direction, le temps
des mesurettes, l’embauche de 110 « spécialistes de l’automobile »,
l’embauche éventuelle de 350 intérimaires, celle d’un « directeur à
plein temps » (?), relèvent plus d’effets d’annonce que de modifications
de fond. Elles ne concernent d’ailleurs que le seul établissement de
Guyancourt. Sur les chaînes, les cadences ne diminueront pas. Les objectifs
du plan 2009 ne sont pas modifiés ; l’inquiétude face à l’avenir est
toujours présente ; la rentabilité n’est pas revue à la baisse. Le
profit, pour les actionnaires, est toujours prioritaire. Il risque de
produire demain les mêmes effets. L’appareil d’état au service de Renault La justice a refusé de considérer le premier
suicide comme ayant une relation avec les conditions de travail. La sécurité
sociale lui emboîte le pas. Sans enquête, sur simple décision administrative,
la CNAM (Caisse Nationale des Allocations Maladie) des Hauts-de-Seine vient
de refuser à son tour de le considérer comme accident du travail. Décision scandaleuse ! Pas seulement parce
que cela permet à Renault de faire des économies sur ses cotisations à la
Caisse Accidents de la sécurité sociale, pas seulement parce que la compagne
et les enfants du décédé seraient plus justement indemnisés mais surtout
parce que c’est dire au patronat : Allez-y, exploitez vos salariés
jusqu’à la mort. Vous n’avez rien à craindre de la justice ! vous
n’aurez rien à payer ! NB : la famille a décidé de
faire appel à la décision de la sécurité sociale. A suivre. Envoyer cet article à un(e) ami(e) http://www.sitecommunistes.org |