|
|
|
|
|
|
|
 |
|
|
|
|
COMMUNISTES |
|
|
|
|
Hebdo |
|
|
|
|
 |
|
|
|
|
|
|
|
|
N°81
Semaine du 03 au 09
novembre 2008 Obama : grand
concert de louanges unanimes
Vous avez vu la
télé, écouté la radio, lu la presse… Difficile de trouver quelque chose qui
s’écarte de la ligne si brillamment fixée par Sarkozy et les siens.
Détendons-nous un peu en alignant quelques citations « pas piquées des
vers » comme ont dit familièrement. Jean D’Ormesson (vous savez,
l’écrivain – académicien) écrit dans « Le Figaro » : « Un
noir à la Maison-Blanche !... En 20 ans, deux évènements ont changé
l’histoire du monde : la chute du mur de Berlin et l’élection d’un noir
à la présidence des USA où toute forme d’apartheid et de ségrégation est
tombée dans une préhistoire brutale et désormais évanouie ». En voilà un
qui ne se sent plus écrire ! Sarkozy : « Sa victoire brillante
soulève un immense espoir. La France et l’Europe… y puiseront une énergie
nouvelle pour travailler avec l’Amérique à préserver la paix et la prospérité
du monde ». Rien que ça ! Côté PS ce n’est pas mal non plus, jugez.
Delanoë a salué « un formidable élan d’espoir et de sursaut ». S.
Royal souhaite « grâce à l’Amérique métissée qui a porté à sa présidence
Barack Obama, faire progresser partout la fraternité mondiale ».
Et J. Lang ? Il voit lui, « un grand et beau jour pour le
monde ». Nadine Moreno, ministre de Sarkozy, n’y va
pas de mainmortes : « Avec N. Sarkozy en France, B. Obama aux
Etats-Unis, les peuples avec la même volonté ont choisi la rupture et engagé
le monde vers les défis du 21ème siècle ». Fermez le
ban ! Le journal « Le Monde » n’est pas
en reste. Il intitule un long article : « Le phénomène Obama un
exemple pour les partis politiques français » etc… etc… Dans un article intitulé « s’il promet
la rupture, le nouveau président devrait, en fait, gouverner au
centre », le journal « Le Figaro économie » fait une analyse
plus sérieuse. Normal, il exprime le point de vue de la finance qui comme on
sait, ne se nourrit pas de slogans ! Extraits : « Jusqu’où ira B. Obama dans la
rupture ? Ses détracteurs brandissent bien sûr les menaces de dérive
« socialiste », soulignant ses promesses répétées de
« redistribuer l’argent des riches ». Plusieurs facteurs permettent
de penser que le jeune président, inexpérimenté mais prudent choisira
de gouverner au centre. Tout d’abord ses conseillers économiques dans
les milieux d’affaires, comme l’investisseur Warren Buffet, Paul Volcker
(ancien patron de la FED) et
Bob Rubin (ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton), ne sont nullement
des extrémistes… Enfin, le risque d’aggraver le malaise de Wall Street en
proposant des mesures trop radicales infléchira la conduite d’Obama. A
l’inverse sa prudence a toutes les chances d’être récompensée par les
marchés, ce qui en ces temps troublés vaut de l’or ».
http://www.sitecommunistes.org |
