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COMMUNISTES |
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Hebdo |
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N°84
Semaine du 01 au 07
decembre 2008 Une
pluie de milliards Une pluie de milliards de
dollars, d’euros, de yens, de yuins, de francs suisses tombe sur les
entreprises capitalistes. Tous les gouvernements font preuve d’une générosité
sans précédent pour venir à leur secours, eux qui il y a quelques semaines
étaient arcboutés pour refuser l’augmentation des salaires, des dépenses
sociales, des budgets utiles au développement, de l’aide aux pays les plus
pauvres. Il ne s’agit pas pour
eux de relancer la consommation mais de permettre au capitalisme de traverser
le mieux possible la crise dont il est responsable, de sauvegarder les
profits et les dividendes des actionnaires. Sarkozy et son gouvernement
à la manœuvre. Le compte des cadeaux
annoncés donne le vertige. Citons en les principaux. Pour les banques 360
milliards d’euros de garantie, 14 milliards d’euros prêtés à 6 banques, 22 milliards pour les PME, reprise de logements
aux promoteurs en panne de clients, plan pour les constructeurs automobile,
un autre fond de 6 milliards pour l’investissement, etc… (1) A cela il faut ajouter
les 70 milliards de cadeaux prévus dans le budget 2009 de l’état pour les
exonérations des cotisations sociales et fiscales, une nouvelle exonération
de la taxe professionnelle, des reports de cotisations sociales. La pratique des CDD est assouplie, l’age de
la retraite porté à 70 ans, le travail du dimanche étendu etc… L’argent ne servant
qu’une fois, les collectivités locales sont mises au régime sec avec la
diminution des dotations de l’état ce qui va entraîner une hausse des impôts
locaux. Et pourtant les
profits sont toujours la. 99 milliards d’euros
déjà en 2008 pour les 40 grandes entreprises, + 12% sur 2007. Renault et Peugeot n’ont
pas encore publié de chiffres, mais leur trésorerie est de 6 milliards pour
le premier, de 5 milliards pour l’autre. Et ce sont les mêmes
qui suppriment des emplois, qui délocalisent, qui mettent les salariés en
chômage. Une seule
solution : l’augmentation des salaires, le maintien et de développement
de l’emploi. Oui il n’y a pas d’autre
solution. La raison de cette crise c’est avant tout les bas salaires et la
précarité, le chômage résultat
de la domination du capitalisme sur l’économie, de l’exigence du profit. L’argent existe, les
entreprises peuvent payer. Pas question de subir sans riposte. Une riposte
unie de tous ceux qui subissent les conséquences. Oui tous ensemble et tout
de suite contre le capital. (1) Les collectivités
locales elles aussi apportent des aides importantes. Envoyer cet article à un(e) ami(e) http://www.sitecommunistes.org |