Discussion
*Un
camarade de la Sarthe. La campagne des élections législatives nous a permis
d’affirmer notre présence, d’élargir notre audience. Avec nos militants,
des sympathisants se sont impliqués dans tout le travail de cette campagne.
Nous avons rencontré de nombreux syndicalistes. A la suite de réunions nous avons lié contact avec des
sympathisants.
*Un
camarade de Paris. Macron veut utiliser les ordonnances pour faire passer
la liquidation du code du travail. Il est inquiet des luttes qui pourraient
se développer. 1 exemple : le gouvernement avait annoncé que le statut
des IGE (gaziers et électriciens) allait être réformé par ordonnances. A
L’appel de l’intersyndical une
journée d’action était annoncée pour le 22 juin. Elle s’annonçait
puissante, 80% du personnel était prêt à y participer. La veille de cette
action, le 1er Ministre a annoncé qu’il n’y aurait pas de
réforme du statut par ordonnances. Les syndicats ont annulé l’action.
Les
personnels sont prêts à reprendre l’action si leur statut est attaqué par
le gouvernement. A Paris dans le 20ème
arrondissement nous avons présenté un candidat aux législatives. Nous avons mené une
campagne de propagande, de collage. Nous sommes connus, nous avons
des relations avec notre participation
aux initiatives, à l’action à EDF et aux PTT. Notre résultat doit nous permettre de nouer de nouveaux
contacts. Le camarade annonce qu’une initiative a eu lieu à la Sorbonne,
organisée par l’Association France-Corée, pour la Paix et la réunification
pacifique de ce pays.
*Un
camarade du Calvados. La campagne des élections législatives nous donne des
raisons de confiance sur la portée de notre activité. Nous avons eu
beaucoup de rencontres, de discussions, dans les entreprises- par ex. chez
PSA où l’inquiétude est grande, un plan de réduction de 800 à 1.200 emplois
est annoncé. Sur les marchés, les gens nous annonçaient leur abstention
politique, suite au rejet des
politiques menées et de ceux qui les mènent. Cela nous montre que nous
devons voir tout le monde, ne laisser personne de côté.
Il
revient sur le caractère de classe de ce pouvoir qui attaque sur tous les
fronts. Il donne l’exemple des retraités (CSG augmentée –
recul permanent de leurs ressources depuis 10 ans), les fortunes des plus riches qui se
multiplient et la pauvreté qui s’étend (voir article sur notre site),
la loi sur le terrorisme qui porte atteinte aux libertés démocratiques.
Nous devons bien dit-il, montrer le fond des questions.
*Un
camarade de Paris. A la Poste, la direction frappe ceux qui mènent les
luttes contre la casse du service public. 2 militants syndicaux sont
convoqués au Conseil de discipline, accusés d’avoir pris la parole devant
le personnel. Les conditions de travail
du personnel se dégradent. Ex. lors de la canicule, rien n’a été
fait pour soulager le travail harassant,
les salariés ont
protesté. La politique est, tout pour le
profit capitaliste au détriment du
service public et des emplois.
*Un
camarade des Hauts de Seine. Dans la campagne des législatives avec nos
candidats, nous avons fait deux rencontres :
Une
avec les personnels territoriaux. Nombreux sont partants pour changer de
politique. Mais comment ? La discussion a porté sur l’utilité du vote.
Question : pourquoi perdre son temps dans les élections, quand on voit
le résultat. Nous avons discuté de l’analyse de la situation, ce qui se
prépare avec ce pouvoir, comment faire, l’action indispensable. Une
discussion très intéressante.
Une
Avec les enseignants. 28 présents. A
partir du vote Macron, on a décrypté le mécanisme de l’élection
Présidentielle, le mode de scrutin , le rôle massif de la propagande dans
les médias, le vote Mélenchon, nous avons eu un débat sur le fond, très
intéressant. Nous devons bien nous exprimer sur les questions de
l’éducation nationale : il n’y a pas que la question des moyens,
il faut montrer qu’ils veulent casser l’unité du Service public. Nous
devons aussi, dire, qu’elle école nous voulons. A Gennevilliers il y a eu
70% d’abstentions aux élections.
*Un
camarade du Doubs. En ce qui concerne les législatives, tous ceux qui nous
côtoient ont apprécié comme positif que nous ayons un candidat. Nous avons
beaucoup discuté de la signification globale des résultats, de l’abstention,
qui indique l’expression du mécontentement profond et du questionnement
« que faire ». Beaucoup de discussion dans les familles qui se
sont conclues par l’abstention. Cette abstention massive a joué aussi
contre nous malgré la qualité de notre campagne ; Des sympathisants
ont tiré nos tracts, nous avons eu de très bons débats, par exemple avec
les retraités CGT. Nous devons montrer que les ordonnances font partie
d’une politique cohérente du pouvoir, montrer que les luttes sociales sont
nécessaires mais qu’il faut aller plus loin, mener la lutte politique.
Notre présence politique est indispensable, il faut la développer. Des
luttes ont lieu en ce moment, chez PSA à Sochaux, arrêt de travail à
l’initiative des intérimaires qui sont payés 1.000 euros. Chez Schneider- électric en Savoie où
nous avons un camarade, la CGT est redevenue majoritaire.
*Une
camarade de l’Indre. Aux législatives nous avions des candidats dans les 2
circonscriptions du département. Nous avons fait un important travail de
propagande, eu des discussions, pris des contacts dans les entreprises, les
communes. L’abstention massive a joué sur nos résultats mais nous avons des
électeurs qui ont voté pour nos
candidats dans toutes les communes.
Je
suis allée à nouveau chez GMS à la Souterraine rencontrer les salariés.
J’ai eu des discussions avec des syndicalistes CGT. Ils m’ont dit qu’ils
vont à nouveau à Paris rencontrer les gens du Ministère en ce début de
semaine. Ils m’ont dit qu’ils n’ont
en fait jamais été reçus au Ministère de l’économie à Bercy, on les a reçu
dans un lieu privé à l’extérieur. Je conserve des liens permanents et
nous avons des échanges avec certains. J’ai pris contact avec 20
d’entre eux qui habitent dans le Sud de l’Indre à St Benoit.
*Une
camarade de Paris. Nous voyons que
chaque fois que nous sommes présents avec les travailleurs nous avançons.
Au rassemblement sur l’esplanade des Invalides le 27, nous avons eu des
discussions qui viennent tout de
suite sur les questions politiques.
Aucune illusion sur le pouvoir, on sait que Macron a besoin d’aller
le plus loin possible contre les travailleurs et vite. On rencontre à la fois un large accord
sur notre analyse, nos solutions, les conditions du changement mais tout de
suite les questions viennent. Comment faire pour que ça change. Et vite. Certains voudraient qu’on
s’unisse, même pour peu de choses, ça serait toujours ça. Nous devons bien
expliquer que s’il faut absolument mener
la lutte sociale, forte, pour faire reculer Macron, si on veut changer
durablement, il faut prendre le pouvoir économique, financier, politique
aux multinationales capitalistes. Avec qui lutter pour ça ? Qui appelle à ça ?
Mélenchon ?
Il prétend diriger le mouvement social mais il ne parle jamais du
capitalisme, des moyens de production. Dans son programme, dès
l’introduction, il fustige, « la finance, la cupidité, les préjugés de
classe qui pourrissent tout ». La lutte de classe dépassée ? Ce
n’est pas avec lui que ça changera.
Il
faut un parti révolutionnaire qui appelle clairement à la lutte
anticapitaliste. Nous sommes les seuls aujourd’hui comme Parti politique à
proposer une véritable perspective de changement. Il faut continuer partout
à étendre son influence, à appeler les jeunes, les travailleurs à rejoindre
notre Parti.
*Une
camarade de Loire-Atlantique, Vendée. Dans la campagne des législatives
nous avons eu des discussions intéressantes dans les entreprises.
L’abstention massive a pesé aussi sur nos résultats mais nous avons
constaté que des électeurs ont voté pour nos candidats dans la
quasi-totalité de tous les bureaux de vote. Il y a beaucoup de gens qui veulent
que ça change mais qui s’interrogent, comment faire ? Il y a eu pendant toute cette période
électorale des luttes dans les entreprises
et ça continue. Des patrons se sentent des ailes avec la loi El
Khomri et l’annonce de la loi Macron de casse du code du travail, ils
affirment que « la dictature des syndicats est terminée » ;
des salariés réagissent et prennent contact avec la CGT. Dans le Maine et
Loire il y a des luttes contre l’appel d’offres du Conseil Général pour la
gestion de la protection de l’enfance par le privé. En ce qui concerne les
luttes sociales, les militants CGT veulent agir, en même temps ils ont
besoin de perspective, ils sont nombreux à nous interroger sur ce que nous
voulons faire, ce que nous proposons.
*Un
camarade du Calvados. Le 27 juin
dans le rassemblement à Caen il y a eu une expression syndicale combattive.
Notre Parti est bien mobilisé, nous continuons le travail dans les
entreprises et les localités dans la dynamique de la campagne électorale.
Nous préparons notre assemblée pour le 28 août et nous allons mobiliser
pour le succès du 12 septembre. Nous devons faire beaucoup de politique,
montrer ce qui se prépare, les raisons de fond.
*Un
camarade de la faculté de Jussieu à Paris.
Après le 1er tour de la Présidentielle, lors
d’une réunion syndicale CGT, très vite la discussion a montré qu’il ne
fallait ni voter pour M. Le Pen, ni pour Macron tous les
deux représentants du capital. Cette position a rassemblé l’opinion de
participants. Après ces élections,
il y a beaucoup d’interrogations. Chacun a constaté qu’aux législatives il
y a eu beaucoup d’abstentions politiques. Comment faire aujourd’hui ?
De toutes parts, droite, PS, FN,
France Insoumise, PCF, les recompositions politiques s’activent tous
azimuts. Ce n’est simple pour eux. Mélenchon se présente comme seul capable
de rassembler à gauche mais il ne propose aucun changement de fond, il ne
met pas en cause le capitalisme. Nous devons faire de la politique à fond.
Plus que jamais les explications de fond sont indispensables.
*Un
camarade de Paris. Mélenchon, où en sera-t-il dans 1 an ? Le
capitalisme va taper de plus en plus fort, ou va-t-il se situer ? Nous
devons dire maintenant ce qu’il faut
faire. En ce qui concerne le FN, il faut observer ce qu’il va faire,
continuer à dire ce que nous disons sur le fond politique, c’est un parti
du capital. Nous constatons que nous sommes mieux entendus, il faut
continuer à aller sur le terrain, dans les entreprises, les universités, les
quartiers, maintenir le contact et dialoguer pour avancer.
*Un
camarade d’Eure et Loir. Insiste sur l’idée que nous devons expliquer que
rien de ce qui se passe n’est « naturel ». C’est le résultat de
la politique du système capitaliste. Développons partout nos solutions,
faisons les connaître.
*Une
camarade de l’Indre. Revient sur la nécessité de développer la bataille
financière. Nous avons collecté durant la campagne électorale mais nous
savons que les candidats nécessitent des sommes très importantes et nous
avons besoin d’argent pour les batailles politiques actuelles. Il faut
solliciter tous nos amis et prendre des initiatives financières.
Antonio
Sanchez- Secrétaire National
La
discussion a confirmé que dans la période actuelle nous sommes bien mieux
entendus. Les objectifs du capital qui veut avec Macron aller le plus loin
possible dans l’exploitation du peuple
sont perçus plus clairement.
La
volonté de lutte grandit et commence à s’exprimer. Notre Parti sera très
actif pour préparer la journée interprofessionnelle d’action du 12
septembre à l’appel de la CGT.
En
même temps nous devons faire connaître notre analyse, nos solutions,
débattre partout, de la perspective
politique, de la lutte politique nécessaire pour faire reculer le capital,
changer de politique...
Nous
sommes le seul Parti Révolutionnaire
Communiste. Aucun autre Parti ne pose la question du changement
fondamental, n’appelle à abattre le capitalisme et à construire une société
socialiste au service du peuple. C’est une grande responsabilité pour nous
et qui pose la question du renforcement nécessaire de notre Parti.
Nous
avons besoin d’être plus nombreux, de rayonner dans le maximum d’endroits
pour faire grandir les idées du changement fondamental de politique, de la
lutte pour y parvenir.
Nous
allons donc continuer à développer notre activité, pour rassembler, pour
développer la lutte, pour faire grandir notre Parti.
° ° °
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