Retour à l’accueil

 

 

 

 

Comité National du 21-05-2016 – Discussion

 

 

*Un camarade du Calvados : Nous nous réunissons régulièrement pour discuter politique, c’est nécessaire pour que l’activité soit au niveau. Nous soutenons les luttes des salariés et allons régulièrement nous adresser à eux dans plusieurs entreprises. Nous avons commencé à organiser des points de rencontre pour discuter. Nous avons distribué notre tract aux jeunes qui nous ont très bien accueillis.

Nous nous apercevons que nous avons de l’espace pour avancer nos idées, nous faire entendre. Par ex. nous avons fait 3 adhésions chez Renault-Trucks. Nous allons d’ici l’été organiser des points de rencontre et début juillet nous ferons un repas débat. Nous préparons une école de formation en particulier pour les nouveaux adhérents. Nous mènerons la bataille politique de l’élection Présidentielle avec le candidat de notre Parti et nous aurons des candidats aux élections législatives.

*Une camarade du Loiret : A partir du rapport qui rappelle l’importance de fixer la ligne politique, avec la situation politique et sociale et les échéances électorales, elle est interpellée par le récent journal 4 pages : en consacrant les 2/3 à l’élection présidentielle est-ce qu’on est en phase avec le retrait de la loi El Khomri ? Nous devons avoir les outils d’analyse, c’’est le rôle que joue « Intervention Communiste ».

Sur l’analyse du paysage politique, il faut mettre au clair les intentions des uns et des autres : A propos des 2 fers au feu, et du reste, où situe-t-on on le PCF ? Nous devons avoir une analyse politique plus dialectique. Il faut brosser les questions de fond.

*Un camarade de Paris : le partage des richesses, c’est la ligne de beaucoup de réformistes, en France et dans le monde ; Martinez de la CGT est pour le partage des richesses. Il souligne la question de la répression des luttes, le PS joue un jeu dangereux. Le capital a 2 fers au feu que la bourgeoisie appelle de ses vœux.

*Une camarade de Loire Atlantique : De nouvelles entreprises se mettent en grève, la raffinerie de Donge est en grève. L’utilisation de la force contre le blocage montre les difficultés du pouvoir. STX se met en grève. Il se passe quelque chose en profondeur. Notre Parti est présent dans les luttes, il est identifié comme ayant des propositions. Nous avons des réunions programmées avec plusieurs entreprises. Nous sommes une force politique qui compte. Nous avons fait plusieurs adhésions dont 1 à la dernière manifestation. Nous voulons aller encore plus loin dans notre activité.

*Un camarade de Paris : Le communiqué « CGT – FO- Solidaires–FSU-les syndicats de jeunes, appellent à 2 journées d’action, une le 26 mai et une le 14 juin avec une grande manifestation nationale à Paris, un temps beaucoup plus fort.

Hollande battu, que veut faire le capital pour rester au pouvoir ? Cela se met en place aujourd’hui, il faut en parler tout de suite, on peut gagner une avant-garde un peu plus large à notre analyse, à nos propositions d’alternative. Il n’y a qu’une solution : changer de société, nous voulons élargir le nombre de ceux qui ont compris cela. Le CN doit prendre les décisions politiques sur son orientation. S’il y a un désaccord, le Comité National tranchera.

*Un camarade de l’Aude : Les luttes sont dans une phase nouvelle. Les formes de luttes sont décisives, c’est dommageable qu’on n’en parle pas dans nos tracts, on se met à la remorque du mouvement syndical ; il estime que c’est une déviation opportuniste du secrétaire national. Election présidentielle : le contenu du rapport est très faible. Pour la bourgeoisie c’est le moyen de berner les travailleurs. Il n’est pas immuable pour le Parti d’aller aux élections.

*Un camarade de l’Aude : Nous sommes bien accueillis dans les manifestations. Des contacts ont été pris dans l’Ariège. Il y a une action dans une entreprise de métallurgie ; le 19 mai à Carcassonne les entrées de la Cité administrative ont été bloquées. Il faudrait de affiches pour être plus visibles

*Un camarade de Paris : En 2 mois les choses ont beaucoup évolué. A Paris dans des dizaines de bureaux poste il y a des luttes contre les suppressions d’emplois. Notre cellule va régulièrement avec nos tracts, notre journal et discuter avec les salariés dans les bureaux de poste ainsi que dans les grandes gares SNCF. Nous sommes bien accueillis et reconnus comme parti politique qui a des propositions.

*Un camarade de la faculté Jussieu de Paris : La lutte contre la loi El Khomri n’est pas seulement contre un patron c’est aussi la bataille contre l’appareil d’Etat et donc embryonnaire dans la lutte pour le détruire. Le titre du journal 4 pages sur la présidentielle restreint la lutte actuelle à la bataille électorale, elle renvoie à l’idée qu’en dehors du voter pour nous en 2017 il n’y a pas d’alternative.

*Un camarade du Nord : le capitalisme est dans une phase de contradictions insurmontables. Abattre le capitalisme ne se retrouve pas dans le rapport. On est confrontés à la social-démocratie et au révisionnisme, il ne faut pas être à leur remorque. On se demande à quoi sert le CN. Sur la Présidentielle, a-t-on les forces à consacrera une campagne électorale ?

*Une camarade de Paris : Peut-on changer réellement, comment ? Les manœuvres se multiplient pour garder le pouvoir au capital, la bataille présidentielle sera au cœur de cette bataille. C’est notre rôle de parti révolutionnaire de la mener. Reprendre la propriété des moyens de production et d’échanges pour le peuple et prendre le pouvoir c’est la seule alternative valable que nous sommes le seul parti à porter, c’est ce qui nous différencie de tous les autres. Elle sera portée par notre candidat.

*Un camarade de la faculté Jussieu à Paris : La réflexion aujourd’hui est structurée par le mécontentement énorme qui s’amplifie. Comment sortir de tout ça, est-ce qu’on peut faire autre chose ? Nous menons notre bataille à partir de là. Expliquons que notre alternative est d’abattre le capitalisme. Dans la bataille politique on voit se dessiner l’axe « Front Républicains ». Nous devons être dans les luttes mais bien montrer leur contenu politique.

*Un camarade de Paris : Un Parti Révolutionnaire doit analyser la réalité de la situation politique telle qu’elle est et pas telle qu’on la voudrait. Nous devons expliquer les raisons de fond des mesures anti- sociales. Le rôle du parti est d’expliquer l’exploitation capitaliste, de donner des perspectives. Nous soutenons les luttes, nous appelons à les développer, on peut donner un avis sur les formes de lutte mais on ne décide pas des formes de luttes à la place des travailleurs.

*Un camarade de l’Aude : est contre une candidature à l’élection présidentielle. Le Comité National n’est pas là pour bavarder, il faut voter

*Une camarade du Loiret revient sur la question du « Front Républicain ». Il y a un malentendu si on met dans le même panier Mélenchon, en particulier en direction des couches moyennes, il ne faut pas avoir une vue simplificatrice. La question se pose de la prise du pouvoir, nous nous en considérons comme organisateur, comment créer le blocage dans le pays pour cette prise du pouvoir ? Il faut en débattre sérieusement.

*Un camarade du Val-D’Oise : estime que les tracts nationaux pour les manifestations ne sont pas bons.

*Une camarade de Paris critique le travail de mobilisation qui n’a pas été fait dans sa cellule pour le 1er mai, elle regrette que nous ne fassions pas ce que nous décidons.

*Un camarade de Seine et Marne : Y-a-t-il un débat ? Non, le CN n’est pas une source de formation. Qu’en est-il du rôle du parti dans la formation de l’avant-garde ? J’ai des doutes. Il n’est pas d’accord pour que le parti aille aux élections.

*Une camarade de Vendée : Dans les luttes on constate la venue de nouveaux salariés de petites entreprises. Beaucoup de questions se posent sur 2017, sur le changement ; il faut y répondre avec des arguments politiques. Nous préparons un repas populaire.

*Une camarade de l’Indre : Nous réunissons nos adhérents pour discuter politique. Nous avons une activité importante mais encore insuffisante. Nous pouvons renforcer notre parti, r dans un plus grand nombre d’endroits. Nous constatons un bien meilleur accueil de nos propositions, il faut aller plus loin.

*Tonio Sanchez secrétaire National :

Nous avons passé en revue l’ensemble de notre politique : pourquoi nous existons, pourquoi et comment développer notre politique et notre parti. Si on pas cette ambition, pourquoi y être ? Il faut le quitter. Sur les non compréhensions on peut s’expliquer. Si l’on a des désaccords il faut se prononcer.

Sur la Présidentielle il faut être clairs, c’est une campagne politique –c’st l’essentiel. Il faut la mener. Un candidat exprimera notre bataille. Il faut une presse du Parti qui analyse la situation, ce qui bouge rapidement, qui s’adresse à tous, qui traduise notre ligne politique, qui développe nos propositions politiques.

Le rapport a été conçu comme un outil pour la discussion sur l’ensemble des questions. Il y a des points de désaccords. Le CN va voter sur le rapport.

 

 

° ° °

 

 . Lire, enregistrer et/ou imprimer cette discussion au format PDF ( 5 pages) .  

 

 

Description : Description : escription : Description : escription : image007Recommander cette discussion à un (e) ami (e)

 Haut de page

http://www.sitecommunistes.org