*Un
camarade du Calvados : Nous nous réunissons régulièrement pour
discuter politique, c’est nécessaire pour que l’activité soit au niveau.
Nous soutenons les luttes des salariés et allons régulièrement nous
adresser à eux dans plusieurs entreprises. Nous avons commencé à organiser
des points de rencontre pour discuter. Nous avons distribué notre tract aux
jeunes qui nous ont très bien accueillis.
Nous
nous apercevons que nous avons de l’espace pour avancer nos idées, nous
faire entendre. Par ex. nous avons fait 3 adhésions chez Renault-Trucks.
Nous allons d’ici l’été organiser des points de rencontre et début juillet
nous ferons un repas débat. Nous préparons une école de formation en
particulier pour les nouveaux adhérents. Nous mènerons la bataille
politique de l’élection Présidentielle avec le candidat de notre Parti et
nous aurons des candidats aux élections législatives.
*Une
camarade du Loiret : A partir du rapport qui rappelle l’importance de
fixer la ligne politique, avec la situation politique et sociale et les
échéances électorales, elle est
interpellée par le récent journal 4 pages : en consacrant les 2/3 à
l’élection présidentielle est-ce qu’on est en phase avec le retrait de la
loi El Khomri ? Nous devons
avoir les outils d’analyse, c’’est le rôle que joue « Intervention
Communiste ».
Sur
l’analyse du paysage politique, il faut mettre au clair les intentions des
uns et des autres : A propos
des 2 fers au feu, et du reste, où situe-t-on on le PCF ? Nous
devons avoir une analyse politique plus dialectique. Il faut brosser les questions de fond.
*Un
camarade de Paris : le partage des richesses, c’est la ligne de beaucoup de
réformistes, en France et dans le
monde ; Martinez de la CGT est pour le partage des richesses. Il
souligne la question de la répression des luttes, le PS joue un jeu
dangereux. Le capital a 2 fers au feu que la bourgeoisie appelle de ses
vœux.
*Une camarade
de Loire Atlantique : De nouvelles entreprises se mettent en grève, la
raffinerie de Donge est en grève. L’utilisation de la force contre le
blocage montre les difficultés du pouvoir. STX se met en grève. Il se passe quelque
chose en profondeur. Notre Parti est présent dans les luttes, il est
identifié comme ayant des
propositions. Nous avons des réunions programmées avec plusieurs
entreprises. Nous sommes une force politique qui compte. Nous avons fait
plusieurs adhésions dont 1 à la dernière manifestation. Nous voulons aller
encore plus loin dans notre activité.
*Un
camarade de Paris : Le communiqué « CGT – FO-
Solidaires–FSU-les syndicats de jeunes, appellent à 2 journées d’action,
une le 26 mai et une le 14 juin avec
une grande manifestation nationale à Paris, un temps beaucoup plus fort.
Hollande
battu, que veut faire le capital pour rester au pouvoir ? Cela se met
en place aujourd’hui, il faut en parler tout de suite, on peut gagner une
avant-garde un peu plus large à
notre analyse, à nos propositions d’alternative. Il n’y a qu’une
solution : changer de société, nous voulons élargir le nombre de ceux
qui ont compris cela. Le CN doit prendre les décisions politiques sur son
orientation. S’il y a un désaccord,
le Comité National tranchera.
*Un camarade de l’Aude : Les luttes sont
dans une phase nouvelle. Les formes de luttes sont décisives, c’est
dommageable qu’on n’en parle pas dans nos tracts, on se met à la remorque
du mouvement syndical ; il estime que c’est une déviation opportuniste
du secrétaire national. Election présidentielle : le contenu du
rapport est très faible. Pour la bourgeoisie c’est le moyen de berner les
travailleurs. Il n’est pas immuable pour le Parti d’aller aux élections.
*Un
camarade de l’Aude : Nous sommes bien accueillis dans les
manifestations. Des contacts ont été pris dans l’Ariège. Il y a une action
dans une entreprise de métallurgie ; le 19 mai à Carcassonne les
entrées de la Cité administrative ont été bloquées. Il faudrait de affiches
pour être plus visibles
*Un
camarade de Paris : En 2 mois les choses ont beaucoup évolué. A Paris
dans des dizaines de bureaux poste il y a des luttes contre les
suppressions d’emplois. Notre cellule
va régulièrement avec nos tracts, notre journal et discuter avec les
salariés dans les bureaux de poste
ainsi que dans les grandes gares SNCF. Nous sommes bien accueillis et
reconnus comme parti politique qui a des propositions.
*Un
camarade de la faculté Jussieu de Paris : La lutte contre la loi El
Khomri n’est pas seulement contre un patron c’est aussi la bataille contre
l’appareil d’Etat et donc embryonnaire dans la lutte pour le détruire. Le titre du journal 4 pages sur la
présidentielle restreint la lutte actuelle à la bataille électorale, elle
renvoie à l’idée qu’en dehors du voter pour nous en 2017 il n’y a pas d’alternative.
*Un
camarade du Nord : le capitalisme est dans une phase de contradictions
insurmontables. Abattre le capitalisme ne se retrouve pas dans le rapport.
On est confrontés à la social-démocratie et au révisionnisme, il ne faut
pas être à leur remorque. On se demande à quoi sert le CN. Sur la
Présidentielle, a-t-on les forces à consacrera une campagne
électorale ?
*Une
camarade de Paris : Peut-on changer réellement, comment ? Les manœuvres se multiplient pour garder le pouvoir au
capital, la bataille présidentielle sera au cœur de cette bataille. C’est
notre rôle de parti révolutionnaire de la mener. Reprendre la propriété des
moyens de production et d’échanges pour le peuple et prendre le pouvoir c’est la seule alternative valable que
nous sommes le seul parti à porter, c’est ce qui nous différencie de tous
les autres. Elle sera portée par notre candidat.
*Un
camarade de la faculté Jussieu à
Paris : La réflexion aujourd’hui est structurée par le mécontentement
énorme qui s’amplifie. Comment sortir de tout ça, est-ce qu’on peut faire
autre chose ? Nous menons notre
bataille à partir de là. Expliquons que notre alternative est d’abattre le
capitalisme. Dans la bataille politique on voit se dessiner l’axe
« Front Républicains ». Nous devons être dans les luttes mais
bien montrer leur contenu politique.
*Un
camarade de Paris : Un Parti Révolutionnaire doit analyser la réalité
de la situation politique telle qu’elle est et pas telle qu’on la voudrait.
Nous devons expliquer les raisons de fond des mesures anti- sociales. Le
rôle du parti est d’expliquer l’exploitation capitaliste, de donner des
perspectives. Nous soutenons les luttes, nous appelons à les développer, on
peut donner un avis sur les formes de lutte mais on ne décide pas des
formes de luttes à la place des travailleurs.
*Un
camarade de l’Aude : est contre une candidature à l’élection
présidentielle. Le Comité National n’est pas là pour bavarder, il faut
voter
*Une
camarade du Loiret revient sur la
question du « Front Républicain ». Il y a un malentendu si on met
dans le même panier Mélenchon, en
particulier en direction des couches moyennes, il ne faut pas avoir une vue
simplificatrice. La question se pose de la prise du pouvoir, nous nous en
considérons comme organisateur, comment créer le blocage dans le pays pour
cette prise du pouvoir ? Il faut en débattre sérieusement.
*Un
camarade du Val-D’Oise : estime que les tracts nationaux pour les
manifestations ne sont pas bons.
*Une
camarade de Paris critique le travail de mobilisation qui n’a pas été
fait dans sa cellule pour le 1er
mai, elle regrette que nous ne fassions pas ce que nous décidons.
*Un
camarade de Seine et Marne : Y-a-t-il un débat ? Non, le CN n’est
pas une source de formation. Qu’en est-il du rôle du parti dans la
formation de l’avant-garde ? J’ai des doutes. Il n’est pas d’accord pour que le parti
aille aux élections.
*Une
camarade de Vendée : Dans les luttes on constate la venue de nouveaux
salariés de petites entreprises. Beaucoup de questions se posent sur 2017,
sur le changement ; il faut y répondre avec des arguments politiques.
Nous préparons un repas populaire.
*Une
camarade de l’Indre : Nous réunissons nos adhérents pour discuter
politique. Nous avons une activité importante mais encore insuffisante.
Nous pouvons renforcer notre parti,
r dans un plus grand nombre d’endroits. Nous constatons un bien meilleur
accueil de nos propositions, il faut aller plus loin.
*Tonio
Sanchez secrétaire National :
Nous
avons passé en revue l’ensemble de notre politique : pourquoi nous
existons, pourquoi et comment développer notre politique et notre parti. Si
on pas cette ambition, pourquoi y être ? Il faut le quitter. Sur les
non compréhensions on peut s’expliquer. Si l’on a des désaccords il faut se
prononcer.
Sur la
Présidentielle il faut être clairs, c’est une campagne politique –c’st
l’essentiel. Il faut la mener. Un candidat exprimera notre bataille. Il faut une presse du Parti qui analyse
la situation, ce qui bouge rapidement, qui s’adresse à tous, qui traduise
notre ligne politique, qui développe nos propositions politiques.
Le
rapport a été conçu comme un outil pour la discussion sur l’ensemble des
questions. Il y a des points de désaccords. Le CN va voter sur le rapport.
° ° °
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