*Un
camarade de la faculté Jussieu de Paris. On constate une prise en compte
importante dans les syndicats CGT, de la lutte. Nous avons distribué le tract du Parti lors des manifestations,
des discussions très intéressantes avec des salariés amènent une réflexion très
positive sur la façon d’agir. Mélenchon est devenu l’opposant officiel, il
s’attaque à Macron mais quand on gratte il n’y a pas grand-chose derrière :
il n’aborde jamais la grande question « et après on fait
quoi ? ». Macron cherche comment faire pour aller plus loin
encore. Il regarde du côté des recompositions politiques, pour tenter de
les capter à son profit.
La
situation internationale est dangereuse, l’impérialisme dans tous les
principaux pays accroît
ses moyens militaires ; les USA, l’Europe, la France, la Chine, la
Russie… Un exemple de l’affrontement mondial impérialiste : en Syrie,
10 Etats impérialistes s’affrontent. C’est une guerre internationale.
Dans
la lutte de classe aujourd’hui, il est très important que notre Parti se
place comme la force qui combat le capitalisme et pour le changement.
Aucune autre force politique ne se place dans cet optique. La jeunesse est
présente dans les luttes, en recherche sur l’avenir, nous devons nous
adresser à elle.
Pour
le 100ème anniversaire de la révolution d’Octobre 1917 nous
devons bien faire connaître la réalité. A Jussieu nous avons plusieurs
publications sur ce sujet, nous envisageons de publier une bande dessinée
Soviétique très intéressante..
*Une
camarade de Vendée. Dans les manifestations, nous constatons la présence de
nouveaux participants, de jeunes des entreprises. Il y a eu des débrayages,
des grèves dans de nombreuses entreprises. A la dernière manifestation il y
avait FO, quelques CFDT et CGC. Le PCF, LO étaient absents, les « France
Insoumise » avec une présence minime très discrète. Nos tracts sont
très bien accueillis. A une Assemblée Générale de l’UD CGT, débat très
intéressant, le constat que l’action s’élargit, par ex. dans la Santé à la
psychiatrie pour le 26 septembre, dans les transports à partir du 25, dans
la métallurgie le 13 octobre. Il y a eu aussi une discussion sur la
Birmanie et sur la Corée, d’où l’intérêt des articles à ce sujet sur notre site. Nous allons
faire un apéro-dinatoire avec débat. Nous avons déjà placé des affiches du
100ème anniversaire d’octobre 1817.
*Un
camarade de Paris. Il souligne que la CGT a réagit très vite contre les
ordonnances, dès avant l’été elle a appelé à l’action pour le 12 septembre.
Dans le mouvement social il y a des interrogations politiques. Notre
matériel est très bien accueilli et suscite des discussions partout. Il donne l’exemple d’un camarade postier
qui est parti en retraite dans l’Aveyron et qui distribue dans son
département. Nous devons distribuer le plus largement possible.
Les
sondages font apparaître que le soutien aux luttes dans la population est
passé de 50% en 2016, à 65% en septembre 2017, cela traduit une progression
des idées sur l’utilité, la nécessité de la lutte.
Concernant
les finances, il souligne que nous devons faire un appel ;permanent à
la souscription. L’argent du Parti ne vient pas de nulle part mais
uniquement des cotisations et du travail pour la souscription
*Une
camarade du Puy de Dôme. L’activité politique est de plus en plus exigeante
et nous avons beaucoup à faire. La pression sociale est très dure dans les
secteurs de la santé et social. Les
attaques sont très dure contre les salariés. Dans les manifestations il y
avait pas mal de jeunes, les discussions sont très intéressantes car les
jeunes s’interrogent sur l’avenir, ils se posent les bonnes questions et
les choses évoluent. Il y a des actions dans les entreprises, on sent
qu’on va vers quelque chose de plus important. Le regard des travailleurs
change, la colère est très grande. Mélenchon est un bon orateur mais cela n’ira pas
très loin avec le développement des luttes et quand ça va se durcir. Nous
devons bien nous expliquer sur le fond. Il y a des hésitations mais ça
bouge. Nous allons organiser un débat, l’élargir aux sympathisants et aux
jeunes. Pour le 18 novembre à Paris, nous nous préparons à monter avec
quelques camarades et amis.
*Une
camarade de Paris. Nous avions avant la présidentielle expliqué que la mise
en place de Macron par le capital était pour avec l’objectif d’aller
beaucoup plus loin dans les objectifs du capital. Les gens aujourd’hui
constatent cette réalité et mesurent l’ampleur de ce qui se passe. La
colère, le rejet sont très larges, s’expriment très fort dans les
manifestations. La détermination à se battre, à aller plus loin,
s’expriment très fortement. Le 12 et le 21 septembre, à Paris, nous avons
vu la présence d’entreprises qu’on ne voyait pas d’habitude, par ex. les
employés des hôtels parisiens, une large participation des employés du
commerce. Il y avait des sections syndicales FO, de l’UNSA, la CFE-CGC, des
militants CFDT. Nous avons eu des discussions avec les jeunes des entreprises,
notre discours, nos propositions les intéressent. Ils nous disent « il faut y aller
tous ensemble, avec d’autres partis, pour battre Macron et changer de
politique ? Oui mais pour quoi faire ? Nous disons que pour changer
fondamentalement de politique il faut battre le capitalisme jusqu’à
l’abattre, abandonner cette nécessité est créer des illusions et préparer
de terribles déceptions. Cela fait réfléchir, il faut continuer à débatte à
partir de la réalité. On constate dans le PCF une certaine désespérance.
La
bataille idéologique est immense. Nous devons sur chaque question chaque événement
dire : pourquoi cette situation, qui est responsable, quoi faire
d’autre, comment, dans quelles conditions. Nous devons montrer que ce qui se passe chez nous, se
passe dans le ;monde entier parce que le capitalisme domine le monde.
La lutte contre le capitalisme est vitale.
Pour
le 100ème anniversaire d’Octobre 1917 , nous devons
clairement expliquer les conditions dans lesquelles elle s’est préparée, le
rôle du Parti Bolchevik, le niveau de la bataille idéologique, ce qu’
apporté cette révolution socialiste. Nous devons mesurer de quelle manière
les jeunes en tendent parler, ce qu’on dit dans les manuels scolaires On ne parle que de dictateurs, les jeunes
n’ont à leur disposition que ce point de vue. Cette commémoration est pour
nous l’occasion de montrer la réalité, de susciter l’interrogation, de
débattre. Rappelons que nous sortirons une brochure avec les articles parus
sur le site.
*Une
camarade de l’Indre. On sent la colère. Certains qui ont voté Macron par défaut, ne croyaient pas qu’il irait si loin. Ils sont
disponibles pour le débat, ce qui est très intéressant. A la Poste comme à
la SNCF, on sent les attaques de Macron et la volonté de ne pas se laisser
faire. Le capital veut aller plus vite, loin, nous devons être encore plus
présents partout pour agir. Le temps presse
*Un
camarade du Calvados. Nous allons régulièrement distribuer chez Citroën ou
nous sommes très bien reçus, chez Renault-Trucks également. Nous avons
aussi une bonne activité de rencontres sur les marchés. Les 12 et 21, nos
tracts ont eu un gros succès. Dans la métallurgie où l’on constate une
dégradation importante et permanente
des conditions de travail, des salaires avec en particulier la suppression
des primes, la colère grandit. Aux manifestations, FO était présente.
A
la réunion de rentrée des camarades du Parti, nous avons eu un bon débat.
L’activité du Parti et importante et régulière. Il ajoute quelques mots sur
la situation internationale, dangereuse, sur la politique d’armement très
dangereuse de l’impérialisme, par exemple, les USA ont donné 700 millions
de dollars à Israël pour développer ses armements.
*Un
camarade de la Sarthe. Depuis la rentrée nous allons sur les marchés. Nous
constatons une évolution, les gens nous accueillent et discutent, ils sont
surpris par l’ampleur des attaques du pouvoir. Un collègue sympathisant
avec qui nous avons discuté se dit
intéressé par notre politique, il trouve que nos réponses, nos explications
l’aident dans sa compréhension. Nous allons reprendre nos distributions
chez Renault et Yoplait. Nous réfléchissons à une campagne d’affichage et
une réunion publique.
*Une
camarade de Loire Atlantique Il y a
chez les camarades de Loire Atlantique une prise en compte du besoin
d’aller plus loin dans les diffusions régulières aux entreprises. Nous en
constatons les résultats positifs politiquement. Nous avons de bonnes discussions avec les
salariés. Ce qui est très intéressant c’est qu’elles portent sur la
politique du pouvoir et surtout sur les perspectives de changement qui
existent. Dans les manifestations viennent souvent : comment faire
reculer le patronat, comment lui faire payer la note ? Dès qu’on parle politique on va plus loin
car nous sommes les seuls à dire que les moyens du changement véritable
existent, lesquels et comment s’en emparer.
Il y a aujourd’hui une nouvelle étape qui s’ouvre. Nous allons de
plus en plus vers des réunions de cellules ouvertes à des sympathisants. Au
CHU, à la dernière réunion, le débat était très intéressant car nous
parlons vrai, concrètement, nous ne créons pas d’illusions. Nous avons un
apéritif dinatoire le 9 novembre. Le 18 novembre pour le 100ème
anniversaire d’Octobre
1917 à Paris, nous allons organiser un covoiturage.
*Le
Comité National a consacré un moment à un échange important sur la
nécessité et les moyens de la bataille financière, à partir d’une
introduction de notre trésorière.
*Aline
Pornet : A rappelé le chemin
parcouru depuis la création de notre Parti en 2002, les batailles
politiques, notre participation aux campagnes électorales législatives,
régionales, européennes ( à l’élection Présidentielle, le mode de
désignation des candidats totalement antidémocratique a exclu notre
candidat).
Nous
sommes un Parti révolutionnaire, nous n’avons aucun financement de l’Etat
ni du capital, nous n’avons que l’argent des travailleurs. Le paiement
régulier des cotisations si important soit-il, ne peut se permettre de
mener notre action. Il nous faut en permanence collecter des dizaines, des
centaines de milliers d’euros, développer une grande souscription
permanente, prendre des initiatives, nous adresser largement aux
sympathisants, aux travailleurs.
Tous
les camarades sont intervenus dans le débat, ils ont souligné que les
finances doivent être beaucoup plus notre préoccupation constante.
Nous laissons trop de côté cette question vitale dont dépend
une part importante de notre activité.
Outre
les activités dont ont fait part certains camarades, comme la vente du
muguet le 1er mai dans le Puy de Dôme, les apéritifs dînatoires,
les rencontres au cours desquelles on fait appel à la générosité des
participants, la vente annuelle de vin de Bourgogne au niveau national, en
plus de la vente de l’affiche de la révolution d’Octobre, un Tee-shirt avec
imprimé un symbole du 100ème anniversaire d’Octobre 1917 va être
confectionné et mis en vente très rapidement, le principe de l’organisation d’une tombola
nationale a été retenu.
Il
a été décidé de mettre la question
de la bataille financière à l’ordre du jour de toutes les réunions
de cellule. Un collectif de 3 – 4 camarades pour travailler avec notre trésorière à la réalisation de ces
initiatives, suivre la bataille financière dans les départements et
proposer régulièrement de nouvelles initiatives devrait être mis en place.
° ° °
. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette
discussion au format PDF : 6 pages)
Recommander ce rapport à un (e) ami (e)
Haut de page
|