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Comité National du 23-09-2017 – Rapport

 

 

Chers (es) Camarades,

Les manifestations du 12 et 21 septembre ont mobilisé fortement, des centaines de milliers de travailleurs du public et du privé, des jeunes ont manifesté dans 200 villes. Ces journée d'action ont été soutenues par plus de 58% des français, 68% pensent que les ordonnances favoriseront les licenciements et 60% qu’elles vont accroître la précarité des salariés.

Pendant les manifestations la détermination et la volonté de se battre a été clairement exprimées, beaucoup sont convaincus qu'il faudra aller plus loin, durcir le mouvement, qu'il faudra mener la lutte à la hauteur des attaques.

Ce n'est que le début d'un mouvement qui est appelé à se développer dans la rue, dans les entreprises, à prendre de multiples formes d'actions unissant les salariés du privé comme du public, les jeunes, les privés d'emploi, les retraités tous ceux qui souffrent d'une politique au seul service du capital.

L'accueil de nos tracts, les discussions que nous avons eu montrent que nous sommes en phase avec les préoccupations, les aspirations des travailleurs, que notre analyse politique, nos propositions suscitent l'intérêt, sont approuvées par un plus grand nombre. Cette volonté de se battre, d'élargir la lutte a quelque chose de nouveau, de différent par rapport à ce qu'on a connu pendant la mobilisation contre la loi El Khomri, c'est un moment plus favorable pour mener la bataille idéologique incontournable pour avancer.

Le mécontentement est immense, Les élections présidentielles et législatives l'ont montré, les luttes n'ont pas cessé de se développer, n'ont pas marqué de pause pendant la période d'été. Le rejet de la politique de Macron grandit. Il bat des records d'impopularité avec 68% de jugements défavorables (sondage Ipsos-Le Point 13 - 09). Dès le lendemain du 12 septembre de nouvelles journées d'action ont été décidées : le 21 septembre(à l'appel de la CGT, FSU, Solidaire et l'UNEF), la mobilisation et la détermination ont été identiques à celle du 12, malgré les syndicats réformistes qui tentent de diviser le mouvement. Il faudra les contrer en faisant du 10 une journée interprofessionnelle forte ; le 25 septembre grève reconductible des transports routiers à l'appel de la CGT et de FO ; le 28 septembre manifestation des retraité(e)s 9 syndicats de la Fonction Publique -dont la CGT, FO, CGC, FSU, Solidaires- appellent à manifester et à faire grève le 10 octobre.

Les médias craignent le durcissement prévisible des grèves et des manifestations: " La mobilisation de mardi livrait une forme d'avertissement, on pouvait y noter la présence de nombreux jeunes, des étudiants mais aussi des travailleurs" (Les Echos, 13 09), " Pour Emmanuel Macron et sa majorité ce n'est pas encore gagné. Au contraire, le risque d'un durcissement se profile dans le conflit autour de la réforme du droit du travail. Le gouvernement n'a pas intérêt à crier victoire trop tôt " (La Tribune 13 09). L'annonce de l'augmentation de 0,8% de la pension de retraite de base au 1er octobre, la baisse des économies annoncées qui passent de 20 à 16 milliards, la baisse des suppressions de postes de fonctionnaires 1600 en 2018 -50000 étaient prévus sur le quinquennat. Premiers reculs du gouvernement?

La lutte unie, tous ensemble, de plus en plus forte est la seule voie pour faire reculer Macron et le capital. Tous les secteurs de la vie sociale et économique sont attaqués.

Les ordonnances sur la loi travail sont le premier grand chantier parce qu'il touche à toute l'entreprise pour livrer les salariés à l'exploitation capitaliste libérée de toute entrave. Après la « loi- travail » Macron et son gouvernement s'attaquent à ce qu'ils appellent les réformes fondamentales : " l’assurance chômage, qui ne sera plus financée par la cotisation sur le travail mais par les impôts et la CSG – la réforme du système des retraites avec la suppression de tous les régimes spéciaux – la réforme de l’apprentissage pour l’adapter aux besoins des entreprises capitalistes, avec parallèlement la réforme de l’Eduction Nationale qui veut instaurer le sélection dès l’école primaire "pour renforcer l'élite". Il faut donner à chacun sa place, inciter les élèves à aller dans les domaines où il y a de l'embauche" c'est à dire l’adapter aux besoins du patronat. " Fini l'Université pour tous ... le nombre de ceux qui engorgent l'université n'ont rien à y faire [...] la sélection à l'entrée de l'université est une nécessité et une injonction" (Jean-Francis Pécresse, Les Echos 18 09) L'université n'est pas pour tout le monde !!! La France est le pays qui dépense le moins pour ses étudiants, 1,2% en France, 2,4% en Norvège.

La réforme du logement avec la baisse de l’APL (400 millions d’économies) et la suppression de l’obligation pour les communes de construire 25% de logements sociaux. Réforme fiscale, les 10% qui gagnent plus de 3600 euros nets par mois concentrent 46% des gains des mesures fiscales du quinquennat à destination des ménages… les 280.000 ménages les plus riches qui en bénéficient particulièrement ». Autrement dit, sur les quelques 9 milliards de baisse des prélèvements prévus pour les ménages jusqu’en 2022, plus de 4 milliards profiteraient aux 10% les plus aisés. (Observatoire Français des Conjonctures Economiques).

Le budget 2018, 20 milliards d’ « économies » dont 8 à 7 milliards sur la Sécurité Sociale, 2 milliards avec le gel du point d’indice pour les fonctionnaires, 3 milliards sur les collectivités locales, 150 millions avec la suppression de 50.000 postes de fonctionnaires en 5 ans, économie pour les budgets du logement, de l'emploi et des transports.

Privatisations. Outre l’introduction de la concurrence capitaliste dans les entreprises publiques- SNCF – EDF – GDF – les hôpitaux. SNCF : le gouvernement veut supprimer le régime spécial des retraites et remettre en cause le statut, c'est une offensive généralisée contre la SNCF qui va vers la privatisation complète.

Le gouvernement se prépare à vendre des parts des entreprises dans lesquelles il est actionnaire, pour engranger des milliards : Renault – Engie – Safran- les Aéroports – Air France KLM – la Française des jeux.

Loi anti-terroriste qui prend prétexte des attentats pour porter atteinte aux libertés démocratiques, pour surveiller, interdire l'action, les manifestations contre la politique du gouvernement (cf. l'hebdo n° 398 08-04-2015 : Non à la loi antiterroriste).

 

Ces "réformes fondamentales" c'est tout simplement la disparition du système social français c'est l'adaptation de toute la société française aux besoins du capital. Une adaptation qui a fait ses preuves dans des pays de l'Union Européenne. Par exemple en Allemagne, 4ème puissance économique mondiale : le taux de travailleurs pauvres est le plus élevé d'Europe : 22,5%. Un travailleur sur cinq occupait en 2016 des emplois rémunérés à 450€ par mois, des contrats à temps partiel de moins de 20h par semaine, ou un emploi intérimaire dont le salaire est inférieur de 40% de ceux des emplois stables dans la même entreprise. " Depuis 1991, progressivement l'Allemagne est devenue une société du plein emploi-précaire, La majorité des gens cumulent 2 ou 3 emplois comme aux Etats-Unis " (Klaus Dörre, Professeur de sociologie, Membre du conseil scientifique du " Centre de recherche pour le développement social axé sur la science").

Les élections fédérales ont débuté le 22, Merkel avait bénéficié du rejet de Schröder responsable des réformes qui ont accru les inégalités et la précarité. Qu'en sera-t-il.

Les réformes que Macron veut imposer permettront d'augmenter les bénéfices des entreprises qui ne serviront pas à investir mais à gonfler les dividendes versés aux actionnaires, à faire baisser le prix de la force du travail et à développer des emplois précaires mal payés.

L'attaque est d'envergure, le capitalisme a besoin de passer à une nouvelle phase pour mettre en adéquation toute la société française aux contraintes et aux nécessités du capitalisme français pour mieux se placer dans la concurrence impérialiste mondiale.

Le monde à changé et change en permanence. L'économie capitaliste s'est développée, concentrée, internationalisée. Des régions du monde se sont développées -L'Asie avec la Chine, l'Inde, l'Amérique Latine, l'Afrique se développent. Le poids économique, politique de ces pays change. La Chine s'imposera en 2017, pour la 4ème année consécutive, comme la deuxième puissance du monde avec un PIB de 12362 milliards de $, la Russie enregistrera la plus forte augmentation de son PIB + 14% à 1442 milliards de $ selon le FMI. Les 5 pays des BRICS qui ont tenu leur 9ème sommet au début septembre en Chine, représentent 45% de la population et ont contribué à plus de 50% de la croissance mondiale au cours des 10 dernières années (toujours selon une estimation du FMI.

Le rapport des forces mondiales est en constante évolution. Avec le développement des sciences et des techniques et de tous les domaines de la communication, la mondialisation capitaliste s'est accélérée. En 2014, les groupes multinationaux français réalisaient 54% de leur chiffre d'affaire à l'étranger soit 1240 milliards. 1.038 milliards pour les grands groupes, 83,7% de leur chiffre d'affaire, 182 milliards (14,7%) pour les groupes moyens, et 19 milliards pour les PME (1,6%). Ils employaient 56% de leurs salariés (5,5 millions de personnes) dans 37.000 filiales. Ces chiffres ne tiennent compte que des filiales hors pays de l'UE. Si on inclut les pays de l'UE, les chiffres explosent.

Lors de son voyage en Grèce, Macron était accompagné de 40 patrons français dont plusieurs du groupe du CAC 40 à l'affût de tout ce dont ils pourraient s'emparer des biens publics que les grecs sont contraints de privatiser dans le cadre du "plan de sauvetage".

Pendant que N. Hulot Ministre de "la transition écologique et solidaire" interdit la minuscule extraction du pétrole en France, Total obtient le feu vert pour lancer l'exploitation pétrolière en mer ionienne. La compagnie de transport maritime CMA-CGM signe pour la gestion de Thessalonique (2ème port de Grèce), Suez obtient les sociétés des eaux d'Athènes et de Thessalonique, quand à Engie il s'empare de DEI, l'opérateur public d'électricité, Vinci obtient un bail à long terme de l'autoroute qui traverse la Grèce d'Est en Ouest, etc.

Ceci est à mettre en relation avec la loi travail : lorsqu’un groupe ferme une filiale en France il ne sera plus pris en compte le chiffre d’affaire et les profits faits à l’étranger. Il suffit de faire un transfert du siège de la société, si quelques naïfs l'avaient laissé en France ! (voir le site sur internet "Changement de siège d'une société 100% gratuite en 10')

La concurrence capitaliste est exacerbée. Depuis la disparition de l'URSS et des Pays Socialistes européens, le capitalisme domine le monde entier. Les capitalistes ont comme point commun : la recherche du profit maximum, l'exploitation des salariés et des peuples et pour y arriver ils sont contraints de se lancer dans une concurrence effrénée. Marx écrit à ce propos en 1852: "Les capitalistes se font concurrence. Aucune soit disant éthique des affaires n'y pourra rien changer. "

On sait qu’après la 2ème guerre mondiale, des grands ensembles se sont formés, qui sont une nouvelle étape dans la concurrence mondiale. Leur but est de renforcer les moyens du développement capitaliste dans la région concernée, de renforcer l’exploitation sur les peuples. (Cf. la brochure Une nouvelle étape dans la concurrence mondiale) "On s’achemine vers la constitution de grands ensembles internationaux, eux-mêmes traversés d’énormes contradictions économiques, politiques, sociales. [...]Tout montre qu’une nouvelle étape grosse de dangers, y compris celui d’une guerre internationale, ceci du fait même de la concurrence acharnée que se livrent les groupes capitalistes, Tel est le mode d’existence du capitalisme à l’échelle internationale. La mondialisation capitaliste c’est ça !

L'Europe a été préparée dès 1946, pour créer un grand ensemble puissant pour renforcer le capitalisme des pays européens pour qu’il soit de plus en plus “compétitif” dans la course mondiale à la conquête des marchés, à l’exploitation des ressources naturelles, pour réaliser le maximum de profits. Les dirigeants des Etats capitalistes d’Europe occidentale ont estimé nécessaire de mener la guerre froide aux côtés des Etats-Unis, contre l'Union Soviétique pour combattre le système socialiste.

Aujourd'hui dans la concurrence mondiale, Macron veut accélérer la structuration de l'Europe, imposer les "règles d'exploitation" des peuples. Dans son discours à Athènes, il a exposé la conception de l'Union Européenne élaborée sous l'égide de Merkel : Il faudra une Europe dans laquelle nous osons à nouveau défendre la convergence sociale, fiscale (...), il faudra inventer une gouvernance forte qui nous fera souverains avec un budget de la zone euro, avec un véritable responsable exécutif et un parlement de la zone euro devant lequel il devra rendre compte" et il précise : "il faut instaurer une vraie souveraineté européenne, nos défis ne sont plus à l'échelle de nos nations". Plus question de nations, l’Europe n'est plus qu'un bloc économique, politique et militaire qui se positionne face à la concurrence des impérialismes qui s’exacerbent.

 

Les impérialistes multiplient les guerres pour se partager le monde, s’emparer des richesses naturelles et des points stratégiques, pour finalement exploiter les peuples partout. Au Moyen Orient, en Afrique, en Asie, en Afrique, les impérialistes, USA en tête, mènent des guerres qui causent des destructions massives, des millions de morts, déstabilisent complétement les pays. Ces guerres impérialiste conduisent à des migrations massives plus de 65 millions de personnes fuient les combats.

L'actualité récente a été marquée par une forte recrudescence des attentats en France et dans plusieurs pays Espagne, Finlande, Belgique, Grande-Bretagne, etc. Ces attentats terroristes sont le produit d’une guerre qui ravage depuis plusieurs années tout le Moyen et le Proche Orient. Réduire cela à du « terrorisme fanatique » est une supercherie ! Pour en finir avec le terrorisme, il faut en finir avec les guerres de domination impérialistes.

Le discours de Trump à l'Assemblée Générale de l'ONU relève de la même réalité : l’exacerbation des affrontements au sein de l’impérialisme. En déclinant de manière grossière la formule « L’Amérique d’abord » qu’il faut traduire par : « les monopoles capitalistes US d’abord », Trump rappelle que les USA entendent rester la force principale de l’impérialisme et faire régner, y compris par la guerre, leur loi dans le Monde. "Ces attaques violentes contre l'Iran, le Venezuela, la Corée du Nord qu'il a menacée de détruire complétement, sont des avertissements qu’il faut prendre au sérieux. Ils signifient que les USA sont prêts à aller jusqu'à la guerre pour assurer la domination des peuples."

Toutes les cinq secondes un enfant de moins de 10 ans meurt de faim (Jean Ziegler, Destruction massive). 815 millions de personnes souffrent de la faim, plus 38 millions en 1 ans 11%. Il est possible aujourd'hui de nourrir normalement près du double de la population mondiale. Pour éradiquer la faim dans le monde, il suffirait de mobiliser 0,3% du revenu mondiale soit un peu plus d'1 an de dépense militaire mondiale 1.676 milliards de dollars, soit 2,3 % du PIB mondial.

Plus que jamais la lutte est à l'ordre du jour, lutte de classe pour la Paix dans le monde, lutte de classe en France contre le capitalisme.

 

Les recompositions des partis politiques se poursuivent : à Droite, au PS, qui cherchent le moyen de repartir et de se refaire une place. Le FN qui n'a pas touché les dividendes électoraux de son influence cherche à recentrer sa politique, à apparaître comme le principal opposant. Silence sur les ordonnances et pour cause, il est au service du capital.

Mélenchon s'affirme comme la seule force d'opposition, cherche "à fédérer le peuple" autour de lui, il se déclare prêt à gouverner. Il attaque Macron, la finance, les préjugés de classe, les riches, les actionnaires. Il dit vouloir une société plus humaine et écologique mais ne propose aucune mesure fondamentalement anticapitaliste permettant d’y parvenir, il ne propose pas d’abattre le capitalisme.

Le PCF voit dans la situation d'aujourd'hui une nouvelle phase de la "confrontation de classes". Union, était le leitmotiv de la fête de l'Huma : Pierre Laurent propose de « promouvoir tous ensemble la reconstruction d’une gauche nouvelle, d’une majorité politique populaire pouvant constituer demain une alternative au pouvoir : communistes – insoumis – écologistes – humanistes – socialistes de gauche- citoyens progressistes de tous horizons pour une autre utilisation de l’argent, un pôle publique bancaire, le développement social et écologique», il n’appelle pas, lui non plus, à combattre et à abattre le capitalisme.

 

En ce qui concerne les syndicats : Les syndicats CFDT, la CFTC et l’Unsa dans une tribune dans « Les Echos » prônent le calme et le dialogue. Ils refusent surtout d’attaquer le gouvernement pour défendre les intérêts des travailleurs.

Jean-Claude Mailly déclare privilégier la concertation à l'affrontement, c'est une stratégie qui s'est révélé payante dit-il: nos avons été entendus sur certains points importants. Lesquels ?

La CGT rejette toute nouvelle attaque contre le droit du travail. Elle a appelé dès le mois de juin à une journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations à laquelle se sont joints La FSU, Solidaires, l’UNEF. Il faut constater cependant que l’action des salariés et des jeunes est en train de se développer et s’élargir dans tout le pays. De très nombreuses UD et fédération de FO ont appelé dès le départ aux actions, des militants de la CFDT y ont participé. La CFE-CGCa été dans la journée du 21 septembre. La mobilisation se poursuit.

 

L’importance de la lutte est décisive.

Seule la lutte économique et sociale, la lutte politique portera un coup d'arrêt aux attaques du pouvoir avec le capital. C'est la seule voie possible pour stopper Macron et son équipe, faire reculer les exigences des multinationales

Il est indispensable que le mécontentement s’exprime encore plus vite et plus fort dans les luttes sociales, mais il faut aussi qu’il prenne corps dans la lutte politique contre le capital, dans le renforcement des idées révolutionnaires.

Rien ne se passera de fondamental tant que le peuple sera exclu de tout pouvoir politique et économique.

La lutte politique contre le capital, jusqu’à l’abattre pour imposer un changement fondamental de société de notre pays.

Les luttes sociales sont indispensables pour stopper le capital, mais elles ne le détruisent pas, tant que le pouvoir économique et politique sera aux mains du capital et de ses serviteurs, rien ne changera.

Il n’y a pas de compromis possible entre le capital et le travail parce que les intérêts de l’un et de l’autre sont inconciliables.

 

Pour que ça change fondamentalement il faut s’attaquer au système lui-même. Il faut développer la bataille politique, il faut un parti qui la porte et y appelle en permanence. Ce Parti est le nôtre. Nous sommes le seul parti politique sur cette ligne Notre activité, notre expression sont capitales, car nous sommes les seuls à mettre en cause le capitalisme et à proposer autre chose.

Nous devons continuer à mener sur toutes les questions la lutte idéologique et politique, à opposer nos solutions à la politique d’aujourd’hui. Il est capital que sur chaque événement, chaque décision du pouvoir nous donnions à connaître la réalité, à comprendre ce qui se passe, pourquoi telle décision, tel événement et que nous donnions notre analyse et si besoin est notre appel à l’action.

 

Il est très important de réunir les adhérents, de discuter politique et de se fixer des initiatives

- D’élargir notre expression en invitant les sympathisants à des rencontres, des débats,

-D’aller dans le maximum d'endroits : Les entreprises, expression auprès des jeunes, cibler des quartiers, des localités pour effectuer des distributions de tracts régulièrement -expérience de notre cellule Loire Atlantique, c'est là où nous distribuons des tracts régulièrement, où nous faisons des porte à porte qu'on obtient les "meilleurs" scores aux élections.

- D’aller voir les salariés dans les entreprises en lutte

-d’assurer la diffusion du matériel de propagande, tracts, journaux, adresses mail pour Communistes Hebdo, en faire une préoccupation de chaque adhérent.

Il est essentiel que nous ayons aujourd'hui une discussion sur les cellules, comment mieux faire avancer nos explications, nos solutions politiques, impulser la bataille financière, le renforcement du parti, etc. Avoir un échange sur rôle de direction du CN. Les échanges entre les départements ou nous sommes organisés, qu'on connaisse tous ce qui s'y passe, les luttes, notre présence dans ces luttes etc.

 

Une question vitale se pose en permanence, celle de la bataille financière. Pour assurer notre activité, développer notre propagande, tirer du matériel, faire des affiches, et présenter le maximum de candidat(e)s aux élections, il faut de l'argent... Le paiement régulier des cotisations n'est pas suffisant... discutons comment nous donner plus de moyens.

 

Comment installer plus encore Communistes dans la vie nationale ? Nous avons aujourd'hui un parti révolutionnaire, qui a une grande politique, qui dans les conditions de la lutte de classe extrêmement rude et des médias complétement aux mains du capital, fait un travail irremplaçable. Nous sommes le seul parti révolutionnaire qui appelle à abattre le capitalisme pour construire une société nouvelle, le socialisme au service du peuple. Cela nous impose une responsabilité. Il faut faire plus, la situation l’exige, il faut se battre et il y a des gens pour nous entendre.

 

Le 18 novembre à 14h. nous tiendrons à Paris une grande rencontre pour célébrer le 100ème anniversaire de la révolution d'octobre 1917.

Cet anniversaire est l'occasion de revenir sur la réalité de ce que fut la révolution socialiste de 1917, la situation du peuple russe, de la Russie à la veille de cette révolution. Les interventions du grand capital international contre la révolution d’octobre , le développement de la lutte pour préparer la révolution socialiste, le rôle du Parti Bolchevik dans cette lutte dans la réalisation de la révolution, ce qu’a apporté le socialisme aux peuples de l’Union Soviétique qui se sont libérés de la tyrannie tsariste, ce qu’elle a apporté aux peuples du monde entier, les enseignements que l'on en tire pour le développement des luttes politiques aujourd'hui.

Chaque semaine nous publions des articles sur la Révolution d’Octobre. Il faut dès maintenant faire le point dans nos cellules pour organiser la venue des camarades mais aussi des sympathisants, de nombreux amis de notre parti à Paris le samedi 18 novembre.

 

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