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Journal N° 100

De Mai 2012

 

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SOMMAIRE :

 

Edito : Contre ce qu’ils préparent, LA LUTTE

Prenons l’argent il est

Nouvelle attaque contre nos retraites

Il ne faut rien lâcher

Ce que dit le FN et ce qu’ il fait

L. Parisot est contente

 

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Editorial

 

 

 

 

 

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Prenons l’argent là où il est

 

Rien qu’en 2011:

*210 milliards ont été versés aux actionnaires des grands groupes

*170 milliards de cadeaux ont été faits aux entreprises en exonérations fiscales et en cotisations sociales.

*950 milliards de richesses ont été produites par les salariés et accaparées par le capital.

 

Avec ces sommes

on peut

 

Porter le SMIC à 1800 euros nets mensuels, augmenter les salaires et les retraites, développer une grande politique industrielle et créer des millions d’emplois.

Développer l’enseignement, la formation, la recherche.

 

Il faut nationaliser

 

Les secteurs clés de l’industrie, l’énergie, les télécommunications, les transports, les banques et les assurances.

 

 

 

 

 

Nouvelle attaque contre nos retraites

 

Une autre « conférence sociale » très importante doit s’ouvrir sur les retraites avant la fin de l’année a déclaré le Conseil d’orientation des retraites (C.O.R.). Tout le dossier des retraites sera remis en cause. Il faut tout revoir parce que tous les régimes de retraites restent lourdement déficitaires a déclaré la presse.

Créé par Jospin 1er Ministre, le C.O.R. est actuellement présidé par un dirigeant de la CFDT, Des représentants de la CGT dont Le Duigou en sont membres. Ceux du patronat sont également présents. Les décisions étant prises à l’unanimité, cela signifie que les représentants du patronat et les dirigeants syndicaux préparent ensemble un nouveau coup contre les retraites, deux ans après celui de 2010. Les centrales syndicales ne se sont pas élevées contre et pour cause. Hollande approuve.

 

 

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Il ne faut rien lâcher

 

 

L’élection à peine terminée, Hollande a prévu d’organiser mi-juillet une conférence nationale avec les représentants du patronat et les dirigeants des organisations syndicales.

L’objet de cette conférence attrape-tout c’est pour les maîtres de l’industrie et de la finance capitalistes, de faire un pas de plus dans l’intégration du syndicalisme à leurs objectifs.

Ils savent qu’ils ont besoin d’obtenir l’accord des grandes centrales syndicales ou à défaut leur passivité pour parvenir à leurs fins.

Aujourd’hui avec Hollande comme hier avec Sarkozy leur but est inchangé, ils veulent faire payer aux travailleurs et au peuple la note de leur politique, une note qui va s’aggraver rapidement.

La réaction des centrales syndicales n’est hélas pas surprenante. Fidèle à lui-même Chérèque de la CFDT a déjà offert ses services.

 

Il participera avec intérêt, dit-il à cette conférence, de la même façon qu’il avait participé aux précédentes, du temps de Sarkozy, avec les résultats qu’on connaît. La déclaration des dirigeants de la CGT est plus nuancée mais finalement le résultat est le même. Elle écrit : « Un contexte, a priori plus favorable à la satisfaction des revendications est créé ». Quelles revendications ? Dans cette déclaration on ne trouve rien sur l’augmentation du SMIC et des salaires, rien sur l’arrêt des fameux « plans sociaux » et des fermetures d’entreprises, rien sur la nécessité de prendre l’argent dans les caisses de la finance…

L’élection de Hollande, un contexte plus favorable ? Les grands groupes capitalistes se seraient-ils enfuis, chassés par les dirigeants du PS ?... Hollande ou pas, il faudra lutter plus fort, beaucoup plus fort pour faire reculer ceux qui détiennent réellement le pouvoir.

 

 

On lit encore dans la déclaration : « La CGT entend créer les conditions de l’action unitaire pour sortir de la crise ». Sortir de la crise comment ? Certainement pas en s’alignant sur le refus d’agir de la CFDT, certainement pas en allant palabrer tous ensemble dans les salons de l’Elysée sur « les priorités » fixées par le nouveau Président et le patronat !

L’union n’est pas le résultat d’un compromis sur le dos des travailleurs. Elle sera toujours le résultat de leur action, de leur union à la base pour l’imposer à ceux qui la refusent encore.

Le capital veut aller de plus en plus loin. Raison de plus pour développer la lutte. Combattons toutes les combines politiciennes qui vont se multiplier.

Bousculons tous ceux qui refusent l’action où la freinent. C’est plus que jamais nécessaire.

 

 

 

 

 

 

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Christophe

 

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Ce que dit le FN et ce qu’ il fait

 

 

M. Le Pen veut donner du travail, augmenter les salaires, rendre au peuple sa dignité perdue etc…etc… Tout cela en refusant de s’en prendre aux capitalistes qui défendent farouchement les centaines de milliards qu’ils ont accumulés. Pour M. Le Pen et  (avant elle son père), les responsables de la situation ne sont pas ceux là.

C’est pourquoi le FN soutien et a toujours soutenu les puissances d’argent comme celles du CAC40, tout en ayant l’air de les combattre.

Ce parti a siégé au Parlement de 1986 à 1988. En trois ans il n’a pas perdu de temps.

 

Comment a-t-il voté ?

*contre l’institution d’une cotisation sociale au taux de 12,6% sur les revenus du capital

*contre tout prélèvement sur les revenus du capital pour la Sécurité Sociale

*contre le rétablissement de l’impôt sur les grandes fortunes

 

 

*contre la fixation à 50% du taux de l’impôt sur le bénéfice des sociétés

*contre la suppression du forfait hospitalier

*pour les privatisations…

 

La position du FN n’a pas varié depuis plus de 20 ans.

 

*En 2009 il proposait comme solution à la crise… de « conserver le modèle du capitalisme », d’utiliser « de manière équilibrée, le capital humain et le capital financier »

*En 2010, en pleine action pour la défense des retraites, le FN préconisait : la liberté de choix du départ à la retraite (en clair plus de date limite) – la constitution d’une épargne retraite personnelle par capitalisation (une étape marquante vers la disparition du système collectif de retraite actuel).

 

 

Et naturellement, pas un seul mot sur la nécessité de faire payer les employeurs !

Il ne s’agit là que d’un bref aperçu mais combien éloquent de ce qu’est le FN : un parti au service du capitalisme.

*******************

 

L. Parisot est contente

 

 

Le journal financier « Les Echos » du 11 mai lui a réservé une page entière. Extraits significatifs :

« L’approche de F. Hollande sur le dialogue social correspond très largement à ce que nous préconisons depuis longtemps ».

« Je suis d’accord avec F. Chérèque qui préconise une réunion entre le chef de l’Etat et les partenaires sociaux avant les législatives. Plus vite on se réunira, plus vite on définira l’agenda social ».

 

Sans commentaire

 

 

 

 

 

 

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