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Journal N° 111

De Juin 2014

 

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SOMMAIRE :

 

Edito : Affronter le capital ou le servir ?

Quelle alternative à la situation actuelle

Avec « Communistes » pour que ça change

Adhésion

Les salariés ont besoin d’un syndicat de classe

Souscription

Abattre le capitalisme, construire le socialisme… Notre brochure

 

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Editorial

AFFRONTER LE CAPITAL OU LE SERVIR ?

 

Grève des cheminots, des intermittents du spectacle, des postiers de Paris 15 et d’ailleurs, action au CNRS, à la SEITA,  chez les agents de la ville de Paris… Des centaines d’autres luttes se déroulent dans tout le pays.

  Ce n’est qu’un début, le mouvement va s’étendre car l’immense majorité des salariés ne supportent plus les attaques qu’ils subissent, qu’elles viennent du patronat ou du gouvernement à son service.

  LUMP  et le Parti socialiste se sont opposés chacun à leur façon à la grève des cheminots. Au Front National, M. Le Pen a déclaré qu’elle n’approuvait « certainement pas » la grève des syndicats surtout quand il s’agit de la CGT. On retrouve naturellement le FN à sa place, du côté du patronat capitaliste.  UMP, PS, FN, le capitalisme a bien 3 fers au feu.

41 « frondeurs » socialistes, des écolos et les communistes se sont regroupés. C’est la naissance d’un « front anti Hollande » relevé par certains médias. Le PCF propose de "reprendre l’offensive contre le coût du capital", autour d’un « front large » dont le Front de gauche pourrait être un « animateur social ».

  Dans la France d’aujourd’hui un « front anti-hollande » venant après le « front anti-Sarkozy » ou un « front large » ne sont que des trompe – l’œil destinés, une fois de plus, à éviter l’affrontement contre le capitalisme.

  Ce qu’il faut reprendre  et développer très vite, c’est l’offensive contre le capitalisme lui-même.

  LUnion, oui, plus que jamais l’union de tous les travailleurs et du peuple mais pour en finir avec le capitalisme.

  Cest ce que propose notre parti, le seul parti révolutionnaire en France, l’outil indispensable à la classe ouvrière et au peuple pour mener son combat.

                                                                                                                 La rédaction

 

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Quelle alternative à la situation actuelle

 

Après le résultat des élections européennes qui a fait apparaître le rejet massif de la politique actuelle et des partis politiques qui la mènent,  des millions de travailleurs recherchent une alternative à la situation actuelle.

   De tous les côtés, les partis politiques s’activent, des recompositions politiques se mettent en place.  Pour faire quoi ?

   En vue : 2017. Qui au pouvoir ?

Le PS au pouvoir

 

 

           accélère sa politique au service du capital – tout pour l’entreprise, la compétitivité capitaliste – austérité pour le peuple. Tous les secteurs sont attaqués

   Une petite frange des élus du PS  renâcle. De leur côté Hollande et Valls réfléchissent à un élargissement de leurs alliances vers le Centre. Benahmias ex écologiste devenu membre du MODEM de Bayrou, annonce la création d’un nouveau parti baptisé « front démocrate » avec des anciens du MODEM, du PS des Verts.

L’UMP

 

 

           après ses revers électoraux et « financiers » fait le ménage interne tout en  préparant elle aussi des alliances. Tractations et discussions se poursuivent avec le Centre (Bayrou et L’UDI) qui lui aussi a  grand besoin d’alliance pour accéder au pouvoir
A noter : l’UDI annonce qu’elle va voter la réforme ferroviaire de Hollande. Des ténors de l’UMP , Thierry Mariani, Hervé Mariton… la soutiennent également.

Le FN

 

 

           poursuit sur la même lancée qu’aux européennes: capter les suffrages de  nombreux mécontents.  

 

Le FN, le PS, l’UMP

sont tous les 3

contre les grèves :

 

   * Ils fustigent les grévistes et les syndicats, particulièrement la CGT qui à la SNCF conduit avec SUD la lutte des cheminots, la CGT qui anime la lutte des intermittents du spectacle, qui appelle à une journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles le 26 juin. 

 

   Ce qu’ils craignent par-dessus tout c’est le développement des luttes. Ils utilisent à fond le syndicat CFDT  qui pratique la collaboration de classe avec le MEDEF et le gouvernement socialiste.

 

   * Tous les 3 sont des partis  au service du capitalisme dont ils défendent activement les intérêts , chacun sur leur créneau.

Le PS et ses alliés, l’UMP, gouvernent alternativement depuis plus de 30 ans. Le FN proteste : on n’a jamais gouverné, à nous maintenant !

 

   Le capital qui dirige la France prépare en permanence les relèves au pouvoir : Après Giscard d’Estaing, Mitterrand, puis Chirac, puis Jospin, puis Sarkozy, puis Hollande…

 

   Après Hollande ? Le capital a  3 fers au feu : PS –UMP- FN seuls ou en combinaisons avec des alliances diverses.

 

Le Front de gauche

 

           na pas attiré les mécontents aux Européennes. Lui aussi  s’active pour se recomposer.

   Le PCF appelle  à élargir le Front de gauche, à se tourner vers toutes les forces disponibles au "dialogue" pour reconstruire l’espoir à gauche, avec les « frondeurs » du PS, les écologistes… Pour quels objectifs         

   Une campagne sur « le coût du capital »  - Refonder l’Union Européenne – un nouveau modèle productif avec la transition écologique  et le progrès social. Tout cela ne va pas sans tiraillement avec Mélenchon.

 

Qui dirigera ?

 

   Ils sont tous d’accord sur l’essentiel: ils n’appellent pas à la lutte contre le capitalisme ni en France ni en Europe.  Leurs mots d’ordres, de fait, préservent le système capitaliste qui peut continuer à régner et à exploiter. Ils mènent le peuple dans une impasse.

 

Quelle alternative à la situation actuelle

 

Aujourd’hui plus que jamais, pour vouloir changer quelque chose en France il faut appeler à la lutte anticapitaliste, clairement, sans ambiguïté. Seule la lutte anticapitaliste de plus en plus large, tous unis,  imposera les changements voulus par le peuple

   Quelle alternative à la situation actuelle ?

 

La France est une grande nation qui a les moyens de promouvoir une grande politique de développement économique et social. Les moyens financiers existent: 275 milliards de cadeaux annuels faits sur le budget de l’Etat aux grandes entreprises, plus de 1000 milliards de richesses produites chaque année par les salariés..

 

   Il faut abolir la propriété privée de ces grands moyens de production et d’échange et les remettre aux travailleurs et au peuple. Il faut abattre le capitalisme et construire une société socialiste au service du peuple.

 

   Sans attendre ce changement de société, il faut lutter pied à pied contre le capitalisme, ses empiètements et contre tous ceux qui le soutiennent. Lutter contre le bradage des entreprises publiques à la concurrence capitaliste, pour la reconquête d’un secteur public national.

 

   La seule chose que craint le capital, que craignent les partis politiques à sa solde, UMP,PS, FN, c’est la montée  de la lutte de classe anticapitaliste.

 

   Sunir ensemble, toujours plus nombreux et déterminés pour lutter contre le capitalisme, c’est la perspective que propose Communistes.

   Cest est seulement  cette lutte qui ouvrira au peuple une véritable alternative à la situation actuelle.   

Cette alternative est au cœur du combat de notre parti.

 

 

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Avec « Communistes »

pour que ça change

 

   Nous ne disons pas à tous celles et ceux qui en ont assez de la politique actuelle, qui veulent que ça change : «remettez votre sort entre nos mains et nous règlerons les questions qui vous préoccupent».

  Nous leur disons au contraire :

 

« participez au combat contre le capitalisme.

Vous représentez la seule force capable de le faire reculer si vous luttez ensemble.

L’avenir dépend de vous ».

 

Nous appelons celles et ceux qui veulent le changement,

qui veulent agir pour l'imposer, celles et ceux qui ont voté Communistes

à le rejoindre et à le renforcer.

 

 

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99bis Avenue du Général Leclerc

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Les salariés ont besoin d’un syndicat de classe

 

Pour le patronat, la cause de la crise, c’est le « coût du travail ». Pour réduire la part salariale, il organise le chômage de masse et intensifie l’exploitation du travail. Le PS approuve. Le socialiste Sapin, Ministre des finances affirme : « Il faut agir pour la restauration de la  compétitivité  et surtout des marges des entreprises. L’Etat fait  son boulot en diminuant les impôts et les charges ; aux entrepreneurs de faire maintenant leur part en réduisant les salaires» On ne peut être plus clair !

 

    Comment réagit la direction de la CGT ?  Elle déclare dans  son mensuel officiel la Nouvelle Vie Ouvrière: «deux éléments, deux facteurs de production sont nécessaires à la création de richesses : le travail et le capital. Tous deux sont rémunérés et représentent un « coût » pour l’entreprise ! Sans commentaire.

 

    Tout ce qui a fait de la CGT le seul syndicat révolutionnaire français pendant des dizaines d’années est rayé officiellement. L’appropriation sociale des grands moyens de production et d’échange ne figure plus dans son programme depuis déjà longtemps mais réaffirmer  que le capital est indispensable au développement de l’économie pendant que le travail représente un « coût » pour l’entreprise.

On n’avait pas encore vu ça !

 

    Contrairement aux principes qui furent à l’origine de sa création, la direction actuelle de la CGT ne remet plus en cause  depuis déjà longtemps les principes mêmes de l’exploitation capitaliste

 

    Si le travail dans le système capitaliste n’est plus analysé par la direction de la CGT comme une marchandise que le capitaliste achète et paie le moins cher possible, l’antagonisme entre employeurs et salariés ne réside plus que dans la répartition des richesses qui doit être "équitable". Et c’est à l’Etat qu’est dévolu ce rôle régulateur !  Cette acceptation de la société capitaliste comme horizon indépassable amène naturellement à considérer comme dépassée la division entre syndicalisme réformiste et syndicalisme révolutionnaire de classe.  A persévérer dans leur stratégie du « syndicalisme rassemblé » les dirigeants CGT se mettent volontairement à la remorque de la CFDT et de tous les syndicats réformistes.

 

    A l’opposé de cette démarche, nous affirmons qu’aujourd’hui rien n’est plus urgent que de combattre le capitalisme et tous ceux qui le servent, d’appeler à la lutte unie pour les salaires, l’emploi et la protection sociale pour bloquer l’offensive patronale et gouvernementale contre le monde du travail.

 

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SOUSCRIPTION

NATIONALE

           

Nous avons besoin de sommes très importantes pour la campagne de nos candidats. Nous ne disposons d’aucun financement officiel ni d’aucune autre ressource que celle que nous procurent les dons de nos adhérents, de nos sympathisants, de nos amis.

Nous savons que nous pouvons compter sur vous . Souscrivez et faites souscrire autour de vous. Merci à toutes et tous.

 

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Je verse: ……..…………………..……………….....................................

 

Chèques libellés à : Aline PORNET mandataire financier de Communistes

A envoyer à : Communistes – 99bis Avenue du Général Leclerc- 75014 PARIS 

 

 

 

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