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Journal N° 113

De décembre 2014

 

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SOMMAIRE :

 

Edito : 7éme Congrès de COMMUNISTES du 28 et 29 novembre : Le peuple a besoin d’un parti révolutionnaire

7éme Congrès de COMMUNISTES du 28 et 29 novembre : Le peuple a besoin d’un parti révolutionnaire (suite)

L’URCF était représentée à notre 7ème congrès

Une question décisive, l’orientation de la CGT

Adhésion

Souscription nationale

 

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Editorial

 

7éme Congrès de COMMUNISTES du 28 et 29 novembre

Le peuple a besoin d’un parti révolutionnaire

 

Dans son rapport d’ouverture, notre secrétaire National Antonio SANCHEZ a rappelé que depuis notre 6ème congrès des évènements très importants se sont enchaînés dans le monde et en France.

(lire la totalité du rapport sur notre site : www.sitecommunistes.org)

 

Lorsque l’URSS a disparu, la concurrence capitaliste internationale a atteint un niveau jamais égalé. Pour s’accaparer les richesses, imposer leur domination, les impérialistes font des guerres partout, au Moyen Orient, en Afrique, la menace d’une nouvelle guerre mondiale est réelle.

 

Lunique but du capital est la recherche permanente de nouvelles sources de profit, il exploite toujours plus les peuples.

 

Lorsque l’URSS a disparu, la concurrence capitaliste internationale a atteint un niveau jamais égalé. Pour s’accaparer les richesses, imposer leur domination, les impérialistes font des guerres partout, au Moyen Orient, en Afrique, la menace d’une nouvelle guerre mondiale est réelle.

 

Lunique but du capital est la recherche permanente de nouvelles sources de profit, il exploite toujours plus les peuples.

 

En France, la situation économique et sociale s’est rapidement et considérablement aggravée pour la classe ouvrière et le peuple tout entier. Le socialiste Hollande applique scrupuleusement les décisions du MEDEF. Nous avons été les seuls, avant même l’élection présidentielle de 2012, à démontrer que Hollande était une option du capital pour permettre à celui-ci de continuer à mettre en œuvre ses objectifs. Je le rappelle, non pour nous flatter mais pour montrer l’utilité d’un parti révolutionnaire comme le nôtre qui a une analyse de classe.

 

La politique actuelle entraîne un profond mécontentement. 74% des électeurs qui ont voté Hollande sont mécontents. Le taux d’abstention aux élections montre le rejet de cette politique. Le PS usé, le capital prépare une relève avec l’UMP, les Centristes et le FN ce  3ème fer au feu au service du capital. Quant aux partis opposants «  de gauche » qui proposent de « contrôler les fonds publics ou de « partager » les richesses, ils refusent de s’attaquer au capitalisme.

 

Pour notre parti, il n’existe que deux choix possibles, affronter le capital ou le servir. Affronter le capital c’est organiser la lutte pour le combattre pied à pied, jusqu’à l’abattre et le supprimer. L’union et le rassemblement du peuple dans la lutte de classe permanente est indispensable pour y parvenir. Nous sommes les seuls à proposer cette perspective révolutionnaire, le reste n’est qu’illusions ou impasses politiques.

 

La CFDT est devenue le fer de lance du MEDEF, à la pointe des négociations sur toutes les mesures favorables au patronat et régressives pour les salariés. Les autres syndicats y compris la CGT ont fait le choix du  « dialogue social » avec le patronat et le gouvernement. La CGT n’est plus le syndicat de lutte de classe, elle n’appelle plus les salariés à l’action nécessaire pour faire reculer le capital. Mais cette orientation commence à être contestée, les syndicalistes, les travailleurs qui luttent dans les entreprises, ont besoin d’un syndicat de classe qui les aide à développer leur lutte. L’histoire sociale nous enseigne que le capital n’a jamais rien cédé, tous les acquis lui ont toujours été arrachés par des luttes puissantes et massives. La lutte de classe est mondiale. Des luttes ont lieu dans de nombreux pays en Europe et dans le monde. Nous sommes solidaires de tous ceux qui luttent dans le monde contre le capital. Leur lutte est nôtre lutte.

 

La brochure que nous avons éditée s’intitule  « abattre le capitalisme, construire le socialisme ». Il n’y a pas d’autre choix. Tout va dépendre des luttes, de la volonté du peuple, de sa détermination à construire une société débarrassée du capital.

 

Mesurons le chemin parcouru depuis la création de notre Parti, il démontre l’utilité, la nécessité d’un parti révolutionnaire pour la classe ouvrière et le peuple.

 

Lespace politique est ouvert pour une nouvelle étape de notre développement.

La tâche est rude mais exaltante.

 

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7ème Congrès de COMMUNISTES

Le peuple a besoin d’un parti révolutionnaire

 

 

Le congrès a élu le Comité National, celui-ci a élu le Bureau  et à réélu

Antonio Sanchez secrétaire National et Georges Marchand secrétaire adjoint

Vous pouvez trouver l’ensemble des travaux de notre congrès sur notre site : www.sitecommunistes.org

 

49 interventions de délégués durant les 3 séances du congrès.

Nous vous en donnons un aperçu.

 

Vous trouverez l’ensemble de la discussion sur notre site.

 

Un délégué du Calvados a montré les dégâts que produit la politique du capital dans une entreprise comme Renault-Trucks à Blainville (véhicules industriels -9.000 salariés dans plusieurs usines) qui a conclu un « accord de compétitivité » avec la CFDT et le soutien de FO : flexibilité, annualisation du temps de travail, avec 22h. par semaine l’hiver, et 42h l’été., des journées rallongées de 45 minutes en fonction des besoins de production… conditions de travail dégradées, perte de pouvoir d’achat avec le chômage technique.

Des mouvements de lutte ont lieu depuis le début de l’année à l’appel de la CGT pour faire barrage à ces plans. Nous avons contribué à la montée en puissance du mouvement de lutte. Notre parti s’est renforcé, Ainsi deux nouveaux camarades participent à notre congrès.

 

Un délégué du CHU de Nantes explique comment la situation s’est aggravée pour les malades et pour le personnel hospitalier avec la loi HPST (Hôpital, Patronat Santé Territoire) : fermetures d’hôpitaux, plan d’économies. 10 milliards d’euros d’économies sont à faire pour les hôpitaux pour financer le « pacte de responsabilité » du gouvernement, réduction des effectifs, de l’offre de soin. Au CHU de Nantes fermeture de 349 lits programmée et suppression de 800 emplois, déjà 103 ont été supprimés en 2013.

Nous avons mené de nombreuses batailles avec la CGT.

Des questions se posent pour les salariés. Comment faire évoluer les luttes, comment les fédérer ?

Le rôle de « Communistes » est très important, notre objectif immédiat est de créer notre cellule au CHU qui est la plus grosse entreprise du département avec 12.000 salariés. L’analyse de Communistes est partagée à 100% par nombre de militants syndicaux. Nous sommes déjà plusieurs adhérents.

 

Un délégué de Paris revient sur la défaite de l’URSS qui a laissé le champ libre à l’impérialisme qui domine le monde. Les affrontements pour l’exploitation des richesses naturelles, pour la domination économique, politique, militaire, sont exacerbés. Le monde n’a jamais autant été secoué par des crises profondes et des conflits armés.

Le capitalisme est entré dans une crise générale qui va s’aggraver.

Face à cette situation redoutable d’un affrontement inter-impérialiste qui ne se limiterait plus à des guerres régionales mais qui peut se généraliser, les forces politiques révolutionnaires doivent porter une attention soutenue à la question de l’impérialisme aujourd’hui, à celle de la paix et du désarmement.

 

Une déléguée du Puy de Dôme rappelle que Communistes soutient et encourage les luttes sur une base de classe, dans les entreprises, particulièrement sur Issoire qui est un important bassin industriel.

Elle cite Constellium le plus gros fabricant d’aluminium en Europe voire dans le monde qui est à la pointe de la déréglementation du travail.

Cette entreprise a fait 3,6 milliards de chiffre d’affaires en 2013. Chez Valéo équipementier automobile, la direction a instauré une semaine de chômage technique par mois.

 

Chez Michelin à Clermont-Ferrand (15000 salariés), l’exploitation est de plus en plus forte, les conditions de travail se détériorent

Elle explique que les salariés pris dans la tourmente du capitalisme ont besoin de comprendre ce qui se passe et comment en sortir.

Notre objectif est plus que jamais de nous renforcer, de former nos adhérents avec lesquels nous devons faire beaucoup de politique. Elle insiste sur la bataille financière car nous avons besoin de beaucoup d’argent.

 

Une déléguée de l’Indre souligne les conséquences de la politique actuelle à la Poste , les dégâts pour les usagers et le personnel : 100.000 emplois supprimés en 10 ans, 90.000 programmés d’ici 5 ans. Nous soutenons toutes les luttes du personnel contre les suppressions d’emplois que la direction veut imposer. Nous luttons pour la renationalisation complète de France-Télécom et la Poste.

 

Un délégué de Paris estime que « Communistes » est de plus en plus reconnu chez les postiers. Pourquoi ? Chaque fois qu’il y a une lutte nous sommes là, nous apportons notre soutien, nous sommes présents aux côtés des travailleurs pour défendre leurs revendications. Nous allons aussi régulièrement dans les manifestations, dans les bureaux de poste avec nos tracts.

Notre Parti apparait pour ce qu’il est un parti de lutte de classe. Nous le faisons progresser. Notre Hebdo est très lu et très apprécié.

 

Un délégué de la Meuse forestier à l’ONF (Office National des forêts) explique que les gouvernements successifs réduisent le personnel qui est passé de 15.000 à 6.500 fonctionnaires.

Les forêts du domaine public n’occupent que 25% de la surface totale des forêts en France. Avec la réforme territoriale, l’Etat veut transférer la gestion des forêts aux régions. Le code forestier national actuel va disparaître, ils pourront tout privatiser. Ce patrimoine national est en danger. Nous estimons que toutes les forêts devraient devenir un bien public au service du peuple. Nous demandons leur nationalisation pleine et entière.

 

Un délégué des Hauts de Seine explique que sa municipalité répercute sur les salariés la réduction des dotations de l’Etat aux communes. Elle a informé les cantonniers, dont les salaires sont de 1.100 euros pour un ouvrier au 1er échelon, à 1180 euros au 2ème échelon après 18 ans de service, qu’on va leur supprimer les heures supplémentaires du samedi payées 60 euros de plus et du dimanche payées 110 euros de plus.

 

Un camarade de Paris insiste sur les élections cantonales de mars 2015. Elles donneront lieu à une grande bataille politique nationale. Tous les partis politiques se mettent en ordre de marche, tous sont des partis au service du capital

La campagne de Communistes sera l’occasion de répondre aux questions que les gens se posent : Est-ce qu’on peut s’en sortir, comment? Nous disons une chose qu’on entend nulle part ailleurs : oui on peut s’en sortir, on peut faire une autre politique, les moyens existent, il y a de l’argent.

Nous aurons de nombreux candidat( e)s.

 

Un camarade de la Somme a fait le point sur la situation de GOOD YEAR. Toute discussion avec un repreneur est terminée.

Cela fait 7 ans que la lutte a commencé. L’action continue. Le 26 septembre dernier, bien que l’entreprise soit fermée depuis 1 an, 700 salariés bloquaient la zone industrielle Nord d’Amiens. Communistes a apporté son soutien aux travailleurs de Good Year tout au long de leur lutte.

Le syndicat CGT appelle à une descente au siège à Rueil Malmaison le 23 janvier prochain.

 

Une déléguée de Loire Atlantique rappelle l’activité de sa cellule, la diffusion de tracts dans des entreprises importantes, le CHU, Air-Bus, Manitou, la fonderie Bouhyer, le soutien apporté régulièrement à toutes les luttes, les contacts pris avec les salariés dont plusieurs participent à des rencontres, des débats où nous les invitons . Au repas annuel de la cellule, il y a deux fois plus de participants sympathisants que de membre de notre Parti.

A chaque élection, nous présentons des candidats et nous progressons en voix. Communistes compte dans la vie politique du département. Une souscription a réussi à financer complètements les dépenses pour nos candidats.

Elle donne toute une série d’exemples sur la situation de l’emploi qui illustrent bien la politique du capital pour qui une seule loi compte, le profit maximum.

Un camarade de Paris estime que Communistes a franchi un bond qualitatif. Nous apportons notre soutien aux luttes, à la Poste, chez les cheminots, nous nous exprimant régulièrement et prenons des contacts. Nos interventions sont très appréciées. Nous avons fait plusieurs adhésions.

 

Un camarade de l’Indre rappelle les axes sur lesquels développer nos explications, nos propositions, notre activité :

-Montrer la stratégie du capital et son objectif: tout pour le profit

-Faire comprendre qu’il n’y aucune fatalité à cela. Il y a les moyens d’une autre politique

-Le rôle de la lutte est déterminant.

-Il faut combattre jusqu’à l’abattre le capitalisme.

-Il faut qu’on élargisse plus le champ d’activité de Communistes.

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L’URCF était représentée

à notre 7ème congrès

Les camarades de l’URCF (Union des Révolutionnaires Communistes de France) ont répondu à l’invitation de notre Parti de participer à notre congrès. Elle était représentée par Jean Luc SALLÉ Secrétaire Général et Alain BOISJOT membre du Bureau Politique.

Des échanges ont eu lieu ces derniers mois entre les dirigeants de COMMUNISTES et de l’URCF qui ont confirmé les objectifs révolutionnaires communs, les mêmes orientations politiques.

Le moment est venu de mettre en commun nos forces pour construire le parti révolutionnaire qui a été créé en 2002. Cela répond tout à fait à la nécessité, à l’intérêt de la lutte des travailleurs en France.

Le congrès de «Communistes» a donné mandat au Comité National élu pour mettre en oeuvre  cette décision commune avec nos camarades de l’URCF.

 

(Vous pouvez lire sur notre site les interventions de J.L. Sallé, T. Sanchez et R. Perlican)

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Une question décisive, l’orientation de la CGT

 

Le capital a besoin de la collaboration active des organisations syndicales pour faire passer les mesures anti-sociales et freiner les manifestations de mécontentement. La collaboration capital/travail est plus que jamais un objectif primordial pour la bourgeoisie.

Chacune à leur créneau, CFDT, CGC , FO, CFTC et UNSA jouent un rôle actif pour dévoyer le mécontentement des salariés. La CFDT figure en tête de ce groupe et joue le rôle actif de « chien de garde » des intérêts du capital. Ainsi, lors de la grève à la SNCF, à Air-France, à la SNCM. Plus récemment chez Good-Year elle a rendu responsables des licenciements… les salariés qui refusent la dictature patronale et de l'Etat.

Beaucoup de syndicats de la CGT continuent de se battre et d'exiger l'augmentation des salaires, la lutte contre les licenciements et pour la protection sociale.

Ces syndicats de base ont besoin que les dirigeants de la confédération CGT impulsent, coordonnent les luttes contre les mesures prises par le capital et l'Etat qu'il dirige.

Ce n’est pas le cas de ces dirigeants. En s’enfermant volontairement dans le « dialogue social »avec le patronat, ils ont tourné le dos depuis longtemps à la lutte des salariés. C’est leur orientation qui est la cause de la crise grave que traverse la CGT.

Le refus de la direction confédérale, Lepaon en tête, de coordonner les luttes et la recherche permanente de compromis sur le dos des salariés, ça suffit !

On en mesure les conséquences à tous les niveaux. Il n’y a pas d’autre voie que celle de la lutte.

Le refus de la direction confédérale, Lepaon en tête, de coordonner les luttes et la recherche permanente de compromis sur le dos des salariés, ça suffit ! On en mesure les conséquences à tous les niveaux. Il n’y a pas d’autre voie que celle de la lutte.

 

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