Journal N° 116 De juin 2015 SOMMAIRE : Spécial congrès
unification URCF-COMMUNISTES Un jour qui comptera Extraits du rapport
présenté par Antonio SANCHEZ Extraits
du rapport présenté par Jean Luc SALLÉ Notre congrès a
reçu des messages de félicitations de plusieurs partis Télécharger ce journal au format PDF ===> Page1 … Page 2
… Page 3 … Page 4 … Page5 … Page 6 … Page 7
… Page 8 Recommander ce journal à un ami Spécial congrès
unification URCF-COMMUNISTES Un jour qui
comptera Ce qui nous réunit c’est que nous sommes tous et toutes
communistes. Nous luttons pour cet idéal. Réaliser cette unification à
laquelle nous donnons une belle conclusion aujourd’hui était une décision
logique. Quelle
que soit « l’histoire » propre à chacune de nos organisations,
l’objectif était le même : construire, développer le parti communiste
marxiste-léniniste dont notre pays a tant besoin. Il
était normal d’aboutir à cette décision. Il aurait été dommage de la reporter
à plus tard. La
lutte des classes entre le capitalisme et les peuples est sans merci. C’est
un combat très rude mais combien exaltant pour nous qui voulons le mener
jusqu’à son terme, abattre le capitalisme et construire une société socialiste. Nous ne pouvons ici que
publier quelques très courts extraits des rapports présentés par Antonio
SANCHEZ et Jean-Luc SALLÉ. Vous
pouvez les consulter complets sur nos sites La séance du matin a été présidée
par Rolande PERLICAN, celle de l’après-midi par Emma KRAEMER Le Congrès a élu la direction du Parti Le congrès a élu le Comité
National. Le Comité National a élu le
Bureau National. Il a élu Antonio SANCHEZ
Secrétaire
National Georges MARCHAND et Jean-Luc
SALLÉ Secrétaires
adjoints Extraits du rapport présenté par Antonio SANCHEZ Il était naturel,
avec la richesse de nos expériences, que nos deux organisations se retrouvent
et s’unissent pour former le Parti
Révolutionnaire COMMUNISTES, le seul
parti qui appelle à la lutte pour se débarrasser du capitalisme. La chute de l'URSS il y a 25 ans a
accéléré considérablement, et encore plus aujourd'hui, la domination du
capital sur l'ensemble de la planète. Nous
assistons à un nouveau partage du monde, à une redéfinition des frontières
qui font l’objet de batailles inter-impérialistes acharnées. Pourquoi la voie révolutionnaire ? L'antagonisme
entre le capital et le travail n'a jamais été aussi fort. Les profits explosent
sous la domination du capital. Des moyens financiers considérables existent
et à l'opposé, la classe ouvrière, les peuples souffrent .Le magazine «
Capital » du mois de juin révèle dans un article que « le monde croule sous
les liquidités ». En 2014, les sociétés du
CAC 40 ont dégagé 67,58 milliards d'euros de profit soit 40 % de plus qu'en
2013. 56 milliards d'euros ont été distribués aux actionnaires soit plus 30 %
par rapport à 2013. Le produit Intérieur Brut s’élève en France à 2150
milliards d’euros, entièrement consacrés au développement du capital. Ce n'est pas l'argent qui manque, il y en a partout, les richesses créées par le travail sont entièrement accaparées par les multinationales . Rappelons-nous, le slogan repris par l’ensemble
des partis politiques dits « de gauche » et les syndicats dont la CGT: « chasser Sarkozy » La
première chose que Hollande a faite
avant et après son élection a été de rassurer « les marchés ». Le Parti Communiste veut
rassembler tout le monde : les Verts, Nouvelle Donne dont le président
est issu de la CFDT et qui compte Gattaz parmi ses interlocuteurs, les
« affligés-mécontents » du Parti Socialiste et une multitude de
mouvements ou d'associations pour « construire une alternative de gauche ».
Tout cela pour capter le profond mécontentement, le dévoyer et éviter le
débat sur les causes de la situation actuelle. Que dire de Mélenchon ? Il fait illusion avec son verbe haut pour capter le profond mécontentement et entrainer le
peuple dans une impasse. Tous souhaitent organiser
un mouvement qui s’inspire de Syriza en Grèce, de Podemos en Espagne ou de
Die Linke en Allemagne. Ces mouvements, issus du mécontentement
que l’on constate partout en Europe, ne veulent pas rompre avec le capital,
ils négocient avec les états capitalistes dont on connait les buts. Personne
de ceux-là ne remet en cause l'existence du
capitalisme. Le Front National pour sa part tente
de se « normaliser » pour
devenir un parti « fréquentable»,
prêt lui aussi à passer des alliances pour prendre le pouvoir. La
comédie familiale relayée par les médias de plus en plus complaisants va dans
ce sens. Cela démontre bien que le Front National est le troisième fer au feu
du capital. Les
centrales syndicales ont fait le choix politique du « dialogue social » avec
le Medef et le gouvernement. Les travailleurs
et leurs syndicats d’entreprise sont seuls pour organiser, structurer,
coordonner leurs luttes, mais ces difficultés
n’empêchent pas qu’aujourd’hui les
luttes se multiplient, touchent des professions entières comme dans les
hôpitaux, à la poste, dans l’enseignement, les collectivités territoriales
etc. Ces luttes ne
peuvent que se développer au
regard des coups qui sont
portés. Le peuple rejette de plus en plus fort la politique menée. Cela se
voit dans les luttes multiples qui touchent de nombreux secteurs, aux taux
d'abstention très élevés à toutes les élections. Cela se voit également dans
les sondages ou 90 % des sondés jugent les partis politiques inutiles. Le
manque de perspective politique claire conduit à ce phénomène, repli sur soi,
rejet, isolement. Notre responsabilité
est grande pour investir
ce champ politique en friche. Les conflits armés menés
par les pays impérialistes, les guerres, les tensions internationales pour la
conquête des matières premières et pour exploiter les peuples deviennent
dangereux. Ils peuvent entraîner un
conflit généralisé, cela fait partie des armes du capital, ce ne sont pas les vies humaines qui lui
importent, c'est le profit. Pour se
donner bonne conscience, les états impérialistes qui bombardent, tuent,
détruisent les infrastructures, massacrent les peuples des pays convoités,
tentent au nom d'un « humanisme » qu'ils implorent, de dévoyer leurs
responsabilités dans la vague de
migration actuelle. L'union de nos forces respectives nous
permet de franchir une étape importante pour développer notre politique
révolutionnaire. Nous sommes les seuls à porter cette
politique, l'espace est grand ouvert – Nous
avons un parti plus fort, il faut l'organiser. Mettons tout de
suite en commun la richesse de nos expériences
respectives . Nous entrons dans une période
électorale, nous avons des efforts à fournir pour être présents aux élections
régionales qui auront lieu en décembre. Extraits du rapport présenté par Jean Luc SALLÉ Ce matin nous
avons applaudi l’événement que constituait l’unification de nos 2
organisations, nous avons insisté sur les potentialités très importantes qu’elles nous ouvrent pour
le développement de notre activité dans tous les domaines. 1-C’est
d’abord un nombre de militants accrus pour diffuser notre politique au plus
près des entreprises et quartiers populaires. C’est aussi une implantation
nationale et complémentaire, nous permettant de rayonner sur une très grande
partie du territoire et de nouvelles adhésions. 2-C’est
la multiplication de notre presse avec l’hebdo dont des textes peuvent être
reproduits en tracts dans les fédés selon les besoins, avec le 4 pages
« Communistes » et le 8 pages « Intervention communiste »
avec abonnement et vente militante, avec les bulletins d’entreprises. 3-C’est l’addition de nos énergies
militantes qui va nous permettre d’être plus
réactifs encore en diffusant plus rapidement les vues et propositions du
Parti, en développant toute notre activité de propagande. 4-C’est
un Parti doté de moyens financiers plus importants, ce qui ,va nous permettre
de développer notre activité dans tous les domaines. Notre congrès suscite enthousiasme. (Cf.
Congrès URCF du 6 juin : 95 % de participants et 100 % de votes
favorables), curiosité et intérêt dans les rangs de travailleurs en lutte. C’est un terrain
favorable si nous transformons cette opportunité par l’action militante. Et nous le ferons ! Notre Congrès vient d’adopter un « Appel aux
travailleurs » pour leur faire
connaître les objectifs du Parti révolutionnaire à leur service. Appel à
diffuser aux entreprises et quartiers populaires dans les fédérations, en
lien avec notre grande initiative
publique de novembre à Paris où nous appelons à une montée en masse, à faire
venir les sympathisants, nos collègues, nos lecteurs etc… Une
grande initiative qui éclairera sur les buts de notre Parti, la bataille de
classe au quotidien à l’échelle nationale et internationale. La journée du 7 novembre sera aussi un
moyen privilégié d’affirmer les enjeux de notre participation aux élections
régionales et de renforcer l’engagement de tout le Parti, du seul Parti qui
réellement se bat pour renverser le capitalisme et pour la seule alternative :
le socialisme. Présents sur tous les fronts, en mettant l’accent sur les
luttes, seul moyen de faire reculer le capital, en dénonçant preuves à l’appui les partis du capital : PS –
UMP/Républicains, FN, en démontrant que ceux qui veulent construire un Syriza
à la française constituent une fausse alternative dépendante du PS. Vous connaissez le rôle fondamental des organismes de
directions d’un Parti comme le nôtre : Le Comité national que nous allons
élire est l’organisme dirigeant entre 2 Congrès. Nous avons décidé de
fusionner nos 2 Comités existants, ce qui nous permettra d’affirmer encore
plus notre ligne politique sur la base des orientations définies en Congrès. Le CN se réunira tous les 2 mois. Le Bureau national entre 2 sessions
du CN gérera la lutte politique du Parti au quotidien pour impulser l’action
de tout le Parti par l’intermédiaire des fédérations. Cet organisme prendra
position sur les événements en cours sous le contrôle du CN. Il se réunira tous les mois. Le Secrétariat organisera le
travail courant du BN et du CN. Il
se réunira chaque semaine Les fédérations et leurs
responsables, vont avoir un rôle
accru dans la mise en mouvement des militants, dans les campagnes pour
l’adhésion autour du Programme que nous avons adopté, dans la création de
sections d’entreprises et de quartiers au plus près des préoccupations des
travailleurs Nous
avons décidé de créer des secteurs d’activité que nous soumettons au Congrès.
Précisons le rôle
de ces secteurs … et ce qu’ils ne sont pas. Ce ne sont pas des organismes de direction.
Leur rôle est de contribuer à leur
niveau, à l’élaboration collective de la politique de notre Parti et à sa
prise de décisions dans un secteur précis. L’activité de ces commissions
s’effectue sous la responsabilité des organismes de direction du Parti :
CN et BN… Le Secteur organisation contribuera dans les départements à
la fusion de nos organisations, à l’organisation du travail militant. L’orga
c’est l’aide aux organisations de base du parti, c’est le suivi des adhérents
et des départements, l’impulsion de l’activité du parti pour réaliser des adhésions au Parti. Les responsables de secteurs participeront à des réunions de secrétariat pour faire le point sur leurs travaux. Nous mesurons l’ampleur du travail à
accomplir mais En avant camarades, tous sur le pont ! Précisons le rôle
de ces secteurs … et ce qu’ils ne sont pas. Ce ne sont pas des organismes de direction. Leur
rôle est de contribuer à leur niveau,
à l’élaboration collective de la politique de notre Parti et à sa prise de
décisions dans un secteur précis. L’activité de ces commissions s’effectue
sous la responsabilité des organismes de direction du Parti : CN et BN… Le Secteur
organisation contribuera dans
les départements à la fusion de nos organisations, à l’organisation du
travail militant. L’orga c’est
l’aide aux organisations de base du parti, c’est le suivi des adhérents et
des départements, l’impulsion de l’activité du parti pour réaliser des adhésions au Parti. Les responsables de secteurs
participeront à des réunions de
secrétariat pour faire le point sur
leurs travaux. Nous
mesurons l’ampleur du travail à accomplir mais En avant camarades, tous sur le pont ! La
discussion Dans la discussion générale, 19 camarades sont intervenus. Un camarade de la
Sarthe : Le 25 juin journée d’action nationale de tout le
secteur santé, allons y distribuer notre appel. La casse industrielle et des services publics s’accentue. Renault au Mans avait 12.000 salariés en
1980 ils en reste 2.500 aujourd’hui ! Nous
allons y diffuser notre appel et prendre contact avec les salariés. Nous
allons également chez Yoplait une entreprise importante. Un camarade de Seine
Saint-Denis : On constate un recul énorme des
investissements dans les collectivités territoriales (rien que pour 2014 de 10%). Le
mécontentement est profond et s’exprime malgré les obstacles. Cela se traduit
lors des élections par une abstention est massive. Il y a un rejet des partis
politiques. Notre priorité c’est
notre activité politique et pour soutenir les revendications. Le mouvement
syndical est influencé par la bourgeoisie. Nous sommes les seuls à porter une autre politique. Continuons de
nous démarquer de la recomposition à gauche en cours qui propose rien d’autre que l’aménagement
du capitalisme. Un camarade de l’Université Jussieu
à Paris : Nous participons
activement au combat politique. Notre discours politique est clair et ferme,
nous l’estimons indispensable. Nous nous efforçons de montrer le lien étroit de toutes nos
revendications avec les grandes
questions politiques. La lutte contre le
capitalisme est la bataille contre l’impérialisme, sa politique de domination
et de guerre dans le monde entier. Nous avons un travail
politique important à faire dans les milieux universitaires, intellectuels. A Jussieu 40% du personnel est en CDD. Ceux qui sont en catégorie D
touchent le SMIC. Un camarade du Nord : «La tâche des partis communistes n’est pas de hâter
la révolution mais de renforcer les forces révolutionnaires » disait
Lénine. C’est aujourd’hui notre tâche. Notre parti répond à la situation. Il faut montrer que nous pouvons
grandir. Nous devons mener une lutte politique et idéologique intense, gagner
aux idées communistes, les faire connaître partout où nous pouvons. Un camarade de
Paris : En France à
l’étape actuelle, le capital qui dirige le pays doit exploiter beaucoup plus
la classe ouvrière et le peuple, c’est
pour lui une nécessité. Conséquence, les luttes se développent un peu partout
et le capital doit en tenir compte. Pour
tâcher d’avancer il prépare des ajustements, une nouvelle construction
politique avec les partis, le PS, les Républicains, le FN, l’UDI… Les
élections régionales de décembre auront une très grande importance politique. Notre
parti est le seul qui propose une alternative crédible avec l’intervention
politique du peuple. Un camarade de Seine Saint
Denis : Nous sommes
dans une dynamique d’unité décisive. Nous
avons une tâche difficile car avec nos adversaires de classe la lutte est
sans merci. Au Parlement Européen ils préparent une offensive très dure
contre les droits des travailleurs. Par
ex. divulguer à l’intérieur de
l’entreprise un « plan social » (licenciements) préparé par le
patronat serait considéré comme un délit de droit commun! Je veux encore
insister sur l’unité du parti. Nous sommes profondément unis pour le même
objectif. Nous sommes désormais en mesure de frapper plus fort. Un camarade de
Paris : Il souligne les luttes à Paris, dans les
hôpitaux parisiens dans les bureaux de Poste. Il
souligne le rôle qu’y jouent les militants de notre parti. Il y a aussi des
luttes dans les crèches. Il note la militarisation des pays
impérialistes, l’augmentation considérable
de tous les budgets militaires. Un camarade de la
Meuse L’Office National des forêts où je travaille subit
de plein fouet la politique actuelle. Nous sommes pour la nationalisation
complète des secteurs clés, sans indemnisation. Nous avons les outils nécessaires avec notre Parti
pour mener la bataille politique. Les élections de décembre seront un grand
moment de cette bataille politique, elles seront un grand moment de l’affrontement
des forces du capital. Développons bien plus la lutte
politique. Il n’y a pas de dialogue social avec l’ennemi de classe. Il faut expliquer que
le FN est d’abord un parti du capitalisme. Un camarade des Hauts de Seine : Nous devons partir des luttes qui existent pour
éclairer politiquement la réalité du monde capitaliste et de la lutte des
classes. Comment organiser la
coordination nécessaire des luttes ? Les organisations syndicales
aujourd’hui s’intègrent au « dialogue social », à la collaboration
de classe. Elles freinent le
développement de l’action autant qu’elles le peuvent. L’idéologie dominante
agit partout. Ils ont relancé les religions. L’école est un instrument de
formatage des individus. Ils « réécrivent » l’histoire… Soyons présents partout sur tous les
plans Un camarade de
Paris : Tout d’abord, il
apporte au congrès le salut de notre camarade Pierre MARTIN du Finistère
qui a 101 ans et suit de près notre
activité. Nous devons mesurer d’où
l’on vient. L’URSS n’existe plus, la grande majorité des parti communistes
ont disparu ou sont passés au réformisme. Premier élément de résistance, nos organisations qui ont commencé à
rebâtir la lutte révolutionnaire. Où en sommes -
nous ? Nous ne sommes plus en 1920, au contraire c’est l’offensive du
capital tous azimuts avec l’aggravation de la surexploitation. Nous devons saluer les
luttes et les valoriser. Elles sont un point de résistance. Il faut relier
les revendications aux questions politiques, c’est une nécessité absolue. Nous sommes le seul parti
qui veut abattre le capitalisme. Le PS au contraire aggrave le contrôle du
capital. Nous sommes à contre
courant, cela ouvre un espace politique. La bataille pour les
nationalisations et les services
publics est très politique. Il faut la relier au but de renversement du
capitalisme. Il souligne l’importance
du rôle de la jeunesse dans ce combat. Le congrès charge Jean
Luc de saluer au nom de notre parti
notre camarade Pierre Martin et de lui dire combien nous apprécions sa
participation à notre combat. Un camarade du Calvados : Il aborde la question
du renforcement de notre parti et celle de la vie des cellules et des
départements. Il
faut s’appuyer sur l’élan que crée notre unification, pour aller encore plus
à la rencontre des salariés dans les
entreprises, dans les établissements
d’enseignements, des habitants dans les quartiers populaires des localités,
discuter, proposer l’adhésion à notre parti. Nous aurons l’appel adopté au
congrès à notre disposition. Il faut aussi nous réunir le plus vite possible dans chaque cellule,
chaque collectif, pour discuter de la situation politique, de notre activité,
établir un plan de travail pour la diffusion de l’appel, préparer des rencontres dès la rentrée après les congés en liaison avec la campagne des élections
régionales. Nous aurons la préparation de la grande
réunion nationale le 7 novembre à Paris qui sera un moment important de
mobilisation pour toutes les organisations du Parti. Nous serons présents partout où il y a
des luttes pour les soutenir. Nous ferons connaître notre parti, sa
politique. Il est primordiale que nous réunissions
régulièrement nos adhérents dans les
cellules, pour discuter politique et agir, que nous fassions vivre les
collectifs pour animer la vie du parti. Ce que nous engageons aujourd’hui doit
nous donner de l’ambition. Un camarade du Doubs : Il souligne l’importance des luttes, de tout faire
pour les développer car il y a la nécessité absolue de créer un rapport de
forces favorable à la satisfaction des revendications.. Ce n’est pas simple car nous savons
qu’il n’y a pas d’impulsion nationale
de la CGT. Aujourd’hui elle ne chiffre même plus les revendications
salariales. Il attire l’attention : quand on parle de salaire, il faut
parler de salaire brut car il inclut le salaire socialisé. Page 6 Une camarade du Puy de Dôme : Elle montre par des exemples comment le
désengagement de l’Etat pour répondre
aux orientations du capital, dans la santé et l’action sociale amène de plus
en plus et à vive allure une dégradation à la fois dans la qualité des soins
et les aides aux malades et dans les conditions de travail des salariés. Dans son département un travail
important est fait depuis des années dans les entreprises, dans les
localités. Le rassemblement de nos
forces, nos capacités va nous donner le moyen d’aller plus loin, rapidement. Un camarade du Val
d’Oise Tout prouve que nos analyses, notre ligne, sont
justes. Nous allons nous développer partout. Pour développer
notre propagande en grand, nous devrions en plus des tirages papiers, du site
et de l’hebdo internat, créer une application smartphone. Pour les jeunes, la communication internet et les réseaux
sociaux sont très importants. Une camarade de
l’Indre : Dans le département, plus de 500 emplois ont encore
été supprimés en 4 mois. Dans l’Indre les élus de tout bord
protestent contre la disparition des
services publics, alors qu’ils ont
tous voté au Conseil Général, à la
Région ou à l’Assemblée Nationale ces mesures de régression. Nous allons
faire connaître la réalité aux salariés, aux habitants. Nous avons une grande responsabilité car
notre politique est différente de celle de tous les autres. Dans une situation politique difficile il y a de la place pour notre parti, pour
développer son influence, faire des adhésions. Nous le constatons dans les
élections, ou nos candidats sur le département ont des centaines de voix
d’électeurs. Elle insiste sur la nécessité de
développer notre souscription, de recueillir l’argent indispensable pour mener
la bataille politique. Nous allons en avoir encore plus besoin pour mener la
campagne des élections régionales. Un camarade de Seine Saint
Denis : Revient sur les syndicats. Il est très important que les militants syndicaux, les adhérents dans
les entreprises, s’expriment. L’exigence de lutte doit s’exprimer plus fort. Il approuve l’unité du parti
révolutionnaire. Nous en avions besoin,
c’est fait. Une camarade du Loiret : Nous pouvons tous dire que notre Parti va porter
l’appel et la perspective du socialisme. Dans le secteur de l’éducation, il y a
de grandes questions. Le capitalisme, le gouvernement, ceux qui dirigent veulent que l’enseignement
soit au service de l’économie capitaliste dans chaque région . La
réforme territoriale est faire pour ça aussi Il y a des luttes dans l’éducation,
dans les collèges, contre cette politique. Les idées politiques des communistes doivent se cultiver dans
l’enseignement. La place est grande pour assurer leur développement. Une camarade de l’Université Jussieu
à Paris A propos de Syriza : on propage l’idée qu’il y
a une solution dans le capitalisme. Nous devons insister sur l’idée qu’il n’y
a pas de solution dans le capitalisme. Un camarade de l’Indre : Aujourd’hui les luttes sont au cœur d’une vaste
bataille idéologique, politique : qui les dirigera, dans quel
sens ? Soit dans le sens de la lutte des classes, le sens
révolutionnaire. Soit dans le sens d’accompagnement du capitalisme pour les
faire devenir un régulateur au profit du capital, pour neutraliser les
velléités de contestation. Exemple : la thèse du « partage
des richesses » justifie le capitalisme. Nous avons nos responsabilités politiques de parti
révolutionnaire, pour l’éclairage qui s’impose sur chaque question. Il faut dépasser ce qui peut apparaître
comme l’évidence, pour montrer la réalité. Par
exemple : le livre de Lyon-Caen et Badinter sur le code du travail,
qu’ils veulent « alléger ». En réalité, ils veulent qu’il n’y ai plus de législation nationale,
plus de code du travail mais seulement de simples accords d’entreprises ou de
branches, c’est à dire l’association capital travail encore plus profitable
au capital. Le parti doit mener l’action politique. Notre congrès a reçu
des messages de félicitations de plusieurs partis Le Parti Algérien pour la démocratie et le socialisme Le Parti Communiste ouvrier de Biélorussie Le Parti Communiste des peuples d’Espagne Le Parti Communiste de Grèce KKE Le Parti Communiste d’Italie Le Parti Communiste Ouvrier de Russie Le Parti Communiste Syrien Télécharger ce journal au format PDF ===> Page1 … Page 2
… Page 3 … Page 4 … Page5 … Page 6 … Page 7
… Page 8 Recommander ce journal à un ami |