Journal N° 13 de mai 2000
SOMMAIRE
Nous créons « COMMUNISTES » (présentation)
Gérard SIX : « Un besoin urgent de perspectives
politiques fortes »
Gérard SIX s’adresse à LIBERTE
Rolande PERLICAN : Construisons notre organisation
politique et agissons
Contre les licenciements, ALSTHOM lutte
Recommander ce journal à un (e) ami (e)
et “ COMMUNISTES ”
Prn :us n’avons rien à voir
avec le PCF qui, lui, a abandonné les valeurs communistes pour lesquelles nous
luttons.n’avons rien à voir avec le PCF qui, lui, a abandonné les valeurs
communistes pour lesquelles nous luttons.
Avec
l’appui de la Gauche plurielle et de son gouvernement, les coups portés au
monde du travail sont de plus en plus durs, l’exploitation capitaliste s’est
encore renforcée.
La
création en France d’une organisation politique révolutionnaire était urgente.
Créé pour
combattre le capitalisme, « COMMUNISTES » combattra la politique actuelle et
ceux qui en sont responsables, les grands groupes financiers, le grand
patronat, le gouvernement de la Gauche plurielle. Entre ceux-ci et les
travailleurs il y a un fossé.
Entre le capital et le travail la lutte est
inconciliable.
Depuis
maintenant 3 ans nous avons beaucoup travaillé. Dans de nombreuses entreprises,
universités, localités, départements, des camarades se sont regroupés autour de
notre journal et ils animent une activité politique.
La France
n’est pas un pays où toutes les idées révolutionnaires auraient été extirpées,
où tout serait à refaire. Il y a de la place chez nous pour une grande
organisation révolutionnaire.
C’est elle que nous allons construire.
Nous la
construirons avec vous, avec toutes celles, tous ceux qui veulent y participer.
Cela va nous demander de la persévérance mais c’est là qu’est l’avenir.
Samedi 13 mai, nous avons crée « COMMUNISTES » à
l’issue d’une réunion de travail qui rassemblait 117 délégués de province et de
la région parisienne.
Gérard
SIX, ouvrier métallurgiste à l’usine Renault de DOUAI présidait cette réunion
dont il a rappelé le but et souligné l’importance. Extraits de son intervention
page 2.
Puis, Rolande PERLICAN a développé les propositions
faites par le collectif de préparation lors de sa réunion du 12 avril. Extraits
page 3.
Trente camarades sont intervenus dans la discussion.
Compte rendu pages 5.
Gérard SIX :
« UN BESOIN URGENTDE PERSPECTIVES
POLITIQUES FORTES »
Ouvrier
métallurgiste à l’usine RENAULT de DOUAI (Nord), Gérard SIX a présidé le 13 mai
la réunion constitutive de la nouvelle structure politique « Communistes ».
Voici en quels termes il a invité les 117 délégués de province et de la région
parisienne à prendre cette importante décision. -extraits-
« Le parti communiste français n’a plus d’identité de
classe, révolutionnaire. C’est le résultat d’une politique menée ces dernières
années.
Aujourd’hui, nous allons débattre et décider de la
construction d’une organisation révolutionnaire de lutte de classes…Les coups
portés au monde du travail sont de plus en plus durs. Public, privé, la casse
s’accélère.
Ce sont des milliers d’emplois qui disparaissent en
entraînant de nombreuses familles dans la misère et l’exclusion, rejoignant les
privés d’emploi.
Que dire du démantèlement de notre sécurité sociale
engagé par Juppé et accéléré par Jospin entraînant la casse de nos retraites,
des prestations familiales dans le cadre des budgets de l’état votés par les
députés de la Gauche plurielle ?
Que dire de la « refondation sociale » du MEDEF et du
silence pesant du parti communiste français ?
…A Renault Douai sur 6000 salariés, 1700 salariés sont
en surendettement. Jamais les conditions de vie et de travail n’ont été aussi
dégradées.
Il y a une banalisation des travailleurs laissant
leurs vies à l’entreprise au nom de la compétitivité.
Cela s’appelle la culture de l’entreprise…
Le résultat est net, sans bavure, des milliards de
profits sont engrangés, les taux de productivité sont en pleine puissance, la
croissance économique est au rendez-vous.
Ce bilan social, économique, industriel, désastreux
est à mettre à l’actif des gouvernements qui se sont succédés, de la droite à
la gauche plurielle. D’un pouvoir politique dépendant du pouvoir économique.
Le Parti Communiste Français joue parfaitement son
rôle à l’intérieur de ce pouvoir politique…
Devant une telle situation les travailleurs ont besoin
d’un parti révolutionnaire…
Le mouvement social, les luttes qui se développent
dans le pays touchent de nombreuses entreprises avec des avancées
revendicatives qui sont loin d’être négligeables. Ces luttes, ces grèves
démontrent le besoin urgent de perspectives politiques fortes…
C’est pour ces raisons fondamentales, que nous allons
travailler à la mise en place de notre structure politique…»
« Monsieur le directeur,
Je tiens à vous informer de ma décision d’arrêter mon
abonnement au journal « Liberté ». …Aujourd’hui ce journal est un outil au
service de la social-démocratie, afin d’adapter la classe ouvrière aux critères
du grand capital…au nom d’un gouvernement de la Gauche plurielle avec des
Ministres communistes. La direction nationale du PCF appellerait-elle cela le
dépassement du capitalisme ?
En adhérant à l’organisation révolutionnaire «
COMMUNISTES », j’ai décidé dans le même temps de m’abonner au journal « Communistes ».
Le NORD a déjà placé 71 cartes. Le collectif départemental
tient une conférence de presse. La section RENAULT de DOUAI rejoint « COMMUNISTES ».
ET AUSSI ...
La section de la SBFM de Lorient (Morbihan) ¤Dans le
Calvados, l.a cellule de RVI à Blainville, la cellule du Bois à HEROUVILLE
.¤Dix camarades de la SNR en Haute-Savoie. ¤La cellule RENAULT de MONTPELLIER
(Hérault).¤31 camarades de la cellule de PLAISIR (Yvelines)¤Dans les
Alpes-Maritimes : Serge AMATO, Antoine ROUX , Christophe RICERCHI, membres du
CF du PCF, Christian CARZO et Serge ZAÏNA responsables EDF, Serge PISONI
responsable départemental d’une organisation de chômeurs
Rolande
PERLICAN : CONSTRUISONS NOTRE
ORGANISATION
POLITIQUE ET AGISSONS
Rolande PERLICAN a ouvert le débat en développant
les propositions faites par le collectif de préparation lors de sa réunion du
12 avril. Extraits
« Je parlerai d’abord de la perspective politique à
partir de laquelle nous allons construire notre organisation.
Le développement de l’antagonisme capital-travail,
l’aggravation de l’exploitation capitaliste, son élargissement à l’échelle
mondiale, c’est cela la réalité d’aujourd’hui.
En France avec l’appui – combien efficace – du PS, du
PCF, de la gauche plurielle, ce renforcement de l’exploitation capitaliste
touche tous les aspects de la vie.
Que font le PS, le PCF, la Gauche plurielle ? Ils
adaptent la société française aux intérêts du capital… Entre ce qu’on appelle
la « Gauche » et la droite, pas de divergences de fond.
Depuis que la Gauche plurielle gouverne, le
capitalisme a même obtenu ce qu’il n’avait pu obtenir avec la droite. Ce que
Juppé n’a pas réussi, Jospin l’a fait !
…Notre perspective politique repose sur des bases
solides. Je me borne à en rappeler deux :
1- L’antagonisme entre le capital et le travail est
irréductible, la lutte des classes découle de cette réalité. Elle ne
disparaîtra qu’avec la disparition du capitalisme : « L’histoire de la société
moderne n’est que l’histoire de la lutte des classes » avait relevé K. MARX en
son temps. C’est plus vrai que jamais. Je souligne au passage tout ce que nous
devons à MARX, au marxisme et à tous ceux qui l’ont fait progresser.
2-Nous luttons pour une autre société, caractérisée :
par la propriété publique, la propriété du peuple des grands moyens de
production et d’échanges – par l’impulsion, l’organisation du développement de
la société par le peuple - par le développement de la coopération et de
l’amitié entre les peuples du monde
.… A partir de notre perspective politique, examinons
l’activité politique de cette structure que nous voulons créer et son
développement.
Si nous envisageons aujourd’hui cette création, c’est
que nous avons derrière nous un certain travail depuis trois ans. Dans de
nombreux départements des camarades se sont regroupés et sont actifs. D’autres
sont en train de s’organiser.
Dix-mille exemplaires de notre journal « COMMUNISTES »
sont diffusés dans 82 départements. Il joue un grand rôle d’organisateur.
Si nous avons pu faire ce travail sérieux, c’est aussi
grâce à quoi ?
1- Nous avons toujours agi dans la clarté politique .
2- Nous avons donné la priorité au terrain : dans les
entreprises, les localités, les départements
3- Nous avons toujours décidé collectivement ce que
nous jugions essentiel, tout en laissant à chacun la latitude d’agir en
fonction de sa situation.
4- Nous avons évité toute polémique avec d’autres
groupes. Nous devons continuer en ce sens..…
Soyons d’abord nous-mêmes, construisons notre
organisation politique et agissons.
Se positionner clairement sur le terrain de la lutte
de classes ne nous condamne pas a être un groupuscule de plus, bien au
contraire. Nous allons travailler avec les salariés, les chômeurs, les jeunes
et bien d’autres.
C’est notre préoccupation primordiale. Il y a de la
place en France pour une grande organisation révolutionnaire. C’est elle que
nous voulons construire. Soyons présents, en tant qu’organisation politique,
aux portes des entreprises, des établissements scolaires, dans les quartiers
populaires, les localités…
Cela va nous demander de la persévérance, mais c’est
là qu’est l’avenir.
Toutes les initiatives qui se prennent à ce niveau
doivent être soutenues, encouragées.
C’est parce que l’union est indispensable au
développement des luttes que nous n’en voulons pas sur des bases fausses,
artificielles qui nous mèneraient à l’échec.
La construction de notre organisation prendra du temps
car nous allons la faire en partant du bas, à partir de l’expérience faite par
les uns et les autres, à partir des succès remportés, à partir aussi des échecs
subis.
Construction progressive donc, mais construction dès
maintenant ! C’est aujourd’hui même que nous allons jeter les bases de cette
organisation dont nous avons un besoin immédiat…Je redis que l’essentiel c’est
de nous implanter dans les entreprises, les écoles, les quartiers.
- Nous vous proposons, dans chaque département, de
dresser la liste de celles et ceux qui sont prêts à participer à la
construction de notre organisation, de les rencontrer, de leur remettre la
carte de participation contre le paiement d'une cotisation mensuelle basée sur
les ressources de chacun. Ont leur place dans notre organisation, toutes
celles, tous ceux qui veulent participer à notre action politique. Ne posons
pas d’autre préalable.
- La location, ou mieux, l’achat d’un local à Paris ou
en proche banlieue devient une nécessité. Nous vous proposons de lancer dès
maintenant une souscription nationale à cet effet.
- Nous sommes en mesure de préparer une brochure qui
résumerait d’une façon plus précise que nous ne l’avons encore fait, notre
projet politique et nos objectifs de lutte.
- Notre journal « COMMUNISTE » joue déjà un rôle
d’organisateur de premier plan. Il n’est pas encore à la hauteur de nos
besoins, loin s’en faut ! Nous vous proposons qu’un collectif ait la
responsabilité de sa sortie, de son contenu, de sa diffusion.
NOUS CRÉONS
« COMMUNISTES »
Le 30ème congrès du PCF a confirmé que ce parti a
renoncé à la lutte des classes et qu’il s’est enfoncé dans la gestion du
capitalisme. Il n’existe plus en France de parti révolutionnaire. Un coup
sévère a été porté au peuple français.
Soutenu par la Gauche Plurielle et son gouvernement,
le capitalisme renforce sa domination. Il réalise des profits fabuleux, tirés
en premier lieu de l’exploitation de la classe ouvrière et de la masse des
salariés. L’exploitation capitaliste s’étend à tous les aspects de la vie.
C’est le peuple qui en subit les conséquences. Sa situation s’aggrave.
Nous voulons rassembler pour lutter contre le
capitalisme et pour un changement de politique. C’est indispensable et urgent.
Nous voulons abolir le capitalisme et construire une nouvelle société de
progrès, de justice et de fraternité entre les peuples.
Dans cette perspective il faut une organisation
politique révolutionnaire moderne, ancrée dans la réalité d’aujourd’hui. C’est
pourquoi nous créons une structure répondant à cette nécessité. Nous l’appelons
« COMMUNISTES » du nom de notre journal.
Celles et ceux qui attendent cet outil au service du
peuple représentent une force importante. Nous leur disons :
«Ensemble dans l’action, étape par étape, construisons
« COMMUNISTES ». Construisons « COMMUNISTES » dans les entreprises, les
établissements d’enseignement, sur tous les lieux de travail, dans les
quartiers, dans les localités ».
Partout, allons à la rencontre de celles et ceux qui
subissent la politique actuelle, de celles et ceux qui veulent agir contre le
capitalisme et pour une autre société.
Paris, le 13 Mai 2000
AILLAUD Rémy 14- AIT-AMADOUCHE Ahmed 91- ALLION
Jacques 63- AMATO Serge 06- AMAZOUZ Areski 92- AMRY Mohamed 93-AUTHIER Yvette
09- BACINO Laurent 06- BAILLEUL Didier 76- BAUDOT Didier 55- BALLOT Rolande 71-
BATIFOILLE Michel 78- BAUCHOUX Paul 82- BEJUY Gabriel 38- BERGAR Didier 14-
BERNARD Nicole 95- BERNARD Michel 14- BERNARD Serge 95- BERTIN Michel 80-
BONCHE Jean-Marie 69- BOISSET François 63- BOULAY Jean Robert 56- BOULET Jean
Louis 62- BOURTAYRE Pierre 91- BOZEC Claude 14- BROCAILLE Hervé 62- BRORKEN
Renaud 75- BRUNET Daniel 56- BUVAT André 95- CARPENTIER Bruno 76- CERTANO
Michel 92- CHAMBON Jacques 63- CHAPELIN Jean 42- CHARTER Jean-Claude 78-
CHAUVEAU Jacques 38- CHEVALIER Michel 63- CHEVREL Yvonne 56- CHEVREL Marcel 56-
COCCIANTE Evelyne 83- COLLEWAERT Roger 83- COUESSUREL Gilbert 56- COURAGEOT
Nathalie 63- COURBET Jean 78- COUTURIER Josette 14- DARBAS Yvette 09- DARTAYET
Christian 78- DARBAS Marius 09- DELANNOY Jean Pierre 59- DELMAS Pierre 09-
DEMANGE Dimitri 55- DERBESSE Danielle 80- DESHAYES Jacques 59 DESMAREST Bernard
59- DESNOYERS Michel 14- DESPRES Micheline 69- DOMBET Denis 76- DUBOIS Pascale
62- DUCASTELLE M.Ch. 78- DUFFY Peter 94- DUMONT Philippe 59- DUROU Henri 40-
ELBAZ Jean Pierre 77- EVEN Alain 94- FABRE Pierre 75- FAIVRE Roger 92- FELOUKI
Mahé 59- FERRIER Vincent 31- FERT Vincent 76- FONTAINE Lucienne 14- FORESTIER
Claude 14- FRAISSE Paul 75- FUZIER Daniel 73-GALVAING Charles 56- GANDOLFO
Joseph 59- GANDON Christian 14- GAULTIER Fabienne 36- GAULTIER Alain 36-
GAUTIER Louis 14- GAUTIER Danielle 03- GILLI René 06- GIMENEZ Roger 83- GRIMAL
Marie 09- GIRARD Stéphane 78- GIRARDIN Chantal 75- GOGAIL Michel76- GOUNELLE
Claude 78- GOURMELEN Louis-Daniel 14- GOUX Jean-Michel 47- GRAS Charles 59-
GRAS Yves 93- GRIMAL Christian 09- GRIMAL Jean 92- GRUSELLE Jeanine 75-
GRUSELLE Michel 75- GUICHETEAU Samuel44- GUET Jeannette 75- GUINDA Jean-Louis
40- HARLE Denis 95- HEBERT Ghislaine 18- HEBERT Francis 18- HERVIOU Pierre 78-
HIPKEN Jean Pierre 83- HUBERT Eric 95- KERLAU Gabrielle 56- LANDELLE Christian
07- LANGLET Gerard 54- LANGLOIS Pierre 68- LAPORTE Nicole 14-LANSARD Roger 74-
LARESE Jean-Paul 74- LARRIEU Alain 40LAURENT Jean Pierre 94- LEBESCOND Gilbert
93- LEBOURVELLEC René56- LECAILLE Stéphane 14- LECAILLE Claude 75- LECONTE
Louis 14- LECORNEC Julien 14- LE DIMEET Julien 56- LE HEN Claude 56- LEGRAND
Roland 63- LE MENAHES Pierre 56- LENNE Gilbert 59- LE PICHON Pierre 56- LE PORT
Joseph 56- LOPEZ Jany 34- LOPEZ Jean 34- LOUIN Yolande 75- LOR Serge 76-
LUPEZZA Georgette 71- LUPEZZA Robert 71- MAHEUT Alain 14- MARCHAND Joelle 14-
MARCHAND Georges 14- MARCHAND Pierre 14- MARION Jacques 14- MARTINEZ Eloy 34-
MATEO René 93- MAZZEGA Yolande 74- MERCIER Gérard 74—MERILLON Jean Pierre 78-
MILHORAT Suzanne 09- MILHORAT Georges 09- MIDOLO Sandrine 59- MILLAULLO Gari
83- MITERMITE Michel 14- MONTMAIN Georgette 71- MONTMAIN Henri 71- MORANTIN
Gabriel 56- MOREAU Martine 92- MOURLANE Dominique 09- MOUSSERON Simone 78-
MUNOZ André 64- NOEL Claude 69- PAQUET Jean-Marie 59- PAQUET Eric 59 PAILLER
Christine 63- PANISSET Michel 74- PEGUET Jean Louis 34- PENHOUET Eric 56-
PERLICAN Rolande 75- PERSIANI Françoise 40- PIERRE Alain 56-PIETRON Jean 22-
PINSARD Paul 46- PISONI Jean Pierre 06- PLE Ghislaine 59- POISSE Serge 63-
POLGE Christian 75- POIX Christian 80- PRADO Gérard 56- PRADO Roger 56-
PREIRA-Dsiony 92- PROVINS Bernard 63- RAGANOT Philippe 92- RAVEROT Maurice 69-
RENAUD Guy 78- RIBLER Lucie 56- RICERCHI Christophe 06- RIVIERE Louis 14-
ROBERT Christian 56- ROUBAUD Pierre 75- ROUILLAC Jean-Paul 75- ROUX Antoine 06-
RUMBACH Philippe 54- RUIZ Eric 78- SALGUES Evelyne 48- SAIZ CACERES Antoine 74-
SANCHEZ Christian 74- SAUNIER Philippe 76- SCHAEFNER Michel 78- SECHET Jean 45-
SEGARD Jean Yves 75- SERPI Roberto 06- SILVER Daniel 59- SILVAIN Roger 92- SIX
Gérard 59- SOULIE Jean Claude 78- THOMAS Francis 56- VARACHE Patrick 14-
VERDIERE Raymond 59- VINCE Jean 14- VEYRIER Robert 78 VIALE Johnny 14- ZAINA
Serge 06
13 MAI :
PROFOND ACCORD
5 heures de discussion,
30 interventions.
Ce qui ressort d’abord, c’est l’accord profond des
participants à la réunion avec les propositions faites par la réunion
préparatoire du 12 avril.
Accord chaleureux avec la création de « COMMUNISTES ».
« A nous d’apporter des réponses
politiques, des informations ».
«
Avec « Communistes »
soyons porteurs de révolte.
Beaucoup de travailleurs, de sans emploi, de jeunes, nous attendent
pour agir. Amenons des réponses
politiques de fond, affirmons nos positions ». « L’action a besoin de clarté
politique ». « L’interrogation politique c’est dans tous les milieux qu’elle
est en train de grandir. Avec notre organisation nous serons sur le terrain ».
Accord avec la proposition de construire « Communistes
» progressivement, étape par étape. « Clarté sur l’objectif, souplesse dans la
démarche ». « Proposons des choses très claires et en même temps très ouvertes
». « Nous construirons « Communistes » avec tous celles et ceux qui veulent
participer à l’action politique que nous avons engagée ».
Accord pour que notre organisation « Communistes »
soit présente d’abord dans les entreprises, les bureaux, les établissements
scolaires, les quartiers populaires, les localités. « La priorité ce doit être
le travail à l’entreprise », « soyons aux portes des boites ».
Accord toujours pour que nous puissions acquérir les
moyens matériels de nous développer, en particulier les moyens financiers.
Une souscription nationale est lancée avec comme
premier objectif l’achat d’un local qui nous servira de siège.
Accord aussi pour constater que dans les entreprises,
les syndicats, dans de nombreuses organisations, dans le PCF lui-même, il
existe des milliers de travailleurs, de sans emploi qui sont prêts à nous
rejoindre et à qui nous proposerons notre carte de participant.
SOUSCRIPTION NATIONALE
Donner à notre organisation les moyens de sa politique,
par exemple l’achat d’un local qui nous servira de siège, à Paris ou en
banlieue, va exiger un gros effort financier. Les participants à la réunion du
13 mai ont versé plus de 11.000 francs
Je suis persuadé que nous y parviendrons.
Robert VEYRIER
Je verse …….. Francs
NOM : ………………………..
Prénom : ………………….
Adresse : ……………………………………………………..
A adresser à R.VEYRIER- 4 rue des Princes- 92100 BOULOGNE
POUR ÊTRE BIEN
INFORMES
Deux
quotidiens, « Le Monde »
et «l’Humanité » ont fait état en trois lignes de
la création de « Communistes ».
L’un et l’autre nous attribuent 300 adhérents.
Risible !
Contre les
licenciements,
ALSTHOM LUTTE
A l’appel des organisations syndicales,
une manifestation nationale des salariés de tous les établissements Alsthom et
filiales a eu lieu le 23 mai à Paris.
Alsthom a annoncé 10000 suppressions
d’emplois dans le monde, dont 1500 en France. Sites particulièrement touchés :
Belfort 883, Lys-Les-Lannoy 330, la Courneuve 332, dans la filiale transport à
Belfort 285 et à St Ouen 194.
La volonté de baisser les coûts du
travail entraîne la suppression de nombreuses primes et acquis, la dégradation
des conditions de travail avec l’annualisation et le blocage des salaires.
Pourtant de l’argent il y en a. En moins de deux ans, ce sont 8 milliards de
francs pour le divorce GEC/ALSTHOM, 9 milliards pour le mariage ABB ALSTOM, 4
milliards de provision pour les restructurations, 7,9 milliards simplement pour
le rachat des parts ABB dans ABB ALSTHOM, soit plus de 29 milliards de francs.
Pierret, ministre de l’industrie, après
avoir dit à l’Assemblée Nationale que le « plan Alsthom est inacceptable », affirme devant les
représentants des salariés le 15 avril, que les « suppressions d’emplois seront
inévitables ». Le gouvernement qui n’a pris aucune mesure d’interdiction des
suppressions d’emplois, accepte le plan Alsthom. Il vient d’annoncer qu’il
versera 200 millions pour financer les licenciements .
Message de « Communistes » aux salariés d’
Alsthom
Nous apportons notre soutien total à votre
manifestation du 23 mai à Paris, contre le plan de licenciement de la direction
et pour exiger du 1er Ministre JOSPIN l’interdiction des suppressions d’emplois
à l’Alsthom.
MICHELIN SE
TROMPE D’ ÉPOQUE
La direction utilise la loi AUBRY sur la réduction du
temps de travail pour s’attaquer aux droits des salariés de Michelin, inscrits
dans les avenants à la convention collective du caoutchouc. Elle veut remettre
en cause nos congés d’ancienneté, nos congés pour évènements familiaux etc…
Toujours dans le cadre de la RTT elle prétend faire travailler 25 samedis par
an ( au lieu de 17 actuellement). Nous sommes tous concernés, ouvriers,
employés, techniciens, cadres.
Notre réponse n’a pas tardé. Les salariés de
fabrication de Clermont-Ferrand ont fait un puissant mouvement de grève jeudi
11 et vendredi 12 mai. Depuis, le mouvement à gagné d’autres catégories de
personnel et les autres sites de la manufacture.
Michelin qui supprime en permanence des milliers
d’emplois, veut encore en supprimer 1800 dans le cadre de la RTT, dont 1000 à
Clermont-Ferrand, 400 à Joué les Tours, 400 à Kleber-Toul et Troyes. En même
temps nos conditions de travail se dégradent de plus en plus ! Au nom de la «
compétitivité » Michelin voudrait disposer des travailleurs comme il l’entend,
sans entrave.
Michelin se trompe d’époque. L’action des travailleurs
est un avertissement dont il devra tenir compte. La prochaine réunion avec la
direction (la 8ème) se tiendra le 23 Juin. Michelin donne l’impression d’avoir
entendu le message, mais en fait rien n’est modifié sur le fond. La
mobilisation est à l’ordre du jour et va se poursuivre dans des formes
différentes.
François BOISSET
« Communistes » a envoyé un message aux salariés de
Michelin (extraits)
« Nous soutenons pleinement vos revendications et
votre mouvement.
Le gouvernement de la Gauche plurielle ne prend aucune
mesure contre Michelin. Au contraire, avec la loi AUBRY sur la RTT, il
encourage le patronat à remettre en cause les salaires, les conditions de
travail, l’emploi, les droits acquis des travailleurs. Il accorde des aides
publiques toujours plus importantes au patronat qui peut se réjouir de cette
politique qui gère si bien ses intérêts.
Il faut changer de politique, c’est urgent. »
Recommander ce journal à un (e) ami (e)