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Journal N° 19 de mars - avril 2001

 

 

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SOMMAIRE

 

Adhérez à « Communistes » (Editorial)

En 4 ans les grands groupes capitalistes se sont enrichis…

Mais la pauvreté n’a pas reculée

« Communistes » s’implante et agit 

Les luttes se développent

Yougoslavie : le dépeçage continue

Europe : CHIRAC – JOSPIN d’une seule voix

PCF : nouveau recul

Le devant et l’arrière scène

 

 

 

Recommander ce journal à un (e) ami (e)

 

 et COMMUNISTES

Prn :

nous n’avons rien à voir avec le PCF qui, lui, a abandonné les valeurs communistes pour lesquelles nous luttons.n’avons rien à voir avec le PCF qui, lui, a abandonné les valeurs communistes pour lesquelles nous luttons.

Il s 

Les 1er et 2 mars 2002 nous tiendrons le congrès fondateur de notre parti.

 

 

 

ADHEREZ A «  COMMUNISTES »

                                                 

A l’occasion des élections municipales et cantonales le rejet de la politique actuelle et l’exigence d’autre chose se sont exprimés fortement dans les milieux populaires. L’abstention a encore grandi : 56% a BOBIGNY, 55% à ROUBAIX, 51% à VENISSIEUX, plus de 60% dans les quartiers populaires du HAVRE. Quatre ouvriers sur dix n’ont pas voté, un jeune sur deux a fait de même, 37% des employés se sont abstenus.

C’est normal. Depuis quatre ans que la Gauche plurielle est au gouvernement les profits du grand patronat ont battu des records mais la vie est devenue encore plus dure pour le peuple. Droite, Parti Socialiste, Ecologistes, PCF etc... les citoyens n'ont le « choix » qu’entre des variantes de la même politique. Ce choix là c’est un faux choix.

D’ailleurs dès le lendemain des élections JOSPIN annonce qu’il n’y aura pas de changement de cap et R. HUE confirme que le PCF continuera avec la Gauche plurielle. Le gouvernement annonce régulièrement la progression de la croissance économique mais ce sont les groupes financiers qui l’accaparent. Les capitalistes ne courent aucun risque.

En France il y a les moyens d’engager une grande politique sociale au service des travailleurs et du peuple. Mais pour la mettre en œuvre il faut s’attaquer aux capitalistes, à tous ces grands groupes financiers qui dominent le pays avec l’appui de CHIRAC et du gouvernement de la Gauche plurielle.

Pour mener ce combat il faut un parti révolutionnaire en France, une force politique dressée contre le capital. Il faut un parti sur lequel les salariés et le peuple puissent compter. Un parti dont le but est d’en finir avec le capitalisme.

Avec « COMMUNISTES » nous sommes en train de construire ce parti. Vous y avez votre place.

 

REJOIGNEZ-NOUS.

 

 

Sommaire

 

 

EN 4 ANS, LES GRANDS GROUPES CAPITALISTES SE SONT BEAUCOUP ENRICHIS…

 

* « 1998 année exceptionnelle pour les grands groupes français » se réjouit le journal Le Monde *1999, Bénéfices formidables… année record… titre la presse. Les résultats des entreprises françaises sont impressionnants.

*2000 c’est l’euphorie. Au 1er semestre les grands groupes industriels et commerciaux ont réalisé autant de bénéfices que pour toute l’année 1999. Les résultats officiels de TOTAL-FINA ont augmenté de 213%, ceux d’ALCATEL de 141%, ceux de PECHINEY de 92%.

 

 

Sommaire

 

 

… MAIS LA PAUVRETÉ N’ A PAS RECULÉ

doit reconnaître une enquête officielle.

 

Certains se réveillent au lendemain des municipales en étant surpris que la critique de la politique du gouvernement soit si forte.

 

L’INSEE vient de publier son étude annuelle sur les « revenus et patrimoines des ménages ». Cette enquête officielle montre que 8% des ménages soit 4,2 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté (3.500 F. par mois pour une personne seule, 5.250F. pour un couple, plus 1.050F. par enfant de moins de 14 ans).

 

Une personne sur deux qui travaille gagne moins de 7.000F. Un jeune sur cinq de moins de 25 ans vit en dessous du seuil de pauvreté et le taux de chômage de la jeunesse (16,5%) fait de cette catégorie les « nouveaux pauvres ».

 

Les salariés les moins qualifiés sont de plus en plus touchés en raison de la précarité de l’emploi. Un adulte pauvre sur trois occupe un emploi généralement sans qualification note l’enquête. Le nombre des RMI a augmenté de 2,5% dans les six derniers mois. L’emploi précaire explose. Entre les CDD, l’intérim, les contrats aidés il touche deux millions de salariés tant dans le privé que dans le public. Il fournit au patronat et à l’Etat une main d’œuvre pesant sur les salaires et licenciable à tout moment.

Les grandes sociétés capitalistes continuent de supprimer des milliers d’emplois.

 

Les conditions de travail en France se sont considérablement dégradées avec la montée du chômage, la progression des emplois précaires et partiels. Les salariés sont de plus en plus nombreux à vivre en dessous du seuil de pauvreté. L’augmentation des salaires est urgente.

 

Seule la lutte résolue et unie fait et fera changer cette situation.

 

 

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COMMUNISTES S’IMPLANTE ET AGIT

 

Calvados

 

ESSOR, et … UN SIÈGE DÉPARTEMENTAL

 

Que de chemin parcouru depuis la réunion nationale du 13 mai 2000 ! Pierre à pierre nous construisons notre organisation dans le département, un collectif se réunit régulièrement, nous avons un compte bancaire, les camarades versent en cotisation 1% de leur salaire, nous diffusons pour le moment 120 exemplaires du journal « COMMUNISTES » et, date importante, ce vendredi 23 février nous avons inauguré notre local départemental.

 

Local qui va permettre une meilleure structuration de notre organisation. Nous avons désormais un lieu pour nous réunir, ce sera un point de rencontres et d’échanges. Pour « sortir » nos informations nous avons investi dans une machine.

Plus de quatre-vingt camarades participaient à cet événement. Un repas clôturait la journée. Rolande Perlican insista sur notre objectif aujourd’hui : il n’est pas question de bâtir « Communistes » sur les ruines du PCF mais de fonder un parti révolutionnaire… Notre choix c’est de continuer l’idéal communiste que le PCF a renié… Quatre personnes ont rejoint « COMMUNISTES » et plus de 3.000F ont été collectés pour la souscription. Nous avons désigné deux candidats aux élections cantonales.

Le collectif

 

Indre :

 

LES ADHÉSIONS

DU PRINTEMPS

 

Après la réunion du 17 février, le collectif de l’Indre s’inscrivant dans sa volonté de développer son activité se renforce en quelques semaines de 25 adhésions. Ces adhésions reflètent une volonté de construire des perspectives révolutionnaires afin d’ouvrir une autre voie que celle Social-démocrate qui adapte la société aux besoins du capitalisme.

Notre collectif va se réunir rapidement pour étendre plus loin son activité.

Le collectif 36

Dernière minute : A CHABRIS, 14 militants ont décidé de rejoindre « Communistes ».

 

Nord :

 

LE DYNAMISME

DE LA SECTION

RENAULT-DOUAI

 

Notre section s’est réunie vendredi 23 mars. 30 camarades étaient présents

Ont été débattus :

*la situation dans l’entreprise : l’énorme problème que pose le développement du travail précaire. Aujourd’hui l’usine compte 1200 intérimaires soit 20% du personnel. La question des retraites et des salaires.

*la situation politique après les élections, la sanction du gouvernement de la Gauche plurielle par les travailleurs dans le Nord comme partout (à SIN-LE-NOBLE où habitent 700 travailleurs de Renault-Douai, la municipalité à direction communiste depuis 50 ans a été battue par la droite).

*l’activité de la section : la sortie d’un nouveau journal de section de 4 pages a été décidée.

2 adhésions viennent d’être réalisées. (11 depuis le 1er janvier).

Mahé Félouki

 

PUY DE DÔME :

 

PRIORITÉ : ENTREPRISES

ET QUARTIERS POPULAIRES

 

Le samedi 24 janvier, des adhérents et sympathisants « COMMUNISTES » se sont réunis à Issoire pour débattre et se structurer au niveau du département.

MICHELIN (Clermont-Ferrand), PECHINEY RHENALU (Issoire) la CSEE (Riom), l’action sociale et la santé étaient représentés ce jour là. Des demandeurs d’emploi, des retraités ont participé à cette journée .Un débat riche de nombreuses interventions.

Un rappel a été fait sur l’originalité de la construction politique révolutionnaire.

…Nous avons l’ambition d’être un parti révolutionnaire de masse qui intervient dans la vie politique du pays et se construit par la base. Des camarades témoignent de la présence de « Communistes » sur le terrain, au moment du sommet de Nice, du référendum, aux manifestations chez Michelin. On construit en premier lieu dans les entreprises et les quartiers populaires.

Des questions sont posées sur le rôle de « Communistes ». Nous devons apporter des réponses politiques de fond. Un camarade dit en insistant que nous sommes « condamnés à réussir » car il n’y a pas d’ autre organisation pour contester efficacement le capitalisme.

Nous avons décidé de constituer un collectif départemental autour de trois responsabilités : une secrétaire, une trésorière et un responsable à l’organisation, complétés par l’intervention d’autres camarades.

Notre objectif a été atteint pour cette réunion. Le 21 avril nous nous réunirons à Clermont-Ferrand pour faire le point sur le développement de notre organisation mais aussi pour compléter notre perspective politique et témoigner de nos interventions dans les conflits d’aujourd’hui auprès des salariés et de ceux qui luttent pour un changement de société.

 

Pour le collectif :

 

Ariège :

 

UNE ORGANISATION

OU L’ ON PEUT SE FAIRE ENTENDRE

 

Une quarantaine de personnes ont participé au repas-débat organisé par le collectif départemental, au restaurant de la Promenade à PAMIERS le vendredi 2 mars.

Le débat animé, (une vingtaine de personnes sont intervenues dont certaines à plusieurs reprises) a porté sur ces points essentiels :

-dénonciation de la déviance social-démocrate du PCF

-nécessité de construire un parti révolutionnaire pour combattre le capitalisme toujours virulent

-résister à la pensée unique représentée par la droite et la gauche plurielle ( Chirac-Jospin-Hue même combat, on le voit à l’occasion des municipales)

-résister à l’abandon des acquis sociaux, à la construction de l’Europe capitaliste

-L’attitude du PS et du PC qui accompagnent la gestion du capitalisme pousse à la résignation.

A l’intérieur du PCF on ne peut rien faire il faut donc construire autre chose

Les jeunes ne se reconnaissent plus dans les partis politiques traditionnels y compris le PCF. Certains sont attirés par des manifestations de résistance festive. Nous devons nous adresser à eux

Rolande Perlican a rappelé que « Communistes » ,créé en mai 2000 se développe : adhésions de travailleurs, de jeunes dans les entreprises, création de cellules et de sections, parution de notre journal mensuel, publication de notre brochure…

 

Pour le collectif :

Ch. Grimal – S. Milhorat

 

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LES LUTTES SE DÉVELOPPENT

 

Rappelons les mouvements les plus récents.

Transports urbains de province : grève très fortement suivie dans plus de 40 villes. Depuis plusieurs mois les salariés réclament des négociations sur un système de départ anticipé à cinquante cinq ans pour tous, au vu de leurs conditions de travail difficiles. Selon le patronat (UTP) il s’agit « d’une revendication inacceptable et décalée à l’heure où au niveau national pèsent des incertitudes sur le maintien de la retraite à 60 ans ». La revendication de ces travailleurs est tout à fait justifiée : la productivité du travail s’est accrue considérablement et continue de s’accroître, les conditions de travail se dégradent mais les profits capitalistes battent des records. Il faut abaisser l’âge de la retraite à 55 ans, c’est possible.

 

Jeudi 29 mars, grève nationale massive à la SNCF contre un projet de réorganisation par branche qui ouvre la porte à la privatisation, pour de meilleures conditions de travail et pour assurer un service public de qualité. Après l’échec des négociations salariales avec l’Etat patron, les salariés de la Fonction publique sont de nouveau dans l’action pour défendre leur pouvoir d’achat, leurs statuts, leurs conditions de travail. Aujourd’hui un enseignant débute à 1,36 fois le SMIC contre 1,75 en 1983. Les aides-soignantes touchent 40% de leur rémunération en primes qui ne sont pas prises en compte pour leur retraite…

 

250 sages-femmes en grève depuis plusieurs jours ont manifesté devant l’Hôtel de Ville de Paris au moment de l’élection du maire. Elles réclament une meilleure reconnaissance de leur diplôme, une revalorisation de leurs salaires et une augmentation de leurs effectifs. Cela faisait douze ans que les sages-femmes n’avaient pas fait grève nationalement.

 

Les jeunes salariés de la restauration rapide ont manifesté à Paris, pour la première fois en aussi grand nombre. Leurs conditions de travail sont détestables, ils sont sanctionnés quand ils veulent faire appliquer le code du travail.

 

Dans le Nord, 600 travailleurs de l’entreprise AFR (Fabrication de wagons ferroviaires) sont en grève avec occupation des locaux, pour l’augmentation des  salaires.

 

Les travailleurs de la filiale « ramassage et traitement des ordures ménagères » de la Lyonnaise des Eaux sont en lutte. Depuis longtemps, ils revendiquent de meilleurs salaires et conditions de travail sur l’ensemble des sites ( Avallon, Vesoul, Besançon, Lons le Saunier etc…) où travaillent plus de 200 chauffeurs et ripeurs.

 

 

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YOUGOSLAVIE :

 

LE DÉPEÇAGE CONTINUE

 

Après la sécession de la Slovénie, de la Croatie, de la Bosnie, deux ans après le début de la guerre au Kosovo, voilà que la guerre a gagné la Macédoine et le Monténégro.

 

« Nous ne lâcherons pas nos positions, nous allons avancer et ouvrir de nouveaux fronts » a déclaré un chef militaire de l’UCK. Il y a deux ans ce même mouvement recevait un appui décisif de l’OTAN qui engagea une campagne de trois mois de bombardements sur la Serbie. Le dirigeant indépendantiste Hashim TACI fut l’interlocuteur privilégié de l’américaine Madeleine ALBRIGHT avant le déclenchement de la guerre du Kosovo. Aujourd’hui il tire les ficelles des affrontements en Macédoine.

C’est dans ce cadre que s’inscrit la nouvelle étape de la guerre des Balkans. Le but de cette guerre programmée par les pays impérialistes depuis longtemps, c’est de prendre le contrôle économique et politique de tout ce qui fut l’ancienne Yougoslavie. Quoi de mieux pour cela que de créer des Etats privés de moyens économiques leur permettant d’avoir une existence réelle et, si nécessaire, d’occuper militairement la région ?

Et au-delà, il s’agit de signifier à ceux qui ne l’auraient pas encore compris que l’indépendance et la souveraineté nationale appartiennent au passé, que seules les grandes puissances impérialistes décident.

 

 

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EUROPE :

CHIRAC-JOSPIN

D’UNE SEULE VOIX

 

Les textes signés à STOCKHOLM sont très dangereux. Ils accentuent encore les directives adoptées à LISBONNE qui visent à placer l’Union Européenne en tête du peloton mondial en matière de productivité d’ici 2010. On imagine les conséquences que cela aurait sur l’emploi, les salaires, les dépenses sociales.

 

Les quinze sont vite tombés d’accord pour renforcer ce qu’ils appellent « l’assainissement des finances publiques ». Accord également pour maintenir coûte que coûte « la discipline budgétaire et surtout salariale en  gardant sous contrôle les salaires et les dépenses sociales ».

 

Une nouvelle étape vient d’être franchie. Un texte stipule que la réforme économique sera accélérée et que, « le Conseil approuve l’objectif visant à ouvrir les marchés dans les services publics ». Ce texte a été adopté à l’unanimité donc aussi par le couple CHIRAC-JOSPIN.

 

Certes nos deux compères ont fait supprimer toute référence à un calendrier pour ce qui concerne l’énergie mais il reste que les dates figurent dans les directives européennes. JOSPIN a d’ailleurs déclaré à cet égard : « La France s’est acquittée de ses obligations en matière de déréglementation mais ce processus doit être socialement acceptable ». Donc, pas d’opposition de principe mais seulement une question de calendrier. Dans un an auront lieu les législatives et les présidentielles(ou l’inverse). Passé ce cap, CHIRAC et JOSPIN rattraperont leur léger retard. La Commission européenne présentera un rapport à ce sujet au printemps 2002, c’est à dire au le lendemain des élections françaises.

 

Dernière chose : l’émergence des fonds de pensions va être favorisée. L’Allemagne a d’ailleurs ouvert la voie – modestement pour le moment – en autorisant une épargne par capitalisation égale à 4% du salaire.

C’est encore l’Allemagne qui vient de mettre sur pied un plan très sévère qui s’attaque durement aux retraites.

En France le gouvernement tient en réserve un projet qui s’attaque au système actuel des retraites. FABIUS annonce déjà un alignement du public sur le privé pour 2002 (après les élections).

 

Le même FABIUS vient de se déclarer en accord total avec le Président de la commission européenne qui demande une nouvelle réduction des dépenses publiques comme la santé, la Sécurité sociale etc… ainsi qu’une nouvelle réduction du déficit budgétaire. SAPIN ministre de la Fonction publique, s’oppose à toute réévaluation du traitement des fonctionnaires.

 

Main dans la main, CHIRAC et JOSPIN sont les artisans zélés de la construction cette Europe capitaliste qui se poursuit à vive allure. Une Europe aux antipodes de ce que les peuples attendent.

 

 

 

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PCF : NOUVEAU RECUL

 

Pour le PCF les résultats de municipales sont mauvais et préoccupants relève Robert HUE dans une interview. Mais ajoute t-il «  Le parti Communiste est dans la majorité, au gouvernement et il n’envisage pas d’en sortir »

Autrement dit : on continue

 

 

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LE DEVANT ET L’ARRIÈRE SCÈNE

 

Sur le devant de la scène, ils se réclament de la gauche plurielle et feignent par tous les artifices possibles de se différencier de la droite. A l’arrière scène, moins visibles du public, les mêmes gèrent directement les affaires du capital.

 

Ainsi apprend-on dans le Figaro Économique, que A.JAMET, Conseiller de L. FABIUS au Ministère des Finances et élu Maire PS, vient de devenir Secrétaire Général du groupe LVMH (Louis Vuitton, Moët, Hennesy). Il y retrouvera d’ailleurs N.BAZIRE, ancien directeur de cabinet d’E.BALLADUR ainsi que P.M. DUHAMEL, ancien directeur adjoint du cabinet d’A.JUPPE que le même groupe vient de recruter.

Ces exemples ne sont évidemment pas isolés. Sans commentaire.

 

 

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