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Journal N° 22 de septembre 2001

 

 

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SOMMAIRE

 

Pour l’action (éditorial)

« Communistes » s’implante et agit 

35 heures : journée d’action des hospitaliers le 20 septembre

35 heures chez Michelin : l’heure est à la mobilisation

Retraités : privé, public même combat

Pour une riposte d’envergure contre les « plans sociaux »

Rentrée sans problème ?

Budget 2002 : un budget de classe

Remous  DURBAN

Tempête à l’ONF

SECU : un détournement de fonds

 

 

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MMUNISTES

Précision :

 

 

 

POUR L' ACTION

 

En cette rentrée les effets de la politique du grand patronat et du gouvernement se font durement sentir. Pourtant les profits des entreprises françaises ont augmenté de 52% l’an dernier et cette année s’annonce aussi très bonne pour elles. Si un gouvernement s’attaquait à ces profits, il y aurait de quoi

engager une grande politique de progrès social au service du peuple. Un tel gouvernement aurait le soutien des travailleurs et de tous ceux qui aspirent au changement.

 

Au service du patronat, la gauche plurielle et son gouvernement font tout le contraire. Les salaires sont bloqués et le pouvoir d’achat continue de baisser. Les réductions d’emplois sont massives ainsi que les licenciements et les fermetures d’entreprises. Le gouvernement ne fait rien pour les empêcher, par contre il alloue au patronat des centaines de milliards pour poursuivre cette politique.

 

Il engage de nouvelles attaques contre la Sécurité Sociale, contre nos retraites, contre le SMIC qu’il veut faire disparaître ( on voit les conséquences que cela aurait sur les salaires), mais il offre de nouveaux cadeaux au patronat au nom de la RTT… Tout le projet de budget 2002 porte la marque de cette politique au service du capital. Politique confirmée par l’arrivée de l’EURO avec, en plus, la hausse organisée de produits de première nécessité.

 

Un sondage officiel est forcé de reconnaître que le mécontentement s’étend. Une majorité de français pensent que cette politique ne peut conduire qu’à de nouveaux licenciements, qu’à une baisse du pouvoir d’achat et à une aggravation de la pauvreté. La volonté grandit d’imposer plus de justice sociale par l’augmentation du pouvoir d’achat, la baisse effective du chômage, des garanties pour les systèmes de retraite, la baisse des taxes comme la TVA…

 

La situation exige l’action convergente des victimes de cette politique. Travaillons ensemble pour qu’elle se réalise.

 

La rédaction

 

 

Sommaire

 

 

COMMUNISTES

S’IMPLANTE

ET AGIT

 

 

Vers le congrès fondateur de notre Parti

 

C’est le 29 septembre que le collectif national de “ Communistes ” se réunira avec comme principal point à son ordre du jour la préparation du congrès constitutif de notre parti. En créant “ Communistes ” en mai 2000 nous avions dit que nous tiendrions notre congrès fondateur le moment venu. Notre réunion de militants du 16 juin dernier a estimé que ce moment était venu car nous en avons créé les conditions. Nous avons posé les fondations de notre futur parti en implantant “ COMMUNISTES ” dans tout le pays.

Notre congrès sera une étape importante dans la construction de ce Parti révolutionnaire qui est indispensable à la France. Nous avons retenu l’idée de le tenir en 2002.

Le prochain numéro de “ COMMUNISTES ” vous rendra compte de la réunion du 29 septembre.

 

 

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35 heures :

 

JOURNEE D’ACTION DES HOSPITALIERS LE 20 SEPTEMBRE

 

Le gouvernement a annoncé la création de 40.000 postes d’infirmières. Mais c’est le double qu’il faudrait recruter d’urgence. le gouvernement reconnaît lui-même qu’il manque déjà 20.000 infirmières dans les hôpitaux.

 

La RTT se traduisant par 40.000 embauches aggraverait encore la situation actuelle dans les hôpitaux.

 

Faute de personnel et de moyens, avec un budget réduit chaque année, un directeur d’établissement est conduit à abandonner certaines missions et activités. Cela se solde par un recul du service public hospitalier au bénéfice du secteur privé plus lucratif. Ainsi la RTT est ainsi utilisée comme un nouvel outil de la restructuration hospitalière

 

Ajoutons que d’ici 2015 une infirmière sur trois partira à la retraite.

 

Pour faire face aux besoins les plus urgents, il faut donc embaucher immédiatement 80.000 infirmières et recruter pour les prochaines années, l’équivalent de plus de 40% du personnel. Nous sommes loin du compte !

 

Tout laisse prévoir que la rentrée sera chaude dans le secteur hospitalier.

 

Hôpitaux : A NICE aussi

 

Au vu du manque chronique de personnel dans les hôpitaux, on se demande comment vont être appliquées les 35 h. On se fait une idée assez précise de la logique patronale qui sera de mise pour maintenir asphyxiés les CHU.

 

Depuis la mise en place du “ plan Juppé ”, consistant pour l’essentiel à la réduction des coûts de santé, ce sont la normalisation des soins et des individus, l’augmentation de la charge de travail, les restructurations à tout va…qui ont commencé le sabordage su secteur public. Sous la pression d’ un capitalisme sauvage et d’une logique comptable, avec un gouvernement qui va dans le même sens, la loi sur les 35 h. profite à l’ensemble des employeurs qui n’entendent pas en rester là. Ce n’est pas pour le bien être de l’homme que l’on prend ces mesures, mais bien pour servir un système où le travailleur est devenu matière première.

 

Un vrai esprit syndicaliste, une volonté politique forte changeraient la donne. Il ne faut pas laisser faire, il faut dire stop !

 

Luc RIFFAUT

“ Communistes ” NICE

 

 

Un calcul simple

 

Le corps hospitalier public représente 800.000 salariés. En passant de 39 à 35 h. (soit 11% du temps de travail en moins) il faudrait embaucher 88.000 infirmières supplémentaires. Mais avant même que la RTT soit effective chacun sait que ça ne va pas dans les hôpitaux publics. 100.000 embauches serait un minimum pour faire face à la situation.

 

 

 

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35H. chez MICHELIN : L’HEURE EST A LA MOBILISATION

 

Petit à petit, l’accord RTT signé par la seule CFDT dévoile sa nocivité. Les salariés vérifient par eux mêmes au fur à mesure des évènements la remise en cause de leurs acquis : journées de congé pour déménagement, pour l’hospitalisation d’un enfant, pour la rentrée scolaire, pour la médaille du travail…

 

Le bouquet c’est que l’accord modifie la période de référence pour le calcul des congés annuels (1er janvier-31 décembre au lieu du 1er juin au 31 mai de l’année suivante), ce qui fait que MICHELIN calcule les congés de 2001 sur la période de travail du 1er juin au 31 décembre 2000. Il estime donc que pour 2001 nous avons droit à 17 jours de congés au lieu de 30 jours acquis !

 

De nombreux salariés parmi les plus anciens ont voté oui au référendum dans l’espoir de quitter l’entreprise avant 60 ans. Michelin a lié la RTT à la CATS (accord qui permet de partir à 57 ans), mais il a laissé dans le flou la question du nombre d’annuités de cotisations nécessaires (40) pour y avoir droit. Aujourd’hui, une énorme déception fait place à un grand espoir pour une quantité non négligeable de travailleurs qui n’auront pas 40 annuités de cotisations à 60 ans et qui devront travailler au delà. Ils reconnaissent aujourd’hui “ s’être fait rouler ”.

 

De plus MICHELIN utilise cette possibilité de faire partir les plus anciens ( répondant aux critères) pour supprimer des milliers d’emplois. Sur 4700 départs prévus dans ce cadre, plus 1000 départs volontaires dans les 5 ans à venir, il annonce un chiffre de 1800 embauches. Le solde négatif est donc de 3900 emplois et ceci aux frais des contribuables.

 

Nous devons faire savoir à MICHELIN mais aussi au gouvernement que ça suffit , que nous voulons autre chose, et que nos revendications doivent être prises en compte.

 

François BOISSET

“ Communistes 63 ”

 

 

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RETRAITES :

 

PRIVE, PUBLIC MEME COMBAT

 

Le gouvernement va vite. Courant novembre JOSPIN aura en mains un rapport du C.O.R. (Conseil d’orientation des retraites) contenant un plan de réforme des retraites. Dans le secteur privé le taux brut, situé aujourd’hui entre 55 et 70% du dernier salaire diminuera dans les prochaines années jusqu’à 45 ou 57% si les règles actuelles sont conservées. Mais le gouvernement n’entend pas en rester là. FABIUS a l’intention de demander “ de nouveaux efforts ” aux salariés car, dit-il, le problème des retraites est loin d’être résolu.

 

L’attaque est de grande envergure. JOSPIN-CHIRAC-FABIUS et consorts veulent aller très loin. Ils veulent aussi élever l’âge du départ à la retraite et, dans un premier temps, aligner le secteur public sur le privé, c’est ce qu’ils appellent réduire les “ inégalités. Il serait pourtant très facile de gommer ces différences , il suffirait d’aligner tout le monde sur le système le plus avantageux. Mais cela, le gouvernement ne le veut pas. Il veut détruire le système de retraites par répartition pour le remplacer par les fonds de pension.

 

On ne peut pas être à la fois au service du patronat et défendre l’avenir des retraites.

 

Dans ce cas aussi seule la lutte pourra repousser leurs mauvais coups..

 

 

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POUR UNE RIPOSTE D’ENVERGURE CONTRE LES  « PLANS SOCIAUX »

 

Nouvelle cascade de licenciements, de restructurations et de fermetures d’entreprises. Après MARKS et SPENCER, après MOULINEX, BATA, JOUEF… des dizaines d’autres plans sociaux sont programmés. FRANCE-TELECOMS envisage de fermer une centaine d’agences, 11.000 emplois sont menacés car, d’après la direction “ 300 des 600 points d’accueil n’entrent pas dans les critères de rentabilité ”. Restructuration aussi chez les géants du secteur comme PHILIPS ou ALCATEL. PHILIPS va transférer hors de France la production des téléphones portables jusqu’ici réalisée au MANS tandis qu’ALCATEL décide de fermer la quasi-totalité de ses usines dont plusieurs en France.

 

En ILE-DE-FEANCE 14.000 emplois sont actuellement menacés dans les entreprises du secteur privé et les grands groupes et les sous-traitants de nombreux secteurs sont touchés : la téléphonie, l’informatique, la pharmacie et la chimie , les équipementiers automobiles, l’aéronautique. Au SERNAM, l’ancien service de la messagerie de la SNCF, filialisé l’an dernier, près de 1.000 emplois sont menacés, c’est ce qu’exige GEODIS, le futur repreneur de l’entreprise.

 

Rappelons que la suppression d’un emploi industriel induit au moins trois suppressions indirectes.

 

“ La grande lessive ne fait que commencer ” écrit cyniquement dans “ le Parisien Libéré ” un spécialiste de l’emploi à l’Institut de Recherches Économiques et Sociales qui ajoute : “ le risque c’est que les plans sociaux s’étendent dans les prochains mois à des domaines d’activités traditionnelles comme l’automobile comme on le voit déjà aux États-Unis ”.

 

Le 24 août la Ministre de l’emploi Élisabeth GUIGOU a dû reconnaître que le nombre de plans sociaux était “ impressionnant ” mais elle a aussitôt déclaré que “ la loi de modernisation sociale allait améliorer la situation. Ce texte a-t-elle ajouté, apportera beaucoup aux personnels ” Quel cynisme ! Avec cette loi, les patrons peuvent continuer à licencier en toute impunité. Le gouvernement, la Gauche plurielle majoritaire à l’Assemblée Nationale pourraient interdire les licenciements, il se refusent à le faire.

 

Si nous laissons faire la situation s’aggravera. Il n’y a donc que la lutte, l’action unie des victimes de cette politique qui nous permettra de la mettre en échec.

 

Salariés menacés de perdre leur emploi, infirmières, ouvriers des usines, travailleurs des transports, fonctionnaires, enseignants, sans emploi, retraités, nous avons les mêmes intérêts et les mêmes ennemis : ceux qui nous exploitent et ceux qui sont du côté des exploiteurs. Partout en France agissons, c’est l’ampleur de notre riposte qui les fera reculer.

 

La direction de l’emploi annonce que l’an passé le nombre de conflits a augmenté de 19%. Un tiers d’entre eux concerne les salaires. En outre les grèves déclenchées par les salariés en dehors des syndicats sont en hausse.

 

 

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RENTREE SANS PROBLEME ?

 

Les deux écoles primaires des Grésillons à Gennevilliers sont en grève. La rentrée n’y a pas été assurée. Ces écoles furent dotées dès 1982 du label ZEP. On y avait donc reconnu à la fois l’engagement pédagogique des équipes et le caractère spécifique du quartier dans lequel elles sont installées. A l’époque le concept véhiculait l’idée que, pour combattre une école inégalitaire, il fallait une inégalité de moyens, en donnant le plus à ceux qui ont le moins.

 

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. En près de vingt ans, tous les moyens spécifiques ZEP ont été rognés, retirés, redéployés. Depuis quelques années, en plus, les effectifs grimpent sans enseignants supplémentaires. A plusieurs reprises, des mouvements ont eu lieu. Mais celui de cette année est particulier. Les enseignants de l’école Grésillons A sont en grève illimitée. Ils veulent dire : “ ça suffit ! ”. Les classes de CP sont à 25, l’école a 46 élèves de plus qu’il y a 3 ans sans poste de plus. Et quoi de plus l’an prochain ?

 

Tous les médias ou presque sont loin de nos préoccupations. Rentrée sans problème. LANG dans un fauteuil. On met en exergue le fait que chaque classe possède une ou un enseignant. Rien que de très normal. La vérité a du mal a transparaître. Aidons la ! La situation de l’École avec ce ministre est la même qu’avec l’autre. La casse de l’École comme service public de l’Éducation Nationale est plus que jamais en marche. Il est temps que des voix se fassent entendre pour le dire. Et, dans l’enseignement primaire, il y en a plus qu’on ne pourrait croire.

 

Malgré une quasi absence du syndicat officiel (FSU) et de la municipalité à direction PCF, la lutte se passe bien. Même si tout le monde nous conseille d’en rabattre nous persévérons. Nous espérons bien gagner. De toutes façons, il était temps de dire “ Stop ! ”.

 

Jean GRIMAL

“ Communistes 92 ”

 

 

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BUDGET 2002

UN BUDGET DE CLASSE

 

 

Le budget 2002 sera discuté prochainement. Ce budget est totalement conforme aux exigences européennes et répond parfaitement aux exigences du capital : réduire encore les dépenses publiques et remplacer les services publics par des services privés. Un exemple : dans la Fonction Publique le budget ne prévoit rien pour les 100.000 précaires et les 200.000 emplois –jeunes qui travaillent pour des salaires de misère et n’ont aucune garantie. De plus pour appliquer correctement la RTT dans la Fonction Publique d’État il faudrait embaucher de 160 à 200.000 agents. JOSPIN ose annoncer qu’il en embauchera 20.000 maximum. A partir de 2002 il y aura donc en France entre 140 à 180.000 agents en moins pour assurer les missions de service public.

 

 

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REMOUS A DURBAN

 

La conférence mondiale contre le racisme s’est tenue à DURBAN en AFRIQUE DU SUD du 31 août au 7 septembre.Il faut noter que les États-Unis qui avaient boycotté les deux premières conférences de ce type ont dû se rendre à celle-ci sous la pression de l’opinion publique mondiale.

 

Cette conférence a donné, et c’est tout à fait normal, une grande importance au Proche Orient où le peuple palestinien subit le joug de l’occupation israélienne.

 

Le forum des organisations non gouvernementales (ONG) qui rassemblait plus de 3.700 mouvements réunis en séance officielle, a adopté un projet de déclaration condamnant Israël accusé de crimes de guerre à l’encontre des Palestiniens. Cette déclaration a eu dans le monde entier une grande répercussion.

 

La délégation américaine suivie par les israéliens a quitté la conférence avec bruit. Elle aurait voulu, a dit un délégué US, que la résolution mentionne le conflit israélo-palestinien “ d’une façon équilibrée, sans pointer du doigt un pays ”.

 

Ils osent parler d’équilibre alors que la répression contre les Palestiniens fait rage. Chaque jour leur apporte son lot de morts et d’invalides, de maisons détruites et de champs dévastés. Les incursions israéliennes dans les territoires ont réduit encore le contenu de l’autonomie. Le blocus des villes et des villages affame une population confinée dans la misère, étouffant dans les enclaves éparpillées, isolées, coupées les unes des autres. Les mauvais traitements, la torture, les assassinats de responsables, les humiliations aux points de contrôle illustrent le martyre de toute une population en résistance contre l’occupation.

 

Ils osent parler d’équilibre quand on voit GAZA, où 1.200.000 palestiniens s’entassent sur 60% d’un minuscule territoire dont 5.500 colons israéliens occupent 40% des terres.

 

Une Paix juste et durable passe par la fin de la colonisation. C’est la simple application du droit international qui impose à Israël de se retirer de tous les territoires occupés en 1967 et de démanteler toutes ses colonies, y compris celles de JERUSALEM-EST.

 

Jusque là, un tir de barrage médiatique – particulièrement vif en France d’ailleurs - a occulté la réalité, faisant porter la responsabilité aux Palestiniens de la situation présente.

 

Le voile se déchire.

La conférence de DURBAN y aura contribué .

 

 

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Tempête à l’ONF

 

L’Office National des Forêts gère seulement 25% de la forêt française, les forêts de l’état (domaniales) et les forêts des collectivités (communales).

Le gouvernement a déjà décidé de supprimer 500 emplois, et les contractuels recrutés après la tempête de 1999 commencent à être licenciés alors que la reconstruction de nos forêts demande des années de travail et la création massive d’emplois de fonctionnaires titulaires.

La direction met en place un charcutage territorial inspiré par le rapport Mauroy : De 22 directions régionales on passerait à 10 avec en prime la suppression des services départementaux.

Nos dirigeants nous disent : “ l’ONF doit se moderniser comme la poste ”. Sa réforme ferait du critère financier le moteur de son activité au détriment du service public. Les secteurs rentables devraient être filialisés, voire privatisés et les effectifs seraient variables en fonction des besoins et des résultats financiers.

La conséquence directe de ce projet serait la suppression du corps des 7300 fonctionnaires de l’établissement, passant d’une fonction publique de carrière linéaire à une fonction d’emploi sans évolution garantie.

Nous n’acceptons pas et nous agissons pour :

°la réintégration immédiate des contractuels licenciés.

°l’arrêt du démantèlement de l’ONF. Établissement public à caractère industriel et commercial, celui-ci doit devenir une Administration Forestière Citoyenne.

°la nationalisation de toutes les forêts privées de 25 hectares et plus pour développer l’emploi public et permettre une gestion durable, respectueuse de l’environnement et des besoins des populations.

Pour cela, il suffit d’avoir la volonté politique de prendre l’argent là où il se trouve : dans les poches des capitalistes qui spéculent à la bourse avec les richesses crées par les travailleurs et les cadeaux de l’état qui continue de les inonder de subventions.

DEMANGE Dimitri

“ Communistes ” 55- Meuse

(responsable départemental CGT forêt)

 

 

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SECU :

UN DETOURNEMENT DE FONDS

 

Les cadeaux faits au patronat au titre de la RTT sont énormes : 72 milliards en 2000, près de 100 prévus en 2001 et 120 par la suite. Le gouvernement a décidé d’en prendre une partie sur les fonds de la Sécurité Sociale. Mais la mission de la Sécu n’est pas de payer les cadeaux que le gouvernement fait au patronat. Sa mission est de garantir l’accès aux soins de tous dans les meilleures conditions et d’améliorer les prestations sociales. C’est loin d’être le cas aujourd’hui puisque le gouvernement réduit sans cesse les remboursements aux assurés sociaux et diminue les budgets des hôpitaux.

C’est un détournement de fonds qui appartiennent aux assurés et à leurs familles.

Un de plus

 

 

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