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Journal N° 27 de mars 2002

 

 

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N°27 Mars 2002  -Réunis en congrès les 1er et 2 mars nous avons fondé un parti révolutionnaire de lutte de classes. Nous l’avons appelé « COMMUNISTES »

Précision : nous n’avons rien à voir avec le PCF qui, lui, a abandonné les valeurs communistes pour lesquelles nous luttons

 

 

SOMMAIRE

Introduction

Editorial

Compte rendu de la discussion

1ère Séance

2ème Séance

3ème Séance

Rapport introductif – Extraits – Rolande PERLICAN

Le Congrès

Conférence de presse du 4 mars 2002

Message de soutien aux travailleurs de Sollac-Biache

Prochain numéro

 

 

 

 

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Sommaire

 

 

UN PARTI REVOLUTIONNAIRE A NOUVEAU

 

Ce numéro est entièrement consacré au congrès fondateur de notre parti

 

Une majorité d’ouvriers et d ‘employés mais aussi des enseignants et cadres, des jeunes…au total 144 délégués venus de tout le pays ont participé à ce 1er congrès de « Communistes ». Ils ont beaucoup travaillé, 63 interventions sans compter le rapport d’ouverture et les allocutions des présidents de séances. Vous apprécierez les résultats de leur travail dans les colonnes de ce numéro.

Pour fidèle qu’il soit le compte-rendu que nous faisons ici de ce premier congrès ne rend pas toute la richesse de la discussion ni toute l’ardeur des débats et parfois toute leur vivacité. On ne peut dire en quelques mots l’ambiance de chaude fraternité qui a régné pendant tous nos travaux et surtout l’unité profonde qui a marqué notre réflexion.

Sur certains points la discussion n’est pas terminée ou s’engage à peine. C’est normal. Le débat se poursuivra dans le parti, un débat fraternel entre camarades qui veulent avancer ensemble.

Le congrès a adopté à l’unanimité les statuts de notre parti. Il a adopté le texte qui figure dans ce numéro et qui est destiné à une large diffusion. Il a élu son Comité national, son Bureau national et sa Secrétaire nationale Rolande PERLICAN

Un parti révolutionnaire existe à nouveau en France

La rédaction

 

 

Sommaire

 

 

COMPTE RENDU DE LA DISCUSSION

 

 

La 1ère séance était présidée par Gérard SIX ouvrier métallurgiste à Renault-Douai - NORD   extraits

 

Après avoir salué les délégués il rappelle :

Pour préparer ce congrès dont l’ordre du jour est la création de « COMMUNISTES », des conférences départementales, des débats ont eu lieu, qui démontrent que « Communistes » est maintenant bien implanté dans le pays.

…La dégradation sociale que nous connaissons est à mettre à l’actif du P.S. et du PCF, de la Gauche plurielle qui pratiquent la collaboration de classe.

…Les profits s’envolent. L’industrie automobile est au zénith, RENAULT et PEUGEOT en sont l’exemple. Par leur politique de réduction des coûts et leur course folle à la productivité, ils détruisent la santé physique et morale des travailleurs. On meurt d’épuisement sur les chaînes de production à RENAULT-DOUAI pour remplir les portefeuilles des actionnaires. … En France 4 millions de personnes sont au dessous du seuil de pauvreté. Plus de 86000 dont 16000 enfants sont jetés à la rue, ils n’ont plus de toit.

…Dans ces conditions il n’est pas étonnant de constater que la classe ouvrière est désorientée, qu’elle rejette l’ensemble des partis politiques en place, de la Gauche à la Droite , qui sont plus que jamais au service du capital… Ne soyons pas surpris que cela se traduise lors des élections politiques par une abstention de plus en plus forte qui ouvre la porte à l’extrême droite, au fascisme et à tous ses dangers. Il n’existe plus de parti révolutionnaire en France et le besoin pour les salariés d’un parti de lutte est urgent.

A propos du syndicalisme Gérard Six déclarera : …ce n’est pas d’un syndicalisme s’adaptant au capitalisme dont a besoin la classe ouvrière mais d’un syndicalisme de lutte de classe partant des besoins des travailleurs pour un changement de société…

 Il conclura en rappelant le fil conducteur  de notre congrès, comment étendre notre influence, renforcer notre parti

 

 

Sommaire

 

 

COMPTE RENDU DE LA DISCUSSION

 

C’est Nathalie Courageot, éducatrice spécialisée, Puy de Dôme, qui préside la séance du samedi matin. Elle fait le point sur la discussion de la veille, qu’elle a trouvée très riche et bien en prise avec la réalité que vivent les travailleurs et le peuple.

La séance qu’elle préside est consacrée à la poursuite de la discussion, mais dit-elle, le temps dont nous disposons est limité. Elle invite les intervenants à tenir compte qu’il y beaucoup d’inscrits et que tous les camarades qui le souhaitent doivent pouvoir intervenir.

 

COMPTE RENDU DELA DISCUSSION

 

*63 interventions, concises, allant à l’essentiel, se sont succédées sans interruption.

 

*Ce qui se dégage tout d’abord c’est l’accord profond des délégués avec la nécessité de créer un parti révolutionnaire de lutte de classe. Aujourd’hui, grâce à notre travail c’est devenu possible ont souligné plusieurs intervenants.

« La création du parti de classe est un enjeu fondamental, nous attendions ce congrès ». Avec « Communistes » nous apportons des idées différentes ». « Ce congrès c’est une chance historique pour le peuple. Nous allons mener la bataille idéologique.On a absolument besoin de cet outil ». Un jeune infirmier qui n’a jamais  milité auparavant dans un parti politique est persuadé qu’avec « Communistes « on est en train de construire quelque chose de bien, de grand, de solide ».

 

*Des interventions en prise avec la réalité du monde dans lequel nous vivons. A partir d’une situation précise les intervenants en arrivaient à la même conclusion : l’aggravation partout de l’exploitation capitaliste.

« Dans notre quartier populaire de la banlieue strasbourgeoise, le chômage atteint 21%, 30% dans notre cité, la précarité est énorme. Notre quartier c’est une énorme poche de pauvreté ».

« Dans le Nord ce que vit la jeunesse, c’est le chômage, la précarité. Cela va parfois jusqu’à la délinquance, la drogue, le suicide. Il faut voir la profondeur des blessures dans la jeunesse, le futur révoltant qui lui est proposé. Le capitalisme accentue sa progression en sacrifiant délibérément l’avenir des jeunes ».

« Moulinex est rayé de la carte industrielle, la prime promise n’est pas versée. Je n’insiste pas sur le désespoir et l’état d’esprit qui domine chez les Moulinex, sentiment justifié de trahison ».

 

*Nous ne laisserons pas faire. Avec « Communistes nous allons développer le combat. Les travailleurs et le peuple nous attendent, nous irons à leur rencontre.

« Il faut aller à la rencontre des travailleurs. Nous avons créé un journal départemental que nous diffusons dans les entreprises, dans les quartiers ». « Il faut s’adresser à ces habitants des banlieues et des quartiers populaires, leur expliquer la situation, les aider à s’organiser pour lutter, leur  parler de l’existence de « Communistes » et des idées que nous défendons ».

« A la faculté de Jussieu à Paris, le courant révolutionnaire n’a pas disparu. Nous avons fait 15 adhésions, fruit de notre travail vers les personnels et les étudiants. Nous diffusons un journal mensuel que nous rédigeons ».

« Nous avançons sur des questions au cœur de l’actualité, nous diffusons les idées de « Communistes, nous menons des actions. Dans notre localité des Yvelines nous sommes 37 adhérents avec 2 cellules de quartiers et 1 aux PTT ».

 

« Allons vers un renforcement de notre influence. Combattons avec nos idées, celles de « Communistes ». Fixons des priorités sur lesquelles nous interviendrons fortement ».

«  Nous avons des jeunes camarades dans les entreprises. A Nantes, dans les Intermarchés, nous sommes intervenus avec « Communistes » contre l’ouverture du dimanche. La firme a dû reculer. Nous avons noué des contacts très forts avec les salariés de cette entreprise ». « Il faut se battre, « y aller ». Il est nécessaire de lutter contre tout ce qui va mal ».

« Je vis l’exploitation capitaliste avec les camarades. Les travailleurs se posent des questions, aucun parti politique n’y répond. Beaucoup de gens nous attendent. » « Nous sommes 65 adhérents à Renault-Douai, nous avons fait 27 adhésions en 2001. Il faut y aller, occuper le terrain, parler avec son cœur et aussi avec sa tête ».

« Dans le Calvados, chez Moulinex « Communistes » s’est exprimé dans un tract avançant l’idée de nationaliser cette entreprise qui a touché des fonds publics pendant des années. Notre tract tranchait complètement avec les fausses solutions avancées par tous les autres ». 

« Nous sortons régulièrement un journal édité à 10000 exemplaires. Il y a beaucoup de jeunes dans les entreprises, ils sont écoeurés par les conditions qui leur sont faites. Nous avons prévu de les rencontrer régulièrement ».

 « A Nice nous avons présenté un candidat lors d’une élection cantonale partielle. La campagne menée nous a permis de nous faire connaître, de prendre des contacts, de faire des adhésions. Notre résultats, 2% dans une ville comme Nice est intéressant. Nous avons décidé de présenter un candidat aux élections législatives »

« 5812 travailleurs à Renault-Douai, le chantier est immense. « Ras le bol » grand et durable. Discrédit sur la classe politique, on ne se reconnaît pas dans les partis. Pas de temps à perdre, le mouvement politique de lutte comme l’est « Communistes » à un rôle essentiel à remplir ».

 

*A partir de 2 exemples, l’épargne salariale et l’attitude du patronat par rapport au syndicalisme, le congrès examine la stratégie du capital et de ceux qui sont à son service.

« Nous avons besoin d’expliquer ce que cache l’épargne salariale que prônent MEDEF et gouvernement. Nous préparons un tract et nous allons faire pétitionner contre ».

« En 95, Juppé entendait s’attaquer à la protection sociale, aux régimes particuliers des retraites à commencer par celui des cheminots. La riposte l’a contraint à reculer. Mais il reste que son plan est poursuivi par la Gauche plurielle, que la SNCF est au centre d’un processus de privatisation qui se poursuit et que les retraites sont l’objet de nouvelles offensives »

« Nous devons expliquer le rôle de l’épargne salariale dans la stratégie du capital ». 

«Ses objectifs visent à la réduction du coût du travail. Attention à la position que prennent les syndicats à ce sujet ! Nous avons besoin d’un parti révolutionnaire et aussi de forces syndicales révolutionnaires ». « Ils sont nombreux qui voudraient un syndicalisme « d’accompagnement » pour faire accepter aux travailleurs les mesures anti-sociales ». « Communistes » a le devoir de porter appréciation sur toutes les forces organisées, politiques et syndicales, en fonction de leur comportement vis à vis du patronat ».

 

*D’autres questions ont été abordées, sur le Moyen-Orient, sur la casse industrielle, sur l’union et le rassemblement contre le patronat… Nous y reviendrons très prochainement.

 

 

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COMPTE RENDU DE LA DISCUSSION

 

Alain EVEN ouvrier serrurier dans l’industrie chimique - Val de Marne, présidait la dernière séance. Il a conclu le congrès.  Extraits

 

COMPTE RENDU DE LA DISCUSSION

 

Nous venons de décider d’orientations, de moyens pour construire ce parti révolutionnaire dont nous avons tous besoin

.. La participation et les débats ont démontré depuis hier que nous avons la volonté de renforcer notre parti, d’étendre notre influence pour jouer le plus rapidement possible un rôle important dans notre pays..

Nous sommes animés de la même conviction, faire grandir et partager notre analyse de classe pour obtenir des avancées politiques, économiques et sociales

… Au faux débat qui actuellement veut opposer « le possible » aux besoins, opposons le véritable débat de classe. Je fais mienne la phrase : «les utopies d’hier sont bien souvent devenues les réalités d’aujourd’hui ». Faisons ensemble, que les utopies d’aujourd’hui deviennent les réalités de demain.

Des élections politiques arrivent. A cette occasion nous mettrons en œuvre ce que nous venons de décider ensemble. Tordons le coup à l’idée largement répandue qu’en matière électorale les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

…Nous venons d’accomplir notre premier acte révolutionnaire en créant notre parti. Sachons le faire vivre et lui donner la force d’influer sur le cours de l’histoire.

Chers camarades, Merci à vous tous,  rendez-vous partout où l’action l’exigera.

 

Vive notre premier congrès.

 

 

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Rolande PERLICAN  rapport introductif  - extraits

                           

UNE GRANDE RESPONSABILITE

 

A l’issue de ce congrès nous aurons créé en France le parti révolutionnaire qui manque tant aujourd’hui. Nous allons donner l’outil politique indispensable à celles et ceux qui combattent le capitalisme et qui veulent changer de société. C’est une très grande responsabilité qui nous est conférée.

Nous allons prendre des décisions importantes qui vont nous permettre d’implanter et de développer notre parti, d’en faire un parti révolutionnaire qui comptera, un parti sur lequel les salariés et le peuple pourront s’appuyer. Nous en ferons un parti internationaliste car nous faisons nôtre le mot-d’ordre de  MARX : « Prolétaires de tous les pays unissez-vous ».

 

Oui le marxisme

 

…En dehors du marxisme, pas de parti révolutionnaire. Ce sont MARX et ENGELS qui ont démontré que « l’histoire de toute société est l’histoire de lutte des classes ». Ce sont eux qui ont prouvé scientifiquement qu’entre le capitalisme et la classe ouvrière c’est une lutte sans merci. Depuis la parution il y a 153 ans de leur « manifeste communiste », les évènements qui se sont succédés ont beaucoup modifié le monde et la vie des humains. Mais ce qui demeure c’est la lutte des classes. Le marxisme n’est pas un ensemble de recettes que l’on appliquerait mécaniquement. Le marxisme signifie recherche, approfondissement à partir des données nouvelles de cette lutte des classes et de la vie en général…l’approfondissement théorique, l’étude du monde dans lequel nous vivons, la recherche dans tous les domaines doivent être partie intégrante de notre activité, c’est indispensable et possible.…renforcer notre capacité idéologique et politique souligne toute l’importance de la formation des adhérents. Nous organiserons des stages, des écoles, des conférences, à tous les niveaux.

 

Un monde nouveau

 

…Nous voulons abolir le capitalisme et construire une nouvelle société. Quelle société ? Si on ne peut aujourd’hui qu’en définir les grandes lignes, ne serait-ce que parce que nous n’avons pas le pouvoir et que la réalité est bien plus riche que l’imagination, nous pouvons cependant en prévoir les contours essentiels. C’est la propriété sociale des grands moyens de production et d’échange, c’est la participation et le contrôle du peuple à tous les niveaux, c’est le développement continue de la démocratie.

Nous devons poursuivre la réflexion sur ce qu’a apporté de positif au monde la révolution d’Octobre 1917 et sur les raisons de la disparition de l’URSS et des pays de l’Est. Nous en tirerons les leçons pour notre propre action.

 

Le patronat n’agit pas seul

 

…En France il réalise des profits records. En 2000 les entreprises ont disposé de 3800 milliards de revenus financiers, de profits et d’aides publiques. Qui paie ? le peuple. Le nombre de demandeurs d’emplois augmente régulièrement depuis un an, ils sont près de quatre millions. Il faut ajouter à cela la croissance du chômage partiel. Près de 30% des demandeurs d’emplois ne sont pas indemnisés. Un quart des jeunes qui pourraient travailler est au chômage et le pourcentage s’élève à un tiers pour les filles. La précarité et la flexibilité de l’emploi deviennent la règle. Depuis 10 ans le nombre d’intérimaires à doublé, celui des CDD a augmenté de 70%. Le nombre de précaires, intérimaires, salariés à temps partiel, approche de cinq millions, soit près de1 salarié sur 4 et l’Etat est le plus gros employeur de main d’œuvre  précaire.

…Le MEDEF veut remplacer la sécurité sociale par les assurances privées. Il vaut aussi privatiser les retraites, installer la retraite individuelle payée comme une assurance vie.

…Sur ce point comme sur tous les autres, le patronat n’agit pas seul. C’est grâce à la Droite et à la Gauche plurielle qu’il peut fomenter ses mauvais coups. …Tous participent très activement aussi à la construction de l’Europe capitaliste. Ils ont décidé de doter l’Europe de nouvelles institutions politiques et d’une constitution et l’Euro est une arme redoutable entre leurs mains…Nous voulons travailler à des solidarités de luttes sociales et politiques avec les autres peuples des pays européens, et bien au delà de l’Europe avec tous les peuples du monde.

 

Droite et Gauche quelle différence ?

 

D’après un sondage, 74% des français n’en voient aucune. La désillusion est énorme surtout chez ceux qui avaient voté à gauche dans l’espoir que ça change. Pour beaucoup d’autres, l’expérience a déjà parlé et le mécontentement s’est considérablement étendu. Il est devenu plus profond, plus nettement motivé. Des luttes revendicatives se développent. Elles concernent les salaires, l’emploi, les conditions de travail… Mais ce qui pèse sur leur développement, c’est l’absence de perspective politique.

…En France le capitalisme a besoin d’organisations syndicales qui se comportent comme des auxiliaires de la mise en œuvre de ses orientation de classe. Il voudrait un syndicalisme participant à la gestion du capitalisme au niveau national bien sûr mais aussi dans chaque entreprise. Il voudrait installer en France cette alliance contre nature qu’est l’association du capital et du travail. C’est l’enjeu de la « refondation sociale » et de «l’épargne salariale » avec d’un côté le patronat et son MEDEF et de l’autre, un peuple français qui accepterait un monde borné par le seul horizon d’un capitalisme vainqueur.

…Dans les conditions présentes, beaucoup va dépendre de la présence de « Communistes » dans les entreprises, dans les quartiers populaires, beaucoup va dépendre des rencontres que nous organiserons, des contacts que nous aurons.

 

Changer de politique

 

…Peut-on faire une autre politique se demandent des dizaines de milliers de nos concitoyens ? Peut-on :

*gagner plus, être logé, vivre dignement, avoir une égalité de chance à l’école ?

*porter le SMIC à 10000 F nets par mois - avoir du travail, empêcher les licenciements massifs, les fermetures d’entreprises ?

*se soigner correctement, augmenter les retraites, abaisser l’âge de la retraite à 55 ans ?

Oui c’est possible.  En France l’argent et les moyens existent d’une grande politique sociale pour le peuple, avec le peuple , mais pour cela il faut s’attaquer aux profits, aux privilèges. …Cette politique c’est par la lutte que nous l’imposerons. Sans les travailleurs, sans le peuple, aucun parti, serait-il comme le nôtre animé des meilleurs intentions, ne pourra faire reculer le capitalisme et le vaincre.

Nous ne disons pas à celles et ceux qui en ont assez de la politique actuelle et qui veulent que ça change : «  remettez votre sort entre nos mains et nous règlerons les questions qui vous préoccupent ». Nous leur disons au contraire : « participez au combat contre le capital. Vous représentez une force énorme si vous luttez ensemble. L’avenir dépend de vous. « Communistes » a besoin de votre appui, de votre participation active.

 

Il va y avoir des élections.

 

Plus la politique des candidats est semblable plus ils cherchent à se différencier artificiellement…Quel que soit le candidat qui sera élu, le gagnant est déjà connu : ce sera le capital.

... Nous n’appellerons à voter pour aucun des candidat ni au premier ni au second tour de la Présidentielle. Aux législatives, quand ce sera possible nous présenterons un candidat de « Communistes ». Nous ne soutiendrons aucun candidat d’un autre parti ni au premier ni au second tour.

… Nous donnerons notre opinion. « COMMUNISTES » fera entendre une voix bien différente.

 

Le parti que nous créons.

 

Nous avons développé un travail politique et idéologique, une activité importante de propagande. Des réunions, des rencontres ont été organisées, des actions ont été menées. Nous avons fini l’année 2001 avec 1783 adhérents dans 59 départements…Nous n’en sommes qu’au début de notre développement et notre implantation est très variée. Plus de 300 adhérents dans le Nord, 100 dans le Calvados et le Morbihan, 90 dans les Hauts de Seine, 60 dans les Yvelines… D’autres départements comptent de 50 à 10 adhérents… Nous avons parfois dans tel ou tel endroit seulement 2 ou 3 adhérents mais dès que nous avons le contact avec un camarade, nous pouvons engager un travail qui finit toujours par porter. Dès qu’une organisation de « Communistes » existe, cela nous amène à poser la question : maintenant, comment avancer ?    Nous sommes organisés dans de nombreuses  entreprises , dans des banlieues, des quartiers populaires, des grandes villes etc…Notre Journal « Communistes » paraît régulièrement. Il est diffusé à plus de 13000 exemplaires dans toute la France.

Comment nous organiser nous développer partout, en premier lieu dans les entreprises, les quartiers populaires ? Notre congrès sera l’occasion d’un échange d’expériences déjà riches de résultats.

… Il élira son premier Comité National chargé de la mise en œuvre des orientations que nous allons déterminer. Le Comité National élira un bureau National.

…En terminant, Rolande Perlican affirme : les idées révolutionnaires n’ont pas disparu dans notre pays, elles sont encore très fortes. Nous nous appuierons sur elles pour installer en France ce parti  que nous allons créer. Les conditions de sa création sont aujourd’hui réalisées et bien réalisées.

 

 

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Le congrès

 

*a adopté les statuts de « Communistes »

*Il a élu un Comité National de 58 membres dont 27 ouvriers, 13 employés, 10 enseignants et chercheurs, 7 techniciens et cadres.

Le comité National a élu un Bureau National de 12 membres dont 6 ouvriers, 4 employés, 1 technicien, 1 enseignant

*Rolande PERLICAN  a été élue Secrétaire Nationale

*il a décidé d’engager une grande campagne nationale pour nous faire connaître. Il a adopté le texte « Qui nous sommes, ce que nous voulons » diffusé dans toute la France.

 

 

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4 Mars

Conférence de presse de « Communistes » à Paris

 

Après avoir résumé les travaux de notre congrès, dans une courte introduction Rolande Perlican a répondu aux questions qui lui ont été posées. Compte-rendu :

*en quoi vous démarquez-vous d’autres partis comme le PCF, L.O. ou la LCR ?

Je redis avec force que notre combat est dirigé contre la bourgeoisie, contre le capitalisme. Nous jugeons donc l’attitude des partis politiques en fonction de cela. Le PCF a abandonné depuis longtemps la lutte de classe contre le capital, ce qui n’empêche pas la LCR de Krivine de vouloir s’allier avec les dirigeants de ce parti pour créer un « pôle de radicalité » censé combattre le patronat ! A. Laguiller est  pour l’unification  de l’Europe capitaliste et pour l’Euro. Ajoutons que Krivine et A. Laguiller siègent au parlement européen dans le même groupe que le PCF.

*Avez vous des relations avec les groupes « d’opposition » qui restent dans le PCF ?

Les dirigeants de ces groupes apportent leur caution au PCF. Certains d’entre eux sont même des élus du PCF et ils seront encore candidats de ce parti aux législatives.

Avec la « Coordination Communiste » quels sont vos rapports ?

Avec cette organisation qui n’est pas dans le PCF nos rapports sont fraternels et de saine émulation, dans le respect de l’identité de chacun.

*Quelle est votre position lors des prochaines élections ? et sur l’Europe ?…Vous voulez changer la société, avez-vous un modèle ?

Les réponses à ces trois questions figurent dans le rapport de Rolande Perlican au congrès

 

 

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Un message de la coordination Communiste – extraits

 

… j’adresse notre salut fraternel à votre congrès et vous présente nos meilleurs vœux de succès pour vos travaux.

…Cet événement suscite de l’intérêt au-delà de vos rangs chez les travailleurs acquis à la nécessité d’un parti révolutionnaire pour se défendre au quotidien et œuvrer au renversement du capitalisme.

…La question de l’unité future concerne avant tout nos deux organisations et doit être résolue, non dans les proclamations « médiatiques » mais avec patience pour ne pas échouer… Dans l’immédiat  la Coordination estime que nous sommes à l’étape de l’émulation  dans le travail de reconstruction, de la mise en œuvre d’une pratique communiste dans les entreprises et quartiers populaires, de l’échange d’informations et d’analyses.

Nous sommes favorables à ce que se développe, progressivement le « frapper ensemble » dans le respect de l’identité de chacun contre la politique du capital et des gouvernements de Droite et de Gauche…

…Nous sommes persuadés que votre congrès marquera une étape importante dans le voie  de la renaissance d’un parti communiste

 

    Pour la Coordination Communiste : Jean Luc Sallé coordinateur national

 

 

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Message de soutien aux travailleurs de Sollac-Biache

 

Le congrès a tenu à affirmer son soutien total à la lutte des travailleurs de Sollac-Biache dans le Pas de calais contre le projet de fermeture de leur site sidérurgique. Il s’est adressé au gouvernement pour qu’il interdise les licenciements et la fermeture.

    

 

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Dans le prochain numéro de « Communistes » qui paraîtra dans les premiers jours d’avril nous traiterons de façon détaillée des questions d’actualité comme l’épargne salariale, l’élection présidentielle, la situation au moyen Orient…

 

 

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