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Journal N° 34 de décembre 2002

 

 

 

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SOMMAIRE

Où est l’Europe sociale ? (Editorial)

PARIS au Gymnase JAPY

Quand SARKOSY parle de non-droit

Pas de quoi être fier

Le Pen à SARKOZY : Félicitations

COMMUNISTES S’IMPLANTE ET AGIT

« Communistes » 06 : une première

Calvados : une école, 20 participants

Sur notre site

Chez MICHELIN

Souscription

Santé - Retraites : ils veulent tout casser

L’image des Etats-Unis fortement dégradée

GEMPLUS

Fernand Blanc

 

 

 

 

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Où est l'Europe sociale ?

 

A COPENHAGUE, l'Europe des quinze a conclu son élargissement a dix nouveaux entrants.

Le gouvernement français accélère sa marche européenne. Après avoir bradé les participations de l'État dans le Crédit Lyonnais il met en vente l'actif public dans France-Télécoms. Treize privatisations sont prévues : en plus des deux citées, on compte Air-France, EDF, GDF, Renault, Dassault-Systèmes, Bull, Autoroutes de France, Caisse Nationale de Prévoyance, Thomson-multimédia... La régionalisation en cours va accélérer la privatisation de tous les services publics. La liste des engagements pris par l'Union Européenne va dans ce sens, celui de  " la déréglementation " de tous les services, y compris les services publics et les services sociaux ". Il y a plus de deux ans que le négociateur européen pour les services juge " l'éducation, la santé, l'environnement mûrs pour la libéralisation "

Après GISCARD D'ESTAING, voilà que Romano PRODI, Président de la Commission Européenne fait rédiger à son tour une Constitution. C'est un ancien de l'équipe socialiste DELORS qui s'en est chargé. Giscard d'Estaing - Prodi, Delors des différences de forme certes, mais retenons surtout ce qui les inspire tous les trois: d'abord la compétition entre les salariés. Compte-tenu " du coût excessif de la main d'œuvre " ils veulent revoir la législation en matière de salaire minimum.

Tout un arsenal de mesures contraignantes se met en place pour porter atteinte aux droits des salariés. Où est l'Europe sociale " que la gauche plurielle avait promise quand elle était au gouvernement ? Après JOSPIN, RAFFARIN continue d'adapter la France à l'Europe capitaliste, ce qui signifie à terme la fin de la nation française.

La rédaction

 

 

 

 

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Samedi 17 mai 2003 à 14 h

PARIS au Gymnase JAPY

Nous tiendrons notre première grande réunion publique depuis la création de notre parti.

 

 

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Quand SARKOZY parle du non - droit

 

" Pas un centimètre carré de notre République ne doit rester une zone de non-droit". Pendant près de  deux heures à Antenne 2 N. SARKOZY à joué le défenseur des droits de l'homme et du citoyen. Les zones de non - droit vous n'en voyez guère dans votre vie quotidienne Monsieur le Ministre, vous qui habitez dans une résidence luxueuse à NEUILLY la ville la plus riche de France.

Le premier droit humain c'est le droit au travail. Dans un pays comme le nôtre il y a plus de trois millions de personnes qui sont privées de ce droit. Qu'avez-vous proposé pour combattre le chômage ? Rien, Pourtant la violence d'une société c'est d'abord là qu'elle est, pour ces millions d'hommes, de femmes, de jeunes privés d'emplois.

Permettez-nous de vous recommander la lecture d'un rapport de "l'Observatoire.", c'est un organisme officiel que vous pouvez consulter facilement et dans lequel on lit, que 20% des moins de vingt cinq ans sont considérés comme " pauvres " en France. A combien s'élève ce pourcentage dans les banlieues populaires ? Un quart des jeunes en âge de travailler ne trouve pas d'emploi et le pourcentage est encore plus élevé pour les jeunes filles. Quant à celles et ceux qui trouvent un travail, c'est le plus souvent en CDD, trois jeunes sur quatre commencent par un emploi précaire. Les zones urbaines " sensibles " comptent plus de cinq millions de personnes dont la moitié ont moins de vingt cinq ans. Les dépenses de ces familles sont inférieures de 30% à celles des autres foyers urbains qui pourtant sont loin d'être exagérées.

Là il ne s'agit pas de centimètres carrés de non - droit comme vous dites, mais de milliers de kilomètres carrés ! Vous qui vous flattez de circuler beaucoup en France, comment se fait-il que vous ne parliez pas de cela,  ne l'auriez-vous pas vu ? Quand vous irez dans le Nord - Pas-de-Calais, dans la région de Marseille, dans les banlieues de Lyon, de Strasbourg, de Toulouse, de Nice (eh oui même à Nice !), bref dans toute la France, regardez bien autour de vous.

Encore un exemple tout ce qu'il y a de plus officiel, les données du dernier recensement de la population française. Limitons-nous à Ile de France, on y apprend que les inégalités se sont nettement accrues depuis 1984. Sur les 124 communes classées " pauvres " et concernées par la politique de la ville, 84 ont vu leur revenu réel reculer de 1984 à 1998 ( et depuis la situation s'est encore dégradée). En Seine Saint Denis (93) le revenu impôt à chuté de 6,3% en Euros constants. Si Paris s'embourgeoise, des poches de pauvreté grandissent dans le quart Nord-Est de la ville et la capitale se place en second rang derrière le 93 pour son taux de chômage et de RMI.

Ne pas pouvoir bénéficier d'un enseignement et dune formation professionnelle de bon niveau, toucher une retraite qui permet tout juste de subsister en se privant n'est-ce pas un  « non-droit » ? Etre mal logé, connaître des conditions de vie de plus en plus difficiles dans de grands ensembles, là où le chômage sévit, où les salaires sont les plus faibles, où les constructions sociales et les installations sportives font défaut... si cela n'est pas du " non-droit " alors c'est quoi, Monsieur le Ministre?

On pourrait multiplier les exemples mais à quoi bon vous ne voulez pas les voir. Vous ne le voulez pas parce que cette situation c'est le résultat de votre politique.

Inutile de nous dire que la gauche plurielle a fait en gros la même chose quand elle était au pouvoir, les salariés sont très nombreux à le savoir. C'est d'ailleurs à cause de cela que JOSPIN a été battu et de quelle façon ! Aujourd'hui c'est vous qui êtes le N° 2 du gouvernement juste derrière RAFFARIN. En 94-95 déjà, vous étiez ministre du budget derrière BALLADUR. Vous n'êtes pas très âgé mais n'empêche, vous êtes un vieux routier de la politique et votre bilan n'est pas beau à voir. Aujourd’hui, une fois de plus, c'est vous et les vôtres qui dirigez le pays aux côtés des représentants masqués des grands groupes financiers mais la situation ne s'améliore pas au contraire, elle continue de s'aggraver.

Alors, s'il vous plaît, n'inversez pas les rôles, ne la jouez pas à celui qui va tout faire pour que l'on vive mieux dans les quartiers « sensibles ».

N'essayez pas de détourner le mécontentement légitime de ceux qui ne supportent plus cette politique.

Nous savons d'expérience que vos services suivent de près l'activité des syndicalistes et des opposants qui combattent votre politique. Employez les a poursuivre les meurtriers, les pourvoyeurs de drogue, les proxénètes, les voleurs.... Ils n'auront pas à chercher longtemps car ils les connaissent.

Répétons-le, ces délinquants doivent être poursuivis et punis tout comme devraient l'être tous ceux qui se situent en dehors des règle de la vie en commun, à commencer par ceux qui spéculent avec les milliards de profits qu ils font sur le dos des salariés, ceux qui s'enrichissent en détournant l'argent public et qui aujourd'hui agissent en toute impunité.

Pour changer la vie en premier lieu dans les quartiers populaires, il faut combattre cette politique qui exploite le peuple au profit d'une minorité qui amasse des milliards.

 

 

 

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Pas de quoi être fier

 

Guillaume SARKOZY, frère do ministre, _est patron d'une entreprise textile. Il est vice-président du MEDEF et président de l'Union des Industries Textiles. Il a déclaré à la presse : "Je suis fier d'être un patron industriel qui délocalise.

Assez de faux semblants : la pêne d'emplois, la déstabilisation industrielle, c est normal, c'est l'évolution ".

 

 

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Sans commentaire.

Le Pen à Sarkozy : félicitations

 

Invité à l'émission, Le Pen a qualifié N. Sarkozy "d'homme sympathique, dynamique et actif ". De son côté Marine Le Pen l'a trouvé " bon ", " bon d'avoir accepté de dialoguer avec son père et de s'être montré avec lui d'une grande courtoisie ". Il a achevé de " dédiaboliser " le Front National et du coup il amènerait, a dit Marine Le Pen,   des électeurs de droite " jusqu'à la porte d'entrée du Front National".

Droite et Front National, en France le rapprochement est en route. On vient de voter en Autriche : la droite confirme son alliance avec l'extrême droite du FPO. Au delà des différences constatons les similitudes dans les enjeux.

 

 

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COMMUNISTES S’IMPLANTE ET AGIT

 

 

Une fois encore la place manque et les exemples que nous citons sont très loin de résumer l’activité de notre parti. Ils donnent cependant une idée précise de ce qui est devenu l’essentiel : le travail de propagande dans les entreprises, la tenue d’école et tout un travail d’éducation, le renforcement du parti par de nouvelles adhésions.

 

 

Luc Rifault a 35ans, il est agent hospitalier au centre Antoine LACASSAGNE   de Nice, un hôpital qui compte 2000 salariés. 

Pourquoi  as-tu  adhéré  à « Communistes » ?

J'ai toujours voté communiste mais  pour moi depuis quelques années le PCF devenait un parti institutionnel. Il  tournait le dos aux intérêts des salariés par des concessions permanentes au PS. Il n'était plus pour moi un parti révolutionnaire, il est devenu un parti comme les autres, un parti intégré, gérant le capitalisme.

Quel sens donnes-tu à ton adhésion, qu'attends-tu de «  Communistes » ?

Je suis militant syndical CGT à l'hôpital. Il me semble important aujourd'hui de prendre un engagement supplémentaire. Par rapport à ce que je vis, ce que je ressens, avec mes collègues de travail, je vois les limites de l'action syndicale. J'ai besoin et nous avons besoin d'une perspective politique. Je veux apporter mon expérience à " Communistes " tout en profitant de sa structure et de son analyse collective qui permet la mise en forme des idées.

Je veux travailler pour que notre formation  ait une  réelle représentativité dans notre société.

J'ai espoir. Le communisme existe toujours même sans le PCF. Il nous faut porter des idées qui construisent. Je n'ai pas d'expérience d'appareil. Tant  mieux. Ce que je veux avec " Communistes " c'est un outil efficace dans les luttes, porter des explications, être le repère du marxisme, avoir l'âme claire, se sentir juste. Montrer aux gens que leurs intérêts personnels ne s'opposent pas aux intérêts collectifs. Si déjà on arrivait à ça !

 

Jeannie a 52 ans, elle est serveuse. Francis, 55 ans, travaille à l'Arsenal de Lorient, il est syndicaliste.

Ils nous disent pourquoi ils nous ont rejoint au mois de Juillet 2002.

Pourquoi   votre   première adhésion à un parti politique s'est faite à           «  Communistes » ?

Auparavant nous étions sympathisants du PCF, nous n'avons jamais été membres d'un parti politique.

Nous avons toujours donné nos voix au PCF et nous n'avons jamais accepté qu'elles servent au parti socialiste qui a toujours collaboré avec le grand patronat.                         

Au premier tour de la présidentielle de 2002, bien que déçus du PCF nous avons voté pour R.Hue. L'appel du PCF a voter CHIRAC au deuxième tour nous a révoltés et de ce fait nous avons coupé les ponts   définitivement avec les             " pontifes " des directions du PCF.

C'est la lecture de notre journal , en particulier l'appel à ne voter ni CHIRAC ni LE PEN. c'est le fait de connaître les dirigeants locaux de " Communistes " issus de la classe ouvrière et connus depuis des décennies pour leur intégrité au service du monde du travail qui nous ont décidé à rejoindre " Communistes " porteur de vraies valeurs du communisme.              

 

Depuis votre adhésion, comment percevez-vous l’action de « Communistes », comment voyez-vous son avenir ?

Aujourd'hui nous avons un parti politique qui est à l'écoute des grands problèmes de société et composé de camarades qui défendent la classe ouvrière et non des intérêts personnels. Aussi nous appelons tous ceux qui veulent que cela change vraiment à nous rejoindre.

 

Christelle, 30 ans, habite Dechy dans le Nord. Elle est employée dans une cantine  avec un contrat à durée déterminée.

Pourquoi j'ai adhéré.

J'ai choisi d'adhérer à « Communistes »  parce que c'est le seul parti qui, à mon avis, défende les petites gens, un parti qui comprend ce que nous vivons, nos difficultés à surmonter chaque jour aussi bien professionnellement que personnellement.

Les autres partis politiques que je connais, qu'ils soient de droite ou de gauche défendent leur bien être, leurs mandats, leurs salaires, leurs avantages, ils ne portent aucun intérêt à la population ouvrière.

 

 

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« COMMUNISTES » 06

Une première

 

Samedi 7 décembre nous avons tenu un après-midi de débat et de réflexion autour de trois thèmes : La situation politique en France – la situation internationale - le développement et le renforcement de " Communistes ".

26 participants. Des débats riches et souvent très  animés dans la confrontation des idées et de la situation de chacun, du chômeur à l'enseignant, de l'adhérent à celui qui ne l'est pas encore.

L'essentiel de la discussion a porté sur l'analyse de la situation politique en France. Chacun a pu faire le même constat à partir de son expérience personnelle.  La  politique  menée  par  le gouvernement actuel s'inscrit dans la même logique que le précédent. Les participants ont souligné la nécessité d'agir pour que les luttes grandissent sur des bases de classe. Ils ont exprimé le besoin de se réunir régulièrement pour faire de la politique. C'est nécessaire pour analyser la situation et pour être efficaces dans l'action. La question de  l'union et du rassemblement, avec la volonté de ne pas refaire ce qui a échoué, a constitué un autre temps fort du débat. Développer " Communistes " à l'entreprise, dans les quartiers populaires est une condition essentielle pour réaliser l'union dans l'action.  La  discussion  sur  la  situation internationale a été marquée par le besoin de comprendre l'échec des pays socialistes et leur disparition.                                   

Une adhésion a été réalisée et d'autres sont à venir.

La réunion s'est clôturée par un bon repas, un couscous. Quoi de plus normal le jour de l'Aïd !

 

 

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Calvados :

Une école, 20 participants

 

Il y a six mois notre collectif départemental avait décidé la tenue d'une école pour les adhérents.

C'est aujourd'hui chose faite. Notre école fonctionne une fois par mois pendant trois heures afin que les camarades puissent se former, puissent mieux discuter entre eux. Afin qu'ils soient plus forts dans la lutte pour une société socialiste et communiste. Cette école était attendue puisque vingt camarades ont participé à la première séance qui portait sur le marxisme et la lutte des classes. Certains voulaient continuer le samedi suivant. Il y a une soif de connaître, un besoin de comprendre très forts. « Pas de parti révolutionnaire sans théorie révolutionnaire » disait LENINE.

Pour être plus forts dans la lutte, il est nécessaire d'être des militants tenaces, d'avoir des idées claires. Comprendre pour agir en révolutionnaire c'est le sens de notre démarche en créant cette école où pendant sept samedis matins nous étudierons des questions qui touchent à l'économie politique, à la nécessité d'un parti révolutionnaire, à l'histoire du mouvement ouvrier, à des notions de philosophie.

Un souvenir nous trotte dans la tête : la direction du PCF a commencé sa " mutation " en négligeant puis en transformant et enfin en abandonnant la formation de ses militants.

Nous à « Communistes », nous avons bien conscience de la nécessité d'avoir des idées claires, une conception de classe de la lutte pour mieux argumenter et mieux nous battre.

Georges Marchand

 

 

 

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Sur notre site

 

*un mauvais coup se prépare contre les retraites EDF -GDF. Il pourrait avoir lieu avant la fin de l'année. Nous vous  informerons sur notre site au fur à mesure du déroulement de l'opération.

 

*les élections prud'homales : nous savons qu'elles ont été marquées par une forte abstention : 65,5. Les résultats détaillés seront connus trop tard pour que nous puissions les commenter dans ce numéro.

Consultez notre site.

 

 

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CHEZ MICHELIN

 

Dans le journal " Communistes 63 " qui est distribué chez MICHELIN    à Clermont-Ferrand, Une  militante :de "Communistes " s'adresse aux salariés : (extraits)

" Nous voyons aujourd'hui le désastre  des  politiques gouvernementales au service du capital en France. Les 35 heures, loi votée sous un gouvernement de gauche plurielle va dans le sens du patronat notamment MICHELIN. Pour lui les 35 heures lui ont rapporté en plus des aides de l'État la possibilité de supprimer les trois quarts des acquis qui avaient été arrachés par la lutte . Les tribunaux ont été dans le sens de Michelin et des politiques.

Le premier Ministre RAFFARIN ne veut pas entendre parler d'augmentation du pouvoir d'achat, Michelin non plus. Aujourd'hui il est de plus en plus difficile de vivre dignement avec son salaire insuffisant. Combien de salariés sont en commission de surendettement ?

Pourtant ceux qui nous gouvernent se sont octroyés une augmentation de 70%.

''Nous .voulons changer cette politique pour faire vivre dignement nos familles. Nous voulons plus de justice sociale. C'est uniquement par la lutte et la mobilisation des salariés Michelin que nous arriverons à faire entendre nos besoins et nos revendications dans l'entreprise où se décident et sont pris les choix politiques de notre société. Nous sommes prêts à débattre avec les salariés dans ses ateliers, dans  les bureaux  pour développer notre activité qui vise à soutenir et apporter un contenu de classe aux luttes partout où elles se développent dans l'entreprise Michelin ".

 

 

 

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Souscription nationale
 Merci à tous les camarades et amis qui versent à la souscription
 
NOM………………….….Prénom...................………………
Adresse.....................…………………………………………

Je verse :...........………….

 

 

 

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Santé – Retraites

Ils veulent tout casser

2003 l’année de tous les dangers

 

Experts, patronal, gouvernement multiplient les déclarations pour tenter de convaincre que notre système de santé et de retraites ne peuvent plus exister dans leurs formes actuelles. La démographie, le vieillissement de la population, la consommation excessive de médicaments, autant de malédictions qui viendraient frapper notre système de soins et de retraites et qu'il est urgent de      " sauver " en foi portant de nouveaux et mauvais coups.

 

Brève histoire de la protection sociale en France

 

Cette protection sociale n'est pas tombée du ciel. Elle est issue du Conseil National de la Résistance qui  le 15 mais 1945 en définissait l'esprit celui d'une société reposant sur les bases de solidarité. La même année la Sécurité Sociale et le système de retraites par répartition naissaient non sans opposition des forces rétrogrades et du patronat Pour la première fois était mis sur pieds un système de soins assurant l'égalité devant la maladie, un système de retraites par la  solidarité entre générations. Pour la première fois le patronat devait participer à leur financement, assuré à partir des richesses créées dans l'entreprise par le travail.

Toucher à ses profits, une idée insupportable pour le patronat, qui avec l'aide des gouvernements successifs  va s'employer à remettre en cause ce système, avec une accélération à partir de 1967. Depuis cette date sous les différents gouvernements, dix-huit plans se sont succédés qui tous remettent en cause les principes du système de protection sociale, réduisent les remboursements liés à la maladie,  remettent en cause l'âge du départ en retraite, son  montant et son financement. Le plan JUPPE de  1995 de réduction des dépenses de santé et d'attaque des retraites a été poursuivi par le gouvernement de la gauche plurielle. Parallèlement le patronat a bénéficié   de   nouvelles   exonérations   de « charges »  (20 milliards d'Euros -       132 milliards de F depuis 1995).

Ce qui met la santé et la retraite en péril ne sont donc ni les dépenses liées à la maladie ou la  démographie mais bien le fait que le capital le veut plus payer sa part, il veut se désengager de tout financement des retraites et de la protection sociale. Sa volonté est de faire de la santé et de la retraite une marchandise comme une autre, source de nouveaux profits.

MATTEI, ministre de la santé, réduit les remboursements des médicaments et des soins et  favorise le développement des assurances privées, tandis que se met en place l'épargne salariale pour les retraites décidée par le gouvernement JOSPIN.

 

 

Les moyens existent pour donner à la Sécurité Sociale et aux retraites les moyens de vivre et de se développer.

 

Les solutions existent pour donner aux systèmes de protection sociale et de retraite les moyens d'être à la hauteur des besoins de la société dans un pays développé et riche comme la France. Pour cela il faut avoir le courage de s'attaquer aux profits du capital.

 

Cela passe par une autre politique :

 

*la suppression de toutes les mesures portant atteinte au droit à la santé et à la retraite.

*faire payer les patrons, revenir à la part des cotisations patronales qui était, de 50% dans le financement de la Sécurité Sociale.

*l’arrêt des exonérations de " charges "patronales et la prise en compte des revenus issus de la spéculation financière dans le calcul des cotisations patronales.

*la gestion, des caisses par des administrateurs élus représentant les assurés et les retraités

Il ne faut pas les laisser faire. Il faut détendre notre droit à la santé et à la retraite. C'est possible parce que les salariés unis et agissants sont une force.

 

 

Ensemble il faut imposer

 

*l'augmentation des salaires, retraites, pensions

*l'arrêt  des   fermetures  d'entreprises,   des délocalisations, par le recul du chômage.            

A d'autres époques les salariés ont gagné de grandes avancées sociales : 1936-1945-1968 sont des dates qui  parlent encore à tous. Hier comme aujourd'hui les  mêmes forces se dressaient contre tout progrès. Elles ont été battues et ont dû céder. Cela peut se reproduire

 

 

 

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L’image des Etats-Unis fortement dégradée depuis deux ans

 

Telles sont les conclusions d'une vaste enquête d'opinion réalisée de Juin à Octobre dans 44 pays. 138.000 personnes ont été interrogées sur tous les continents. Cette enquête a été menée sous la présidence de Madeleine ALBRIGHT ancienne secrétaire d'Etat US et peu suspecte de sympathie envers les peuples.

L'appel à la croisade contre BAGDAD ne passe pas dans la majorité des pays qui pensent que Washington veut s'emparer du pétrole irakien. C'est le cas de 76% des russes, 75% des français, 54% des allemands et 44% des britanniques (47 sont contre une expédition militaire, en opposition totale avec le bellicisme de Tony Blair). Aux USA même, 20% des interrogés pensent que Washington veut surtout i s'emparer de l'or noir.

C'est au Moyen-Orient que l'image de l'Amérique s'est le plus dégradée en Jordanie, en Egypte, au Pakistan etc… En Turquie où il y a encore trois ans une majorité se déclarait favorable aux USA il n'y a plus aujourd'hui que trois turcs sur dix pour partager cette opinion et 83% des turcs refusent que les bases de leur pays soient utilisées pour une guerre contre l'IRAK. Ce sondage est une " surprise frappante " pour Madeleine ALBRIGHT qui voit de vieux alliés s'éloigner.        |

Cette vaste enquête porte aussi sur la vision que chacun porte sur son pays. On  apprend que 15% des Américains déclarent avoir été incapables ces deux dernières années d'acheter régulièrement de la nourriture. La ruée vers l'or noir est aussi une opération de diversion contre les problèmes sociaux qui frappent les Etats-Unis et qui ne font guère l’actualité des médias.

 

 

 

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GEMPLUS

 

Le champion mondial de la carte à puces supprime un millier de postes dans le monde dont 483 en France. A ajouter aux 1.140 postes supprimés en Avril (dont 414 en France) et aux 2.600 supprimés par le groupe en 2001. 17% du personnel a déjà été licencié ce qui a permis au groupe de réaliser 48 millions d'Euros de baisse des coûts. Ce n'est pas suffisant pour GEMPLUS qui prévoit de supprimer encore 1.200 emplois pour s'installer en Asie. Si. On laissait faire c'est 40% de ses effectifs que la firme aura supprimé en deux ans !

Mais les salariés agissent, à GEMENOS ( près de Marseille), berceau de la société, ils sont en grève générale pour une durée indéterminée.

Ils sont d'autant plus indignés que le nouveau PDG qui veut liquider le site de Gémenos perçoit un salaire annuel de 1,3 millions d'Euros (8,6 millions de F.).

 

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Fernand Blanc

 

C'est le chauffard qui a fauché et tué cinq pompiers dans la Drôme. Ce que vous ne savez peut-être pas car les médias ne l'ont pas ébruité c'est que cet individu a été président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon.

Il a été longtemps Conseiller Municipal de Lyon sous Michel Noir,  Raymond Barre et Francisque Colomb. Saviez-vous que ce Monsieur rentrait d'une partie de golf au volant de sa Mercedes coupé quand il a écrasé ses victimes ? Ce que vous ne savez peut-être pas non plus c'est que dès le lendemain les bons bourgeois du coin ont, volé à son secours. Le procureur de Valence a déclaré que F. Blanc " n'a pas manifesté de remords pour l'instant, ce qui ne veut pas dire qu'il n'en éprouve pas ". Marie-Chantal (sic) Desbazeilles, l'a longtemps côtoyé en tant que conseillère municipale : '' il est doté d'un sens moral certain et je suis sûre qu'il est très éprouvé par ce drame " .

Et les familles des disparus,  elles à qui F. Blanc a arraché des êtres chers qui se trouvaient là pour porter secours à leur prochain, qu'éprouvent-elles ?

 

 

 

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