Journal N° 38 de juin 2003

 

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SOMMAIRE

Edito : Retraites : Tous ensemble à la base

RETRAITES : Ils mentent

En Septembre : la Sécu

Enseignants : la lutte continue

Retraites : il s’y connaît

1ère rencontre nationale – Paris – Salle Japy – 17 mai 2003

Résumé du rapport de Rolande PERLICAN

Discussion riche

 

 

 

 

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RETRAITES :

Tous ensemble à la base

 

Les grandes manifestations et les grèves puissantes qui ont lieu rassemblent des millions de salariés. Face au gouvernement et au patronat qui veulent imposer de force leur projet, ce mouvement a besoin de grandir encore.

La trahison de CHEREQUE et de la CFDT a porté un coup sévère au développement de l’action. Quant autres centrales syndicales elles ne font pas tout ce qu'elles devraient faire.

Ces obstacles on peut les surmonter. Si dans les entreprises du privé comme du public les salariés s’unissent et agissent ensemble pour que le gouvernement retire son projet, celui-ci devra reculer comme il a dû le faire en 1995.

Inutile de réclamer encore l’ouverture de nouvelles négociations. C’est le retrait pur et simple du projet gouvernemental qu’il faut exiger.

C’est par la lutte unie, tous ensemble à la base que nous l’obtiendrons.

 

A l’Assemblée Nationale on va entendre une fois de plus les protestations du PS. Il aura oublié qu’il a mis en route les réformes actuelles quand il gouvernait avec la Gauche Plurielle.

Le PEN, lui, veut que la retraite soit portée à 70 ans et il condamne l’action des travailleurs.

 

En face de tout ce monde il existe un parti politique au service des salariés, un parti héritier des grandes traditions révolutionnaire.

 C’est “ COMMUNISTES ”.

Avec nous participez à ce combat contre le capitalisme.

 

 

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RETRAITES : Ils mentent

 

Rappelons que :

 

*C’est à la Libération que les salariés ont imposé au patronat et à l’Etat notre système actuel.  Il était financé à 50% par les employeurs (privé et public) l’autre moitié du financement (50%) était directement retenue sur le salaire des travailleurs.

*Depuis 1967, 18 plans se sont succédés qui ont réduit la participation patronale. De 50% en 1945 elle n’est aujourd’hui que de 30% alors que celle des salariés n’a cessé d’augmenter. Depuis 1995 les employeurs ont encaissé plus de 20 milliards d’Euros pris aux salariés, aux retraités, aux chômeurs… Cette somme représente plus de 40% des 50 milliards d’Euros qu’il faudrait trouver d’ici 2040, d’après le gouvernement.

*Cette fois-ci le patronat et le gouvernement veulent liquider carrément notre système actuel de retraites. Ils veulent installer en France la retraite individuelle “ à la carte ”, financée uniquement par le salarié comme une assurance privée. C’est cela le système par capitalisation, un système géré unilatéralement par les compagnies d’assurances et les banques qui disposeraient ainsi de l’argent de nos retraites : 200 milliards d’Euros,  l’équivalent de 70% du budget national !

*Salariés du privé et du public même combat. Le gouvernement veut nous diviser pour nous affaiblir.

 

Faux

 “ Ne pas prendre les mesures que le gouvernement préconise condamnerait les retraites ” dit RAFFARIN et FILLON renchérit : “ il n’y a pas d’alternative à la réforme du gouvernement ”..

Messieurs vous mentez. On peut assurer le financement des retraites.

Il faut :

*Contraindre les patrons et l’Etat-patron à payer leur part de financement des retraites. Cela représenterait des dizaines de milliards.

*Supprimer les milliards d’exonérations accordées aux employeurs et prendre en compte les revenus issus de la spéculation financière dans les cotisations patronales.

*En 1970, 73% des richesses créés dans le pays servaient à financer les salaires, les retraites, la Sécurité Sociale. En 2.000 ce pourcentage n’était plus que de 65%. Revenons aux 73% d’il y a 30 ans, cela fera encore des dizaines de milliards pour financer nos retraites.

*Développer une politique de progrès avec l’augmentation des salaires, des retraites, de développement de l’emploi, l’arrêt des fermetures et des délocalisations d’entreprises.

Le gouvernement doit retirer son projet.

L’allongement de la durée de la vie, les progrès de la médecine ne doivent pas servir d’argument pour justifier des mesures qui nous ramèneraient des dizaines d’années en arrière. Au contraire ! La productivité du travail s’est accrue considérablement et continue de s’accroître, les conditions de travail se dégradent mais les profits capitalistes battent des records. De nos jours il est économiquement possible de répondre positivement aux questions sociales de notre temps. Pour cela il faut s’attaquer aux profits du capital.

 

Les retraites doivent être améliorées.

 

 

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EN SEPTEMBRE : LA SECU

 

 

Le gouvernement prépare un énorme détournement de fonds qui appartiennent aux assurés. Des dizaines de milliards d’euros, des sommes supérieures au budget national!  Le budget annuel de la sécurité sociale c’est 315 milliards d’euros (2080 milliards de F). Le patronat veut s’en emparer.

Depuis des années les gouvernements qui se sont succédés se sont attaqué à notre sécurité sociale: en 1980 la part des cotisations patronales dans le financement était de 50%. En 2000 elle n’était plus que de 35%. Dans la même période la part des cotisations des salariés est passée de 16 à 25%. La CSG créée par ROCARD finançait 5% du budget de la sécurité sociale en 1997. Trois ans plus tard, en 2000, elle en finançait 20%.

Aujourd’hui la situation est très grave. Le but que poursuivent le patronat et les gouvernements, c’est la privatisation totale de la sécurité sociale mise directement en concurrence avec les assurances privées.  AXA est sur les rangs ; premier groupe mondial de l’assurance qui gère plus de 1.000 milliards d’euros, le budget de la sécurité sociale française excite son appétit ! Le Ministre de la santé MATTEI a demandé un rapport sur les réformes de la sécurité sociale à un  certain CHADELAT qui est justement un ancien dirigeant du groupe AXA. Hasard ?…

Cet argent ne leur appartient pas, il appartient aux salariés, à leurs enfants, à leurs familles, aux retraités, à ceux que la politique actuelle a privés d’emplois. Toucher à la Sécu, modifier son mode de financement c’est un détournement de salaire.

 

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ENSEIGNANTS :

LA LUTTE CONTINUE

 

Les enseignants ont deux très grandes raisons de lutter contre le gouvernement. D’abord en tant que salariés ils s’opposent fermement aux mesures qui les frappent. Avec la réforme de leurs retraites prévue, ils devraient, dès 2008, travailler jusqu’à 65 ans avec un taux de retraite  diminué.

Ils luttent aussi, et c’est très important, pour la sauvegarde de l’Education Nationale que les gouvernements veulent supprimer et remplacer par des systèmes régionaux gérés directement par les dirigeants de huit grandes régions rattachées directement à l’Union Européenne. Ce qui signifie la fin du statut national des personnels avec tous les déclassements qui en résulteraient pour eux, la fin des programmes nationaux aujourd’hui obligatoires sur tout le territoire français, la fin des diplômes nationaux qui ne seraient plus reconnus par les employeurs. On imagine les conséquences que les lois sur la “ décentralisation ” auraient sur l’enseignement, la formation professionnelle et finalement sur les conditions d’embauche et les salaires.

Comme pour les retraites ou la Sécu, le gouvernement avance par étapes. Les premiers visés sont les ATOSS ces personnels techniques de l’Education Nationale. Ce serait ensuite le tour d’autres catégories.

Les enseignants, profs et ATOSS, ne défendent pas comme le gouvernement et les médias le disent, des intérêts catégoriels “ dépassés ”.

Ils défendent l’intérêt national.

Nous sommes avec eux.

 

 

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Retraites :

Il s’y connaît

 

ROCARD  a dit dans “ France-Soir ” que si les socialistes étaient au pouvoir, ils auraient fait la même chose que le gouvernement actuel. Ils auraient débouché “ sur un équilibre à peu près équivalent ”.

Il rend hommage à “ la courageuse CFDT qui a eu raison de signer le texte de F. FILLON ”.

 

 

 

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1ère Rencontre Nationale   -Paris -salle JAPY  - le 17 mai

 

Cette rencontre s’est tenue au moment où de grandes actions avaient lieu dans tout le pays et d’autres se préparaient. Quatre cents camarades et sympathisants avaient prévu d’être à JAPY. Pour une cinquantaine d’entre eux ce ne fut pas possible, ils devaient rester sur place pour assurer la suite de l’action avec les salariés de leur entreprise. Ils nous ont dit leur grand regret de ne pas être avec nous ce jour là. Nous les comprenons d’autant plus que ce ne fut pas facile pour les présents de dégager une journée entière de leur emploi du temps tellement chargé !

Nous étions donc trois cent cinquante, femmes, hommes, jeunes, venus des différentes régions. C’est Alain EVEN membre de notre Bureau National, syndicaliste, qui a ouvert notre rencontre. Il ensuite passé la parole à Rolande PERLICAN qui a présenté le rapport qui a ouvert la discussion. Discussion riche, dix neuf interventions que nous résumons dans les pages suivantes. Le rapport intégral de R.PERLICAN figure sur notre site.

Nous nous sommes quittés à 18 heures au son de “ l’Internationale ”, contents du travail accompli. Cinq sympathisants ont adhéré à notre Parti. Camarades soyez les bienvenus !

Alain EVEN qui préside ouvre la discussion. Il souligne d’entrée qu’elle est marquée par les actions qui se déroulent en France et par celles qui se préparent dans tout le pays. Il excuse les camarades qui dans cette situation n’ont pas eu la possibilité d’être avec nous.

Il rappelle que “ COMMUNISTES a été créé en mars 2002 et que depuis, notre parti s’est étoffé. Nous sommes organisés d’abord dans les entreprises industrielles comme Renault, Ferrodo, Peugeot, Total, Michelin, Rhénalu, la Snecma…Nous le sommes aussi dans le commerce, les grands magasins, les banques, les services publics comme la SNCF, la poste, les Télécoms, EDF-GDF, les hôpitaux, l’équipement. Dans des quartiers populaires, des localités. Dans des Universités, des établissements  d’enseignements.

Nous vivons aujourd’hui une remise en cause systématique des droits et des acquis conquis par les travailleurs depuis des dizaines d’années, comme les retraites, le droit à la santé, à la protection sociale. Remise en cause également de notre système d’enseignement, de la recherche, de tout ce qui a fait l’originalité de notre pays, remise en cause enfin de la nation elle-même. Rien ne justifie tout cela sauf à s’inscrire dans un choix de société qui est à l’opposé du nôtre. Avec ce choix dit-il avec force, il n’y a pas de compromis possible. Membres de “ COMMUNISTES, notre choix de société est clair, c’est le socialisme, un socialisme qui n’a encore jamais existé. C’est une utopie disent certains. Les luttes des travailleurs et des peuples ont fait que des utopies d’hier sont devenues des réalités. Luttons ensemble pour que ce que certains considèrent comme une “ utopie ” aujourd’hui devienne la réalité de demain.  

 

 

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Résumé du rapport de Rolande PERLICAN

 

Dans quel monde vivons-nous ?

 

 

La disparition de l’URSS et des pays de l’Est a des conséquences terribles que l’on mesure à la lumière des évènements actuels. C’est une très grave défaite pour tous les peuples du monde entier. Depuis 1992 on compte 28 conflits armés, des millions de victimes. L’origine profonde de ces guerres ce sont les intérêts capitalistes. Toutes, sans exception, sont provoquées pour asseoir la domination économique et politique du capital, pour contrôler les sources d’approvisionnement.

L’URSS a joué un rôle  primordial pour la défense de la Paix face à la puissance des Etats impérialistes avec à leur tête les USA. Posons-nous la question : l’agression US en IRAK, aurait-elle eu lieu si l’URSS et les pays de l’Est existaient encore ? Si des partis communistes révolutionnaires puissants étaient encore présents ? 

C’est vrai, tout n’allait pas bien en URSS et dans les pays de l’Est.. Mais il n’est pas possible de nier leur rôle éminent dans la lutte des classes à l’échelle mondiale. De même qu’il n’est pas possible    de nier l’étendue énorme des sacrifices auxquels ils ont dû consentir. Au cours de la deuxième guerre mondiale l’Union Soviétique a payé et de très loin le plus lourd tribut à la lutte contre le ,nazisme. En 1945 le pays était dévasté, il comptait 26 millions de morts, 55 fois plus que les USA qui eux, avaient considérablement développé leur économie pendant cette période. Après la guerre et pendant plus de quarante ans, l’URSS et ses alliés durent supporter le poids énorme de la course aux armements que leur imposa le capitalisme, en particulier les USA. Contrairement à ce que laissent croire la plupart des textes qui paraissent, l’histoire de l’URSS ne s’est pas déroulée dans un monde aseptisé, dans une sorte de vase clos d’où la lutte de classes internationale serait absente. Nous dénions à ces prétendues études tout caractère sérieux. Elles s’inscrivent dans une grande campagne politique qui voudrait imposer l’idée que le capitalisme est la seule société possible. Cela dit nous ne voulons rien passer sous silence, ni les défauts de l’Union Soviétique, ni les crimes de Staline, ni les atteintes à la démocratie. Nous poursuivons notre réflexion sur ces questions afin d’en tirer les leçons nécessaires et de préparer l’avenir...

L’IRAK représente une position stratégique au Proche-Orient à partir de laquelle on peut contrôler toute la région. D’où le déclenchement de la guerre d’agression, quelles que soient toutes les misères humaines qui en résultent. Les USA ont décidé de s’installer durablement dans l’occupation de l’IRAK. BUSH et les siens menacent, ils font pression sur les pays voisins, sur la SYRIE, sur l’IRAN et d’autres pour qu’ils s’alignent et respectent les exigences américaines. Avec la “ feuille de route ” ils veulent imposer en deux ans à la PALESTINE un  régime à la solde des USA, qui consacrerait la prééminence absolue d’ISRAEL dans la région et enlèverait au peuple Palestinien une grande partie de ses terres. Ils veulent faire de cette région une des plaques tournantes US pour dominer le monde. Les dirigeants d’ISRAEL applaudissent. Leur état major militaire a qualifié l’année 2003 “ d’année la plus importante pour Israël depuis 1948 ”. Les ambitions des chefs israéliens vont très loin, un de leurs dirigeants voit poindre  avec “ la feuille de route ” un changement structurel des systèmes politiques des monde arabe et musulman dont l’IRAK serait l’exemple. Pas plus l’OTAN que l’Union Européenne ou le secrétaire général de l’ONU n’ont sérieusement réagi. Quant à DE VILLEPIN, il a appelé à “ tout faire pour faciliter l’application de “ la feuille de route ”. On voit ce que vaut  l’opposition CHIRAC- BUSH !

Rappelons que les USA ont des bases militaires dans onze autres pays du Proche-Orient et qu’ils sont massivement présents dans toute la péninsule Arabique. Ils annoncent le redéploiement de leurs forces militaires: en Pologne, en Hongrie, en Roumanie et jusqu’au Pacifique et aux abords de la Chine et de la Russie. Ils veulent s’installer  aussi aux Philippines et  au Vietnam.

Mais si puissants qu’ils soient, ils ont en face d’eux des peuples qui les combattent et qui les combattront toujours plus. Nous sommes solidaires de tous ceux qui luttent. Nous voulons développer la solidarité avec toutes les forces qui combattent le capitalisme dans le monde entier.

“ Prolétaires de tous les pays unissez-vous ”. Pour défendre la Paix, contre le capitalisme.

 

Parlons de l’Europe

 

Tous les grands groupes capitalistes mondiaux sont aux commandes dans cette Europe. Nous sommes très loin de “ l’Europe des peuples ” que, de la droite aux socialistes en passant par les syndicats on continue pourtant de nous promettre !

Plus l’Union Européenne prend forme et plus les rivalités s’accentuent, d’abord a l’intérieur même de cette Europe mais aussi bien au delà.

(suite de la page 3 résumé intervention Rolande Perlican)

C’est parce qu’en IRAK les grandes sociétés capitalistes américaines se sont taillées la part du lion que leurs homologues européennes et d’autres aussi s’agitent pour ne pas être écartées du pillage des richesses irakiennes !

Les capitalistes américains ont une position extrêmement forte en Europe par la masse de leurs capitaux qui y sont investis. Elle est largement sous leur dépendance en matière militaire, par l’intermédiaire de l’OTAN. Les USA exportent vers l’Union Européenne plus de la moitié de leurs exportations d’armes. Inversement une masse énorme de capitaux “ européens ” est investie aux USA dans des secteurs importants de l’économie.

Cela dit, ne nous cachons pas que la guerre économique et politique que se livrent ces grands groupes financiers et les états à leur solde porte en elle les risques d’une nouvelle guerre mondiale. En ce sens non plus l’Europe capitaliste n’est pas un rempart, elle est au contraire un nouvel obstacle à l’établissement de la paix mondiale.

En France, de la droite au PS en passant par le PCF, on a monté en épingle la querelle CHIRAC – BUSH. On allait voir ce qu’on allait voir ! On a vu CHIRAC, puis VILLEPIN, puis d’autres répéter qu’ils n’étaient pas en désaccord “ sur le fond ” avec les USA. Une fois de plus CHIRAC a défendu les intérêts des grands groupes financiers pour lesquels il gouverne ; il a défendu TOTAL mais surtout pas le peuple français!

Où est l’Europe sociale dont on nous rebat les oreilles ? 16 millions de chômeurs, 70 millions de pauvres, fermetures d’entreprises, suppressions d’emplois, précarité du travail, casse des statuts et conventions collectives etc... C’est cela la justice sociale ?

La réduction drastique des “ dépenses ” sociales comme les retraites la santé et la sécurité sociale, est partout à l’ordre du jour. BERLUSCONI dit :  il faut faire en Europe “ un Maastricht des retraites ”. En Grande Bretagne on a prolongé jusqu’à 70 ans l’âge de la retraite et amputé leur montant. En Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Espagne, au Portugal…C’est une attaque renforcée,  organisée à l’échelle de l’Europe contre le niveau de vie des travailleurs et des peuples.

Nous rejetons cette Union Européenne qui se construit sous la houlette des capitalistes. Seuls le peuples pourront imposer par leur lutte, le développement des nations européennes, sur une base qui ne sera plus la recherche du profit mais le progrès social dans le respect de la souveraineté des nations.

Les travailleurs européens ont besoin pour cela d’un syndicalisme qui à l’échelle européenne lutte résolument contre le patronat et les grandes multinationales. Ce n’est pas le cas de la CES (Confédération Européenne des Syndicats) , partenaire du capitalisme européen, qui accompagne son développement. Tous les syndicats français sont hélas membres de cette CES. Si les travailleurs d’Europe s’unissent pour combattre patronat et gouvernements européens, ils représenteront une force irrésistible.

 

En France 

 

La productivité du travail a augmenté de 26% en dix ans. Dans la métallurgie le pouvoir d’achat a baissé d’un tiers depuis 1980 selon l’indice du coût de la vie sur lequel s’est longtemps basée la CGT. Il a reculé de 30% à la poste et aux Télécoms, de 36% à la SNCF. Cela représente en moyenne un recul de 1,5% par an ! Quatre millions de travailleurs sont sans emploi. En dix ans le nombre d’intérimaires a doublé, celui des CDD a augmenté de 80%. Un salarié sur sept, deux femmes sur trois gagnent moins de 914 euros (6.000F) par mois. Le BIT (Bureau International du Travail) a annoncé que la France compte huit millions de pauvres. Un rapport officiel révèle que 20% des moins de 25 ans sont considérés comme “ pauvres ”.Le paiement au rabais, le sous-emploi, le chômage, voilà quelle est la cause de nos difficultés.  

Pour le gouvernement ce n’est pas suffisant. Il veut accroître encore l’exploitation des salariés et de leurs familles. Les prochaines échéances sont extrêmement  rapprochées : Juillet pour les retraites, fin de l’année pour la Sécurité Sociale. (les passages du rapport qui s’ y rapportent figurent dans ce numéro. Ils ont été complétés en fonction de l’actualité)

 

Les moyens d’une autre politique

 

Il faut augmenter les salaires, le pouvoir d’achat du peuple, en commençant bien sûr par celui des plus pauvres. En France les moyens de le faire existent:

Les profits sont énormes :

A elles seules 7 banques et assurances et 38 entreprises ont déclaré comme profit en 2002 : 35 milliards d’Euros (224 milliards 400 millions de F).

Voyons rapidement le budget de la France : Savez-vous que ses recettes proviennent :

-pour 45% de la TVA

-pour 17% de l’impôt sur le revenu

-pour 10% de la taxe sur les carburants

-l’impôt sur les sociétés ne représente que 12% et il diminue chaque année du fait des cadeaux au patronat qui grandissent, eux !

un aperçu de ces cadeaux :

*1996 : les ristournes octroyées par JUPPE pour les embauches au SMIC et à 1,3% du SMIC : 5,1 milliards d’Euros

*l’allègement AUBRY pour les entreprises pour la RTT : 8 milliards d’Euros

*RAFFARIN alloue aux patrons 8 milliards d’Euros supplémentaires pour l’harmonisation du SMIC

*Des millions de subventions publiques sont versées aux entreprises qui servent à financer les licenciements :

Moulinex : 50 millions d’Euros de subventions publiques pour la RTT. Résultat, plus de 3000 licenciements.

Philips :installé au MANS. Les collectivités locales lui ont versé 3,6 millions d’euros, la DATAR 4,5 millions d’euros au titre de l’aménagement du territoire. Il a bénéficié en plus de 5 millions d’euros d’allégement de charges. Total : 13,1 millions d’euros ; résultat : 1000 licenciements.   

Il faut faire payer le patronat, supprimer les cadeaux qu’on lui octroie

 

Le budget militaire de la France :

 

Il est le 4ème budget mondial, derrière les USA, la RUSSIE, la GRANDE- BRETAGNE . Pour 2003 : 39,6 milliards d’Euros (242 milliards de F) – 22% de la totalité du budget national. Et ce budget énorme profite aux entreprises privées d’armements.

Ce n’est qu’un très petit aperçu des moyens qui existent.

Dans un régime capitaliste, tout n’est que choix politique, économique, pour adapter la société à la recherche du profit maximum. On ne peut pas changer de politique si on n’attaque pas le capital. Le seul moyen de faire reculer ce régime c’est la lutte, la lutte et elle seule, la lutte résolue, il n’y a pas d’autre moyen.

 

Français et immigrés

 

Le patronat français délocalise dans les pays où le “ coût du travail ” est plus bas mais en même temps il n’hésite pas à faire appel à la main d’œuvre étrangère. La libre circulation à l’intérieur de l’Union Européenne lui donne toute latitude pour organiser un déplacement des travailleurs sans précédent, pour les mettre en concurrence les uns avec les autres. Les pays pauvres ne doivent plus être utilisés comme des réserves de main d’œuvre au service du capitalisme qui les maintient de force dans la misère et le sous-développement. Il serait possible d’assurer un essor rapide et harmonieux des pays sous-developpés en établissant avec eux des relations nouvelles basées sur la coopération et l’aide internationale. Il faut un développement équilibré du monde, par la résorption des inégalités entre le “ Nord ” et le “ Sud ”. Chaque pas en avant dans cette direction doit être imposé au capitalisme, en France comme partout. Français et immigrés ont le même ennemi. C’est dans leur lutte commune contre lui que leur solidarité s’est forgée et qu’elle se renforcera.

Nous demandons pour les travailleurs immigrés établis en France les mêmes droits et les mêmes devoirs que pour les travailleurs français. Nous n’admettons pas qu’ils soient utilisés comme des salariés au rabais et qu’ils soient considérés comme des citoyens de seconde zone. C’est d’ailleurs dans cet esprit que nous demandons que les “ sans papiers ” soient régularisés et que nous sommes contre les charters de SARKOZY.

 

Les forces politiques

 

La droite fait la politique du capital, on le vérifie tous les jours. 

Le Pen est l’homme du patronat et des puissances financières. Regardons son programme : Il est pour le démantèlement de l’école publique, pour les privatisations, pour la limitation du droit de grève, pour la réduction des dépenses publiques et sociales, pour la suppression de l’impôt sur la fortune. Dans un entretien  au “ Monde ” en avril, il a dit : “ les français partent en retraite trop tôt…au lieu de décider la retraite à 60 ans il fallait progressivement la reporter à 70 ans pour ceux qui le désirent…Il ajoute “ les avantages consentis aux fonctionnaires apparaissent aux yeux de tout le monde comme une injustice, même s’il y a peut être des fonctions dans la police ou l’armée par ex. qui peuvent justifier des conditions différentes ”…  Il voit dans l’action des travailleurs pour défendre leurs retraites “ une manœuvre syndicale visant à faire croire à un vaste mouvement social, un leurre ”. C’est lui qui dit encore “ la grève préventive à la SNCF est non seulement scandaleuse mais elle est illégale ”.

Le Pen est un homme foncièrement antisocial qui défend une politique qui aggravera encore la situation des travailleurs. La politique actuelle continuera de le nourrir. Ce n’est pas derrière  CHIRAC qu’on peut combattre Le Pen.

Le PS redonne de la voix. Mais c’est lui avec la gauche plurielle qui a mis en route les réformes que la droite n’a fait que reprendre et prolonger. Il prépare l’alternance pour faire la même politique ! En 2004, on va assister à nouveau à la préparation d’alliances électorales sans principe, de magouilles en tout genre. (auxquelles bien entendu, nous ne participerons pas). Le PCF, lui, a instauré les tendances de fait. Nous mesurons combien nous avons eu raison de ne pas perdre de temps à rechercher d’hypothétiques rapprochements avec les uns ou les autres.

Concernant les gauchistes et trotskistes, je me limiterai à rappeler,  les points importants qui nous séparent. Un des axe de  leur politique a été l’antisoviétisme à l’époque ou  l’Union Soviétique et les pays de l’Est jouaient dans le monde le rôle très positif que j’ai évoqué. Ils étaient anticommunistes à l’époque ou le PCF était une grande force de progrès. A propos de l’Europe nos désaccords sont évidents. La LCR et LO se sont prononcés à Strasbourg pour l’élargissement de l’Union Européenne et LO a dit oui à l’introduction de la monnaie unique. Je rappellerai qu’en 1993, lors du référendum sur Maastricht, LO a appelé à s’abstenir, ce qui a contribué à ce que le oui l’emporte. Je viens d’évoquer rapidement une série de désaccords fondamentaux. Il y en a bien d’autres.

 

 “ COMMUNISTES ”, un parti pour agir

 

Nous développons de plus en plus notre travail de propagande. La bataille idéologique est primordiale. On peut vérifier à quel point les médias sont au service du capitalisme. La presse écrite, la radio, la TV sont des relais extraordinaire pour faire admettre la pensée dominante, pour faire accepter la situation, détourner de la lutte. On subit le pilonnage ininterrompu des médias. Rétablir la vérité. Nous nous y employons avec notre journal mensuel qui diffusé dans tous les départements et qui étend sa diffusion (plus de 12000 exemplaires actuellement). Mais ce qui reste le plus important ce sont les dizaines de milliers de tracts, de journaux que rédigent et diffusent nos organisations dans tout le pays. Nous avons notre Site internet que nous vous invitons à visiter. Vous y trouverez analyses, informations, vous connaîtrez notre position sur telle ou telle question. Nous allons l’enrichir, l’améliorer à la rentrée prochaine.

Depuis un an, notre Comité National a su collectivement apporter les analyses, prendre les initiatives qui ont permis au parti de tenir sa place dans toutes les grandes batailles politiques que ce soit en France et au plan international.

Des salariés de toutes catégories, des privés d’emploi, des étudiants, des retraités, nous approuvent, soutiennent notre action. Notre rôle est reconnu, nous faisons des adhésions. Mais bien évidemment, ce qui est de très loin le plus important, ce sont les initiatives que prennent les organisations de base, les cellules, les sections pour avancer avec leurs camarades de travail, leurs collègues, leurs voisins, leurs amis, leurs proches. Nous nous réjouissons que ces rencontres, ces discussions, ces actions se multiplient, surtout dans le moment présent.

 

Oui l’union

 

Chaque  fois qu’ils ont agi ensemble contre le patronat et les gouvernements, les travailleurs ont obtenu de grands succès. Pour faire échec à ce qui se met en place actuellement contre les retraites il faut agir tous ensemble sinon le patronat et le gouvernement parviendront à leurs fins. Si les confédérations syndicales impulsaient ensemble l’action nationale et interprofessionnelle dirigée résolument contre ceux qui nous exploitent, cela aurait un très grand retentissement dans tout le pays, l’action des salariés serait encore beaucoup plus puissante que celle que nous venons de vivre et le patronat devrait reculer. Quand l’union des salariés se réalise pour combattre le patronat, ceux qui nous exploitent la redoutent. Ils déploient d’énormes efforts et multiplient les manœuvres pour qu’elle ne se réalise pas. Dans le syndicalisme lui-même il y a tous ceux qui s’opposent à ce que l’action unie contre le capitalisme se développe. Aujourd’hui, la trahison de CHEREQUE et de la CFDT apporte au patronat et au gouvernement un renfort considérable pour atteindre ses objectifs. Nous ne voulons pas d’un “ syndicalisme rassemblé ” avec des organisations qui signent avec le patronat des accords au rabais, qui capitulent devant les représentants du MEDEF, qui abandonnent lâchement le combat. Cette union là est dirigée contre les intérêts des salariés, elle fait le jeu du patronat. Se rassembler pour composer avec le capital ou le gouvernement c’est conduire le mouvement à l’impasse, c’est le mener à l’échec. L’union pour nous, c’est l’union pour combattre le capital et tous ceux qui le servent.

Ce qui compte le plus c’est qu’elle se réalise d’abord dans les entreprises.

L’union est indispensable  au développement de notre combat, elle indispensable à un changement de politique mais pour être efficace elle doit se réaliser sur une base claire qui ne peut être que celle de la lutte contre le capital.

 

Seule la lutte

 

Aujourd’hui comme hier, l’enjeu est simple : si on lutte fort on peut obtenir des résultats, si on cherche à composer et qu’on ne lutte pas on perd. Rien ne peut avancer sans lutte. C’est dans les luttes que se révèlent les forces de ceux qui les mènent et dans la lutte que se forge la conscience de la nocivité du capitalisme, de la nécessité de le renverser et de construire une autre société. Avec ce régime aucun accommodement n’est possible. Il faut le supprimer et le remplacer par une société socialiste qui assurera cette émancipation par : le pouvoir du peuple, la propriété sociale des principaux moyens de production et d’échange et leur gestion démocratique par le peuple. Cette société assurera une politique de paix, de coopération et de développement harmonieux de l’humanité.

 

Rejoignez-nous

 

Les idées révolutionnaires n’ont pas disparu. Des travailleurs, des jeunes sont révoltés par cette vie dans cette société, nous aussi ! Ils veulent que ça change, nous aussi !

Nous nous adressons à eux, nous les invitons à participer à ce combat contre le capitalisme pour une société nouvelle.

 

 

Sommaire

 

 

1ère Rencontre Nationale   -Paris -salle JAPY  - le 17 mai

DISCUSSION RICHE

 

 

1-Partout la casse.

 

 

Les Retraites et la Sécurité Sociale ne sont pas les seules à être attaquées. Partout, dans tous les secteurs, le pouvoir adapte, modifie, détruit tout ce qui ne rapporte pas un profit maximum au capital. Des camarades ont dressé un constat impitoyable.

« C’est la casse des pècheries à LORIENT, grand bassin  industriel de Bretagne qu’on transforme en port de plaisance, celle de l’agro-alimentaire dans l’arrière pays avec l’importation massive de volailles du Brésil et de Thaïlande ».

« Dans les Télécoms après que QUILES et JOSPIN aient ouvert toutes les portes, la privatisation s’accélère. On devine quelles en sont les conséquences pour le peuple. Pour le personnel c’est la suppression de dizaines de milliers d’emplois : on en a supprimé 32.000 en cinq ans ! Ce sont les pressions, les sanctions, les mises au placard ».

« On compte plus de 80% de femmes en psychothérapie dans l’éducation spécialisé. Les effectifs salariés baissent, la productivité augmente. Beaucoup de CDD sans qualification, surexploités. Le personnel féminin de nuit est payé six heures et demie pour douze heures et demie de présence, merci la gauche plurielle ! Le monde associatif cautionne cette politique ».

« Nos centrales nucléaires sont menacées. Enorme pression politique pour diminuer les coûts de fonctionnement et de maintenance. Installations de moins en moins sûres. Le mot d’ordre : compétitivité ».

« Pour les jeunes, le grand problème c’est l’emploi, c’est la précarité du travail et à partir de là la précarité de l’existence ».

« Un ouvrier de RHENALU-PECHINEY parlera justement “ d’exploitation féroce ” avec une forte augmentation des accidents du travail, avec un salarié sur sept surendetté, avec une embauche d’intérimaire pour trois départs ».

« Dans la recherche le budget a été amputé de 30%. Il y a 5000 CDD qui ne seront jamais titularisés. La recherche nationale est en train d’être confisquée par quelques firmes “ européennes ” qui travaillent uniquement sur les “ créneaux ” qui rapportent le profit maximum ».

« 75% de la forêt française appartient au privé ! Ce qui reste est entretenu par 7200 fonctionnaires, 500 emplois doivent être supprimés et le gouvernement veut abandonner aux régions toute la filière. Le PS avait commencé à le faire ».

L’attaque du pouvoir est encore nettement visible dans une grande entreprise comme celle de RENAULT – DOUAI. « Il y a quinze ans, 8.700 travailleurs fabriquaient 1.100 voitures par jour. Aujourd’hui ils sont 5.400 qui en fabriquent 2.060, la productivité du travail a fait un bond énorme ! RENAULT qui a déclaré deux milliards d’Euros de bénéfices nets, refuse de satisfaire les revendications. En France, en 2001, l’Etat a donné au patronat 42,5 milliards pour licencier et fermer des usines. La revendication de la  retraite à 55 ans, à 50 ans pour les travaux pénibles,  rémunérée à 100% sans référence aux années de cotisation est justifiée ».

« TOTAL a investi 750 millions d’Euros en COREE du Sud et aussi au QUATAR, en CHINE. Pendant ce temps on a supprimé des milliers d’emplois en France. L’abandon de la filière fertilisants a supprimé plus de 2.000 emplois soit un tiers des effectifs dans les activités chimiques du groupe. La France premier pays agricole européen sera obligé d’importer ses engrais. Les dividendes des gros actionnaires ont augmenté de 8% en 2002 et les profits de TOTAL ont atteint vingt milliards en trois ans. C’est toute cette politique que nous devons dénoncer en tant qu’organisation politique ».  

 

 

2-On lutte contre

 

 

Ils étaient 2000 à Lorient le 13 mai, 70% du personnel des télécoms (chiffre officiel) a fait grève. Grand succès des manifestations à Rouen à Nantes, à Lille à Douai à Caen à Clermont-Ferrand à Nice… Il y a eu depuis les manifestations massives du 25 mai, des luttes, dont nous parlons par ailleurs.

 

3-Mener la lutte politique

 

 

Plusieurs camarades ont dit que le développement de l’action rencontrait un obstacle de taille : le manque de perspectives politiques. Un parti politique comme le nôtre a un rôle déterminant à jouer pour que la compréhension politique de ce qui se passe dans le pays grandisse. Nous ne limitons pas notre activité à soutenir uniquement les luttes sociales. L’engagement syndical ce n’est pas suffisant, dira un camarade. Le 13 mai dira un autre nous étions les seuls qui avons distribué un tract ouvrant une perspective politique. Qui sont les responsables politiques de cette situation, vers qui se tourner ? La Droite agit en continuité avec ce qu’a préparé la Gauche plurielle, que peut-on faire ? Il ne faut pas laisser de telles questions politiques sans réponse.

 

4-Avec “ COMMUNISTES ”

 

 

Plusieurs camarades insisteront sur le besoin absolu de développer notre parti. “ Le parti est là pour apporter les explications politiques indispensables…Nous avons besoin d’un parti révolutionnaire…Tous les partis politiques et hélas les syndicats se sont adaptés depuis longtemps à la politique du Capital ou sont en train de le faire. Il n’y a que nous “ COMMUNISTES ” pour reprendre le flambeau de la lutte révolutionnaire… Nous nous efforçons de nous exprimer sur toutes les grandes questions politiques…

Nous sommes les seuls à parler un langage politique ”. Ces camarades montreront, exemples à l’appui, que nos idées politiques peuvent être largement approuvées si nous les faisons connaître. C’est à partir de là que le parti progresse. “ Nous prenons des initiatives, nous venons de tenir une première école avec vingt camarades... Nous nous réunissons régulièrement, nous entretenons des contacts avec tous nos adhérents. Nous avons fait une réunion publique…Après avoir bâti les fondations, nous construisons les murs»…  

«Si   “ COMMUNISTES ” n’existait pas, je ne vois pas où je serais. Nous avons eu raison de créer notre parti. C’est difficile, nous débutons, mais nous avançons, nous avons fait de nouveaux adhérents dans des entreprises ». « Nous faisons un travail de propagande, de discussion vers les entreprises de la zone industrielle… Il faut réinvestir les quartiers populaires, il y a dans ces quartiers un vide politique très important.. Là où nous sommes présents politiquement la rencontre se fait »…

Onze adhésions ont été annoncées par les intervenants depuis une semaine. Nous avançons.

La discussion a confirmé que nous avons eu raison de créer un  parti révolutionnaire. Il était urgent de le faire. Nous ne sommes pas un parti en “ reconstruction ”, nous existons. Nous sommes un parti en développement. Nous voulons consacrer tout notre temps, tous nos efforts à nous, implanter, à grandir, à peser dans la vie politique.

Notre utilité se démontre sur le terrain. La preuve est faite qu’on attend beaucoup de “ COMMUNISTES ”. Un champ politique s’ouvre devant nous, à nous de l’occuper.

Nous sommes déterminés à poursuivre dans la voie que nous nous sommes tracée à notre congrès fondateur.

 

 

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