Journal N° 40 de novembre 2003
SOMMAIRE
La Sécurité Sociale : ouvrons le dossier
Ouvriers contre FORD à GENK (Belgique)
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Le gouvernement poursuit ses attaques. Après les
retraites, la Sécu est dans sa ligne de mire et avec elle les salaires,
l’emploi, les conditions de travail. Violentes attaques contre les statuts
comme celui d’EDF-GDF ou de la Fonction Publique avec l’introduction du salaire
individuel “ au mérite ”, amputation des indemnités de 800.000
chômeurs en fin de droit.
FILLON, Ministre du travail, a annoncé la couleur
ces jours derniers sur Europe I . “ Il faut abaisser le coût du
travail… rendre les salariés plus efficaces ” a-t-il déclaré, ce qui
signifie : diminuer le pouvoir d’achat des salariés, aggraver leurs
conditions de travail.
A part des déclarations démagogiques sur la
“ fracture sociale ”, CHIRAC n’a rien dit d’autre à Valenciennes.
Nous n’avons rien à attendre de ces gens là, rien à
attendre de LE PEN qui se dit le défenseur des pauvres mais dont le programme
est le même que celui de CHIRAC. Rien a attendre de tous ceux qui parlent
beaucoup pour éviter d’agir.
Le moment n’est pas de palabrer avec le patronat et le gouvernement comme si on pouvait en retirer quelque chose. Dans les conditions actuelles seule l’action les fera reculer.
CHIRAC A
VALENCIENNES.
Ils
n’ont pas honte.
Le Valenciennois est une
région où la politique du capitalisme frappe le plus fort. Le chômage dépasse largement les 30%, plus de 5.000
logements sont
insalubres et les HLM sont laissés à l’abandon par les offices. Les deux tiers de
la population ont des revenus si faibles qu’ils ne sont pas assujettis à l’impôt. 50.000
licenciements ont été enregistrés en 15 ans. Mines, sidérurgie, métallurgie, tout ce qui
faisait la force et la vitalité de cette région a été liquidé par des années de
politique au service de la finance.
“ Aujourd’hui les poubelles ont été enlevées,
d’habitude c’est dégoûtant comme tout ” a dit à la presse une habitante
d’un quartier populaire le jour de la visite de CHIRAC. “ Notre région c’est un
concentré de misère sociale ” a ajouté une autre.
CHIRAC
a osé venir parader à Valenciennes accompagné de son ministre BORLOO, hier
gauchiste et aujourd’hui président de la Communauté urbaine du Valenciennois.
L’un et l’autre ont multiplié les déclarations démagogiques. BORLOO a même
déclaré : “ notre programme c’est le développement du programme de
rénovation urbaine en France ”, alors qu’avec RAFFARIN il a pris la
décision de réduire encore les budgets 2004 du logement et des affaires
sociales !
Alors que d’un côté les profits s’élèvent et que de
l’autre la pauvreté s’étend,
CHIRAC a affirmé sans aucune honte qu’ “ il n’est pas
acceptable que le progrès économique ne profite pas à tous ”.
Les groupes capitalistes réalisent en France des
centaines de milliards de bénéfices. En 1981 les profits déclarés des grandes
sociétés s’élevaient à 25%, en 2002, ils ont atteint 32%. Et ça continue, le
budget 2004 prévoit 19 milliards d’Euros d’allègements des charges sociales
patronales. Ca ne suffit pourtant pas à SEILLIERE du MEDEF qui parle de réduire
encore le niveau de vie des français avec l’appui du gouvernement.
Le progrès économique
ne profite pas
au peuple, bien au contraire.
Les salaires, retraites et
indemnités sont loin de suivre l’augmentation des prix, il faut les augmenter
sérieusement pour maintenir le pouvoir d’achat des salariés. Pour le patronat
et le gouvernement il n’en est pas question. Par contre, après avoir cassé le
système des retraites, ils intensifient leurs attaques contre la Sécurité
Sociale.
E.A.SEILLIERE a touché 1,37 millions d’Euros en 2002
comme président de DE WENDEL -INVESTISSEMENT, ce qui fait 750.000F par mois
pour cette seule activité car il en a d’autres. “ Il y a quelques
entrepreneurs dans notre pays qui se comportent de manière
scandaleuse ” a-t-il affirmé
sur Europe I en juillet dernier. En matière de scandales SEILLIERE s’y
connaît.La modération salariale ne s’applique pas du tout aux PDG. Les
dirigeants français ont eu des augmentations annuelles de 10 à 15% au cours des
derniers exercices. C’est leur président lui-même qui le dit.
En 2002 la rémunération des patrons des grands groupes
a augmenté de 13% en moyenne et ce n’est pas une année exceptionnelle. Martin
FOLZ, le patron de PSA a touché deux
millions d’Euros (13 millions de F) sans ses stocks options qui représentent au
moins la même somme. Au total cela fait 320 fois le SMIC. Louis SCHWEITZER, PDG
de Renault gagne 1,6 millions
d’Euros (9 millions de F), toujours sans compter les stocks options bien sûr.
Sa rémunération a plus que quintuplé en sept ans. C’est vrai aussi de PEYRELEVADE du Crédit Lyonnais.
Quel salarié de PSA ou de Renault, quelle employée du
Crédit Lyonnais peuvent en dire autant ? Quel salarié à vu son salaire
augmenté de 13% en 2002 et quintuplé en sept ans ? La palme revient au PDG
de l’Oréal, gratifié d’une rémunération globale de 6,26 millions d’Euros soit
256 années de salaires de l’ouvrier moyen de cette entreprise ! Ces gens
là paient des impôts mais CHIRAC veut les en dispenser en supprimant l’impôt
progressif sur le revenu. LE PEN aussi dans son programme demande
“ l’écrêtement progressif des taux les plus élevés jusqu’à extinction du
barème ”. LE PEN du côté des pauvres, quel mensonge !
Il ne s’agit là que de salaires des PDG, les profits
des sociétés elles-mêmes sont infiniment plus élevés, ce qui n’a pas empêché le
gouvernement de leur faire 20 milliards d’Euros de cadeaux au bas mot cette
année. Quant à LE PEN réclame dans
son programme “ la réduction de l’impôt sur les bénéfices ”.
Rappelons que cet impôt n’alimente le budget national que pour 11% seulement
alors que la TVA et la taxe sur les carburants lui rapportent 58%.
Les travailleurs subissent de plein fouet les
conséquences de cette politique. Dans l’automobile 12% des salariés sont des
intérimaires avec des pointes
beaucoup plus élevées dans les ateliers de production. Au cours du premier
semestre 2003, 15.000 emplois à plein temps ont été supprimés. A PEUGEOT-POISSY la production de voitures a augmenté de 40% en quatre ans mais le nombre de salariés permanents
a chuté de 16% ; il est
aujourd’hui de 4.900 tandis que celui des travailleurs temporaires a doublé,
atteignant 1.065. L’entreprise vient de licencier au moins 500 intérimaires sur
le site de POISSY.
On peut multiplier les exemples dans tous les
secteurs :
Le 1er janvier 2004 entre 610.000 et
850.000 chômeurs vont être privés de plusieurs mois d’allocations, la perte
peut aller jusqu'à neuf mois, pour 60% d’entre eux la perte sera supérieure à
six mois.
La Poste compte 320.000 salariés, 210.000 d’entre eux
sont fonctionnaires et 110.000 soit plus du tiers, relèvent du droit privé.
140.000 postiers doivent partir à la retraite d’ici à 2012, 70.000 seulement seront remplacés, ils
le seront par des salariés privés du statut et des garanties statutaires liées
à l’emploi.
C’est ça la fracture sociale, le capitalisme veut
faire toujours plus de profits sur le dos des salariés et du peuple. Seule la
lutte peut les faire reculer.
Aux côtés
de CHIRAC :
On remarquait
la présence d’un important dirigeant socialiste de la Région Nord –Pas
De Calais et aussi celle d’Alain BOCQUET, président du groupes des députés
Communistes et maire d’une commune des environs.
Aujourd’hui c’est la droite
qui est au gouvernement, hier c’étaient les socialistes et leurs alliés de la
gauche plurielle. Les uns et les autres ont leurs responsabilités dans la
situation présente, à VALENCIENNES comme dans tout le pays. Plus le temps
passe, plus les élections se rapprochent et plus on les voit s’opposer, en
paroles surtout et toujours sur des questions secondaires. Sur les grandes
orientations politiques, motus.
Cette situation fait le jeu de LE PEN qui se présente de plus en plus comme un homme au
service du peuple qui mettrait de l’ordre dans le pays s’il était élu. Ses propos
démagogiques sont dangereux, ils le sont d’autant plus que le Front National ne
se prive pas de mettre en avant qu’il n’a participé à aucun gouvernement. L’existence
d’un tel parti est précieuse pour le patronat et les grands groupes financiers. Entre son programme et le leur pas de différence.
L’heure est à
la lutte
En France les moyens existent d’engager
une grande politique sociale au service des travailleurs, du peuple. Il faut
prendre l’argent où il est, s’attaquer aux profits du capital. Aucun de ces
partis politique ne l’a fait ni n’a l’intention de le faire. Seul le
rassemblement et la lutte de tous ceux qui veulent s’attaquer au capitalisme
permettra de le faire reculer.
Vous pouvez compter sur
“ COMMUNISTES ” pour lutter avec vous.
Chez NINOPLAST entreprise métallurgique de
100 salariés du NORD, après deux jours de grève avec leur syndicat CGT les
salariés ont obtenu la révision des grilles de salaires et une prime de vacances
de 750 Euros.
Chez AMPOLIN (150 salariés) dans le NORD, après deux jours de grève avec leur syndicat CGT, les salariés ont obtenu 8% d’augmentation des salaires, 91 Euros par mois. Ils ont aussi obtenu le paiement de la journée de la St Eloi jour de fête dans le Nord.
Social ?
A Beuvrages
dans la banlieue de Valenciennes, LOUISA loue un trois pièces 404 Euros par
mois (près de 2.700 F) Dans un
quartier délaissé où les mesures élémentaires assurant le minimum de confort
manquent cruellement. Dans l’agglomération 5.000 logements sont insalubres et
laissés à l’abandon.
On mesure à quel point ce loyer n’a rien de “ social ” quand on sait qu’un tiers des français ne disposent que de 920 Euros par mois (moins de 6.000F) pour vivre et que la moitié d’entre eux a un revenu mensuel inférieur à 1.160 Euros (7.656 F). Selon un rapport officiel, un millions de personnes vivent dans un habitat précaire faute de trouver à se loger.
Un document
du Front National a rendues publiques ses propositions. Jugez sur pièces :
*Emploi et prestations
sociales : allègement
des charges fiscales et sociales des entreprises. Dans un entretien au monde, LE
PEN a indiqué qu’il “ fallait faire la loi des 42 heures ”.
*Retraites :LE PEN a déclaré à plusieurs
reprises que “ les français ne travaillent pas assez et qu’ils partent à
la retraite trop tôt ”. Dans son argumentaire le FN propose l’alignement
“ des différents régimes spéciaux des salariés du public et du privé sur
un régime de base ” (qui serait le plus bas !). Il propose “ un
régime de retraite complémentaire basé sur la capitalisation ” .
*Fiscalité : Le FN demande
“ l’écrêtement progressif des taux les plus élevés jusqu’à extinction du
barème ” -“ la réduction de l’impôt sur les bénéfices.
*Vie syndicale : “ Le monopole exercé par
les centrales syndicales reste un scandale et une escroquerie ”.
Gouvernement, partis
politiques, tous les médias à leur service et hélas les syndicats…tous mènent
depuis plusieurs mois chacun à sa façon un énorme battage médiatique sur le
thème : la Sécurité Sociale ne peut plus continuer comme ça il est urgent
d’en modifier profondément tout le système qui a fait son temps.
Pour prouver ces dires, de prétendus
“ experts ” ont été désignés par le gouvernement. F. FILLON et J.F.
MATTEI, Ministres des Affaires Sociales et de la Santé ont chargé François
CHADELAT dirigeant de l’assurance AXA et Alain COULOMB représentant les
cliniques et hôpitaux privés, de faire des propositions aptes à améliorer le
système. AXA et les cliniques privées “ expertisant ” la Sécu et
proposant des solutions, on croît rêver !
C’est comme si on faisait arbitrer un match par les
dirigeants de l’équipe adverse, à part que ce qui se passe est infiniment plus
grave.
Voyons de plus près. Le rapport CHADELAT qui sert de
base de travail au gouvernement propose “ un changement majeur dans le
mécanisme de couverture maladie tel qu’il existe depuis 1945 ”. Il réclame
la
définition d’un “ panier de soins ” minimum cofinancé par la Sécurité
Sociale et l’Assurance complémentaire. Les autres soins seraient couvert par des
assurances “ surcomplémentaires ” fonctionnant comme des assurances
privées. Déjà les mutuelles viennent d’annoncer 10% de hausse de leurs tarifs
dès le printemps 2004. Les assureurs aussi présentent la note, AXA annonce 10%
de hausse et les AGF ont déjà relevé leurs tarifs de 3%.
Le but des capitalistes qui dirigent le pays c’est de
liquider cette grande conquête historique de 1945 qui a mis les soins médicaux
à la portée de tous grâce à la Sécurité Sociale.
Un employeur fait deux
versements, l’un au salarié qu’il emploie – le salaire direct – l’autre aux
caisses de Sécurité Sociale, ASSEDIC, retraite, sous forme de cotisations
sociales proportionnelles au salaire direct, c’est le salaire indirect. Salaire
direct et salaire indirect constituent un tout, le salaire socialisé. Réduire
la cotisation sociale sous le prétexte de soulager les “ charges ” de
l’entreprise, c’est détourner une partie du salaire du travailleur. Détourner
ce salaire différé c’est donner plus d’argent aux actionnaires, aux
spéculateurs, c’est la privatisation et la liquidation des droits acquis par
les salariés. Sur ces trois dernières années le montant des exonérations patronales, véritable
détournement de fonds décidé par l’Etat est de 6,8 milliards d’Euros par an.
Pas besoin de Mr CHADELAT
pour voir d’où provient le soi-disant “ déficit ” de la Sécurité
Sociale. Il ne faut pas chercher bien loin la cause de ses problèmes de
financement.
Ces dernières années la
part des profits dans les richesses produites est passée de 28 à 36% pendant
que les salaires suivaient le chemin inverse, passant de 72% à 64%, soit un
déplacement de huit points de partage de la valeur ajoutée en défaveur des
salariés.
A eux seuls ces huit
points représentent chaque année l’équivalent de 120 milliards d’Euros qui ont
été enlevés aux salariés. Avec 120 milliards, il y a de quoi combler 15 fois
(oui, 15 fois !) le “ trou ” de la Sécu prévu pour 2004 (13,5
milliards d’Euros). Mais il n’y a pas que cela : on l’a vu les exonérations de
cotisations libèrent d’énormes masses d’argent dont une grande partie file vers
les places boursières. De 1,3 milliards d’Euros en 1991 elles sont passées à
8,8 en 2001 ( plus que le déficit de la Sécu la même année). Cet argent qui
nous est dû.Le développement et la création d’emplois représentent le meilleur
moyen de colmater le trou : 100.000 chômeurs en moins représentent 1
milliards d’Euros de cotisations en plus. On compte en France aujourd’hui plus de 4
millions de personnes réellement sans emploi. Faites le compte.
On n’entend jamais parler
de tout cela.
Le gouvernement avance
masqué, il monte ses coups l’un après l’autre.
Il a créé un “ Haut Conseil ” qui doit “ formuler
le cas échéant des recommandations et propositions de réformes ”. Ce haut
conseil est composé notamment du patronat, des organismes complémentaires, des
professionnels de santé libéraux…et hélas de tous les syndicats, que font-ils
là dedans, ce n’est pas leur place. Quand on voit ce que le gouvernement et le
patronat ont fait des dizaines de milliards qui appartenaient à la Sécu et
qu’ils ont détourné, on sait qu’il n’y a pas d’illusion à se faire, on connaît
la suite :
le patronat et les siens
en veulent encore plus, il n’en ont jamais assez, c’est la loi du capitalisme.
Si on les laisse faire, ils vont continuer.
On ne discute pas avec un multirécidiviste pris la
main dans le sac, maintenant il faut agir.
A la suite d’une vague de fusions sans précédent dix
groupes pharmaceutiques se partagent 50% du marché mondial des médicaments. En
France les firmes pharmaceutiques pèsent lourdement. Le gouvernement vient de
leur donner la liberté de fixer le prix des médicaments nouveaux.
“ Notre
Comité National vous assure de son soutien au combat que vous menez pour
défendre et développer CUBA socialiste.
Nous condamnons les dirigeants des USA qui
imposent depuis des années au peuple Cubain un blocus qui porte atteinte à son
intégrité et à son développement.
Nous condamnons aussi l’Union Européenne
et le gouvernement français qui soutiennent les USA et ont réduit leurs
échanges avec Cuba.
En France nous condamnons le comportement
de tous les “bien – pensants ”, de droite et de gauche qui multiplient
leurs attaques contre Cuba socialiste et le Président FIDEL CASTRO.
Nous vous assurons de notre entière
solidarité avec le peuple Cubain, avec les hommes et les femmes de progrès qui
luttent aux côtés des forces révolutionnaires de votre pays pour conserver et
développer les acquis de la révolution.
Nous qui avons créé en mars 2002 un parti
révolutionnaire français que nous avons appelé “ COMMUNISTES ”, nous
qui combattons le capitalisme et voulons construire en France une société
socialiste, nous vous assurons, chères et chers camarades, de notre fraternité
de combat. ”
Le représentant de l’Ambassade a remercié
notre Parti pour sa solidarité. Au cours d’un entretien très cordial, des
informations ont été échangées sur la situation à Cuba et en France et sur la
solidarité que nous pouvons développer envers Cuba. Nous sommes convenus de
développer nos relations
Ouvriers contre FORD à GENK (Belgique)
FORD a décidé
de mettre 12000 travailleurs à la rue : 3000 à Genk, 1700 en Allemagne, le
reste en Amérique du Nord.
A Genk,
commune ouvrière du Limbourg belge, les 9000 travailleurs de Ford se battent
pour que 3000 d’entre eux ne soient pas jetés dehors et pour que des milliers
d’emplois ne soient pas perdus dans les entreprises sous-traitantes. Ford est
la seule usine importante de la région, depuis que les mines de charbon ont
fermé voici plus de 15 ans. A Genk, un jeune sur quatre est sans emploi.
Entre 1993 et
2000, la Ford Company a fait 56 milliards de dollars de bénéfices. Pendant la
même période, Ford a introduit le travail de nuit, il a fallu travailler le
samedi et même le dimanche, au détriment de la vie familiale ou des loisirs. En
plus, des milliers de travailleurs de Ford ont dû passer à la sous-traitance.
Au premier semestre de cette année, Ford enregistrait 1,3 milliards de dollars
de bénéfices.
Belgique – France, même combat. “ COMMUNISTES ” a fait parvenir
un message de soutien aux travailleurs de Genk.
En France les médias s’étendent
longuement et de manière malsaine sur les attentats attribués au groupe Hamas
ou à d’autres. Par contre pour parler des crimes commis par l’armée israélienne
ils sont beaucoup plus discrets. Mr Lionel BRISSON représentant de l’ONU à GAZA
a fait le point sur les opérations israéliennes de ces jours derniers dans la
seule ville palestinienne de RAFAH. Depuis le 11 octobre a-t-il dit 120 maisons
ont été détruites dans cette ville en 72 heures, 1200 personnes, des femmes, des enfants sont sans toit. Lors d’une première
intervention qui avait eu lieu la veille, huit palestiniens dont deux enfants
avaient été tués et une soixantaine d’autres blessés par les tirs israéliens.
Pour l’ensemble de la bande de GAZA, 13.000 personnes sont sans abri et 1.400
maisons ont été détruites par les bombardements israéliens. C’est Israël qui
opprime le peuple Palestinien et qui lui fait la guerre.
Le combat du peuple Palestinien pour le
droit à la liberté et à un Etat national est un combat légitime. La libération
de la Palestine doit être un combat universel, le combat de tout les peuples
contre l’oppresseur et ceux qui le soutiennent.
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