Journal N° 41 de décembre 2003
SOMMAIRE :
Edito : Assez causé, agissons !
Communistes se développe et agit :
Yvelines : Plaisir – Les Clayes
Des cours politique à votre disposition
Les étrennes de « Communistes »
Recommander ce journal à un ami
E
D
I
T
O
Assez causé, agissons !
“ COMMUNISTES ” continue de se développer,
la place nous manque pour rendre
compte dans notre journal de l’activité des organisations de notre parti. A partir
de janvier vous pourrez consulter sur notre site une rubrique qui leur sera
consacrée.
Dernière décision gouvernementale, un nouveau cadeau
au patronat. Il s’agit de la création du RMA ( Revenu Minimum d’Activité).
L’employeur qui embauchera un RMA pour vingt heures de travail par semaine
n’aura à le payer que 183 Euros (1200 F) par mois. FILLON veut créer 100.000
RMA tout de suite et 400.000 très rapidement. C’est un pas de plus et quel
pas ! dans le financement du patronat par l’Etat (donc par nous). Les RMA
ce sont des travailleurs surexploités et sous payés par le patronat, c’est un
sous-contrat de travail de plus, pire encore que les précédents. On imagine les
conséquences que cela aura sur l’ensemble des salaires, d’ailleurs le
gouvernement donne l’exemple aux patrons, il refuse toute augmentation aux
fonctionnaires et il instaure le salaire individuel
“ au mérite ”.
Nous sommes en face d’une attaque généralisée dans
tous les domaines contre les salariés et le peuple.
Assez causé ! l’heure n’est pas
à la discussion mais à la lutte. Il n’y a que la lutte pour faire reculer
l’ennemi de classe.
DES
MILLIARDS IL Y EN A, PRENONS LES OU ILS SONT
Depuis vingt ans la part des profits dans les richesses
produites est passée de 28 à 36% pendant que les salaires suivaient le chemin
inverse, passant de 72% à 64%. Le patronat et l’Etat- patron ont augmenté leurs
profits de 8% en abaissant le pouvoir d’achat des salaires de 8%. A eux seuls ces 8 points
représentent chaque année l’équivalent de 120 milliards d’Euros qui ont été
enlevés aux salariés.
Avec 120 milliards, il y a de quoi
combler 11 fois le “ trou ” de la Sécu prévu pour 2003.
CE
N’EST PAS TOUT
Il faut ajouter à ce vol déjà colossal 35,9 milliards
d’Euros pour la seule année 2002 :
-les employeurs ont reçu 19,6 milliards d’Euros
d’allègement des charges patronales.
-les gros actionnaires inscrits au club fermé du CAC
40 ont perçu 14,4 milliards d’Euros en dividendes créés par le travail des
salariés ( le CAC 40 rassemble les 40 plus grandes sociétés cotées en Bourse)
-les plus riches foyers fiscaux ont bénéficié d’une
réduction d’impôt sur le revenu de 1,9 milliards d’Euros supportés par les
petits contribuables et les foyers non imposable.
*35,9 milliards d’Euros, c’est plus
de trois fois le déficit de la Sécurité Sociale.
L’ETAT
VOLE
LA
SECURITE SOCIALE
L’Etat vole 20 milliards par an à
la Sécurité Sociale entre les taxes et
les charges nouvelles non remboursées.
*En 2003 il a détourné 13,5 milliards d’Euros (l’équivalent du déficit 2003 de la Sécu) destinés à la Sécurité Sociale. Cette étude a été faite par la Cour des Comptes et
la Caisse Nationale des comptes de la Sécu, organismes qu’on ne peut pas
suspecter d’être hostiles au gouvernement en place. Elle a été publiée en
détail par la revue “ Espace social européen ”.
*Non content de taper dans les caisses de la Sécu, l’Etat lui fait payer
des charges dont il devrait lui-même s’acquitter :
-les aides à l’emploi “ non compensées ” dues par l’État sont
payées par la Sécu. Coût : 2,3 milliards d’Euros.
-autre détournement, les taxes sur le tabac et
l’alcool prévues pour renflouer l’assurance maladie. L’Etat garde la totalité
de la taxe-alcool et 98% de celle sur le tabac. Montant du détournement :
11,1 milliards d’Euros.
-la taxe sur les industries polluantes et la taxe de
15% sur les primes d’assurance-auto devaient aller à la Sécurité Sociale. C’est
le gouvernement qui les empoche. Somme détournée : 2,4 milliards d’Euros.
-chaque année le régime des salariés verse entre 3 et
4 milliards aux non-salariés (avocats, notaires, dentistes, exploitants
forestiers etc…)
-comme toutes les entreprises, les hôpitaux paient la
TVA mais, contrairement à elles, ils ne sont pas remboursés. Coût pour la
Sécu : 2 milliards.
ASSEZ
DISCUTE
C’est donc au bas mot 176 milliards
d’Euros de profits supplémentaires que le patronat et le gouvernement ont
empoché cette année en exploitant les salariés et le peuple.
Avec ces 176 milliards, il y a de
quoi résorber 17 fois le déficit 2003 de la Sécurité Sociale
Une petite partie des milliards supplémentaires que le
patronat et l’Etat patron ont amassé cette année sur le dos des salariés
suffirait non seulement à combler le déficit de la Sécu mais aussi à améliorer
de beaucoup la protection de la santé publique et à donner
aux hôpitaux les moyens qui leur manquent.
En ayant accepté de participer à un simulacre de négociation
les syndicats ont abandonné la défense des intérêts des salariés. Ils
cautionnent le patronat et le gouvernement au lieu de les combattre.
L’action est le seul moyen de les obliger à
restituer les milliards de la Sécu qu’ils ont détournés.
Les
déchets n’ont pas la même odeur pour tout le monde.
Toute activité humaine génère des déchets et en a
toujours généré. Or il semblerait que cette question soit
apparue seulement ces dernières années. Elle fait les choux gras de tous ceux qui en ont quelques
profits à tirer.
En premier lieu, bien sûr, les
industriels de grands groupes (ONYX, VIVENDI, etc…)qui ont vite trouvé dans le
recyclage une mine fabuleuse de profits à triple entrée :
-profits tirés de la vente des déchets recyclés.
-aides de toutes sortes : européennes, dans le
cadre de la “ défense de l’environnement ”, subventions des
collectivité territoriales.
-facturation du tri aux collectivité territoriales.
-qui s’obstine à acheter des produits trop et mal
emballés (souvent les groupes de conditionnement sont d’ailleurs les mêmes que
ceux qui “ gèrent ” les déchets).
-qui jette n’importe quoi, n’importe comment, ne
pratique pas scrupuleusement le tri sélectif (pour lequel il fournit
gratuitement sa main d’œuvre et souvent le transport). Heureusement l’école de
la République veille pour former l’ “ éco-citoyen ” en formatant
le bambin qui doit dès la maternelle se plier aux joies du dit tri.
En Vendée, face à tous les projets de C.E.T. (Centre
d’Enfouissement Technique), d’incinérateur, chaque jour voit la naissance
d’associations multiples, diverses – plus ou moins aux mains d’opportunistes –
contre ces implantations ; s’y associent allègrement les Verts, le PS, le
PCF qui soudain donnent de la voix pour récupérer d’autres voix lors des
prochaines élections et continuer la même politique.
C’est vrai, les nuisances sont incontestables mais
rien ne pourra se régler si l’on ne remet pas en cause l’organisation
capitaliste de cette politique. Tous les industriels du secteur ne sont de
gentils humanistes potentiellement écologistes prêts à gérer bénévolement les
déchets. Leur soi–disant souci de la sauvegarde de l’environnement et de la
santé publique n’est qu’un prétexte en comparaison des profits qu’ils
empochent.
Toutes les énergies déployées dans ces comités de
toutes sortes sont aspirées puis dévoyées vers une impasse : les
charognards peuvent dormir tranquilles sur leur magot dont l’odeur est le doux
parfum du fric.
Les solutions techniques existent,
les recherches doivent se poursuivre mais seule la lutte contre la capitalisme
l’imposera dont seuls sont porteurs les militants de “ COMMUNISTES ”.
Au travail, donc !
Intervenir à Saint - Nazaire. Poursuivre notre formation
politique.
Après avoir beaucoup diffusé de tracts dans les
manifestations du printemps, COMMUNISTES 44 a repris une activité plus habituelle.
A plusieurs reprises, nous avons distribué contre la privatisation de la
Sécurité Sociale sur des marchés populaires. Les discussions sont
intéressantes : les salariés expriment une très forte colère contre
le gouvernement et le patronat. Mais les difficultés nées du chômage et de la
précarité, l’amertume née de l’échec du printemps renforcent la colère mais
aussi le poids de la fatalité. La grande question qui se pose dans un
département touché par les licenciements et la casse de l’industrie, c’est :
est-il possible de faire changer les choses ? Pour cela, un parti
révolutionnaire est nécessaire. C’est pourquoi nous nous employons à renforcer
COMMUNISTES, notamment en
poursuivant notre cycle de formation politique. La situation des
travailleurs du bassin de Saint-Nazaire et le drame récent qui s’y est déroulé
nous poussent à y intervenir. Les fêtes de fin d’année seront l’occasion d’une
rencontre amicale avec nos sympathisants et de remettre la carte 2004.
Puy – De – Dôme
“ COMMUNISTES ”
contre
la casse de l’emploi
Après la disparition de grands secteurs d’activité en
Auvergne, le plan social du groupe ERAMET prévoit à son tour de nombreuses
suppressions d’emplois, dont plus d’une centaine à ISSOIRE. Un fleuron de
l’aciérie française sera balayé de la carte au profit d’importations
croissantes d’acier car la demande au niveau national est très forte. L’Etat
détient un tiers du groupe. On voit ici le rôle qu’il joue dans la
désindustrialisation de notre pays. La fermeture de VALFOND à Vergongheon s’est
faite aussi avec un plan “ social ”. Les médias précisent que des
départs ont été favorisés. Si c’est une faveur à faire à un salarié que de le
licencier on aura tout vu ! Qu’en est-il de PECHINEY-RHENALU ? Aucune
information ne parvient sur l’O.P.A. avec le groupe canadien ALCAN. On va
encore vers une restructuration avec des effets directs sur l’emploi et les
conditions de travail.
COMMUNISTES encourage les salariés à réagir et défendre
tous ensemble leurs emplois et le maintien du tissus industriel.
Notre outil de propagande est notre
journal national complété de l’actualité locale. Nous le diffusons le plus
régulièrement possible à la sortie de certaines grosses entreprises du département :
Péchiney, Forteich, etc… Nous voudrions aller vers les services publics, la
Banque de France et davantage vers Michelin.
Nous recevons des appels et des courriers qui
débouchent parfois sur des rencontres. Nous utilisons nos publications, le document
sur le “ syndicalisme et lutte de classe ”. Les personnes avec
lesquelles nous discutons s’interrogent sur une possible opposition au discours
dominant, ils sont méfiants à l’égard de l’extrême – gauche. L’adhésion n’est
pas automatique mais ceux qui adhèrent participent à nos activités et
contribuent à leur élaboration. La présence en réunion de nos camarades fait
parfois défaut. Nous nous attachons à faire circuler l’information et à nous
expliquer par des comptes rendus. Faire fonctionner un collectif relève
aujourd’hui d’un acte révolutionnaire car bien des habitudes se sont perdues.
Nous organisons des manifestations sportives (
concours de pétanque) et participons à des rassemblements populaires ( foire,
commémorations…). Nous élargissons ainsi notre champ d’action et participons à
la vie citadine essentiellement à Issoire. Nous travaillons plus que jamais à
la mise en place de conditions pour développer notre organisation politique
comme parti communiste de lutte de classe révolutionnaire.
Nous allons organiser une journée
d’éducation fin janvier où nous mettrons à contribution les schémas proposés
par le bureau national avec l’ensemble de nos camarades. Dans un deuxième temps
nous ouvrirons la discussion à quelques sympathisants, à celles et ceux qui
s’intéressent à notre discours comme une opposition constructive au
capitalisme.
Nathalie
COURAGEOT
Calvados
Comment nous construisons
Après notre premier congrès et la mise en place d’un collectif départemental élu
qui se réunit toutes les semaines nous
nous efforçons d’intervenir pour construire notre parti sur le département.
Construction sur des bases claires, s’inscrivant dans une perspective de
changement de société. La mise en œuvre d’une telle ambition nécessite des
mesures d’organisation et un fonctionnement faisant appel aux adhérents. Ainsi
ce sont des réunions
mensuelles qui sont organisées et
auxquelles participent une trentaine d’adhérents. Chacune de ces réunions
commence par la mise à jour des cotisations qui loin d’être une formalité,
constitue un geste politique important.
Tout aussi régulièrement nous diffusons un tract mensuel à
près de 10.000 exemplaires dans des entreprises et des quartiers.
Le contenu de ce tract est parfois la reprise
d’articles de notre journal national mais ce sont aussi des articles en lien avec l’actualité du
département.. Ainsi la fermeture de MOULINEX et le licenciement de ses 2200
salariés a été pour nous l’occasion de réaffirmer la nécessité de nationaliser
des industries et entreprises vitales à notre pays pour répondre aux besoins
des population. Nous considérons en effet que dans le département, après la
casse de la SMN, entreprise sidérurgique et la vente de RVI à VOLVO, c’est le problème
de notre indépendance nationale face à l’Europe capitaliste qui est posé. Nous
nous efforçons de concilier l’intérêt national et l’intérêt de classe. Mais l’activité politique et
sociale nous a aussi permis de nous exprimer dans les manifestations du
printemps. D’abord sur l’agression des
USA contre l’IRAK et ensuite dans les rassemblements contre la loi FILLON
–RAFFARIN. Nos informations, bien
accueillires par les manifestants, faisaient la clarté sur le sens que “ COMMUNISTES ”
donnait à ce mouvement et clarifiait la situation. Cela autant sur CHIRAC et
son “ pacifisme ” que pour le retrait pur et simple du projet de loi
sur les retraites. Enfin, cela fit du bruit dans le landernau politicien, nous
n’avons pas hésité à clarifier les positions de chacun et à dénoncer les
véritables projets de certains dans la situation, notamment la gauche
plurielle.
Mais la construction de notre parti nécessite aussi de
prendre des initiatives. Ainsi nous proposons d’organiser un meeting départemental à Caen début février et l’idée d’être présents avec un
candidat aux élections cantonales comme il y a trois ans, court dans les têtes.
La question sera tranchée lors de la prochaine réunion des adhérents.
Ces adhérents qui sont notre force nous tenons à les
intégrer pleinement dans la vie politique de “COMMUNISTES. Dans ce but nous
avons un plan de travail visant à rencontrer ceux qui
pour des raisons professionnelles, de santé, d’âge, ne peuvent pas participer à
nos initiatives.
C’est donc dans la durée, la
clarté, que nous voulons construire et enraciner COMMUNISTES dans le Calvados. L’avenir de notre région et ses habitants a besoin de
ce parti révolutionnaire. Et même si nos forces ne répondent pas encore à ce
besoin , modestement, nous voulons être la lueur d’espoir contre le fatalisme
entretenu, offrant aussi un espoir à ceux qui sont à la recherche d’une
perspective et ils sont nombreux !
Georges
MARCHAND
Morbihan
Désindustrialisation
galopante.
Dans les années 90, l’emploi dans le
MORBIHAN était caractérisé par l’existence de deux pôles industriels dans le
département, un à l’Est autour du pays de Redon, l’autre à l’Ouest dans la
région de Lorient, le centre et l’intérieur étant occupé par le secteur
tertiaire et l’agro – alimentaire.
En peu de temps la situation a bien
changé. L’industrie
dans le département est devenue moribonde. Les secteurs les plus touchés ont
été la métallurgie et la construction navale. A Lanester, la fonderie SBFM voit son avenir en noir. Elle
avait été rachetée par le groupe FIAT qui l’a remise en vente. A nouveau des
suppressions d’emplois sont annoncées. Les capitalistes des fonderies préfèrent
investir dans des pays tels que le Brésil ou Le Mexique où la main d’œuvre est
bon marché. Dans la construction
navale la situation n’est pas meilleure, la DCN est privatisée depuis juin
2001, à l’Arsenal de Lorient les effectifs ont diminué. Dans le civil comme
dans le militaire on fait de plus en plus appel à la sous – traitance.
Pourtant des possibilités existent quand
on sait qu’une grande partie de la flotte commerciale est à reconstruire afin
d’éviter des catastrophes comme celles de l’Erika et du Prestige.
Dans le secteur agro –
alimentaire après les
fermetures de certaines usines du groupe Bourgoin, c’est au tour d’Unicop de
faire des coupures dans le personnel. A nouveau les patrons préfèrent utiliser la main
d’œuvre des pays du Tiers – Monde. Il est plus intéressant pour eux d’ouvrir des poulaillers en
Asie du Sud – Est et de supprimer le tiers de la superficie de ceux qui
existent en Bretagne.
La seule industrie qui continue à se
développer dans le Morbihan, c’est le Tourisme et là aussi l’exploitation
capitaliste est bien implantée en utilisant du personnel intérimaire dans la
restauration et du personnel intermittent dans les festivals.
Pour mettre fin à cet
état de fait, une seule chose existe, c’est la lutte, comme l’ont fait les enseignants au
printemps ou les intermittents du spectacle l’été dernier.
Roger
Prado – Jean Guillou
Yvelines : Plaisir –
Les Clayes
COMMUNISTES se
développe
Les communistes du secteur se sont réunis
le 18 décembre. La discussion a tourné autour de la politique du gouvernement –
sécurité sociale, privatisation des services publics, etc… et sur le besoin
impératif de développer un vrai parti communiste au service exclusif du peuple.
Aujourd’hui ni la droite, ni le Front
National, ni la gauche plurielle n’offrent une perspective politique contre le
capital. Quant au mouvement “ alter-mondialiste ” et au gauchisme, on
connaît leurs limites et leur incapacité, pour des raisons diverses, à
rassembler dans la lutte pour l’abolition du capitalisme.
Les camarades ont
convenu que la priorité est de faire connaître nos positions et d’en débattre. Nous devons nous exprimer sur le fond,
en dénonçant la nocivité de la politique du gouvernement et en montrant que
d’autres solutions existent. Pour cela, prendre des exemples précis, argumenter
plutôt qu’asséner des vérités, éclairer, chaque fois que cela est possible les
enjeux nationaux par des exemples pris dans la réalité locale.
En octobre et en
novembre deux tracts ont été diffusés à 5.000 exemplaires au total. Un nouveau
tract est en préparation pour la fin de l’année. Par ailleurs, une
assemblée-débat autour d’un repas est envisagée début 2004
Michel
SCHAEFFNER
Hauts de Seine A
Gennevilliers
Les militants de COMMUNISTES ont décidé
de se lancer dans la bataille contre la constitution européenne. Nous préparons
un tract, peut être quatre pages, qui précise plusieurs éléments de notre
position avec notamment :
-une étude du rôle de la CEE puis l’Union
Européenne, de l’instrument
des USA à la tentative de
fabrication d’un impérialisme concurrent.
-sa caractérisation comme instrument du capital et donc la naïveté ou la tromperie de
ceux qui appellent à “ une autre Europe ”, a Une “ Europe
sociale ”,
-un article sur l’utilité de défendre les
Etats – nations.
-l’idée enfin que c’est bien le capital
qui dicte la politique de l’Union Européenne, comme celle des Etats membres, à
travers les dirigeants de ces Etats ( l’entorse au pacte de stabilité décidée
par Raffarin et Schroeder et avalisée par les autres).
Ensuite, pour alimenter la bataille, une
réunion de “ COMMUNISTES ” permettra de fixer le plan de travail de
diffusion du tract et une réunion publique sur le thème.
L’idée d’organiser une espèce de
“ collectif anti-constitution européenne ” en discussion, sera
probablement abandonnée car nous
tenons à mettre en avant nos propres positions et à rassembler à partir
d’elles. Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde que ceux (PCF, LCR) qui
appellent de leurs vœux une autre constitution. Nous en refusons le principe
même. Enfin, l’idée est venue de proposer aux autres camarades des Hauts de
Seine de lancer une campagne concrète de solidarité avec CUBA. Sous quelle
forme ? Nous ne savons pas encore, mais les choses vont se préciser.
Jean
GRIMAL
Sarthe
Vers une réunion
Nous avions dans la SARTHE des adhérents individuels mais
pas d’organisation départementale. Ce manque qui freinait le développement de
notre activité dans ce département industriel sera bientôt comblé. Une première
réunion est envisagée prochainement. Bon travail aux organisateurs !
Ile de France :
réunion publique
Après la rencontre nationale de JAPY du printemps
dernier, les organisations de “ COMMUNISTES ” de l’Ile de France
préparent à leur tour, pour le samrdi 31 janvier 2004 à 14h, une grande réunion
publique à PARIS avec Rolande Perlican .
Les premiers échos montrent que cette initiative
rencontre un accueil favorable encourageant.
Indre
Combattre l’arbitraire
municipal
Défendre les libertés
syndicales
(extraits du tract édité par les camarades de l’Indre)
…Le maire de CHATEAUROUX Mr Mayet (Divers Droite, UMP
bon teint), s’était déjà illustré en moult occasions notamment avec le conflit
des personnels communaux quand il a voulu privatiser les services de la
ville ou encore abandonner certains patrimoines. Aujourd’hui il prétend
louer très cher aux syndicats des locaux qui jusque là étaient mis gratuitement
à leur disposition
Aussi le coup brutal qu’il vient
d’asséner aux syndicats n’a rien
d’un quelconque hasard. C’est dans la logique de la même politique qui se mène
dans tout le pays. N’y a –t-il pas là quelques gages particulièrement forts
donnés au Front National local, qui bizarrement, n’avait présenté aucun
candidat lors des dernières municipales ? Un renvoi d’ascenseur en quelque
sorte ! Car frapper les
syndicats à la caisse, les traiter comme une quelconque société industrielle et
commerciale, c’est purement et simplement les priver de moyens, c’est
méconnaître leur fonctionner et les empêcher de vivre. C’est aussi mettre en
cause la loi sur le syndicalisme car sans moyens cette loi ne peut être
appliquée. Cette démarche qui n’est pas sans rappeler celle qui avait été mise en
œuvre à Orange, Vitrolles et autres localités gérées par l’extrême droite, ne
va-t-elle pas dans le même sens que le document publié par le Front National
qui stipule que “ le monopole exercé par les centrales syndicales reste un
scandale, une escroquerie ?
Mr Mayet ose avancer des mesures d’économies publiques
(elles ne représentent semble-t-il qu’à peine 0,15% du budget municipal).
Les syndicats, les salariés sont en état de légitime
défense, ils ont raison de riposter. Les syndicats doivent être logés
gratuitement dans des locaux répondant à leurs besoins tout en tenant compte de
l’histoire et des particularité de chacun.
Plus de 5000 signatures exigeant le
retrait immédiat des prétentions de la municipalités ont été recueillies. Une
manifestation a eu lieu le 14 novembre.
Tout le monde du travail, tous les
démocrates doivent poursuivre et amplifier leur riposte pour exiger que la
municipalité retire son projet
“ COMMUNISTES ” soutien la lutte des salariés pour la défense
des libertés syndicales conquises par les salariés et les appelle à
l’amplifier.
Des
cours politiques à votre disposition
Dès la fin du mois, nous mettons à
votre disposition cinq schémas de cours politiques avec lesquels vous pourrez
organiser des écoles, des stages, des conférences éducatives…
1-l’exploitation capitaliste
2-le monde d’aujourd’hui
3-le changement de société : le socialisme
4-le syndicalisme et la lutte de classe
5-le parti révolutionnaire :
“ COMMUNISTES ”
Roger FAIVRE est mort, il avait 64 ans. Depuis de
longues semaines il souffrait d’un cancer.
Ouvrier, dessinateur puis technicien, doué de grandes
qualités professionnelles, il a vécu très jeune dans son entreprise
l’exploitation capitaliste et ressenti rapidement le besoin de s’organiser et
d’agir. Il a 18 ans quand il adhère au PCF. En 1972 il est appelé à devenir
journaliste au quotidien “ l’HUMANITE ”.
La politique actuelle du PCF ne lui convenant plus il quittera ce parti et recherchera une organisation politique davantage en accord avec ses propres convictions révolutionnaires.
Alors qu’il n’était pas encore membre de
“ COMMUNISTES ” Roger se proposera pour mettre en route notre
journal. C’est encore à lui que nous devons la création de notre Site.
Nous perdons un camarade de combat, un homme de valeur, droit, courageux, un ami chaleureux. Un révolutionnaire.
A Colette son épouse, à ses enfants, à tous les
siens, nous disons notre fraternelle amitié.
Adieu Roger.
Le Comité National
Notre Comité
National
a fixé la date
du
2ème
CONGRES NATIONAL
de notre
parti qui se tiendra à Paris
Vendredi 4 juin à partir de
18h
Samedi 5 juin toute la
journée.
Le Comité
National rédigera un document préparatoire
destiné à être utilisé
pour préparer le congrès dans nos organisations
Je verse pour les étrennes de COMMUNISTES : ……………………€
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