Journal N° 43 de février 2004
SOMMAIRE
Un enfant sur 10 sous le seuil de la pauvreté
COMMUNISTE se développe et agit :
A Plaisir
– Les Clayes, dans les Yvelines
Dans
les Deux-Sèvres, NIORT, première rencontre
Elections : Souscription nationale
Régionales : pour que ça change
Recommander ce journal à
un(e) ami(e)
Dîtes-le avec
COMMUNISTES
Après
tout ce qui s’est passé ces dernières années il était devenu urgent de faire renaître
en France un parti révolutionnaire. Nous nous sommes attelés à la tâche et nous
avons créé COMMUNISTES dont le congrès constitutif s’est tenu les 1er
et 2 mars 2002 à Paris.
Certains ne nous donnaient pas longtemps à vivre,
d’après leurs dires nous devions disparaître rapidement. Ils en sont pour leurs
frais.
Depuis
deux ans nous avons beaucoup travaillé et notre parti se développe, nous
enregistrons des adhésions et de nouvelles cellules se créent dans la France
entière. Nous sommes présents sur le terrain et ça finit par se voir. Notre
mensuel « COMMUNISTES » est lu aujourd’hui par 20.000 personnes
minimum et notre site est de plus en plus visité.
A notre
premier congrès nous avons défini les bases solides de notre orientation
politique et nous nous y tenons fermement. COMMUNISTES n’est pas ballotté au
gré des circonstances, nous ne cédons jamais aux pressions d’où qu’elles
viennent.
La France
est en période électorale. Les dés sont pipés, élections antidémocratiques et
mode de scrutin de voleurs. Nous avons présenté vingt cinq candidats aux
élections cantonales mais la présentation d’une seule liste aux élections régionales exige des
sommes phénoménales. Cela nous interdit d’y avoir des candidats. Dans ces
conditions comment faire usage de notre droit de vote si chèrement acquis par
nos aînés, quand aucun des partis ne répond à nos aspirations ?
Nous
avons préparé pour vous un bulletin de vote au nom de COMMUNISTES. Utilisez-le
au premier et au deuxième tour pour leur faire savoir à tous que vous n’êtes
pas dupes et qu’il faudra compter avec vous.
La rédaction
Le fossé qui sépare les puissances capitalistes et les
salariés et leurs familles s’est encore considérablement élargi, les
statistiques officielles le prouvent.
Des
milliards de cadeaux
Les profits réalisés par les sociétés industrielles et les banques ont
fait de nouveaux bonds. En 2003, France-Télécoms déclare 3,2 milliards d’Euros de bénéfices après
avoir remboursé la même année 44,2 milliards de dettes. Le tableau page suivante ne donne qu’un
faible aperçu des profits patronaux de l’année car tous les résultats 2003 sont
encore loin d’être publiés.
Le gouvernement offre chaque année des dizaines de
milliards de cadeaux au patronat pour
paraît-il, «l’aider à être compétitif et à sauver l’emploi ».
Résultat : Depuis trois ans, 160.000 emplois industriels ont
disparu ! Alcatel a supprimé
16.000 emplois en trois ans et Peugeot-PSA qui a fait 1,49 milliards d’Euros de
profits en a supprimé 3.000 cette année. Plus les patrons sont
« aidés » par l’État et plus la désindustrialisation de la France
s’accélère. Depuis 1978, le quart
des emplois industriels ont disparu.
Encore des chiffres officiels : Depuis 1980,
la part consacrée aux salaires a chuté de 15% et le nombre des bas salaires
(moins de 629 euros) a doublé en 20 ans mais les profits ont augmenté de 42%. D’un côté les richesses s’accumulent, de l’autre les
difficultés s’accroissent. On prend aux mêmes pour enrichir les mêmes.
Une autre statistique officielle annonce qu’en 1999 un million d’enfants vivait en France
sous le seuil de pauvreté soit 10% des moins de 18 ans. Ils sont même
deux millions d’après les données européennes.
En 2002, les patrons se sont octroyés 36% d’augmentation. Les 40 entreprises cotées en bourse (au CAC 40) ont distribué 14,4
milliards d’Euros à leurs actionnaires. Plus on les aide et plus ils nous
exploitent.
L’aide de l’État au patronat qui devait créer des
emplois et assurer l’augmentation des salaires aboutit exactement au contraire.
C’est pourtant dans cette direction que le gouvernement veut continuer d’aller
encore plus fortement qu’avant. Fin
2005 la taxe professionnelle, payée par les employeurs et qui rapporte 33
milliards aux collectivités locales sera supprimée. Le MEDEF applaudit et
demande qu’elle ne soit remplacée par aucun autre impôt. La pression sur les
salaires et indemnités va encore peser plus lourd ; on sait ce qu’il est
advenu des retraites et ce qui se prépare contre la Sécurité Sociale…
Ils
n’en ont pas encore assez
Gouvernement et patronat ne se cachent plus pour
afficher leur objectif permanent : baisser le coût du travail. Ils veulent
aller le plus vite et le plus loin possible. Sous le prétexte d’être « compétitifs » ils s’attaquent systématiquement
à tout ce qui permet aux salariés de se défendre pour vivre mieux, le droit au
travail est bafoué, la défense des droits acquis et des revendications assimilées à des actions illégales et
la limitation du droit de grève est à l’ordre du jour. Si le patronat et le
gouvernement se préparaient à assumer le développement de notre économie et
l’amélioration de nos conditions de vie, ils agiraient autrement.
Pas d’illusion à se faire, pour en finir avec cette
politique, il faut que ce soient les salariés et le peuple qui interviennent
pour y mettre fin. On ne peut compter
ni sur la gauche qu’on a vue à l’œuvre, ni bien sûr sur un LE PEN qui n’est rien d’autre qu’un homme masqué au service du
capital, ni sur ceux qui parlent beaucoup de révolution mais qui n’agissent
pas.
Enfin
un parti révolutionnaire
Il fallait créer rapidement un parti révolutionnaire, qui oriente son activité contre le capital et les
gouvernements à son service, qui ait comme but final la suppression du régime
capitaliste et son remplacement par le socialisme. Un parti qui rassemble
toutes celles et tous ceux qui veulent lutter contre le capitalisme.
Depuis 2002 ce parti existe, c’est COMMUNISTES. Des dizaines de milliers de travailleurs y ont leur
place. Si vous êtes de ceux-là nous vous invitons cordialement et
fraternellement à y adhérer.
Vous pouvez vous informer plus complètement, nous
contacter :
En consultant notre
site :
www.sitecommunistes.org
Demandez à recevoir
notre mensuel :
Robert VEYRIER 4 rue des
Princes
92100 BOULOGNE
Envoyez-nous un
message sur notre E’mail :
mailto:communistes2@wanadoo.fr
Première
liste des profits en 2003
(en Euros)
St GOBAIN : 1,65 milliard
ALCATEL :331 millions
(16.000 emplois supprimés en 3 ans)
BNP :
3,7 milliards
AVENTIS : 2,440 milliards
RENAULT : 2,480 milliards
PSA :
1,490 milliards
(a supprimé 3000 emplois en 2003)
THOMSON : 23 millions
VALEO : 181 millions
WANADOO : 159 millions
FRANCE-TELECOM :
3,2 milliards et ils ont remboursé 44,2 milliards de
dettes
Nous publierons la suite des profits dans nos
prochains numéros
Rappelons que le déficit officiel de la Sécurité
Sociale pour de 2003 est évalué à 11 milliards.
Un
enfant sur 10
sous le
seuil de pauvreté
Selon le
rapport du CERC (Conseil de l’emploi des revenus et de la cohésion sociale) la France
compte un million d’enfants de moins de 18 ans pauvres.
Le seuil de pauvreté est fixé à 1170 Euros mensuel pour
un couple avec un enfant. C’est le chiffre maximum, la grande majorité de ces
enfants vivent dans des familles qui ont des revenus bien inférieurs. Le nombre
d’enfants pauvres est de 15% dans les familles monoparentales et de 17% dans
les ménages de quatre enfants.
Il y a 900.000 mineurs dont les parents touchent le
RMI et l’API (allocation parent isolé).
Dans l’Union Européenne seuls le Danemark, la Finlande et les Pays-Bas ont une
situation meilleures. Tous les autres pays connaissent une situation à peu près
similaire à celle de la France. C’est beau l’Europe capitaliste !
Liberté
pour la
Palestine
Invité par J. CHIRAC, le président d’ISRAEL était en
visite d’État à Paris. Il a défendu tous les actes du gouvernement
israélien, la construction du mur, les opérations militaires et les exactions
contre le peuple palestinien. Il a participé à la campagne qui se développe en
France sur le thème : « si on désapprouve la politique de l’État
d’Israël on est antisémite ». Serions-nous antisémites parce que nous
luttons contre la politique d’Israël en Palestine, parce que nous manifestons
notre solidarité avec le peuple palestinien qui lutte contre l’oppression pour
sa liberté ? Nous combattons ceux qui oppriment les peuples quelle que
soit leur nationalité ou leur confession. Nous devons continuer à rétablir les
faits : Israël colonise la Palestine, il doit se retirer de Palestine. La France
doit rompre ses relations avec l’État d’Israël tant qu’il colonisera ce pays.
La libération de la Palestine doit être un combat universel.
Les dernières
exactions
d’Israël :
Le rapport de l’ONU sur le mur construit par le gouvernement Israëlien établit que 680.000 Palestiniens, le tiers de la population de Cisjordanie, verront leur vie durement entravée par cette construction. Plus de mille hectares de terres supplémentaires ont été confisquées. Cette logique de guerre coloniale vole sa liberté au peuple Palestinien et l’enfonce de plus en plus dans la misère.
COMMUNISTES SE DEVELOPPE ET AGIT
Meeting… la mode de CAEN
Mercredi 4 février, Centre des Congrès à CAEN. Près de
80 personnes se retrouvent avec Rolande Perlican notre secrétaire nationale et
les trois candidats de COMMUNISTES aux cantonales dans le Calvados.
Interviews à la presse, banderoles, publications de
COMMUNISTES, appel à la souscription et aux « coups de mains » pour
les élections… d’entrée le ton du meeting est donné. Rolande dans une
intervention argumentée brosse un état de la situation sociale, politique et
économique, plaçant clairement les responsabilités de chacun, cadrant le tout
dans un environnement international. Mais c’est surtout sur COMMUNISTES, le
rappel de nos principes fondateurs autour du marxisme – léninisme qu’elle insistera
pour finir sur l’appel au renforcement de notre parti.
Ensuite les trois candidats aux cantonales
présenteront chacun « leur » canton, exposant les raisons de notre
choix. Conséquences des choix de l’Europe capitaliste, fermetures d’entreprises
et casse de l’industrie dans la région, santé…, autant de raisons pour que le parti
révolutionnaire s’adresse aux électeurs.
Il faut redire que le coût des campagnes électorales
est le frein antidémocratique qui nous empêche d’être présents partout pour
répondre aux attentes des électeurs qui en ont marre de choisir entre
gauche–droite ou droite–gauche amenant 42% d’abstentions sur la région !
Ce soir là donc la mixité était assurée et les jeunes étaient
aussi nombreux que les moins jeunes. Et puis, signe de reconnaissance ou besoin
de s’éduquer, un policier des renseignements généraux a pris des notes toute la
soirée !
Enfin après un débat improvisé et un échange très
intéressant pour tous les participants, c’est le gardien de la salle qui à 23h.
nous poussait vers la sortie.
Après l’introduction de R.Perlican, le débat politique
s’est engagé sur les chapeaux de roues !
Plusieurs dizaines d’interventions (3 heures de
discussion !) ont confirmé la présence de plus en plus active des
militants de COMMUNISTES sur les lieux de travail. Un militant CGT l’a
confirmé : « Je suis le reflet de ce qui se dit dans les bureaux des
PTT. COMMUNISTES répond bien aux préoccupations des personnels, notamment sur
la question prioritaire des salaires et de l’emploi » et encore, « je
me suis rapproché de COMMUNISTES, je suis venu aujourd’hui pour faire
mieux connaissance car je considère qu’il n’y a pas d’ailleurs ». Un autre
intervenant (qui a quitté le PCF en 1977) a pu dire : « aujourd’hui
je participe avec une immense satisfaction à une réflexion politique de grande
portée mais nous avons à faire collectivement un travail permanent d’explications
idéologiques…C’est dans les entreprises que nous allons reconquérir le terrain
de lutte de classe ». Un autre encore, a propos du syndicalisme « le
rôle d’un syndicat n’est pas de négocier des reculs d’acquis sociaux ».
Avec la diversité des interventions et des secteurs
représentés, Poste, Télécom, Chimie, Marine Marchande, Collectivités
territoriales, Recherche, Éducation Nationale, Culture…
tout montre qu’il est possible de donner plus
d’ampleur aux luttes si elles expriment les besoins et les aspirations de la
grande majorité des travailleurs.
Avec la campagne des élections cantonales, régionales
et européennes, COMMUNISTES sera à l’initiative en diffusant massivement son point de vue et ses propositions
d’actions susceptibles de déboucher sur de nouvelles perspectives politiques.
COMMUNISTES présente des candidats
aux élections cantonales dans tous les départements d’Ile de France (sauf Paris
qui n’a pas d’élection cantonale).
L’activité de COMMUNISTES en Ile de France s’enracine
et se développe. En adhérant à COMMUNISTES, les jeunes apportent leur
enthousiasme, leur soif d’un avenir meilleur et d’idéal pour une société
débarrassée de l’exploitation capitaliste.
A Plaisir –
Les Clayes,
dans les
YVELINES
Samedi 7 février, une journée bien remplie : les
cellules de COMMUNISTES du secteur de Plaisir – Les Clayes ont organisé leur
traditionnel rendez-vous de début d’année, un débat tout l’après midi, suivi d’un dîner qui s’est prolongé
tard dans la soirée.
Au total ce sont plus de quarante participants qui ont
contribué au succès de cette initiative.
Cette journée a donc débutée par un débat public avec
une vingtaine de participants. Les principaux sujets abordés: la politique
du gouvernement, la nécessité de développer les luttes, de se rassembler pour
combattre le capitalisme, le rôle de COMMUNISTES dans ce combat,
notre rôle dans la campagne électorale. Nous avons un
candidat pour les élections cantonales.
La discussion s’est poursuivie de manière plus
conviviale autour d’un repas et l’organisation d’un loto qui nous a permis de
recueillir les premiers fonds pour la campagne électorale.
Michel Schaeffner
Dans les DEUX-SEVRES
Nous étions cinq. Il n’a pas fallu longtemps pour nous
rendre compte que nous étions tous les cinq sur la même longueur d’ondes, agir
pour que COMMUNISTES se développe
dans les DEUX-SEVRES et dans tout le pays.
Les camarades font connaître COMMUNISTES autour d’eux
et s’adressent particulièrement à celles et ceux qui sont en recherche d’un
parti révolutionnaire. Ils les inviteront à leur prochaine rencontre.
Bienvenue camarades et à bientôt.
Paul Fraisse
OUEST-FRANCE :
Sous le titre : Le jeune parti
révolutionnaire aura trois candidats, Louis-Daniel GOURMELEN, Rémy AILLAUD,
Georges MARCHAND, le journal annonce sur trois colonnes : COMMUNISTES
se présente comme un parti marxiste-léniniste, revendiquant l’adjectif révolutionnaire, un parti qui analyse la situation sans
contourner les obstacles mais en les affrontant et en opposant ses solutions…
« Deux nouveaux
« COMMUNISTES » en première ligne », titre le journal qui annonce sur deux
colonnes la participation de nos deux candidats. Jean-Pierre PISONI ouvrier du
bâtiment né dans le quartier du Port, candidat dans le canton le plus populaire
de Nice et Christophe RICERCHI,
jeune candidat de 37 ans, professeur d’histoire-géographie au lycée du
Parc impérial.
« Roger PRADO, on le connaît
pour son engagement syndical à la CGT à la SBFM. Pendant près de 35 ans il a
été le porte-parole de la CGT dans cette fonderie de Kerpont » annonce le journal en présentant notre
candidat. « LORIENT NORD, c’est mon quartier, je suis un enfant de
Keryado » déclare Roger Prado qui ajoute qu’il fait partie des fondateurs de COMMUNISTES et qu’il va
faire entendre son point de vue ».
ELECTIONS :
SOUSCRIPTION NATIONALE
A l’heure où nous imprimons le journal,
nous avons 25 candidats dans le Calvados, les Alpes Maritimes, les Landes, le
Morbihan, l’Indre, les Yvelines, les Hauts de Seine, le Puy de Dôme, la Seine St
Denis, la Loire Atlantique, la Seine et Marne, la Vendée, le Val d’Oise, le Val
de Marne…
Pour la campagne électorale de tous nos
candidats, payer le matériel officiel, faire notre point de vue aux élections cantonales et dans la
campagne des élections régionales dans toute la France, il faut beaucoup
d’argent.
Nous savons que nous pouvons compter sur
votre aide.
NOM……………………………….Prénom………………………..
Adresse………………………………………………………………
Chèques à libeller au nom de Robert
VEYRIER, à envoyer à
Robert VEYRIER 4 rue des Princes 92100 BOULOGNE
REGIONALES :
POUR QUE ÇA CHANGE
Vous êtes appelés à voter les 21 et 28 mars aux
élections régionales.
Profitez-en
pour dire :
« cette politique ça suffit, nous voulons une politique
au service du peuple, nous voulons que nos revendications soient
satisfaites ».
Comment le faire ? Ce n’est
sûrement pas en votant pour la Droite. Quant à la Gauche elle s’est
disqualifiée. Quand elle gouvernait avec le PS, les Verts, le PCF, elle a
pratiqué la même politique que la Droite. Ne nous laissons pas prendre aux
déclarations dont elle nous abreuve aujourd’hui, elle le fait uniquement pour
ramasser des voix. C’est cette politique qui a permis à LE PEN d’être présent
au second tour de la Présidentielle en avril 2002.
Voyez le programme du Front National : il veut
réduire encore plus les dépenses sociales, porter l’âge de la retraite à 70
ans, supprimer l’impôt sur la fortune, interdire la grève.
Voter pour la gauche ou pour des révolutionnaires de
salon correspond à maintenir le régime capitaliste. Où est la différence
entre les partis qui se disent « de gauche » et la droite et que font
les prétendus révolutionnaires ?
Rien d’étonnant si la moitié des électeurs s’abstient.
Rien d’étonnant si LE PEN progresse. Voter pour eux ce n’est pas lui barrer
la route, c’est lui ouvrir le passage.
La loi pour le scrutin régional a été complètement
modifiée. La proportionnelle à un
tour, seul mode de scrutin démocratique, disparaît. Désormais la liste arrivée
en tête recevra une « prime » de 25% des sièges en plus de ceux
qu’elle aura réellement obtenu. Les petites formations seront éliminées car
elles devront avoir obtenu plus de 10% pour pouvoir se maintenir au second
tour. Le vote des électeurs est bafoué. Ceux qui ont commis un tel tripatouillage électoral, sont ceux qui à
droite comme à gauche, donnent des leçons de droits de l’homme à la terre
entière. Qu’ils balaient donc devant leur porte ! Nous n’avons rien de
commun avec ces gens là.
Pour cette raison et aussi parce que la loi électorale
qui impose des listes par région demande des sommes astronomiques pour couvrir
les frais de campagne, nous ne pourrons pas présenter de listes pour cette
élection car notre parti n’est créé que depuis mars 2002.
Il faut changer de politique, l’avenir de nos
communes, de nos départements et des régions comme l’avenir du pays, en
dépendent.
Pour que ça change, agissons ensemble contre le
capital. Nous avons créé COMMUNISTES pour cela.
Communistes est la force d’avenir, votre force.
Communistes ne soutient aucun candidat, ni au
premier, ni au second tour. Vous n’avez qu’une seule façon de dire que vous
voulez que ça change, c’est de mettre dans l’urne le bulletin COMMUNISTES
ci-joint que nous mettons à votre disposition.
Utilisez-le.
Recommander ce journal à
un(e) ami(e)