Journal N° 46 de juin 2004
SOMMAIRE
La discussion l’a confirmé avec force : oui, nous nous
sommes renforcés.
De
nombreuses interventions des délégués confirment cette possibilité.
Qu’en
est-il du mouvement syndical français dans la situation actuelle ?
EUROPE :
élection du 13 juin 2004
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un(e) ami(e)
Le mécontentement des travailleurs se manifeste
fortement par des luttes puissantes dans des secteurs et sur des terrains très
divers. Lutte pour la défense de la Sécurité Sociale, lutte des gaziers –
électriciens contre la privatisation d’EDF – GDF, lutte des hospitaliers, des
chômeurs, des intermittents du spectacle, luttes à la SNCF, à la Poste …
actions dans la Chimie et ailleurs contre la désindustrialisation et la
fermeture de sites. Luttes pour l’emploi, les salaires, les conditions de
travail…
La politique du capital se heurte à une opposition grandissante qui se
manifeste de plus en plus fort malgré tout ce qui est fait pour la tenir en
dehors du combat de classe. Ce n’est par hasard que les luttes ont monté d’un
cran, ce n’est par hasard qu’on rencontre plus de jeunes dans les
manifestations.
Certaines actions comme celle des chômeurs et des intermittents du
spectacle ont eu de premiers résultats qui prouvent que la lutte résolue contre
les coups du patronat et du gouvernement peut les faire reculer.
Les résultats électoraux de mars dernier et ceux des européennes ont
montré également l’étendue de ce mécontentement. Ils montrent aussi que ce
mécontentement a pu être encore utilisé
par la fausse opposition du PS et de ses alliés de gauche.
Pour que leurs actions ne soient pas récupérées les travailleurs ont
besoin d’un parti politique qui leur appartienne, leur parti politique. C’est
pour cela que nous avons créé « COMMUNISTES », pour celles et ceux
qui veulent un parti révolutionnaire au service de notre peuple.
Rejoignez-nous
Il s’est tenu à PARIS les 4 et 5 juin. 88 délégués ont participé
à ses travaux, 41 sont intervenus dans la discussion. Les séances étaient
présidées par Aline DOLIDIER, Alain EVEN et Antoine ROUX.
Une
chaleureuse ovation a salué la présence du Parti Communiste CUBAIN ainsi que
celle du Parti du Travail de Belgique que nous avions invités. Le Comité
Central de l’URCF nous a fait parvenir un message de solidarité.
Vous pourrez
liste ci-dessous un résumé de nos travaux qui se limite aux points les plus
importants qui ont été discutés. Pour le consulter complètement, visitez notre
site : www.sitecommunistes.org
Dans son
rapport, la secrétaire de « COMMUNISTES »,
Rolande
PERLICAN en vient très vite à poser la question :
« Depuis deux
ans, nous sommes-nous renforcés ? Avons-nous avancé vers l’objectif que
nous nous étions fixé à notre congrès constitutif de 2002 : le
développement du parti révolutionnaire et de son action…
Deux
rappels rapides :
1)JOSPIN étant éliminé au premier tour de la présidentielle en avril 2002, on retrouve CHIRAC et LE PEN face à face. On se souvient des appels à l’union sacrée. Une campagne médiatique extraordinaire avec tous les partis et syndicats. Du PS à la LRC ils y étaient tous. Nous seuls avons montré que c’était la politique antisociale menée par le gouvernement JOSPIN qui avait ouvert un boulevard à LE PEN et que CHIRAC n’était en aucune façon le « rempart » contre l’extrême-droite.
La vie a
confirmé.
2)Nous avons pu présenter aux cantonales
de mars dernier 21 candidats pour 1996 cantons renouvelables. Ce petit début
nous a permis de nous faire connaître dans de nombreuses entreprises et dans
des quartiers populaires comme parti existant, structuré, un parti
révolutionnaire qui défend les intérêts des travailleurs. Les résultats
prouvent que des gens approuvent notre politique dès lors qu’ils peuvent la
connaître. A cette occasion certains ont d’ailleurs adhéré à
« COMMUNISTES ».
…Nous avons vérifié par notre expérience
de deux ans qu’il y a de la place dans notre pays pour que
« COMMUNISTES » se développe. La preuve est faite que nous sommes
très loin de compter dans nos rangs toutes celles et tous ceux qui pourraient
en être membres dès aujourd’hui. Comment aller vers eux, comment passer à la
vitesse supérieure ? C’est ce que nous vous proposons d’examiner ensemble
à ce congrès…
Nous savons que nos moyens sont encore
très limités au regard des nécessités mais nous sommes certains d’avoir jeté
les bases de développement d’un parti révolutionnaire en France »
La discussion l’a confirmé avec
force :
oui, nous nous sommes renforcés.
«Depuis deux ans nous dévoilons ce que tous les autres
cachent. C’est cela qui nous vaut notre reconnaissance. Nous sommes les seuls à
le dire parce que nous sommes les seuls qui menons le combat de classe. Des
salariés que nous avons connus aux portes des entreprises ont rejoint nos
rangs »
«Le choix de créer « COMMUNISTES » était judicieux. S’il n’y avait pas « Communistes » je ne serais pas là aujourd’hui. J’étais un peu sur la touche et je regardais de loin ce qui se passait, je viens d’adhérer »
« Au début on me parlait de secte,
de parti de vieux. J’ai fait de la propagande, ça a changé. Hier un jeune
collègue m’a dit « je sais que tu vas au congrès de « Communistes »,
est-ce que tu pourras me faire un compte rendu, ce que vous faites me plait,
rien d’autre ne me convient.
Une camarade ne connaît que quatre
personnes sur les 178 qui ont voté pour elle aux élections cantonales. Elle se
fixe comme objectif de retrouver les 174 autres ! « Je vais retourner
voter, je sais maintenant pour qui » dit un de nos électeurs.
« Nous
sommes en train de poser les bases d’un grand parti dans notre pays »
conclura sur ce point le président de séance.
Développer notre
activité
«Nous
avons aujourd’hui de nouvelles possibilités d’avancer plus vite dans le
développement de notre parti. Pour avancer plus vite, mesurons ce que nous
devons faire et voyons comment le
faire».
Lors de la
dernière réunion du CN sortant plusieurs camarades ont dit que nous
progressions sur des bases politiques claires. Celles et ceux que nous
influençons aujourd’hui approuvent le combat que nous menons contre le capital
et tous ses serviteurs, qu’ils soient de droite ou de gauche. Ils approuvent
les arguments que nous donnons et que nous sommes les seuls à leur apporter.
Pour eux le PCF n’est qu’un parti réformiste parmi d’autres. Ils n’ont aucune
illusion sur les partis ou groupes gauchistes.
A plusieurs reprises les camarades du CN
ont constaté que partout où nous sommes présents où nous exprimons, où nous
créons le dialogue, nous rencontrons des interlocuteurs qui sont en phase avec
nous. Il existe des dizaines de milliers de salariés dans les entreprises et d’habitants
des quartiers populaires qui nous approuveront si nous allons vers eux. Les
élections cantonales nous en ont fourni la preuve arithmétique. Nos 21
candidats ont recueilli à eux seuls 3000 voix soit 142 par candidat. Il y a
4000 cantons en France, faites le calcul de nos possibilités dans le pays. Déjà
des centaines de salariés, de chômeurs, de jeunes…sont prêts d’adhérer à
conditions qu’ils puissent nous connaître.
Compte tenu des difficultés croissantes
qu’ils rencontrent, les gens sont et seront de plus en plus nombreux à
rechercher une issue à leurs problèmes. Plus le temps passe et plus la
politique réformiste de la gauche se confond avec celle de la droite. A nous d’être présents sur le terrain pour proposer
nos solutions. On n’acquiert pas spontanément une conscience politique
révolutionnaire.
Nous savons tous et c’est inquiétant, que
LE PEN récupère le mécontentement de dizaines de milliers d’ouvriers et de
personnes en difficultés. Montrons que c’est un homme du capital dont le
programme est ultra réactionnaire.
Il ne suffit pas de se dire
« contre ».
Aux USA le
candidat KERRY se déclare contre BUSH, et pourtant où est la différence ?
En France le PS donne de la voix mais il est singulièrement discret quand il s’agit
de proposer une politique opposée à celle du capital. C’est vrai aussi du PCF,
de LO, de la LCR.
La véritable opposition n’est pas entre la droite et la
gauche y compris l’extrême-gauche mais qu’elle est entre le capital et le
peuple.
Nos forces actuelles ne nous permettent
pas encore d’entrer en contact, sous une forme ou sous une autre, avec toutes
celles et ceux qui attendent nos réponses à leurs questions. C’est une
difficulté, mais une bonne difficulté car elle est liée à notre propre développement,
à la nécessité absolue de répondre plus vite aux exigences que la situation
politique nous impose.
Le moment est venu de prendre les
mesures qui s’imposent pour passer à un niveau supérieur ».
De nombreuses interventions
des délégués confirment cette
possibilité.
« Nous
devons faire fort sur le travail politique et idéologique. Les gens se disent
qu’on ne peut plus rien changer tant l’écart se creuse entre leurs besoins, leurs
aspirations et ce qu’ils vivent. Ne baissons pas la barre au contraire, disons
plus fort ce que nous avons à dire et que nous sommes les seuls à dire ».
« Combattons plus fort cette idée de
fatalité qui s’est installée dans la tête de trop nombreux travailleurs en
montrant qu’une autre politique est possible. La France en a les moyens. Nous
avons vraiment besoin de montrer quels sont les responsables de cette situation
et que si nous nous unissons nous pouvons les faire reculer ».
« Je constate qu’autour de moi des gens
s’interrogent, ils sont dans l’attente. Il y a un manque de perspectives. On
nous interpelle : que voulez-vous faire ? Que
proposez-vous ? ». Nous devons amener ces perspectives, nous seuls
pouvons le faire. On nous attend ».
« Une
de nos grandes tâches c’est de réintroduire la lutte politique à
l’entreprise ».
Sur
cette question, le rapport dira encore :
« Notre
capacité d’aller au contact avec celles et ceux que nous connaissons, que nous
rencontrons sur le lieu de travail, dans notre quartier, dans les
manifestations et rassemblements peut être grandement améliorée.
L’adhésion à notre parti dépend souvent du contact quel’on a avec un collègue, un voisin,
un syndicaliste, un responsable d’organisation. C’est souvent de cette façon
que nous nous implantons dans des endroits nouveaux, entreprises ou quartiers.
On
doit ajouter à cela les contacts personnels qui sont très importants, les
rencontres avec 2,3,5 personnes qui, elle aussi, ont fait leurs preuves.
Reconstruire un parti révolutionnaire c’est d’abord s’appuyer sur une base
théorique fondamentale. Acquérir les bases fondamentales du marxisme est une
priorité.
Prenons des dispositions pour améliorer
l’activité politique et idéologique de nos cellules dans les départements et
veillons à ce que le contenu des réunions le permette ».
« Nous
n’avons pas encore pris suffisamment conscience des moyens considérables et
continus que le patronat, les gouvernements, les partis de droite et de gauche
déploient à longueur de journées pour déverser leur propagande politique dans
chaque foyer, à l’entreprise, à l’école aussi. Il n’y a que nous qui puissions
répondre d’un point de vue de classe.
Nous pouvons décupler sans
difficulté notre activité dans ce domaine.
Comment
mieux utiliser les moyens dont nous disposons déjà et qui ont fait leurs
preuves ? Je veux parler des dizaines de milliers de tracts que nous
diffusons mais dont nous pouvons multiplier la diffusion très rapidement.
Notre mensuel
« COMMUNISTES » est expédié directement dans 91 départements à 1700
personnes, la plupart membres de notre parti. Il est reproduit à des milliers
d’exemplaires par les camarades qui assurent sa diffusion essentiellement dans
les entreprises, mais aussi dans les quartiers populaires, les localités. Nous
avons beaucoup amélioré le contenu politique de notre site Internet qui est
déjà visité et qui le sera encore plus puisque le nombre de ceux qui utilisent
Internet s’élève rapidement. Ayons l’ambition justifiée de faire du site « Communistes »
un pôle politique de référence connu ».
Qu’en est-il du mouvement syndical
français dans la situation
actuelle ?
(extrait du rapport)
Les salariés ont besoin d’un syndicalisme efficace, un
syndicalisme de lutte qui s’oppose résolument aux attaques du patronat et du
gouvernement. L’avons-nous ?
La
CFDT est l’intermédiaire officiel du MEDEF et des gouvernements qui se
succèdent. Les autres syndicats comme FO, la FSU, SUD, l’UNSA, la CGC sont aussi
des organisations réformistes.
Toutes les
centrales syndicales françaises sont membres de la CES (Centrale Européenne
Syndicale) dont les attaches avec le capital sont archi-prouvées et qui est
l’interlocuteur privilégié de l’Union Européenne…
Et la
CGT ? Le risque est grand de
voir ce syndicalisme devenir un syndicalisme institutionnel d’accompagnement.
Le
patronat, les forces politiques de droite et réformistes veulent organiser
l’ensemble du syndicalisme français autour d’un pôle social-démocrate syndical.
Les idées réformistes ont encore gagné du terrain.
Aujourd’hui
la CGT doit faire face à de nombreuses tentatives de dévoiement externes à
l’organisation mais également à l’intérieur de l’organisation elle-même.
Déjouer ces manœuvres de tous bords qui
se développent aujourd’hui, exige l’intervention des syndiqués et des salariés.
Rien
n’est joué. Face à cette offensive pour casser le syndicat révolutionnaire, des
forces importantes agissent.
Nombreux sont les membres de la CGT qui ressentent le besoin de conserver et de
développer le syndicalisme de classe.
Avec eux, des centaines de milliers de
salariés luttent contre le capital. N’est-ce pas sur tous ceux là que le
syndicalisme révolutionnaire doit s’appuyer pour que grandisse l’exigence d’un
syndicalisme de classe ? Son existence et son renforcement dépendent du
poids que pèseront les syndiqués et les travailleurs. C’est vers eux que
nous nous tournons parce que c’est d’eux que dépend l’issue de ce combat.
Notre position est simple parce qu’elle est
fondamentale : c’est le responsable du déficit de la Sécurité Sociale qui doit le combler ! Le
responsable c’est le patronat avec les gouvernements qui se sont succédés.
Comme par hasard, patronat et gouvernements disent exactement le contraire.
DOUSTE-BLAZY a déclaré que le déficit de la S.S. atteignait 23.000 euros par
minute (150.000f). Mais il s’est bien gardé de dire que les exonérations patronales
s’élevaient, elles, à 36.000 euros par minute ! (240.000f). Quand on sait
que le budget de la Sécurité Sociale est plus élevé que le budget de l’Etat
(278 milliards d’euros) on mesure mieux l’enjeu de la bataille actuelle.
Le patronat et les gouvernements veulent
tout simplement s’emparer de l’ensemble du système de Sécurité Sociale et de
santé pour le gérer à leur guise, c’est à dire comme on gère les assurances
privées.
L’objectif primordial des groupes
capitalistes et de leurs gouvernements est la baisse du coût du travail qu’ils
nomment aussi compétitivité. Un document officiel repris par « le
Figaro » montre que 1995 à 2002, en 7 ans, les coûts salariaux horaires
ont baissé de 15% en France, en Italie et en Allemagne. Le chancelier SCHROEDER,
socialiste, indique dans « Le Monde » : « qu’en matière de
santé, l’époque où l’on distribuait toujours plus à davantage de gens est
révolue…la ligne directrice de notre politique est donc : tourner le dos
aux subventions héritées du passé…en restreignant les coûteuses dépenses de
l’État ».
Significative aussi, la
mise en place prévue de ce que le gouvernement appelle « une nouvelle
gouvernance » de la Sécurité Sociale.
Un collectif aux ordres jugerait des dépenses
de santé, des remboursements à effectuer etc… bref ce serait un groupe de
pression, qui s’emploierait activement à la privatisation du système français
de santé en alliance étroite avec le patronat.
Qui met la Sécurité Sociale en danger, le patronat ou les assurés sociaux ? Rien que pour l’année 2003 les employeurs ont reçu 19,6 milliards d’allègements de cotisations, les gros actionnaires inscrits au club du CAC 40 ( les plus grandes sociétés cotées en Bourse) ont perçu 14,4 milliards d’euros de dividendes créés par le travail des salariés, les plus riches foyers fiscaux ont bénéficié d’une réduction d’impôts de 1,9 milliards. Total 35,9 milliards d’euros, plus de trois fois le déficit 2003 de la Sécurité Sociale.
L’action est le seul moyen de les obliger à restituer
les milliards de la S.S. qu’ils ont détournés.
Pas d’argent, pas de Moyens ?
En
France on assiste aussi à la mainmise du capitalisme de plus en plus étendue et
accélérée sur toute la vie de la société.
En 20 ans la part des profits dans les
richesses produite a augmenté de 8% pendant que la part des salaires suivait le
chemin inverse et reculait de 8%.
De plus en plus il y a interpénétration des
capitaux des groupes français et étrangers. Un rapport du commissariat général
au plan de mars 2004 indique que 15% des salariés français (2 millions de
personnes) produisent des biens et services pour le compte de filiales
étrangères (Européennes, Américaines…) et que les filiales d’entreprises
françaises à l’étranger salarient plus de 3,5 millions de personnes. Les
grandes entreprises françaises créent désormais plus d’emplois à l’étranger
qu’en France
Les dépenses d’armement officielles dans
le monde s’élèvent à plus de 800 milliards de dollars par an (les dépenses
réelles sont bien plus élevées) et les dépenses de publicité à 1.000 milliards.
On peut rapprocher ces chiffres de l’estimation du PNUD (programme des Nations
Unies pour le développement) qui déclare que 80 milliards de dollars par an
pendant 10 ans permettraient d’assurer la satisfaction des besoins humains
fondamentaux dans le monde.
Faut-il ajouter qu’alors que les revenus
des plus démunis ne cessent de baisser les 200 personnes les plus riches du
monde ont vu leur patrimoine passer de 440 milliards de dollars en 1995 à plus
de 1.100 milliards en 2000 ?
Le capitalisme c’est ça !
De l’argent
(extrait du rapport)
Aujourd’hui pour passer à la vitesse
supérieure nous avons besoin de nous donner beaucoup plus de moyens pour sortir
des dizaines de milliers de tracts, des journaux, assurer des réunions dans les
départements et nationalement, pour avoir des locaux, nous équiper en machines
etc…Avec tout ça nos dépenses seront nettement supérieures à nos recettes
actuelles. C’est certes le prix de nos progrès mais si cela ne changeait pas
toute notre progression serait lourdement handicapée.
Faire que nos ressources augmentent et
qu’elles augmentent nettement est devenu pour nous une grande question
politique qui conditionne directement l’avenir de notre parti.
Il faut améliorer de beaucoup le paiement
des cotisations, accorder à la souscription et aux initiatives financières
toute leur importance politique, ce qui est encore loin d’être le cas.
Les
délégués au congrès ont élu 54 membres au Comité National dont le rôle
politique et d’organisation, on l’a vu depuis la création du parti, est très important pour que le parti se
développe.
Plus
de 60% des électeurs inscrits se sont abstenus ou ont voté blanc ou nul.
De
plus en plus mécontents, les
Français ont marqué leur refus de cette politique. Après la casse des retraites,
c’est le démantèlement de la Sécurité Sociale, œuvre de la droite comme de la
gauche qui se succèdent au pouvoir depuis trente ans. Des millions de
travailleurs ont pris conscience que l’Union Européenne va aggraver encore
cette situation.
Ils
représentent une force considérable. S’ils se rassemblent contre le patronat et
les gouvernements de droite et de gauche ils les feront reculer.
COMMUNISTES
commission paritaire :
N° 0109 P 11306
directeur de publication : Robert VEYRIER
4 rue des Princes 92100 BOULOGNE
imprimé par nos soins -
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