Journal N° 47 de septembre 2004

 

Retour à l’Accueil

 

SOMMAIRE

Page 1 EDITO : Assez discuté, il faut agir

 Page 1 Après FRANCE-TELECOM A QUI LE TOUR ?

Page 2 DES PROFITS SPECTACULAIRES…

Page 3 POUR UN VRAI NON

Page 3 OU SONT LES AGRESSEURS ?

Page 4 LE PRIX DE L’ESSENCE S’ENVOLE. QUI PAIE ?

Réunions

 

 

 

 

Recommander ce journal à un(e) ami(e)

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Edito
 
ASSEZ DISCUTE, IL FAUT AGIR

 

Dès cette rentrée de septembre, gouvernement et patronat continuent sur leur lancée pour réduire le coût du travail et limiter encore les droits des salariés.

 

  On a pu lire récemment dans « Le Monde » un article signé BALLADUR, dans lequel on retrouve tout ce qui se prépare contre nous dès cette rentrée.

 

A propos des retraites de nouvelles mesures doivent être prises sans tarder. Concernant la Sécurité Sociale, ils préparent les mesures complémentaires nécessaires. L’hebdomadaire économique de droite « l’EXPANSION» a avoué que la réforme des retraites et celle de l’assurance maladie vont déjà coûter en moyenne 300 Euros annuels par famille. Ceci n’est qu’un début, la brèche est ouverte, ils veulent s’y engouffrer pour aller beaucoup plus loin. Ainsi avant la fin de l’année nos Mutuelles vont sérieusement augmenter leurs cotisations.

 

Ils veulent aussi « remettre à plat » la législation sur la durée du travail en renvoyant au « dialogue social » le soin de définir des règles mieux adaptées aux besoins réels…des entreprises. On sait ce que cela signifie. Pour commencer on travaillera le lundi de Pentecôte et l’augmentation du temps de travail est partout à l’ordre du jour.

 

« Nous attendons qu’on donne à chaque entreprise la liberté » crie SEILLIERE ». Le code du travail, les statuts et conventions collectives sont, dit-il,  des « lourdeurs » qu’il faut faire disparaître. Comme tout serait plus simple si les travailleurs ne disposaient plus de certaines lois (de plus en plus rares d’ailleurs) pour se défendre !

 

« La réduction des dépenses de l’Etat est plus impérative que jamais » dit le gouvernement qui veut appliquer la règle du remplacement d’un départ à la retraite sur deux dans le secteur public « sans faiblesse ». En même temps il offre aux entreprises des dizaines de milliards d’Euros d’allègements de cotisations sociales.

 

  Les privatisations ? « L’essentiel a été fait dit-il, il faut maintenant ouvrir le capital de toutes les entreprises publiques en attendant leur dénationalisation. Après les TELECOMS, voici venu le tour d’EDF-GDF, de LA POSTE etc…

 

  Tous les partis politiques de gauche, toutes les centrales syndicales sans exception pratiquent le jeu de la « concertation » avec le patronat et le gouvernement. On connaît le résultat : salaires bloqués, chômage croissant, sécurité sociale et retraites amputées, délocalisations etc…

 

  Concertation pour faire quoi ? Pour « négocier » de nouveaux reculs comme l’augmentation du temps de travail, le recul de la Sécurité Sociale, les délocalisations ? …Cette concertation là c’est de la collaboration de classe  avec ceux qui nous exploitent. Nous n’en voulons pas.

 

  Il est grand temps d’agir contre cette politique, d’opposer au patronat et au gouvernement la force des travailleurs unis dans l’action.

La rédaction     

 

 

Sommaire

 

 

Après FRANCE-TELECOM A QUI LE TOUR ?

 

 

Personne n’était prévenu. Ni les salariés, ni les organisations syndicales, ni même les administrations. Tous ont appris par la presse la vente de ses parts par le gouvernement.

  L’Etat devient minoritaire avec 41% des parts, la privatisation est définitive. France-Télécom est devenue une entreprise privée capitaliste  de plus n’ayant plus aucun compte à rendre à la Nation. (Il est vrai qu’elle n’en rendait plus beaucoup depuis longtemps).

  En 2002 l’entreprise avait enregistré une perte énorme de plus de 20 milliards d’Euros, depuis grâce à l’aide de l’Etat, elle a renoué avec les bénéfices. Sa privatisation va rapporter 5 milliards d’Euros à l’Etat qui vient au même moment d’annoncer 4 milliards  d’exonérations   d’impôts    pour

VIVENDI. Hasard ?

  On sait quels sont les objectifs d’une entreprise privée : baisser le coût du travail en réduisant le personnel, en limitant ses droits, en cassant les statuts et garanties collectives. En plus, bien sûr, du blocage des salaires. C’est tout cela qui est prévu à France-Télécoms : 14.500 suppressions d’emplois dont 8.800 en France sont prévues dans le groupe qui emploie 110.000 salariés. 90.000 d’entre eux bénéficient actuellement du statut de la Fonction Publique, la privatisation s’accompagne de la remise en cause de leurs droits.

  La liquidation des fonctionnaires et leur remplacement par du personnel privé de ces garanties est engagée. Les droits syndicaux du personnel sont déjà menacés et des attaques se multiplient contre des délégués.

  Ce qui se passe à France-Télécoms s’inscrit dans cette grande offensive que mènent patronat et gouvernement pour que le capitalisme puisse disposer entièrement et sans aucun contrôle de tout ce qui fait la force et la richesse du pays. Aujourd’hui c’est France-Télécom, demain La Poste, EDF-GDF (dont le capital va être ouvert), le service de santé, l’Enseignement… si nous les laissons faire.

  Le 7 septembre les salariés des Télécoms ont agit dans la France entière. Ils se sont mobilisés contre la privatisation de l’Entreprise et du même mouvement pour leurs revendications salariales et le maintien de leurs garanties statutaires.

L’action continue. Nous sommes avec vous  camarades.

 

 

 

 

Sommaire

 

 

 

DES PROFITS SPECTACULAIRES…

 

Une quinzaine d’entreprises parmi les quarante plus importantes cotées  à la Bourse de Paris (CAC 40) ont publié leurs résultats pour le premier trimestre. Elles ont accru leurs profits de façon spectaculaire comme le montre le tableau ci-dessous.  

                          

profit net en milliards d’euros

 

Variation 2004/2003

au 1er semestre 2004

 TOTAL

4,01

+8  %

 AXA

1,44

+621%

 RENAULT

1,56

+ 31,10%

 SAINT-GOBAIN

0,49

+  3,6%

 EADS

0,39

+119%

 ARCELOR

0,86

 +141%

 BNP PARIBAS

2,62

+40,3%

 SOCIETE GENERALE

1,55

+31,6

 MICHELIN

0,32

+102,4%

 DANONE

0,44

 +8,2%

 SCHNEIDER    ELECTRIC

0,33

+23%

 ST   MICROELECTRONICS

0,19

+41,5%

Le groupe TOTAL  engrange le plus gros résultat net, 4 milliards d’Euros , suivi par les leaders de la banque et de l’assurance comme AXA et PARIBAS. Un bureau d’étude spécialisé prévoit que les groupes du CAC 40 enregistreront cette année une  hausse moyenne de 22% de leurs bénéfices nets par action.

 

…SUR LE DOS DES SALARIES

 

*Le groupe AXA a multiplié ses profits par 7 par rapport à l’an dernier. C’est la progression la plus forte de tous les groupes du CAC 40. Mais pour le personnel pas d’augmentation de salaire, non-remplacement des départs à la retraite, réduction des coûts en personnel par tous les moyens. Les délocalisations commencent, au Maroc par exemple.

*TOTAL a enregistré 4 milliards de profits au 1er semestre 2004. 5.000emplois ont été supprimés sur 58.000 en France. La précarité des statuts se développe, les acquis sociaux sont remis en cause. Cette année, les actionnaires voient leurs dividendes gonflés de 8% mais les salaires piétinent.

*Chez RENAULT où les profits ont progressé de 31%, un salarié sur cinq travaille en intérim ou dans la précarité. C’est aussi le cas chez les sous-traitants. Sur les chaînes de montage le niveau d’intérim peut même atteindre jusqu’à 80%. Ces salariés sont essentiellement des jeunes, souvent ils ont une qualification supérieure à leur poste de travail et effectuent les tâches les plus pénibles.

*La grande entreprise sidérurgique ARCELOR a augmenté ses profits de 141% mais les effectifs ont baissé de 13%, ils sont tombés de 48.000 à 42.000 salariés. Un ouvrier métallurgiste avec trente ans d’ancienneté gagne en moyenne moins de 1500 euros par mois. L’usine de FLORANGE et ses 600 emplois est menacée de fermeture ainsi que celle de Montataire. En 2009 et 2010, deux hauts fourneaux de Longwy sont voués à la fermeture. ARCELOR, déjà présent au Brésil et en Turquie, s’implante en Europe de l’Est.

*ST MICROELECTRONICS, producteur de semi-conducteurs, emploie 9500 salariés en France. Un grand nombre de ces emplois sont précaires : CDD, intérims ou des contrats « de chantier » comme dans le bâtiment. Un ouvrier qualifié débutant gagne 1000 euros net par mois. STM se développe hors de France, notamment à Singapour, en Chine et en Inde ou un ingénieur est 4 à 5 fois moins payé que son homologue français.

*A la BNP-PARIBAS avec 40,3% de plus qu’il y a un an les bénéfices explosent. L’exploitation des salariés aussi. Depuis des années on assiste à des restructurations qui visent à baisser le coût salarial avec des méthodes de management qui deviennent de plus en plus insupportables. Résultat : de 1996 à 2004, les salaires, primes incluses, ont augmenté de 3,45% tandis que les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de 195% !        

 

Les profits s’envolent, le pouvoir

d’achat des salariés dégringole,

le capitalisme c’est ça !

 

 

Sommaire

 

 

Constitution Européenne POUR UN VRAI NON

 

J. CHIRAC annonce un référendum pour l’automne 2005 à propos de la constitution Européenne.

Les dirigeants socialistes se chamaillent. Strauss-Khan, Delanoë et d’autres voteront le projet pendant que Emmanuelli, Montebourg etc… voteront contre et qu’un Fabius… Tout cela n’a guère d’importance, les arguments des uns et des autres se rejoignent finalement. Ce qui les sépare –très momentanément- ce sont des manœuvres subalternes, par exemple pour se placer comme futur candidat à la présidentielle. Socialistes, PCF et compagnie, tous sont pour l’Europe capitaliste.

Quant à la Confédération Européenne des syndicats (CES) à laquelle appartiennent tout les syndicats français, elle a décidé à l’unanimité de voter OUI parce qu’elle considère que cette constitution offre « un point de départ pour l’Europe sociale ».

La course acharnée à la baisse des coûts salariaux que se livrent les grands groupes capitalistes européens et leurs gouvernements est-ce cela le point de départ de l’Europe sociale ? Dans tous les pays de l’Union Européenne à commencer par ceux dont les salaires et le pouvoir d’achat sont les moins bas, comme l’Allemagne, la France, l’Angleterre, le chantage à la délocalisation est de plus en plus utilisé pour imposer cette régression sociale. VOLKSWAGEN entend diminuer de 30% ses frais de personnel et déclare « si vous n’acceptez pas ces conditions nous irons produire ailleurs ». Le Français J.C. TRICHET est gouverneur de la Banque Centrale Européenne. Interrogé sur le passage chez SIEMENS des 35h. aux 40h. payées 35, il a répondu que « tout ce qui va dans le sens d’une plus grande flexibilité et d’une plus grande productivité va dans le bon sens ».

Dans les Pays-Bas le ministre de l’Économie déclare que la semaine des 40h. (contre 38 actuellement) doit « redevenir la norme » pour soutenir l’économie. P. TIMMERMANS, le SEILLIERE belge, vient de déclarer « Les Belges doivent faire face à un handicap salarial allant de 8 à 10% par rapport aux pays voisins ». En Angleterre, le socialiste Tony BLAIR multiplie les contrats de plus en plus précaires à durée très extensible pour liquider la réglementation du travail.

 

Les luttes en Allemagne montrent que les résistances s’organisent dans ce pays. En France, il y a des luttes dans des corporations, des entreprises. Pour qu’elles grandissent, il faut faire la clarté sur les attitudes politiques des uns et des autres. C’est une duperie de faire croire que cette Europe pourrait être sociale. C’est une duperie aussi de se dire à la fois contre cette constitution et pour l’Europe.  

 

Notre vote sera NON

mais un vrai NON

Le NON des travailleurs

à l’Europe capitaliste.

 

 

Sommaire

 

 

OU SONT LES AGRESSEURS ?

 

  Christian Chesnot et Georges Malbrunot ont été pris en otage.  Nous condamnons sans réserve les auteurs de ce rapt, ces gens là n’ont rien de commun avec les forces progressistes qui luttent avec hélas de faibles moyens pour chasser l’envahisseur de leur pays.

  Quel est l’agresseur aujourd’hui, en IRAK comme dans d’autres pays ? En France les médias se sont servis de cette affaire pour manipuler l’opinion, excuser les USA et blanchir le gouvernement français.

  Gardons à l’esprit ce qui se passe en IRAK depuis l’agression américaine organisée, paraît-il, pour détruire un stock d’armes atomiques et installer dans ce pays un gouvernement démocratique. Pas une seule arme atomique n’a été découverte et quant à la démocratie il suffit de savoir que le Premier ministre irakien est l’homme à tout faire des américains, c’est tout dire.

  La vraie cause de l’agression US c’est le pétrole, les immenses richesses pétrolifères et le contrôle de leur acheminement par la Méditerranée vers les raffineries des majors américains. C’est tout simplement ce qu’ils font en Amérique Centrale au Nicaragua, au Venezuela et ailleurs. Ils se servent également de l’Irak comme d’une base appelée à contrôler le Moyen-Orient, l’Iran en particulier, la Syrie, Bakou, l’Azerbaïdjan et les anciennes républiques d’Union Soviétique. Les profits escomptés sont énormes.

  En Irak, les Américains ont mis en place un certain LYAD ALLOUI intronisé premier ministre. D’où vient-il ? Il a un lourd passé d’« honorable client » de la C.I.A. et de Agence d’espionnage britannique. C’est lui qui a déclaré en 2003 que l’Irak disposait d’armes de destruction massives « opérationnelles en 45 minutes ». Cet individu doit entamer une tournée européenne le 14 septembre. CHIRAC doit le recevoir.

  Il est vrai que l’Union Européenne, les États-Unis et l’Angleterre ont des divergences à propos de l’Irak mais n’exagérons rien. De quoi s’agit-il ? L’Union Européenne et la France en particulier, voudraient participer davantage au dépeçage de ce pays et en particulier au pillage de ses richesses, ce que refusent les Américains qui entendent jouer un rôle déterminant dans cette région du monde. Ce qui les sépare c’est tout simplement le partage du butin.

  Ce n’est pas fini. Dans les années qui viennent, la dépendance des États-Unis vis à vis de l’or noir importé va passer de 55,70% à 71% ; celle de l’EUROPE occidentale de 50,1% à 68,6% et celle de la CHINE de 31,5% à 73%…   Cette dépendance croissante dans un domaine aussi vital que l’énergie, explique la guerre pour le pétrole que les grandes puissances et leurs sociétés pétrolières se livrent pour contrôler les réserves du Proche-Orient, de l’Afrique ou de l’Asie Centrale à l’exemple de la guerre en Irak.

  Ce que CHIRAC défend ce n’est pas la France, ce sont les sociétés capitalistes qui règnent sur notre pays.

  Nous avons vu tous les partis politiques se ranger derrière CHIRAC et le gouvernement. Nous ne le ferons pas, il n’est pas question que nous lui délivrions un brevet de démocratie. La France doit mener une tout autre politique, à l’intérieur comme à l’extérieur. Il faut pour cela abattre le régime capitaliste, le patronat et les gouvernements à son service qu’ils soient de droite ou de gauche.     

  Cette gauche, du PS aux Verts en passant par le PCF, on l’a vue à l’œuvre et on connaît les résultats.

  Ne comptons que sur nous-mêmes, sur les travailleurs et le peuple unis pour faire reculer le capital et l’abolir.

 

 

Sommaire

 

 

LE PRIX DE L’ESSENCE S’ENVOLE. QUI PAIE ?

 

Depuis début janvier, le prix moyen à la pompe du gazole a déjà augmenté en France de 15% et celui de l’essence de plus de 13%. Outre-Rhin, le prix de l’essence a déjà atteint de nouveaux records et partout en Europe il en est de même.

Les facteurs créant les conditions de cette envolée, concernent à la fois, d’abord et de très loin, le contexte géopolitique mondial et le jeu capitaliste des marchés. Les tensions géopolitiques et les achats spéculatifs ont en réalité amplifié un mouvement boursier qui plonge ses racines dans l’évolution du rapport des forces internationales.

L’impact du conflit en IRAK, la situation au NIGERIA et au VENEZUELA, l’affaire YOUKOS et le simple jeu de la spéculation sur les risques politiques, amplifient la montée des cours avec une surcote de 8 dollars par baril.

L’or noir devient un bien de plus en plus précieux du fait de l’épuisement progressif des gisements. Nous découvrons beaucoup moins de pétrole et nous en consommons beaucoup plus. Les compagnies pétrolières profitent de cette situation. Elles peuvent augmenter au maximum leur production grâce à leur niveau de réserves et ainsi profiter au maximum de la flambée des prix qu’elles ont provoquée. Quand le prix de revient d’extraction d’un baril s’élève à 7 dollars et que son prix de vente fluctue entre 40 et 45 dollars, les profits coulent à flot. Sentant la bonne affaire, les spéculateurs se ruent sur les contrats pétroliers au marché à terme du Hifmex à New-York

 

« Euphorie parmi les pétroliers », « la hausse des cours profite aux groupes pétroliers » titre la presse française.  D’ailleurs, il suffit de regarder les résultats nets en milliards des 6 premiers mois 2002/2003/2004 des quatre majors pétroliers pour en être convaincus.

 

         Cela n’empêchera pas ces mêmes compagnies pétrolières d’utiliser cette situation de prix élevé du brut pour tenter de justifier des abandons et des restructurations, notamment dans les industries pétrochimiques et chimiques

 

 

 

1er semestre 2002      

1er semestre 2004     

Ecart

2004/2002 en%

 BP

3,78

8,62

+128%

 EXXON          MOBIL

4,73

11,23

+137,42%

 SHELL

4,47               

8,67

+93,95 %

 TOTAL

2,64

4,92

+86,36%

 GLOBAL

15,62

33,44

+114,08%

 

 « Tel que c’est parti, le troisième trimestre sera très bon, les cours du baril continuent de battre leurs records »  écrit LE FIGARO  qui s’y connaît.

Pendant ce temps, les contribuables paient la facture. Et du côté de l’État ? De ce côté aussi cela va bien. 80% du prix d’un litre d’essence est composé de taxes, notamment la fameuse T.I.P.P. (taxe intérieure sur les produits pétroliers) qui constitue l’une des principales ressources des revenus de l’État. En 2003 la fiscalité pétrolière (TIPP + TVA) a rapporté 32 milliards d’Euros, soit 13% des recettes de l’Etat. Lorsqu’un automobiliste fait un plein de 50 Euros, il paie 40 Euros de taxe !

Il est grand temps d’exiger que les ressources dégagées des richesses minières des pays producteurs servent à combattre la misère des populations des pays concernés, que ces richesses servent à la satisfaction des besoins économiques et sociaux. Cela nécessite la mise en place de véritables coopérations à travers des échanges mutuellement avantageux.

Cela pose également avec force la nécessité de mise en place d’une véritable politique énergétique correspondant aux besoins du pays et de sa population.

Il faut mettre fin aux cadeaux offerts par l’Etat aux compagnies pétrolières, qui réalisent ainsi les plus gros profits du pays sans payer un centime d’impôt sur les sociétés il faut nationaliser ce secteur.

 

 

Sommaire

 

 

Réunions

 

Des réunions des adhérents

et des collectifs départements se tiennent partout

en septembre,

dans les entreprises,

les localités

avec à l’ordre du jour,

l’examen de la situation

politique et le travail de « COMMUNISTES »

 

 

Sommaire

 

 

Recommander ce journal à un(e) ami(e)

 

 

www.sitecommunistes.org