Software: Microsoft Office

Journal N° 49 de décembre 2004

 

Retour à l’Accueil

 

SOMMAIRE

 Edito : BALAYER TOUT ÇA

EUROPE : Pour un NON DIFFERENT

COMMUNISTES se développe et agit

Dans l’Indre

En Vendée

A Châteaubriant

Dégâts miniers en Lorraine

Puy de Dôme : Foire de la Sainte Paule

Antisémitisme

MEDIAS : DASSAULT, BOUYGUES, ROTSCHILD…

Informations

 

 

 

 

 

 

 Recommander ce journal à un ami

 

 

 

 

 

 

 

Edito

 

BALAYER TOUT ÇA

 

L’année 2004 confirme que les forces du capital attaquent dans tous les domaines. Encouragés par leurs résultats, le gouvernement, le MEDEF et tous ceux, hélas nombreux, qui sont à leur service en veulent plus.

 

  « Il faut dégager la route » ont-ils dit  pour que le capital puisse aller encore plus vite. Leur objectif central c’est que tout tourne autour de l’entreprise (privée ou publique), que tout serve à assurer sa rentabilité, autrement dit les profits capitalistes. Pour eux, dégager la route, c’est tout privatiser, briser les garanties collectives, les statuts…c’est faire disparaître ce qu’ils nomment dédaigneusement « l’Etat providence ».

  Le salarié dépendant uniquement de l’entreprise, pas seulement pour le salaire mais pour la Sécu, la retraite, la durée du travail, la formation…c’est pour eux la société idéale, c’est la liberté. Leur liberté c’est  la liberté du renard libre dans le poulailler libre dont parlait K. MARX.       C’est celle du salarié livré sans limite à son patron.

 

  Pour bloquer ce qui se fait et ce qui se prépare contre les travailleurs, inutile de penser à la gauche. Seule la lutte et l’intervention du peuple permettra de faire reculer les maîtres actuels de la France. C’est pour cela que nous avons créé « COMMUNISTES » pour celles et ceux qui veulent un  parti révolutionnaire à leur service.

La rédaction

 

 

Sommaire

 

 

EUROPE : POUR UN NON DIFFERENT

 

Avec le vote des adhérents du Parti Socialiste sur la Constitution Européenne on allait, paraît-il, voir ce qu’on allait voir. Les résultats sont maintenant connus depuis plusieurs jours et la pâte retombe…jusqu’à la prochaine fois.

 

Ils sont tous

 pour l’Europe capitaliste

 

  Rien de fondamental n’oppose un HOLLANDE ou un STRAUSS-KAHN ces fervents apôtres du OUI à un FABIUS zélé avocat du NON. Strauss-Kahn a trouvé que la  Constitution  « comporte une avancée incomparable », Fabius était contre parce que disait-il « je suis un européen convaincu ». Nous avons même eu droit à un  appel à voter NON de dirigeants PS, PCF, LCR, ATTAC, BOVE etc… « pour construire l’Europe car nous avons besoin de l’Europe ». Besoin de l’Europe ? Faut-il le leur rappeler, cette Europe a été faite par les capitalistes pour les capitalistes. Elle ne peut que défendre leurs intérêts.

  Que ce soit OUI ou NON on peut être sûr d’une chose c’est qu’ils sont tous d’accord sur l’essentiel puisque les uns et les autres, chacun à sa façon, sont des artisans actifs de la construction de l’Europe capitaliste. Finalement ce serait bien le diable s’ils ne parvenaient pas à s’entendre entre « bons européens » !

  Certes il y a derrière leurs querelles des questions personnelles qui peuvent à un moment donné occuper une très grande place dans leurs disputes.

  Actuellement par exemple la bataille entre tel ou tel dirigeant du PS pour se propulser futur candidat à la présidentielle de 2007 prend de plus en plus d’ampleur, même chose  pour occuper le poste de secrétaire du parti. Comme nous sommes loin des besoins et des préoccupations des travailleurs et du peuple !

 

Une constitution alibi

 

Droite contre gauche, gauche contre gauche, PS contre PS, PS avec droite…, décidément cette Constitution oppose et mélange beaucoup de monde. Quel bel alibi que cette dispute sur des questions annexes pour ceux qui refusent de s’attaquer aux vrais problèmes ! Il est vrai que le procédé a fait ses preuves depuis longtemps ; au 19ème siècle déjà un écrivain célèbre faisait dire à un de ses personnages : « que faut-il changer pour que rien ne change ? L’interminable querelle autour de cette Constitution permet d’éviter de s’attaquer aux puissances industrielles et financières qui dirigent l’Europe de la façon qu’on sait.

 

UN NON CONTRE

L’EUROPE CAPITALISTE

 

Ne pas s’opposer à l’Union Européenne capitaliste c’est s’inscrire dans sa construction, c’est laisser les mains libres au capital pour accélérer et étendre la mise en œuvre de sa politique : elle abaisse ce qu’elle appelle le coût du travail, elle provoque les délocalisations, la flexibilité, le chômage dans notre pays. L’Europe capitaliste c’est le nivellement par le bas des salaires, des législations nationales, la casse des statuts. C’est la privatisation galopante des grands services publics comme la santé, l’enseignement et la recherche…c’est la mise en cause de la souveraineté nationale, la disparition  programmée de la Nation. C’est contre tout cela qu’il faut lutter et tout de suite. Aucun parti de Gauche n’appelle à l’action pour empêcher cela, c’est vrai qu’il est plus facile de pérorer à perte de vue sur le traité constitutionnel européen !

 

Si vous désapprouvez la construction de cette Europe capitaliste, si vous voulez agir pour marquer votre désaccord, nous vous proposons de le faire avec « COMMUNISTES »

« COMMUNISTES » combat l’Europe capitaliste, c’est justement pour cela qu’il dit NON à la Constitution.

Vous le voyez ce NON n’a absolument rien  de commun avec celui de ceux qui appellent à voter NON… parce qu’ils sont pour l’Europe

 

NON à l’Europe capitaliste

 

Nous allons continuer à vous donner des informations que vous pourrez trouver sur notre site et dans nos prochains journaux.

Nous vous proposerons prochainement de signer une pétition pour un NON différent à la Constitution qui sera un NON résolu à cette Europe capitaliste qui se construit avec l’aide et la complicité des partis socialistes et sociaux-démocrates européens, avec cette « gauche » française, qui va du PS à la LCR en passant par le PCF, avec la CFDT aile marchante du syndicalisme de collaboration avec le patronat, avec les autres centrales syndicales réformistes.

  Depuis 1957, date du traité de Rome instituant la Communauté Economique Européenne, en passant par le traité de Maastricht en 1997 et celui de Nice en 2001, tous les gouvernements français de droite ou de gauche unie ont œuvré activement à la Construction de cette Europe capitaliste. La Constitution Européenne n’est rien d’autre que la mise en place d’un instrument supplémentaire de la domination capitaliste. Dire OUI à cette constitution c’est approuver directement cela. Dire NON en laissant croire qu’il suffirait d’en rédiger une autre pour avancer vers l’Europe « sociale » est une énorme duperie.

  Le socialiste SCHROEDER qui est au pouvoir en Allemagne attaque la Sécurité Sociale et les retraites mais diminue les charges patronales, c’est ça l’Europe sociale ? A moins que ce soit celle du socialiste BLAIR en Grande Bretagne ? Pourtant ni les uns ni les autres n’avait besoin d’une constitution pour engager ne serait-ce que le début d’une politique sociale, pourquoi ne l’ont-ils pas faite?

 

 

Sommaire

 

COMMUNISTES  SE DEVELOPPE ET AGIT

 

 

Dans l’Indre

 

La situation économique du département se dégrade régulièrement. Nous comptons plus de 13.000 demandeurs d’emplois et la liquidation du tissu industriel se poursuit. Que ce soit dans la confection les « 100.000 chemises » (60 salariés), les établissements Rousseau à Argenton S/Creuse (120 salariés), dans l’industrie avec Berry-Tapis (77 salariés), dans la métallurgie la Société de Maintenance EBS (27 salariés), Berry Fonderie (51 salariés), dans la Chimie chez Flush Labo à Issoudun (37 salariés), le  bâtiment à la Châtre chez Laffolas (25 salariés), pas un secteur n’est épargné.

  A cela s’ajoute la casse des services publics avec la suppression de trésoreries (11 sur 22), les suppressions de personnels aux territoriaux  de Châteauroux (50), dans les bureaux de postes (30 emplois dans l’année), à France-Télécom où l’entretien du réseau n’est plus assuré, dans les hôpitaux où le manque de personnel est criant.

  Tout concourt à vider notre département de sa substance économique, vitale, le travail. Casse industrielle, services publics réduits, les salariés de notre département subissent la dure loi de la course effrénée au fric, pour faire baisser le coût du travail et tout tirer par le bas. Le capitalisme n’a pas changé de nature, l’exploitation capitaliste s’étend et se renforce dans tous les aspects de la vie (santé, retraite, privatisation, statut, salaire, conventions collectives, code du travail…). Ainsi les fameux points-postes devront répondre au service d’intérêt général prôné par la Constitution Européenne, tout comme la CMU de demain sera le service d’intérêt général de la santé. Aucune illusion, l’Europe de demain ne sera pas plus « sociale » que celle d’aujourd’hui.

  Dans l’Indre « COMMUNISTES » condamne ces fermetures d’entreprises, ces suppressions d’emplois et appelle à la résistance, à la lutte. « COMMUNISTES » qui a présenté deux candidats aux élections cantonales de 2003 dans l’Indre, qui distribue des tracts aux portes des entreprises, qui appelle à combattre le capital et à changer de société, doit se renforcer.

Vous connaissez des camarades, comme Tonio MONTARELLO, B. REIGNOUD et d’autres. Contactez les.

Le collectif départemental

Notre ami et camarade Georges MARC est décédé. Né à Puteaux (92) en 1923, il devient très jeune dirigeant du Front Patriotique  des jeunesses de Puteaux. Durant l’occupation il participe à la résistance. Arrêté à 17 ans par les occupants nazis, il est emprisonné, il s’évade et devient clandestin dans la région centre. Après la guerre il a travaillé comme magasinier chez Citroën.  Pendant cette période, il a milité au PCF et à la CGT à St Christophe  en Bazelle où il habitait avec sa compagne. Quand nous avons créé « COMMUNISTES » à CHABRIS il en est devenu membre.

A notre compagnon de route, nous apportons notre ultime salut. Son souvenir survivra dans le cœur de ceux qui l’ont connu et  apprécié.

 

 

Sommaire

 

 

 

Vendée

 

Le 23 octobre, nous avons réuni une bonne dizaine de camarades et sympathisants (plus quelques excusés). Après un bref rapport de Paul Fraisse, s’est engagée une discussion animée prenant parfois des chemins de traverses – rien n’est vraiment parfait- mais l’essentiel a été dit et précisé : qui sommes-nous, que voulons-nous. Nous avons réaffirmé que nous étions un parti en construction qui n’avait rien à voir avec le PCF et que nos objectifs ne souffraient aucune ambiguïté.

  La base organisationnelle a été mise en place, il nous faut maintenant l’étoffer, cela se fera dans l’expression publique, dans l’action.

  Les domaines d’intervention ne manquent pas dans ce département  et dans lequel un grand patron voyait récemment « le paradis sur terre pour les entrepreneurs », tout un programme pour assurer notre développement.

 

 

Sommaire

 

 

A  CHATEAUBRIANT

 

Le 24 octobre avait lieu comme chaque année depuis la Libération, dans la carrière de Châteaubriant (44), la commémoration du martyr de nos 27 camarades fusillés le 22 octobre 41 par les nazis. Le plus jeune, Guy Moquet avait 17 ans.

  Les participants, toujours aussi nombreux convergent vers le lieu de l’exécution mais seuls pourront pénétrer dans la carrière ceux qui ne portent pas de drapeau rouge, car depuis 1997, c’est l’armée qui rend les honneurs et celle-ci refuse de le faire en présence du drapeau rouge, celui pour lequel tombèrent les 27. Comme chaque année maintenant, un imposant cordon de gendarmes s’interpose pour nous arrêter là.

Quand  l’armée et le préfet se retirent, les « rouges » peuvent enfin rendre hommage à leurs camarades. Mais si depuis 1997, l’Internationale avait disparu, cette année, même le Chant des Partisans n’a plus droit de cité ! C’est la rage au ventre, la révolte au cœur  que nous entonnons, émus, nos chants révolutionnaires qui bien sûr ne seront pas repris.

 

Le drapeau rouge et l’Internationale bannis, des militants communistes bousculés et injuriés, jusqu’où, toute honte bue, iront-ils ?

Christine Picavez

 

 

Sommaire

 

 

Dégâts miniers en Lorraine :

Le début d’une catastrophe prévisible.

 

  Entre 1950 et 1965 la Lorraine comptait jusqu’à 70 000 mineurs, fer de lance de la lutte des classes de la région, mais peu à peu le capital a exploité d’autres filons, déjà les ouvriers lorrains coûtaient trop cher !!

  La dernière mine de fer de France exploitée par la société luxembourgeoise ARBED à Audun le Tiche  est définitivement fermée en 1998, la dernière mine de Charbon  est liquidée à Forbach en 2004. La seule mine  encore en activité en Lorraine est celle de Varangéville qui produit du sel et emploie environ 200 mineurs.

  Les conséquences de la fermeture des mines et l’abandon de leur entretien par les sociétés concessionnaires sont aujourd’hui catastrophiques :

  Les sociétés capitalistes, qui ont engrangées des profits gigantesques pendant des siècles, ont détruit l’ensemble du réseau hydrographique souterrain  pour soutenir le niveau des rivières locales en surface, l’alimentation en eau des habitants ( entre 10 et 15 % de la population régionale) et tenir les galeries de mines au sec.

  Depuis mars 95, le gouvernement a autorisé l’arrêt du pompage dans le bassin ferrifère Sud. Quelques mois plus tard en octobre et novembre 96, le sol s’effondre à Auboué, bilan 160 maisons évacuées. En mars 97 premiers effondrements sur les communes de Roncourt et Montois la montagne, août 98 un quartier de Moyeuvre Grande est entièrement inondé par la remontée des eaux souterraines,en novembre de la même année 63 familles sont évacuées d’un autre quartier qui risque de s’effondrer à tout moment !!

  Dans le bassin des houillères de Lorraine, où des galeries ont été creusées jusqu’à 1200 m de profondeur, la commune de Rosbruck s’est déjà affaissée de 13 m en juillet 2001 : 50 habitations ont du être détruites, 10 étaient en passe de l’être et 66 autres maisons avaient subit des travaux de relevage pour rester habitables.

  Si l’ensemble du bassin ferrifère est ennoyé c’est 400 millions de m3 d’eau stockés. Certains groupes capitalistes y voient déjà une source de profits, comme ARBED qui propose la création d’un barrage souterrain près de Thionville malgré que les études montrent que cela risque de tarir l’alimentation de la 3ème ville de Lorraine et que l’eau séjournant dans les galeries se charge de sulfures et devient impropre à la consommation.

  Dans tous les cas, les anciennes sociétés concessionnaires ne font rien pour maintenir les galeries en état et elles auraient tort de se gêner. Les gouvernements successifs ont légiféré pour que la République reprenne à sa charge les obligations de ces exploiteurs, c’est tout bénéfice pour les De Wendel et compagnie. (1)

  Les sinistrés sont quasiment abandonnés, ils sont rarement indemnisés et quand ils le sont leur habitation perd soudain les 4/5ème de leur valeur.

  On ne peut accepter cela. Les sociétés minières comme ARBED et surtout LORMINES filiale d’USINOR doivent indemniser les sinistrés, les reloger, reprendre à leurs frais le pompage de l’eau d’exhaure et l’entretien des galeries.

  Les actionnaires doivent rendre les MILLIARDS de profits volés à ceux qui les ont produits, les capitalistes doivent payer.

  On peut compter sur COMMUNISTES pour lutter et créer le rapport de force favorable à ce combat.

(1) Le baron SEILLIERE, patron du MEDEF appartient à la famille DE WENDEL

Demange Dimitri,

COMMUNISTES 55

 

 

Sommaire

 

 

 

« COMMUNISTES » du Puy de Dôme tiendra un stand sur la foire

de la SAINTE PAULE

 

Samedi 29 janvier 2005 toute la journée.

 

Ce sera l’occasion de rencontres et de discussions. Nous invitons tous les amis de « COMMUNISTES », tous celles et ceux qui veulent plus d’information sur notre parti à nous rendre visite.

Nathalie Courageot

 

 

Sommaire

 

 

ANTISEMITISME ?

 

  On est antisémite quand on s’attaque à quelqu’un parce qu’il est juif. Que cela soit sévèrement puni par la loi de notre pays, il n’y a rien de plus légitime, rien de plus nécessaire. La déclaration Universelle des Droits humains stipule nettement qu’aucun individu ne peut être inquiété et à plus forte raison agressé à cause de son appartenance à une religion, à une communauté, à une nationalité. Cela ne souffre aucune exception, aucune dérogation.

 

  Mais attention, s’exprimer contre le gouvernement israélien qui opprime le peuple palestinien c’est, aux yeux de certains, de l’antisémitisme. A ce compte là les antisémites seraient en France des millions ce qui, chacun le sait, est très loin d’être le cas.

 

  La question qu’a le droit de se poser chaque français (il en a non seulement le droit mais il en a le devoir) c’est : la politique du gouvernement israélien est-elle une politique de paix dans cette région OUI ou NON ?

 

  Ceux et celles qui soutiennent la politique israélienne s’emploient à déplacer le problème. Ils bénéficient du soutien des médias, du gouvernement et des partis politiques. Si quelqu’un veut défendre la politique israélienne qu’il le fasse ouvertement sans se dissimuler derrière la lutte contre l’antisémitisme, lutte que nous et beaucoup d’autres menons depuis toujours.

 

Contre la politique

 du gouvernement israélien:

oui fermement.

 Antisémites : jamais.

 

  « Le Monde diplomatique » rappelle cet exemple: « En juillet 2004, de jeunes Maghrébins et Africains sont accusés d’avoir perpétré une agression antisémite dans le RER à Paris. Ce fait divers déclenche une nouvelle campagne de presse. « Une agression particulièrement sauvage » s’indigne Europe1 le 11 juillet. France2 lui fait écho le même jour : « Une terrible agression antisémite ». Le lendemain Libération conclut théâtralement : « Antisémitisme, antisionisme, anticapitalisme (sic) mêlés comme aux pires heures de l’histoire ». CHIRAC lui même a condamné « l’agression ».Mais l’agression vous vous en souvenez, se révélera inventée par sa prétendue victime.

 

 

Sommaire

 

 

MEDIAS : DASSAULT, BOUYGUES, ROTHSCHILD…

 

La mainmise du capital sur les moyens d’information s’est encore renforcée. Il y a quelques semaines Serge DASSAULT (vous savez, l’avionneur) est devenu président de la SOCPRESSE , ce qui représente outre Le Figaro, 70 titres régionaux,  6 millions de lecteurs, le groupe l’Express, l’Expansion, l’Etudiant etc… Un coup d’œil sur l’organigramme simplifié du groupe est révélateur : La Voix du Nord, Nord Eclair, le Courrier de l’Ouest, Presse Océan, le Progrès, le Dauphiné Libéré, Paris-Turf, TV magazine (5 millions d’exemplaires)…

  Martin BOUYGUES est propriétaire de TF1, premier groupe audiovisuel français. Il entre à hauteur de 10% dans le capital de la SOCPRESSE. Leur alliance règne sur 55% de la publicité TV et sur 40% de la publicité dans la presse écrite.

  DASSAULT – BOUYGUES sont en train de développer partout la presse gratuite payée par les rentrées publicitaires, ainsi que l’installation de réseaux privés de TV locales pour abattre TV3.

  On pourrait parler aussi de LAGARDERE (Hachette) avec MATRA et la télévision, de Jérôme BOLLORE qu’on voit de plus en plus et d’autres encore… « Le Monde » à son tour ouvre son capital, LAGARDERE est sur les rangs. Quant à « Libération » c’est…. Edouard DE ROTHSCHILD qui entre en force mais il s’engage, sans rire « à préserver l’indépendance  du journal » ! (Il est vrai qu’en matière d’indépendance, il n’y a pas grand-chose à préserver à Libération).

  Ainsi tous les moyens d’information qui comptent sont entre les mains de représentants de l’industrie et de la finance. Restent de très rares journaux dits « de gauche », censés défendre les intérêts des travailleurs. Mais qu’en est-il? On le sait cette fameuse « gauche » s’est ralliée aux idées dominantes répandues à profusion par les médias.

  Au moment où le mécontentement grandit et gagne des couches nouvelles de salariés, nous devons pouvoir disposer d’un moyen de propagande qui permette à des millions de personnes de recevoir les informations, les commentaires, les explications indispensables à l’orientation et au développement de leur combat.

  Aussi pas d’illusions ! En ce domaine comme en tous les autres les travailleurs ne doivent compter que sur eux mêmes. Il s’agit de reconstruire pas à pas un moyen d’expression national au service du peuple.

  C’est ce qu’entreprend « COMMUNISTES ».

 

 

Sommaire

 

 

Pour vous informer, pour connaître notre analyse,

pour vous faire votre opinion.

Consultez notre site

Nous vous donnons ci-dessous une liste des articles parus sur notre site entre le 20 octobre et le 30 novembre. La liste est bien entendue incomplète et d’autres sont  publiés régulièrement.

Consultez-les.

EDF-GDF privatisés – COTE D’IVOIRE : ce qu’on nous cache – OGM parlons des vrais problèmes – RECHERCHE : un profit capitaliste – la privatisation de la SNECMA – Ecole : le rapport THELOT – Que se passe-t-il à la POSTE

PALESTINE : après la mort d’ARAFAT – USA : BUSH-KERRY, cherchez la différence – FRANCE: la pauvreté grandit, les profits patronaux explosent – EUROPE : création de l’Euro-région Pyrénées-Méditerrannée ; quand l’Europe fait du social –  SITUATION INTERNATIONALE : un monde dangereux – SECTEUR PUBLIC : bénéfices en hausse de 30% au 1er semestre 2004 – RAPPORT CAMDESSUS : des réponses à vos questions – que faisait M. BARNIER en Israël ? – Et la CHINE ? – FRANCE : les employeurs libres de licencier – CHATEAUROUX : une atteinte aux libertés syndicales – Etc…

Notre site : www.sitecommunistes.org

 

Sommaire

 

 

Recommander ce journal à un ami

 

 

www.sitecommunistes.org