Journal N° 50 de janvier 2005
SOMMAIRE
Edito : Un communiqué du
Bureau national 2004 – 2005 : BILAN et PERSPECTIVES
Jusqu’où le laissera-t-on aller ?
« COMMUNISTES » SE DEVELOPPE ET AGIT
Val d’Oise :
RENAULT Cergy : A qui la faute ?
Val de Marne :
VILLEJUIF : Grève au Centre Hospitalier Paul GIRAUT
Saint
Nazaire : Quand la lutte paye
Meuse : PATRON
VOYOU : 96 salariées licenciées
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Edito
Un communiqué
du Bureau National
2004 – 2005
BILAN ET
PERSPECTIVES
En 2004 les salariés et retraités ont subi des coups
sévères: la réforme de la sécurité sociale après celle des retraites, les
fermetures d’entreprises, les délocalisations, le recul de l’emploi industriel.
Ce fut aussi une attaque de très grande envergure contre les salaires et les
garanties sociales, contre tous les acquis.
A l’opposé les profits capitalistes ont explosé, les 45
plus grosses capitalisations affichent une santé insolente, résultat de
l’exploitation des salariés et des cadeaux fiscaux du gouvernement.
Le patronat et le gouvernement seraient allés encore
plus loin s’ils n’avaient pas craint la résistance des salariés.
Malheureusement la riposte des confédérations
syndicales n’a pas été à la hauteur. Le PS et les formations dites de gauche,
se sont volontairement cantonnés
dans leur habituelle opposition verbale sans conséquence.
Rien d’étonnant si le gouvernement et le MEDEF sont
prêts à frapper encore plus fort en 2005 (nous publions sur notre site un
aperçu de ce qu’ils ont déjà préparé). C’est tellement dangereux qu’un
organisme officiel, l’O.F.C.E. (1), s’est senti obligé de dire :
« les salariés, actifs et retraités, vont être les grands perdants de
2005 ».
Les dirigeants syndicaux confédéraux traînent les
pieds. Intervenons partout pour qu’ils prennent en compte notre volonté et
impulsent des initiatives qui permettent d’agir puissamment.
Le PS et ses alliés ont le regard obstinément fixé sur
l’Europe capitaliste qui se construit avec leur participation et sur la
présidentielle de 2007. Une fois de plus la preuve est faite qu’il est inutile
de compter sur ces gens là.
Mais aujourd’hui avec « COMMUNISTES » il existe
en France un nouveau parti révolutionnaire sur lequel vous pouvez compter. En
2005, tous ensemble et sans tarder, agissons pour que ça change.
Le Bureau National, le 10 janvier 2005
(1) Observatoire Français de la Conjoncture Economique
www.sitecommunistes.org
Depuis décembre nous avons publié des articles
sur l'Europe :
Référendum sur la Constitution, où est le vrai problème? –Turquie, fausse querelle – Leur Europe sociale c’est
ça ? - Asie : naissance du plus grand marché mondial. Catastrophe
en Asie : Larmes de crocodiles. Ukraine : Mais où est passée la révolution orange ?
– des précisons utiles – Ce que l’on ne vous a surtout pas dit. En
France : Des luttes – Plus ça
va, moins ça va – Des extraits de la Réunion du Bureau National de
« Communistes ». Palestine : après l’élection Présidentielle…
Une opinion, des analyses
que vous ne trouverez pas ailleurs.
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DES Princes 92100 BOULOGNE
On n’a
pas fini de mesurer l’ampleur de la catastrophe de l’Océan Indien. D’après les
responsables gouvernementaux relayés par les médias, le responsable c’est une
immense fatalité, un tremblement de terre imprévisible.
Quelques questions
Depuis maintenant plusieurs années, les moyens
existent de détecter l’arrivée d’un tel séisme et de prévenir à temps les
populations. Ils sont d’ailleurs installés et fonctionnent dans le Pacifique.
On apprend que des scientifiques avaient réclamé à plusieurs reprises leur
installation dans l’Océan Indien mais on leur a opposé un refus.
Pourquoi ? Selon l’UNESCO le
coût du système d’alerte est estimé à 30 millions de dollars, « des
cacahuètes » a estimé Koichiro Matsura directeur général de l’UNESCO. Les pays impérialistes avec
leurs sociétés capitalistes pillent ces pays, exploitent leurs populations, déclenchent la guerre, pour imposer leur domination comme en IRAK, en PALESTINE…
Un
bombardier B2, de ceux qui ont pilonné FALOUJA et BAGDAD et fait des milliers
de morts, vaut deux milliards trois cent millions de dollars, la guerre en IRAK
a déjà coûté plus de 200 milliards de dollars. Les mêmes puissances
impérialistes, les médias à leur solde, appellent avec véhémence à la
solidarité des populations. La solidarité pour ces peuples, oui ! L’élan
populaire a été énorme et il faut plus encore. A longueur d’informations on
nous a martelé : « tous unis pour la solidarité, pauvres – riches,
salariés – patrons, gauche – droite. Les grands mots n’ont pas manqué. Les
télévisions : « c’est la mondialisation de l’émotion et de la
solidarité ». Le journal
« Le Monde » : « les pays capitalistes les plus riches au
chevet de l’Asie »… Fini le capitalisme, plus d’exploiteurs, plus
d’exploités, tous ensemble.
Cette
solidarité n’est pas la nôtre.
Notre solidarité, c’est la solidarité de tous les
peuples, avec ceux de ces pays.
C’est une solidarité de combat contre les responsables, contre les
groupes capitalistes et les gouvernements qui maintiennent les peuples dans la
misère et le sous-développement. C’est une solidarité de combat pour changer
ça.
Luttes
*18
– 19 – 20 janvier : journées
d’actions dans les PTT, à la SNCF, dans l’Enseignement, la Fonction publique
*Samedi
5 février : les grandes
centrales syndicales réunies le 11 janvier ont appelé à une journée nationale
d’action et de mobilisations locales.
Vous
en trouverez le compte rendu sur notre site
Jusqu’où le
laissera-t-on aller ?
LE PEN continue. Il en est arrivé aujourd’hui à
absoudre l’occupation nazie en France et à justifier le massacre
d’Oradour-sur-Glane de juin 1944. Qu’attend-on pour punir sévèrement cet
individu ?
Mais il sait qu’il ne court pas de grands risques car
les milieux dirigeants ont besoin de lui. L’épouvantail Le Pen s’agite, c’est
preuve qu’il est utile et peut encore servir. Souvenez-vous de la présidentielle
de 2002 et du mot d’ordre « derrière Chirac contre Le Pen ». Il ne
faut pas tomber une nouvelle fois dans le piège. Il faut combattre Le Pen de
toutes nos forces, combattre la politique antisociale du capital et de tous
ceux qui le soutiennent, cette politique qui fait le lit du Front National
COMMUNISTES SE DEVELOPPE ET AGIT
Renault
Cergy (Val
d’Oise)
A QUI LA
FAUTE ?
MEDJA Ali
a été sanctionné le 27 décembre dernier : cinq jours de mise à pied soit
moins 25% de son salaire de décembre.
Pourquoi ?
Parce
qu’il a voulu trop bien faire son travail. D’un côté on nous demande de plus en
plus des résultats en termes de délais et de qualité mais de l’autre on exige
l’application rigoureuse des règles de sécurité. Personne n’est à l’abri de se
voir sanctionné pour le simple fait d’essayer d’effectuer son travail avec les
moyens mis à sa disposition. Nous voulons des moyens en hommes, en matériel,
en termes d’organisation.
Une
quête pour notre camarade Ali circule dans l’établissement pour montrer à la
direction que nous sommes tous de potentiels délinquants du non-respect des
règles de sécurité mais à qui la faute ? Au SB il est interdit de monter sur les engins pour
prendre des pièces dans les réserves avancées en hauteur. Qui peut se permettre
d’attendre que le cariste arrive s’il veut effectuer sa cadence? Qui est
responsable du manque de caristes ?
Qui a pris l’initiative de créer ces réserves contre
l’avis du CHSCT ?
Au secteur
expédition il est interdit de monter sur les fourches des engins. Comment dans
une remorque de 2,40 mètres peut-on glisser les cartons à la main en hauteur
afin d’optimiser le chargement ? Qui tous les matins effectue le tour du
secteur pour voir s’il n’y a pas de reliquat ? Qui effectue un chantage
permanent pour être à 100% sinon la prime d’intéressement sera revue à la
baisse ?
Val de
Marne
Villejuif :
grève au centre
hospitalier
Paul Giraud
Le
personnel de cet hôpital psychiatrique qui travaille en journée continue prend
ses repas à des horaires très variable. Il bénéficie de tickets à tarifs réduits pour manger au self.
La
direction sans avertir personne (pas même les représentants du personnel) a
décidé de supprimer cet acquis. Les agents devraient déclarer le montant de ces
tickets comme un avantage en nature à ajouter à leur salaire. Elle veut en
profiter d’ailleurs pour augmenter les tarifs car dit-elle « les
tarifs les plus bas sont trop faibles », ce qui veut dire que les plus bas
salaires seront les premiers touchés.
Précisons
que le Conseil d’administration composés de la direction et d’élus municipaux
(Villejuif est une municipalité dirigée par le PCF) a voté cette décision.
C’est la
goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le mécontentement du personnel est de
plus en plus grand car les conditions de travail ne font que s’aggraver et le
drame de l’hôpital de Pau inquiète. De plus le plan de restructuration de
l’hôpital qui prévoit de transférer ailleurs les malades de longue durée (50 à
100 lits) prévoit de réduire la plus grande partie des services techniques pour
les remplacer par un « partenariat » avec le privé (entreprises et
associations) qui emploie du personnel payé bien en dessous du SMIC.
La
direction justifie sa décision en affirmant que ces nouvelles mesures voulues
par l’URSSAF sont prises pour s’adapter à l’Europe.
Le
personnel s’est mis en grève. Il participera à la journée d’action des hôpitaux
le 20 janvier. Il est bien décidé à ne pas faire les frais d’une politique qui
est en train de réduire les crédits alloués aux hôpitaux de façon drastique.
« COMMUNISTES »
est avec lui.
Deux -
Sèvres
INADMISSIBLE
Affecté au
parc de la Direction de l’Equipement depuis août 1981, Dominique Grappin était
conducteur d’engins. Il y a 5 ans il avait subi une intervention chirurgicale
qui l’avait immobilisé quelques mois. Le jour où il a voulu reprendre son
travail, son poste a été transformé. Depuis trois ans Dominique demandait comme
il normal, de réintégrer le poste dont il fut retiré arbitrairement ;
depuis trois ans il subissait un refus catégorique. Il ressentait tout cela comme une sanction qu’il
n’avait jamais méritée. La direction avait été prévenue du mal être de
Dominique et cela depuis longtemps mais elle restait impassible.
Le 21
décembre, Dominique a tué son supérieur hiérarchique, blessé le directeur
adjoint puis il s’est donné la mort.
Après
le drame, l’administration a demandé aux agents du Parc de ne rien divulguer
mais les agents se confiés aux médias, ils veulent expliquer pourquoi leur
camarade, qui depuis de nombreuses années (19 ans) luttait pour défendre les
droits du personnel, qui était un collègue agréable, père de deux enfants, en
est arrivé à cet acte dramatique.
Cette affaire est
gravissime, car à la DDE 79, depuis de nombreuses années, d’autres suicides ont
eu lieu dans cette catégorie de personnel mais, bien sûr, cela n’a pas fait de
vagues… Il n’est pas concevable d’entendre une hiérarchie recommander à son
personnel de ne rien dire à propos de la mort de deux agents. Il n’est pas
admissible que cette hiérarchie demande à certains agents de dire que Dominique
avait perdu la tête et avait sombré dans une folie meurtrière quand cette même
hiérarchie est à100% responsable. La direction avait été prévenue du mal être
de Dominique mais un mur était érigé face à lui et rien ne pouvait le faire
bouger.
Un harcèlement moral grandissant, une montée de
l’arbitraire, de l’autoritarisme d’Etat avec ses satellites locaux sont en
train de gangrener les conditions de travail au sein de la fonction publique
française. La décentralisation avec
ses mesures de privatisation, ses délocalisations arbitraires, la remise en
cause des statuts, les menaces de licenciements, les agents déshonorés dans
leur dignité… etc… annonce de grandes difficultés à venir pour les salariés.
Seule l’action des personnels fera reculer les responsables de cette situation.
Nous ne pouvons pas et nous ne pourrons jamais accepter le drame que les
personnels de l’équipement 79 viennent de vivre.
Marc Véchambre
St Nazaire
QUAND LA
LUTTE PAIE
Il
a fallu 29 jours de grève pour que les salariés de la société nazairienne de
transports en commun (STRAN) obtiennent une partie de ce qu’ils revendiquaient.
Au départ une revendication simple et forte : A travail égal, salaire
égal.
La
communauté urbaine de St Nazaire gère le réseau urbain de St Nazaire et des
villes avoisinantes. Elle a créé une filiale privée pour desservir le sud-Loire
(la STRVN) avec vous vous en doutez, des conventions collectives différentes.
Résultat : 250 euros de moins pour un chauffeur STRVN comparé à celui de
la STRAN. Autre effet : la STRAN n’embauche plus tandis que la STRVN
recrute.
Joël
BATTEUX, dirigeant du PS est président de la Communauté de Communes de
l’agglomération. Cet individu a tout fait pour que le mouvement pourrisse,
menaçant même d’engager une procédure judiciaire contre les salariés. Il a
tenté de briser l’action en signant un protocole d’accord avec l’UNSA un
syndicat fantôme qui compte cinq adhérents sur 145 employés ! Mais avec le
fort soutien de la population, avec l’aide de la CGT, les salariés ont su
résister, obtenant au bout d’un mois de grève :
-à la STRVN : l’augmentation de la
valeur du point de 7,3% et la promesse de l’alignement futur des salariés STRVN
sur ceux de la STRAN.
-à la STRAN : une augmentation de
6% des salaires
-Pour tous : le paiement de neuf
jours de grève
Les salariés restent vigilants sur
les engagements pris. A travail égal, salaire égal.
Gaétan
Papillon
Meuse
PATRON VOYOU,
98 salariées
licenciées !
Le
Comité des licenciées de NOSOCOBA nous communique :
Victimes
d’un patron voyou qui a sciemment pompé la trésorerie, l’entreprise NOSOCOBA
dans la Meuse, confection de prêt-à-porter haut de gamme pour des marques de
prestige (Hermès, Muggler, Chanel, Dior, Lanvin et Yves St Laurent) a mis 98
personnes au chômage après décision du tribunal de commerce de liquidation et cessation de
l’activité immédiate de l’entreprise.
L’ex
PDG est un certain Patrice BOUYGUES (quel nom !). Ce voyou en question a
été incarcéré à la maison d’arrêt de Bar-Le-Duc. Mis en examen pour banqueroute,
abus de biens sociaux, délit d’entrave au Comité d’Entreprise, malversation au
détriment de la société, des crédits et aides financières de l’Etat et de la
Région dont il a bénéficié, ainsi que des investissements fantômes.
Avec
leur comité les licenciées de NOSOCOBA, avec la CGT se battent et se battront
jusqu’au bout pour que la justice leur soit rendue et qu’elles puissent enfin
récupérer les dommages et intérêts qu’on leur doit.
A
peine croyable, dévouée au capitalisme la justice refuse que les ex-salariées
puissent se porter partie civile dans ce dossier !
Le comité des licenciées a besoin de
votre soutien et de votre aide
matérielle. Contactez-nous : COMMUNISTES 55 – Demange Dimitri – Maison
Forestière du vieux four – 55250 – Lisle en Barrois – tél/fax 03.29.70.72.47
CALVADOS
Giberville
Salle Pablo Néruda
MERCREDI
26 janvier à 19 h
RENCONTRE
avec
ALAIN EVEN
membre du secrétariat
national
DIRE
NON A L’EUROPE
CAPITALISTE
CHIRAC et ses ministres, les médias, le
PS et bien d’autres…s’est à qui criera le plus fort tout en évitant
soigneusement d’aborder les vraies questions. Dur de s’y retrouver au milieu de
tout ce bruit.
Quelle est la vraie question ?
L’Union
Européenne,
terrain de chasse
des capitalistes
Dans
cette Europe en construction les contradictions inter-capitalistes s’aiguisent. Luttes d’intérêts entre les grands groupes
capitalistes européens, luttes entre ces groupes et les groupes US et les
autres groupes multinationaux. L’influence US s’est étendue en Europe avec
l’arrivée des nouveaux membres comme la Pologne, les pays Baltes… L’entrée
probable de l’Ukraine modifiera encore le rapport des forces. Dans ce cadre il
est inévitable que des affrontements se développent, pensons à la Turquie. Mais surtout
n’exagérons rien, ils seront toujours d’accord pour atteindre leur
but commun: renforcer l’exploitation capitaliste dans leur Europe.
Le PS est divisé,
ça veut dire quoi ?
Normal
donc que ces affrontements aient des répercussions directes sur ce PS dont tous
les dirigeants défendent les intérêts capitalistes mais pas forcément de la
même façon.
Hollande, DSK, Lang, sont pour le OUI, Fabius et d’autres sont pour le
NON mais tous sont pour le renforcement de l’Europe capitaliste. Ce PS continuera donc sa route au service
des puissances économiques et financières. C’est pour ça que Hollande a
demandé à Chirac de ne pas parler de politique intérieure, c'est-à-dire de
l’emploi, des salaires, de retraites, de la sécurité sociale…Chirac a approuvé
chaleureusement.
Et le PCF, les
Verts, la LCR… ?
Pour le PCF « il devient de plus en
plus clair que le choix n’est pas entre partisans et adversaires de
l’Europe » a déclaré dans l’ « l’Humanité » un certain
Cohen Seat dirigeant
national. M.G. Buffet dit la même chose. La LCR défend une position similaire.
Les Verts se perdent en luttes intestines. Ils s’orienteraient vers le OUI
semble-t-il…
C’est cela le NON de gauche qui donnerait
selon eux « une claque à la droite »!
Le NON de
« COMMUNISTES » c’est quoi ?
Nous
sommes contre cette Europe capitaliste et donc contre toute constitution qui
l’officialiserait .Il ne peut pas y avoir de constitution « sociale »
parce que l’Europe capitaliste ne peut pas être sociale.
Les capitalistes règnent sur l’Europe et les
gouvernements qui se succèdent dans ces pays les servent. Le socialiste
Schroeder attaque la Sécurité Sociale, les salaires et les retraites mais
diminue les charges patronales, le bilan du socialiste Blair en Grande Bretagne
est connu, en Espagne le socialiste Zapatero a remplacé l’homme de droite
Aznar, cherchez la différence. Le socialiste Jospin avec la gauche plurielle a
gouverné la France, on connaît le résultat.
Ni
les uns ni les autres n’avaient besoin d’une constitution pour engager ne
serait-ce que le début d’une politique sociale, pourquoi ne l’ont-ils pas
fait ? Il n’y a rien à attendre de tous ceux là.
C’est parce que nous avons une toute autre
vision de notre continent que nous rejetons cette Union Européenne qui se
construit sous la houlette des capitalistes.
Il
ne peut y avoir de changements positifs dans cette partie du monde que par la
lutte des peuples contre leur ennemi commun, ces grands groupes capitalistes
multinationaux et les gouvernements à leur service.
Lutte
sans compromis rejetant les fausses solutions proposées par les uns et les
autres. Lutte qu’il faut mener jusqu’à son terme : l’écrasement du système
capitaliste.
C’est pour cela
que nous
vous appelons à
dire
NON au
référendum
.
Europe :
Référendum sur la Constitution, où est le vrai problème? –Turquie, fausse querelle – Leur Europe sociale c’est
ça ? - Asie : naissance du plus grand marché mondial. Catastrophe
en Asie : Larmes de crocodiles. Ukraine : Mais où est passée la révolution orange ?
– des précisons utiles – Ce que l’on ne vous a surtout pas dit. En
France : Des luttes – Plus ça
va, moins ça va – Des extraits de la Réunion du Bureau National de
« Communistes ». Palestine : après l’élection Présidentielle…
Ecrire :
Communistes, 4 rue des Princes
92100 Boulogne
mailto:E’mail : communistes2@wanadoo.fr
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