Journal N° 55 de septembre
2005
SOMMAIRE
Editorial : Ça y est ! ensemble le 4 octobre
Contre les mauvais coups de la rentrée,
l’action
PETROLE : l’envolée à la pompe
Vite rabibochons-nous, 2007 approche
VILLEPIN – SARKOZY : cherchez la
différence
Nouvelle Orléans : des milliers de
morts et de disparus
Recommander ce journal à
un ami
ÇA Y EST !
ENSEMBLE
LE 4 OCTOBRE
Les salariés manifestent des
attentes urgentes, notamment en matière de salaires, d’emploi, de respect de
leur dignité… Dans les entreprises, des luttes sont engagées, des victoires remportées
qui sont autant d’encouragements pour une rentrée combative.
B.
Thibault vient de déclarer : « le gouvernement a profité du mois
d’août pour officialiser ses mesures…Nous n’accepterons jamais de revenir sur
cet aspect fondamental du droit du travail… Les ingrédients sont réunis pour
une riposte d’envergure. Nous y travaillons dès maintenant ».
De
son côté, J.C. Mailly de FO a indiqué dans un entretien au « Parisien
Libéré » : « Si rien ne bouge, la contestation sera la seule
réponse, y compris pour un syndicat réformiste comme FO » (souligné par nous). Il voit une
manifestation avec un million de participants.
Chérèque
traîne les pieds mais il a été contraint par le mécontentement de ses propres
syndiqués de déclarer à la presse que la CFDT participerait à cette journée
d’action du 4 octobre.
Réagir vite et puissamment
Des
exemples récents prouvent que l’action unie et déterminée peut faire reculer le
patronat et le gouvernement. En mai dernier, une puissante grève de cinq jours
des salariés de TOTAL (l’entreprise la plus riche de France avec 9 milliards
d’euros de bénéfices en 2004 et près d’un milliard de profits par mois en 2005)
ont mis en échec la direction qui prétendait leur imposer une journée de
solidarité non payée. Aux chantiers navals de St Nazaire, la société ALSTOM a
dû verser l’intégralité de leurs salaires aux travailleurs polonais
exploités scandaleusement par un sous-traitant. Dans les Bouches-du-Rhône, des centaines d’ouvriers
agricoles saisonniers ont contraint leurs employeurs à augmenter leurs salaires
et à revoir leurs conditions d’hébergement.
Le
4 octobre les syndicats appellent à une journée nationale d’actions et de
mobilisation, par des arrêts de travail, des rassemblements et des
manifestations..
Le
succès de cette journée, c’est avant tout des salariés qu’il dépend, de leur
capacité de préparer ensemble dans chaque entreprise, chaque bureau, chaque
magasin, chaque établissement scolaire, parmi les sans-emploi, dans chaque
quartier, chaque localité.
Il
serait naïf de la part des salariés d’en abandonner la préparation aux seuls
états-majors syndicaux.
Le
4 octobre doit être le début du développement de la mobilisation encore plus
ample qui contraindra gouvernement et patronat à de nouveaux reculs.
« COMMUNISTES »
participera aux actions décidées par les travailleurs. Ses adhérents agiront
partout où ils sont présents pour en assurer le succès.
La rédaction
Contre les mauvais coups
de la rentrée, l’action
Comme chaque année le gouvernement a porté ses mauvais coups de vacances:
réforme complète du code du travail, suppression des garanties statutaires et
collectives, suppressions de toute garantie de l’emploi. Déjà 70% des jeunes
sont embauchés avec seulement un CDD et le contrat « nouvelles
embauches » aggravera considérablement la dépendance du salarié vis-à-vis
de son employeur.
Le mot d’ordre du MEDEF : « tout doit tourner autour
de l’entreprise » affiche clairement les intentions finales du patronat et
du gouvernement. Entre l’entreprise et le salarié, rien ne doit interférer, ni
convention nationale, ni statut…en un mot rien qui ne soit élaboré par
elle-même et éventuellement ratifié par un syndicat réformiste à l’échine
souple. Patronat et gouvernement veulent s’appuyer sur ça pour atteindre plus
rapidement leur objectif, la surexploitation des salariés et du peuple.
Diminution des indemnités de
chômage, attaques répétées contre les droits des salariés et le droit de
grève, nouvelles attaques cet automne contre la Sécurité Sociale et le système
de santé, délocalisations, vente des autoroutes, passage immédiat au privé de
15% (pour commencer) du capital d’EDF qui a pourtant augmenté ses bénéfices de
23,9% depuis le début de l’année et au moment où se pose avec force la question
de la maîtrise de l’énergie…
La journée d’action du 4 octobre va
montrer que les travailleurs ne se laisseront pas faire. Elle doit être le
point de départ de luttes encore plus importantes qui contraindront le pouvoir
et le patronat à reculer.
PETROLE : l’envolée à la pompe
Malgré plusieurs hausses de la
production de l’OPEP, le cours du Brent a fait un bond de 49% à Londres en six
mois et le prix du
baril a dépassé les 70 dollars aux Etats-Unis au lendemain du cyclone en
Louisiane. Du
coup les majors ont affiché sur le seul premier semestre des performances en
progression moyenne de 30%.
Si
les Français et particulièrement les plus pauvres subissent directement les
conséquences de cette envolée des prix du pétrole, d’autres en profitent très
largement et notamment les spéculateurs et les actionnaires des compagnies
pétrolières. Ainsi le résultat
net de Total dépasse les 8 milliards de dollars au premier semestre 2005 et
progresse de 65% en un an.
La
flambée des prix à la pompe ponctionne sévèrement le pouvoir d’achat des millions de salariés qui se rendent sur
leur lieu de travail en voiture. Il y a deux ans, un automobiliste parisien roulant au
super 98 déboursait 47 euros pour se rendre à Brest, il débourse aujourd’hui 71
euros !
L’envolée
du prix du baril profite comme jamais aux grandes compagnies, qui ont engrangé 100 milliards de
dollars de profits. Jamais un secteur industriel n’aura dégagé autant de
bénéfices, même si, en 2004, les cinq majors (Exxon Mobil, Chevron, Total, BP
et Shell) avaient déjà battu tous les records avec plus de 1.150 milliards de
dollars de chiffre d’affaires et 84 milliards de profits. Total a rappelé que l’augmentation de 4,23 milliards de dollars de
son résultat opérationnel d’un semestre sur l’autres’ explique à hauteur
de près de 3 milliards, par la hausse des hydrocarbures.
Compagnies
pétrolières et gouvernement s’entendent comme larrons en foire pour profiter de
l’aubaine. Le gouvernement, pour sa part, engrange les rentrées fiscales (TIPP
+ TVA) qui représentent plus de 70% du prix des carburants à la pompe ; il refuse de mettre en
place la TIPP flottante afin de limiter l’impact de cette flambée du prix du
brut !
Comme
il l’avait fait l’an dernier, le gouvernement s’apprête à faire de nouveaux
cadeaux au patronat mais s’agissant des salariés et des consommateurs, il se
contente de vagues promesses de redistribution du surplus des recettes
fiscales.
Il
est indispensable et urgent de revoir la fiscalité sur les produits pétroliers
pour compenser la perte du pouvoir d’achat des salariés et ceci dans le cadre
d’une refonte de l’ensemble du système fiscal français.
Le
prélèvement supplémentaire doit être restitué immédiatement sous forme d’une
réduction des prix des produits pétroliers. Mais une telle mesure ne règle pas tout. La hausse
et l’instabilité du prix du pétrole et les problèmes qu’elles engendrent tant
pour les consommateurs que pour les secteurs d’activité, nécessitent des
politiques structurelles. D’autant que la question de l’énergie va devenir
fondamentale.
Il
est temps de mettre en place une politique énergétique prenant en compte la
satisfaction des besoins économiques et sociaux. Cela n’est possible que si la
Nation se réapproprie en totalité les entreprises du secteur énergétique, dont
les entreprises pétrolières.
On
s’agite à gauche pour préparer l’élection
présidentielle de 2007. Ne perdons pas trop de temps à examiner de près les
coups bas que se donnent les multiples candidats, déclarés ou non. Des
politiciens ambitieux il n’en existe pas qu’à droite, l’essentiel n’est donc
pas là
Les
grandes manœuvres sont engagées. Dans notre numéro de juin, nous écrivions : « il
y a à peine dix jours que le NON l’a emporté et déjà les manœuvres
politiciennes se multiplient à gauche. C’est à qui jouera le rôle principal, de
Fabius, DSK, Jospin etc… Des seconds plans aux ambitions plus limitées comme
M.G. Buffet, Bové, Besancenot…manoeuvrent »
Oublié
tout ce qui opposait, paraît-il, les apôtres du OUI et ceux du « NON de
gauche » de l’élection européenne, il s’agit maintenant de se mettre
d’accord pour être en mesure de l’emporter en 2007. Pour faire quelle
politique ? Hormis quelques phrases ronflantes mais particulièrement
creuses tout ce beau monde évite d’en parler. Question taboue, silence radio !
Le PS paraît-il…
Certaines
bonnes âmes s’inquiétaient sérieusement de savoir si le PS se remettrait de sa
blessure. Qu’elles se rassurent, c’est en train de se faire, au moins
officiellement. Finalement le OUI et le « NON de gauche » se
retrouvent quand il s’agit d’aller au gouvernement. Pressés par le temps, ils
se réconcilient à toute allure. Hollande pense qu’il est urgent « d’offrir
au plus vite un débouché politique à la colère qui monte ». Fabius annonce
qu’il faut « rassembler à gauche ». Il a pour cela, « une
feuille de route simple et sereine : s’opposer à la droite et écouter les
Français ».
Camarades,
vous feriez confiance à un Fabius, un DSK, un Hollande, un Lang ou (encore) un Jospin,
pour défendre les revendications des travailleurs ? On a vu ces gens-là à
l’œuvre au gouvernement et ailleurs, deux fois ça suffit.
Tout
le monde s’y met. M.G. Buffet du PCF veut donner « un élan durable à la
gauche ». Elle veut « construire comme pour le référendum (sic) un
rassemblement majoritaire ». Et pour ne pas être en reste, elle propose
que « toutes les forces de gauche, politiques, associatives et syndicales
tiennent à Paris une première étape ». Faire risette au PS, à la CFDT, à
ATTAC etc… est-ce avec eux qu’on peut construire un projet politique qui change la
vie ? Il est vrai que le PCF a abandonné depuis des années toute position
de lutte de classe mais là il fait fort !
La
LCR n’est pas en reste. Krivine et Besancenot ont réuni Buffet, Bové, Mélenchon
et d’autres pendant les vacances. « On ne se quitte plus depuis le 29
mai » a dit Besancenot qui aspire à créer un « front
politique contre la politique libérale ». Un de plus ! Les Verts
aussi sont sortis du bois, Noël Mamère et D. Voynet sont
« disponibles » pour la Présidentielle, ils recherchent une solution
pour « réconcilier le OUI de gauche et le NON de gauche ». Et
Bové ? Il serait prêt à être candidat à la Présidentielle si on le lui
demandait. En attendant, il s’agite dans tous les sens, avec Fabius, avec la
LCR, le PCF etc…
Le
4 octobre, c’est sûr qu’on les rencontrera tous dans les manifestations ceints
de leurs écharpes. Les médias enregistreront leurs déclarations, toutes plus
révolutionnaires les unes que les autres.
Une
opération d’envergure se monte
contre les salariés et le peuple. Changer de gouvernement sans changer de
politique, c’est une nouvelle fois ce qui se prépare.
Avec
« COMMUNISTES » opposez-vous de toutes vos forces à ces manœuvres.
Nous
en reparlerons
VILLEPIN
– SARKOZY :
cherchez la différence
La
lutte pour la candidature à l’élection présidentielle de 2007 est déjà engagée
l’accident de santé de Chirac accélère les choses. A droite, deux personnages
se détachent nettement. D’ici 2007
la donne peut être encore modifiée, mais ces deux-là occupent le devant de la
scène.
Télé,
presse écrite, radios…tous les médias s’y sont mis. De droite à gauche tous
veulent prouver que Villepin et Sarkozy ce n’est pas pareil. D’après certains,
Villepin serait « mieux » que Sarkozy, pour d’autres c’est le
contraire… Le journal « Le Monde » est même allé jusqu’à publier un
long article intitulé : « Villepin Sarkozy : les deux
France » ! L’ambition démesurée de ces deux individus saute aux yeux
mais de là à parler de deux France... Villepin, Sarkozy ou quelqu’un d’autre,
tous sont des ennemis des travailleurs et du peuple.
L’un
comme l’autre sont au service exclusif des hommes du grand patronat et de la
haute finance qui les ont installés au gouvernement et qu’ils servent avec
zèle.
Alors pourquoi cette campagne ? Pour tenter de faire croire une fois de plus
qu’il existe une solution à droite, qu’une autre politique sera appliquée si
l’on change le capitaine ! « La rupture avec De Villepin est plus marquée sur la forme que sur
le fond », a quand même écrit un journal.
On
s’en doutait
Nouvelle-Orléans
: Des milliers de morts et de disparus
Des dizaines de
milliers de personnes coincées pendant des jours à la Nouvelle-Orléans. La
surprise et l’indignation ont touché le monde entier. Qui aurait cru que…
Pourtant…quelques
données rappellent ce qu’est véritablement ce pays, des données officielles,
pas sujettes à caution. Mais aux USA, en France et un peu partout dans le monde,
on n’en fait pas état. Le mythe américain, le pays de la réussite, la grande
puissance mondiale…Bref, le capitalisme triomphant…
Le mythe américain, le pays de la réussite ? D’après les
chiffres officiels publiés (enfin) mardi par le Bureau National des
Statistiques (Census) on recensait 37 millions de pauvres parmi lesquels
15,6 millions de très pauvres. Désormais 12,7% des Américains sont considérés comme
« pauvres », c'est-à-dire 1 américain sur 8. Le seuil de pauvreté
est fixé à 667 euros par mois (964 dollars) pour une personne, il est de 1285
eus (1608 dollars)
pour une famille de quatre personnes. 44 millions d’américains n’ont pas
d’assurance médicale, d’autres n’ont même pas d’assurance pour leur logement.
La vie est très chère aux Etats-Unis, elle est très dure pour les pauvres.
Personne n’oubliera ces dizaines de milliers de personnes, d’enfants, sans
nourriture, sans toilettes, sans soins, avec combien de morts ? des
centaines, des milliers ?
Le célèbre cinéaste
Michaël Moore, palme d’or 2004 au Festival de Cannes a adressé
vendredi une lettre ouverte à G.W. Bush. En voici un extrait : « M.
Bush… après tout vous n’y êtes pour rien si 30% de la population de la
Nouvelle-Orléans vit au-dessous du seuil de pauvreté et si des dizaines de milliers
d’habitants n’avaient pas de moyen de transport qui leur aurait permis de
sortir de la ville. Ne déconnez pas, ils sont noirs ! »
Noirs et pauvres ajouterons-nous
ECRIVEZ-NOUS
Nous
recevons de nombreuses lettres. A votre tour écrivez-nous.
Ci-dessous deux courriers reçus
Le pleureur et le champion
Mme Parisot a gardé les habitudes
de Sellière son prédécesseur au MEDEF : celles de pleurer sur les
difficultés des entreprises en demandant toujours plus de cadeaux. Le
gouvernement actuel, comme tous ses prédécesseurs, vient de franchir de
nouveaux pas dans ce sens : contrat d’embauche d’essai de deux ans,
versement mensuel et augmentation de la « prime pour l’emploi ».
Rappelons qu’elle a été créée par le gouvernement Jospin-gauche plurielle,
qu’elle est un encouragement aux employeurs à maintenir les plus bas salaires,
et qu’elle est payée avec l’argent des contribuables.
Cela
a été l’occasion pour un pleureur professionnel, M. Jean-Pierre Caudran,
délégué général du groupement des Fédérations d’Industrie (l’une des
principales organisations du MEDEF) de rouvrir les vannes... Il déclare :
« Les entreprises n’ont pas les moyens d’investir : elles serrent les
coûts pour tenir dans un environnement où les prix des biens baissent et celui
des matières premières augmente. Cela posera un vrai problème de
compétitivité ».
De
quoi faire pleurer un bloc de granit !
Dans
le même temps, un journal financier, anglais il est vrai, « The
Economist » a fait un classement des pays exportateurs de capitaux en
Europe. Champion 2005 : La France avec 59,5 milliards d’euros, devant
les USA, très loin devant l’Angleterre et l’Italie. Il y a là de quoi investir
dans les salaires, la protection sociale et la retraite, la recherche et le
développement, l’emploi.
Il
y a là de quoi mener une autre politique à condition que le peuple l’impose par
la lutte.
Un
camarade de Paris
Du déjà vu…
Le rejet massif de la
Constitution Européenne a été d’abord le rejet de politiques menées en France
depuis des années dans l’intérêt du capital. Pour les réformistes ce référendum a servi de
point d’appui pour les manœuvres d’Etat-major dans la seule perspective de
parvenir au gouvernement en 2007 sans remettre en cause un système que beaucoup
d’entre eux ont géré quand ils étaient aux affaires. Dans leurs universités
d’été et autres rassemblements, tout ce qui a été envisageable en matière de
magouilles politiciennes a été passé en revue. Bien entendu l’intérêt du peuple
et du pays bien que constamment invoqué reste la dernière
« priorité » de ces candidats au pouvoir !
On
pourrait penser à première vue que pour certains, ils n’ont rien à faire
ensemble, que ce soit Hollande, Bové, Buffet, Besancenot, Fabius, Mélenchon
etc… Erreur ! D’abord, qu’ils aient voté OUI ou NON ils sont tous pour la
construction européenne et certains ont d’ailleurs mis en leur temps la main à
la pâte notamment entre 1981 et
1995 et entre 1997 et 2007. Ensuite en bons réformistes ils ne remettent
surtout pas en cause la société capitaliste, enfin ils sont tous dans des
stratégies électoralistes pour leurs intérêts de parti ou intérêt personnel.
Bové qui avec l’aide des médias se verrait bien dans la peau d’un
« candidat d’union sur la base de la victoire du NON et capable de créer
une alternative. Laquelle ? Là, malgré les micros, silence radio du
« leader paysan ». Buffet qui
rêve d’une union populaire pour 2007.
Ce
flou sans contenu, sans perspective c’est du déjà vu et revu. C’est cette
politique qui amena Le Pen au 2ème tour en 2002 !
Les
Verts, ou 4 ou 5 d’entre eux pas moins,
se sentent présidentiables. Besancenot, Krivine et la LCR se
verraient bien les fédérateurs d’une gauche avec un front soi-disant social et
politique. Bref un habillage pseudo-radical pour un contenu et une issue
réformiste. Enfin le PS qui, malgré ses batailles de chefs, couvre tous les
terrains de droite à « gauche ». Un rapprochement avec l’UDF de
Bayrou est même envisagé. Et puis il y a tous les autres leaders
d’organisations. ATTAC, SUD etc… la liste est longue de ceux qui derrière des
prises de position fracassantes unitaires sont les porteurs de fait d’une
alternance social-démocrate.
Ce
que les gens attendent c’est justement le contraire, c’est la rupture avec un système qui démontre son
pouvoir de nuisance contre le peuple. « COMMUNISTES » parti
révolutionnaire est le seul qui propose cette rupture pour transformer la
société.
Un
camarade de Caen
Recommander ce journal à un
ami