Journal N° 57 de janvier 2006
SOMMAIRE :
Le 3ème Congrès
national de « COMMUNISTES »
Un hebdomadaire
« Communistes »
Plus elles en reçoivent,
plus elles en veulent
Dans les PME aussi on
prend l’argent public… et on part
New-York : retour sur une grève
Recommander ce journal à
un ami
Comment
faire ?
Après
Chirac, Sarkozy et d’autres, Villepin a palabré longuement à Télévision et ailleurs
pour nous dire que « la situation impose encore plus de nouvelles
économies ».
Nous savons ce qu’il veut dire.
Pour lui et les siens il n’est pas question de toucher aux profits des sociétés
industrielles et commerciales qui ont pourtant battu des records cette année
encore. Au contraire, le budget 2006 a prévu pour elles des dizaines de
milliards de nouveaux cadeaux sous forme de subventions et allègements fiscaux
de toutes sortes.
Une fois
de plus ce sont les salariés et le peuple qui verront s’aggraver leurs
difficultés dans tous les domaines.
Patronat
et gouvernement vont vite, très vite dans la mise en œuvre de leur politique. Quant
à la gauche, PS, PCF, LCR, Verts etc… tous ont le regard fixé sur les élections
de 2007. Ils se préparent à aller au gouvernement à la place de la droite… mais
pour faire la même politique. Pas
étonnant qu’ils n’appellent pas
aujourd’hui à la moindre action de quelque envergure contre cette politique qui
accable les Français. Attendez
2007 ! ...Le PS, le PCF, les Verts et les Radicaux de Gauche se
réunissent début février pour préparer, devinez, « un accord de
gouvernement ». On prend les mêmes et on recommence mais pendant ce temps
la politique de Chirac, Villepin, Sarkozy fait des ravages. A quoi sert de changer
de gouvernement si c’est pour faire la même politique ? Souvenons-nous du
bilan de Jospin. L’expérience passée de la gauche au gouvernement et tous les
évènements actuels montrent que ce n’est pas de ce côté que le changement
viendra.
Comment faire ?
D’abord lutter pied à pied, agir dès maintenant
contre cette politique partout où c’est possible. C’est le seul moyen de faire
reculer patronat et gouvernement. Comme le montrent les résultats obtenus dans
certaines entreprises, c’est seulement quand on agit qu’on peut avancer. C’est
difficile dans la situation actuelle ? Certainement mais il n’existe pas
d’autre solution.
Et
surtout, il est indispensable et urgent de reconstruire en France un parti
révolutionnaire puissant. C’est ce que nous faisons avec COMMUNISTES depuis
maintenant quatre ans. La vie prouve que nous avons eu raison.
Que
2006 soit une année de luttes victorieuses et qu’elle marque une nouvelle
avancée dans la réalisation de nos objectifs communs !
La
rédaction
Le 3ème Congrès National de
« COMMUNISTES » se tiendra les 9 et 10 juin à Paris
Suivez les comptes-rendus de sa
préparation
et de ses travaux sur notre site :
sitecommunistes.org
Sur notre site bientôt
UN HEBDOMADAIRE COMMUNISTES
Où vous pourrez
lire :
*Le commentaire Communistes des
évènements sociaux, politiques, économiques de la semaine
*Des articles de fond sur les questions
qui se posent aujourd’hui en France, en Europe et dans le monde.
*Où vous découvrirez ce que la presse les radios, les télés…vous
cachent
*Des choses bien différentes de ce
qu’écrit la gauche française, du PS à la LCR, du PCF aux Verts…
Quand sera-t-il prêt ?
*Fin février – début mars vous pourrez
en disposer
Comment s’en servir ?
En consultant notre SITE :
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vos suggestions, remarques, critiques
éventuelles. Nous voulons bâtir cet hebdo avec vous.
Nous comptons sur votre aide financière, celle de vos amis. Merci
« La situation impose plus d’économies »
C’est ce qu’a dit VILLEPIN en ce début d’année. Mais surtout pas question de
ponctionner les profits des grosses entreprises industrielles et commerciales.
La Bourse
(CAC 40) enregistre
pourtant un nouveau record : +23,4% en 2005 et depuis ce 2 janvier, elle a
déjà augmenté de 3,4%. C’est une croissance encore plus rapide que ce que
prévoyaient les entreprises elles-mêmes dit la presse spécialisée. Par exemple,
la valeur de l’action ALSTOM a bondi de 8,35% dès que l’entreprise s’est
« débarrassée » des chantiers de St Nazaire et Lorient. L’assureur
AGF progresse de 45%. « Les bonnes performances de 2005 ont créé un
appétit pour 2006 » a déclaré le gérant de NEUFLIZE-GESTION.
C’est de ce côté-là qu’il faut faire des économies
Mr Villepin. Des centaines de milliards sont ainsi amassés.
Une fois de plus qui paie ? Les salariés, les
retraités, les chômeurs. En un mot le peuple. D’un côté les énormes fortunes qui s’accumulent, de l’autre les
difficultés de la vie qui s’aggravent.
L’emploi d’abord : dans le textile 2000 emplois sont supprimés chaque
mois ; à ce rythme, cette industrie n’existera plus en France dans quatre
ans. Dans l’automobile, PSA se délocalise cette année en Slovaquie, « la
firme veut accroître ses capacités de production hors du pays d’origine où il
est difficile de rentabiliser de nouveaux investissements » écrit le
journal financier « Les Echos ». La grande distribution compte
630.000 salariés ; en 2005, 15.000 emplois ont disparu et le journal
« Le Parisien » annonce qu’en 2006 ce sera le tour de
« plusieurs dizaines de milliers d’emplois ». A la SNCF où les
effectifs ont diminué de 9% en quatre ans, 3.000 suppressions d’emplois sont
prévues en 2006. A peine a-t-elle été cotée en Bourse qu’EDF annonce 5.000
suppressions de postes « afin de maîtriser la masse salariale en allégeant
sa charge de personnel ». Dans l’Education Nationale, on supprime 6.000
postes aux concours de recrutement.
La disparition de plusieurs dizaines de milliers
d’emplois est programmée pour cette année.
Nouvelles « économies » d’emplois mais
aussi nouvelles menaces sur les salaires, la Sécurité Sociale, les retraites et
les indemnités chômage… Au total les dépenses publiques seront réduites de 25 milliards d’Euros
sur cinq ans.
Ces centaines de milliards pris au peuple alimentent
les grandes entreprises auxquelles le gouvernement accorde aides et indemnités
de toutes sortes, réductions d’impôts etc… Mais plus elles en reçoivent et plus
elles en veulent pour nous exploiter encore plus.
Nous y opposer de toutes nos forces, ce doit être
notre objectif numéro un.
Dans les PME
aussi on prend l’argent public… et
on part
SALOMON (Haute-Savoie).
La direction de l’équipement
sportif Salomon a annoncé un plan social prévoyant la suppression de 378
emplois dans ses usines de Haute-Savoie. Salomon racheté en 2005 par le groupe finlandais Amer Sports au
géant Adidas, emploie environ 1500 personnes. Le président de Salomon reconnaît
sans détour que la production de ski coûtait trop cher en France.
« Effectivement nous délocalisons. Ces réductions d’effectifs permettront
de réaliser plus de 40 millions d’euros d’économies d’ici 2008 ». Chez
Salomon, cela va faire 800 emplois de moins en deux ans.
L’usine DESCAMPS
dans le Nord cesse son activité. 163 salariés. Ce groupe a bénéficié de fonds
publics, notamment de cinq années d’exonération de taxe professionnelle (92.000
euros) et d’une subvention de 450.000 euros attribués par le Conseil Régional.
Le groupe de plasturgie IMTEC veut
fermer son usine de la Somme :
39 licenciements. L’entreprise a reçu des subventions de l’Europe, du Conseil
Général et de la Commune qui lui a fourni gratuitement le terrain et la voirie,
plus une exonération de la taxe professionnelle pour cinq ans. Les salariés ont
dû passer de 35 à 40 heures. Ce n’était pas encore assez…
MARTI :
Une usine en
lutte pour sauver l’emploi
Depuis le 21 novembre 2005 les
travailleurs d’une petite
entreprise de Vieux Charmont dans le Doubs occupent leur entreprise.
Sous-traitant du groupe multinational Peugeot automobiles, cette entreprise est
spécialisée dans la fabrication des axes de pistons. Elle appartient au groupe
Burgess Norton (ex. Marti) dont l’actionnaire principal est le groupe américain
Amsted, multinationale gérée par les fonds de pension. Le capital a tissé sa
toile, pour en faire payer le prix aux salariés dont les 69 de Vieux Charmont.
Après avoir vidé les stocks pendant
le week-end, le patron local annonçait le lundi suivant la cessation
d’activité. Priée de quitter les lieux sans tarder, la direction n’a pu éviter
l’occupation immédiate de l’entreprise par tous les salariés.
Cette entreprise créée en 1871 a
connu plusieurs reconversions. De l’horlogerie aux roulements à billes, puis
fabricante de pièces mécaniques diverses pour l’automobile, elle est
aujourd’hui le seul fabricant français d’axes de pistons dont 60% pour Peugeot
et environ 25% pour Renault. Le reste étant la fourniture d’axes pour bateaux,
notamment pour les chantiers de St Nazaire.
N’était il pas plus simple pour
Peugeot de confier ses commandes directement
à l’entreprise qui n’a plus rien à prouver de la compétence de ses
salariés ?
Plusieurs fois achetée, revendue à
de grands groupes, les actionnaires ont empoché à chaque opération d’énormes
profits, au prix de coupes sombres dans les effectifs (730 en 1969, 70
aujourd’hui). Les salariés ont toujours résisté. Les luttes sociales nombreuses
jalonnent l’histoire de cette entreprise. Aujourd’hui encore, la détermination
de ces travailleurs est devenue un exemple pour tous celles et ceux qui
rejettent ce système qui écrase, exclut, appauvrit.
21 décembre : le groupe américain Burgess-Norton
avait saisi la justice française, lui demandant de déclarer l’occupation de
l’usine illégale. Le juge des référés du Tribunal de grande instance de
Montbéliard s’est prononcé, il a estimé que l’occupation de l’usine par 69
salariés sur 71 était légale. La pression
exercée par les salariés en lutte et la population du pays de Montbéliard a
payé.
Les fêtes de fin d’année passées à
l’intérieur de l’entreprise, ont permis de populariser le conflit, de faire
connaître les objectifs de lutte : pas question d’accepter la fermeture du
site, ni de « prime » à la « valise ». Peugeot et Renault,
principaux donneurs, d’ordre, doivent être contraints à assurer les commandes
d’axes de pistons à cette entreprise, comme ils l’ont toujours fait. Mais pour
cela, il faudra plus de lutte de toute la filière automobile. 1.000 emplois ont
été supprimés chez les équipementiers et les sous traitants Peugeot depuis le
mois d’août
2005 dans le pays de Montbéliard. Il faudrait également que ceux qui soutiennent la lutte des Marti
aujourd’hui (tous les partis politiques locaux) agissent pour que cette
situation n’existe plus. Mais il n’y a aucune illusion à se faire, les luttes
sont déterminantes, si les partis politiques étaient tous anticapitalistes,
cela se saurait et il y a belle lurette que les patrons ne pourraient agir à
leur guise.
Alsthom vient de céder sa branche
maritime à un groupe Suédois en
vendant les chantiers de l’Atlantique. Les salariés d’IP MARTI fournissent des
axes de pistons pour les chantiers de l’Atlantique, que va-t-il advenir de ces
fabrications ? On ne peut répondre à cette question sans en poser une
autre : Alsthom, Peugeot, Renault, sont trois grands français qui vendent,
délocalisent, externalisent, avec toutes les conséquences pour l’emploi que
l’on connaît, les conséquences sociales dramatiques que cela engendre, les
conséquences sur l’existence d’une industrie française. Comment empêcher ces
grands groupes, qui font d’énormes profits sur le dos de dizaines de milliers
de salariés, de poursuivre leur politique, sinon en développant les luttes et
rendant le capital à la nation.
Le Comité National de
« COMMUNISTES » qui a fait parvenir un message de soutien et un
chèque pour la solidarité, soutiendra toute initiative allant dans ce sens.
A la Poste
A la Poste de Paris 16 cdis on envisageait de supprimer 135 emplois en mai 2004.
Le personnel ayant
décidé d’accompagner un secrétaire départemental de la CGT dans les locaux avec
à sa tête Yves Mondésir, secrétaire général de la section CGT, la directrice de
l’établissement a vu rouge. Avec son équipe d’hommes de main (composée de
directeurs d’établissement et de cadres de la DOTC Sud) elle a voulu interdire l’accès du
centre au secrétaire départemental CGT.
Dans la bousculade la
directrice qui mériterait de figurer dans l’équipe de France du saut en
longueur pour les JO, « a fait 15 mètres en trois pas » selon le
rapport. Ce commando (jusqu’à 19 personnes) avait pour tâche de faire pression
sur le personnel et de faire de la provocation. Il est vrai que la Poste verse
sa cotisation au MEDEF et reçoit en conséquence les conseils de ce syndicat
patronal au service exclusif du patronat privé et public. Yves fut
immédiatement désigné comme bouc émissaire. Il fut suspendu de fonction et
déplacé dans le Val-de-Marne. Le syndicat CGT des Postaux ayant déposé un
recours devant le conseil supérieur de la fonction publique, celui-ci vient de
statuer : « …Il y a lieu de substituer à la sanction de déplacement
d’office prononcée, celle du blâme… ».
« COMMUNISTES »
se félicite de ce premier succès et soutient l’exigence du syndicat CGT que
soit réintégré immédiatement et sans condition Yves Mondésir à Paris
16.
NEW-YORK : Retour sur une grève
En décembre, les employés du métro
et des bus de New-York se sont mis en grève pour protester contre le blocage de
leurs salaires et contre le projet de porter l’âge de départ à la retraite de
55 à 62 ans. Dans cette « grande démocratie » que sont les USA, le
personnel des transports de New-York n’a pas le droit de grève.
Aussitôt la grève déclenchée, la
justice s’est mise en action :
1 million de dollars d’amende par
jour de grève, menaces d’emprisonnement des dirigeants syndicaux. De son côté
le maire de la ville, ami
politique de Bush criait à la prise d’otages des habitants (air connu).
Malgré cela, la direction du métro
a dû céder : l’âge de départ à la retraite est maintenu à 55 ans, les
salaires seront augmentés de 16% sur 3 ans. Conclusion : pour gagner il
faut agir, sans lutte les travailleurs ont tout à perdre, seule la lutte paye.
VOUS AVEZ DIT
MONDIALISATION ?
Comme nous le rabâchent en permanence les médias, le
chômage aurait baissé cette année. C’est faux, ce qui baisse c’est le nombre de
chômeurs indemnisés. Le chômage a augmenté en 2005, il va s’amplifier en 2006.
D’après
eux, la mondialisation en serait la responsable. Mais d’où vient ce phénomène
appelé mondialisation ? C’est tout simplement le règne du capitalisme à
l’échelle de la planète. Pour lui,
tout s’achète et tout se vend, avec l’objectif unique de réaliser d’énormes
profits dans le monde entier. Cela aide à comprendre la situation et notamment
les délocalisations.
En France
les emplois industriels subissent un véritable massacre depuis des années. Sans
prendre en compte le cancer que représente le capital, nous pourrions croire
que nous sommes incapables de produire quoi que soit.
La réalité
est plus simple. Il suffit d’aller produire là où la main d’œuvre est moins
chère. Comme le démontre l’annonce aujourd’hui des 100.000 nouveaux emplois
menacés dans le textile.
Le
gouvernement actuel veut aller encore plus loin que les précédents. Si nous le
laissons faire les conséquences seront dramatiques pour notre économie. Les
marchandises créées par l’industrie française sont en diminution constante. Ce
n’est pas la suppression de centaines de milliers d’autres emplois qui dynamisera la production !
Monsieur Chirac,
Pour
vous 2005 a été une bonne année, « Notre pays est en train de
changer…C’est ensemble que nous allons changer d’époque…» nous avez-vous
affirmé. En matière de vœux nous aurions
souhaité autre chose. Le pays a effectivement changé, nous le vivons tous les
jours nous les salariés, les privés d’emplois ou les jeunes étudiants ou exclus
des cités. Tous les citoyens l’ont ressenti à travers la baisse de leur pouvoir
d’achat que ce soit pour se loger, se nourrir, se déplacer, se soigner ou
élever des enfants.
C’est de cela que Chirac se félicite. Pour lui tout va
bien, plus aucune contestation ne doit être possible. Il suffit de faire ce
qu’ils disent, comme ils le disent.
Mais la classe ouvrière, les citoyens de ce pays
sont capables de réagir. Non
Monsieur Chirac, ce n’est pas ensemble, derrière vous et les vôtres que nous
allons changer d’époque. Ce que nous
voulons est à l’opposé de vos choix politiques.
L’avenir
est plutôt sombre, vous avez fait ce qu’il faut pour ça. Les médias sont aux
bottes, les partis politiques traditionnels pensent plutôt aux futures
échéances électorales et aux places à prendre. Des alliés en quelque sorte.
Quant aux Confédérations syndicales…
Sachez,
Monsieur le Président, que le peuple de France a déjà connu des périodes
difficiles dans son histoire, jamais il n’a renoncé. Chaque jour, des salariés luttent
dans leur entreprise. Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est coordonner ces luttes.
Ensemble nous trouverons la solution sans tous ces partis qui se disent de
gauche mais qui ne veulent rien changer.
Monsieur
le Président, en 2006 comme en 2005 soyez assuré que vous nous trouverez en
face de vous.
SHARON
Sa
disparition de la scène politique a suscité de nombreux commentaires, presque
tous favorables à celui qui parait-il, aurait enfin compris qu’il fallait parvenir
à un accord avec les palestiniens. D’où le retrait de GAZA.
SHARON
largement qualifié de « démocrate sincère », ils ont osé le
faire ! Pour BUSH son allié et ami, le retrait israélien de GAZA faisait
partie de son dessein « démocratique » régional. Décidément on aura
tout vu !
N’oublions
pas que SHARON s’est débarrassé du fardeau de GAZA pour mieux intensifier la colonisation – pourtant condamnée
par la communauté internationale – et construire le mur dit « de
séparation ». (C’est curieux, personne ne l’appelle le mur de la honte.
Pourtant…). Rappelons
que ce mur est condamné par la Cour Internationale de Justice de La Haye.
Bombardements, massacres de milliers de réfugiés
palestiniens à SABRA et CHATILA… La liste est longue. Tous ces actes qui violaient
la loi internationale et les Conventions de Genève ont tous reçu l’aval de la
Maison Blanche.
Dernière
minute : des diplomates européens dénoncent dans un rapport la politique
israélienne d’annexion de Jérusalem. L’Union Européenne a renoncé à le publier,
pourquoi ?
A suivre….
Nous vous tiendrons au courant sur notre Site.
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