Journal N°64 de janvier 2007
SOMMAIRE :
Edito : Le moyen
d'agir : le bulletin"Communistes"
Des centaines de milliards
détournés
Droits
opposables, de la poudre aux yeux
Fiscalité :
ils parlent d’autre chose
Jeudi
8 février : Journée d’action
des
cheminots et des fonctionnaires
Ça continue de bouger en Amérique latine
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LE MOYEN D’AGIR :
le
BULLETIN« COMMUNISTES »
Difficile de distinguer ce qui sépare les principaux candidats à la
présidentielle.
Sarkozy invite les électeurs (trices) à faire des sacrifices,
indispensables selon lui pour relever le pays. S. Royal espère qu’ils seront
momentanés. Sarkozy évite de parler d’augmenter les salaires mais envisage de réduire encore les retraites. S. Royal
fait la même chose... Sarkozy ne veut pas faire payer les riches, surtout pas
les grands patrons car « on les ponctionne beaucoup trop » dit-il...
S. Royal dit la même chose mais elle y met les formes. Sarkozy a voté OUI à
l’Europe, S. Royal aussi. Les deux proposent aujourd’hui d’effacer ce qu’a eu
de fâcheux le NON français. Etc… etc…
Le Pen s’agite. Rien pour les salariés « ceux qui veulent gagner
plus n’ont qu’à travailler plus » mais tout pour les riches et le
patronat. Bref rien de neuf ! Ah si, aujourd’hui il est pour l’Europe.
Quel ( le ) que soit l’élu (e ) la situation du peuple va continuer à se détériorer.
Montrons leur que nous ne sommes pas dupes et que nous n’allons pas accepter ce
qu’ils nous préparent. . Pour stopper ça
il va falloir agir fortement. Des luttes
ont lieu dans des entreprises. Le 20 janvier les enseignants ont manifesté à
Paris, des grèves et des
manifestations sont annoncées pour le 8 février. Sans aucun doute
d’autres suivront.
L’élection sera l’occasion de dire : nous
voulons que ça change.
Affirmons cette exigence
en déposant dans l’urne un bulletin « COMMUNISTES ».
La
rédaction
quel homme !
Bref
rappel : Dirigeant du PS, Laurent FABIUS, la cinquantaine bien sonnée, a
servi sous Mitterrand et d’autres, comme ministre et même Premier ministre. Il
était le fer de lance des propagandistes du NON dans son parti.
Ce 16
janvier, il vient de donner son point de vue au journal financier « Les
Echos », sous le titre « Relancer et réorienter le projet
européen ». Extraits :
« Nous devons progresser rapidement dans plusieurs domaines clefs.
Concernant
l’intégration économique, la renégociation du budget de l’Union en 2008 devra
être mise à profit pour le muscler, rouvrir son financement et l’orienter vers
la préparation de l’avenir… La
défense européenne doit progresser vers la standardisation des équipements,
l’harmonisation des formations et la création d’unités communes. La France et l’Allemagne devraient montrer le chemin en lançant le
projet ambitieux d’une armée commune… Pour
rendre ces avancées possibles, le moment est venu de redéfinir l’organisation
interne de l’Union ».
Et dire
qu’il appelait à voter NON. Quelle girouette! Il est vrai qu’on le donne comme
ministrable si le PS revient.
Nous publions régulièrement sur
notre site les dizaines de milliards de profits qu’engrangent les 40 plus
grandes sociétés capitalistes qui composent le CAC 40 à la Bourse de Paris.
En cinq ans les profits des firmes de ce CAC 40 ont crû de 71%. Pendant
que leurs investissements chutaient de 42%. Où
sont passés ces milliards ? Dans les poches des actionnaires ; plutôt
que d’investir dans l’appareil productif ils préfèrent aller au plus sûr, ils
achètent des concurrents. Grossir, grossir toujours, créer des géants mondiaux
pour être les plus forts dans la course mondiale aux marchés, voilà où passent
leurs profits.
La course aux profits sacrifie le développement et
l’emploi.
Peugeot dont la presse a annoncé une année 2007
« difficile », a dépensé 2 milliards d’euros en cinq ans pour
verrouiller son capital et accroître son « autocontrôle ». C’est
l’équivalent d’une année d’investissement dans ses usines ou de ses crédits de
recherche et développement. S’il avait consacré cette somme énorme à renforcer
son appareil de production, il se porterait sans aucun doute beaucoup mieux
aujourd’hui.
Oui les
moyens existent pour investir utilement en France, créer des centaines de
milliers d’emplois, augmenter les salaires, les retraites… relancer la
croissance.
Mais pour y parvenir il
faut changer complètement de politique.
De l’argent il y en a en
France et il coule à flots. Les 500 millions d’euros d’augmentation pour la PPE
( prime pour l’emploi) pour 9 millions de nos concitoyens représentent les
dividendes engrangés en France par trois personnes en 2005 : Mme Liliane
Bettancourt, Messieurs Pinault et B. Arnault.
Taxer les plus-values boursières rapporterait 20
milliards d’euros. Taxer à 1% les actifs financiers qui ont augmenté de 107% en
10 ans, rapporterait 35 milliards d’euros. Réorienter les 24 milliards d’euros
d’exonérations de cotisations sociales des entreprises comblerait deux fois le
« déficit » de la Sécurité Sociale. Ces dernières années le patronat
a empoché 400 milliards d’euros d’allègements de cotisations fiscales et
sociales. Cette somme correspond à près de deux fois le budget de la France
pour 2007). Où est-elle passée ? Pas dans l’appareil productif en tout
cas.
Il faut porter un coup d’arrêt à tout ça, faire une politique
résolument tournée vers la satisfaction des besoins du peuple. Toutes les ressources
doivent être mobilisées pour augmenter les salaires et retraites, pour
l’emploi, la recherche, l’éducation, la protection sociale, le logement… C’est possible mais pour cela il faut s’attaquer à
la domination capitaliste, ce qu’aucun des candidats ne veut faire.
Seule solution , la lutte. Seule la lutte fera reculer le capital et
tous ceux qui le soutiennent, seule la lutte peut imposer de véritables
changements.
Droits opposables,
de la poudre aux yeux
Les promesses électorales arrivent, comme par hasard à la veille des
élections.
Il y a dans notre pays près de 100.000 SDF et neuf millions de
mal-logés. Près de 70% des personnes vivant en France remplissent les critères
pour accéder aux logements sociaux.
Ce n’est pas le droit d’intervenir devant les tribunaux administratifs
qui permettra la construction des 700.000 à 800.000 logements sociaux qu’il
manque en France. Ce n’est pas un texte rédigé sous l’injonction… de Chirac qui
résoudra quoi que ce soit. C’est au gouvernement d’assurer le logement de ces
mal-logés en développant d’urgence la construction sociale en France.
Qu’attend-on pour pénaliser NEUILLY dont Sarkozy est le maire, qui plafonne à
2,6% de logements sociaux au lieu des 20% fixés par la loi ? Qu’attend-on
pour déclarer inéligibles les maires qui ne respectent pas la loi ?
La construction rapide de centaines de milliers de logements sociaux
doit devenir un objectif national prioritaire qui répondra à un besoin
populaire essentiel et qui, du même coup, créera des centaines de milliers
d’emplois dans tout le pays. Où prendre l’argent ? Mais là où il est,
cette année encore des centaines de milliards de profits ont été réalisés sur
le dos des travailleurs.
Dans ce domaine comme dans les autres, S. Royal et les siens s’en
tiennent comme toujours à de vagues promesses électorales sans effets. Pour que
les choses changent, prenons en mains la défense de nos propres intérêts.
Fiscalité : ils
parlent d’autre chose
Faut-il
oui ou non prendre l’argent là où il est ? Faut-il oui ou non faire payer
les riches ? C’est de cela qu’il faut parler MM, Mmes les candidats.
Commençons
par un bref rappel de ce qui constitue l’essentiel des recettes fiscales de
l’Etat
1) La TVA rapporte 175 milliards
d’euros. Elle assure à elle seule plus de la moitié des recettes de l’Etat
(51%). Cet impôt indirect est payé sur chaque produit acheté (alimentation,
habillement etc…) et sur la plupart des services. Ainsi la TVA frappe
essentiellement les couches populaires. Ni Sarkozy, ni S. Royal, ni Le Pen, ni
d’autres n’envisagent une seule seconde de la supprimer ou même de l’alléger.
2) L’impôt sur le revenu (IRPP) qui arrive derrière la TVA ne représente que 16,5% des
rentrées fiscales... Cet impôt à taux progressif a déjà été fortement
réduit pour les tranches à très hauts revenus. Ce n’est pas encore assez pour
Sarkozy. S. Royal n’est pas d’accord avec le mot d’ordre « faire payer les
riches ». Si elle est élue « il n’y aura pas d’augmentation des
prélèvements obligatoires, pas de fiscalité nouvelle qui décourage le travail
et l’effort ». Les grandes fortunes respirent. Et Le Pen ? Il veut
aller vers la suppression de cet impôt.
3) L’impôt sur les sociétés (IS). Il n’arrive qu’en 3ème position avec 55,5
milliards d’euros et 16% des rentrées fiscales. Rendement dérisoire. C’est
pourtant trop pour l’UMP qui veut baisser le taux de cet impôt (33%) jugé trop
élevé. Ça suffit pour S. Royal qui ne veut en aucun cas augmenter les
prélèvements obligatoires ». C’est trop pour Le Pen qui veut l’abaisser à
20% pour les plus élevés et à 15 et 20% pour les autres.
4) L’impôt sur la fortune, la CSG,
le RDS… complètent la panoplie. Notons au passage que si le
rendement de l’impôt sur la fortune est dépassé de beaucoup par la CSG et le
RDS, cet impôt payé par les
salariés et les retraités est en constante augmentation.
REPERES :
*les dix
français les plus riches en 2006, sont dans l’ordre : le patron du groupe
de luxe LVMH Bernard Arnault (17,2 milliards d’euros) – Gérard Mulliez et sa
famille, groupe Auchan (14 milliards)- Liliane Bettancourt de l’Oréal (12,1
milliards) - le patron aéronautique Serge Dassault (6,6 milliards) – François
Pinault, PPR (6,3 milliards) – J.Louis Dumas, Hermès (5 milliards) –
Robert-Louis Dreyfus, ex patron de
l’OM (5 milliards) – Robert Halley, Carrefour (4,1 milliards), la famille
Peugeot (3,4 milliards) – Jean-Claude Decaux patron du groupe de mobilier
urbain (3,4 milliards).
L’impôt
de solidarité sur la fortune est redevable à partir de
750.000 euros de valeur patrimoniale. La résidence principale fait l’objet d’un
abattement de 20%.
Les
œuvres d’art ne sont pas prises en compte dans le calcul du patrimoine.
Nos propositions :
1—Elever le rendement de l’impôt
sur les sociétés qui devrait alimenter la majorité du budget de l’Etat (voir
article « ils peuvent payer »).
2—Imposer
beaucoup plus fortement la tranche la plus élevée de l’impôt sur le revenu et
assurer l’augmentation de rendement de l’impôt de solidarité sur la fortune.
3—Diminution
de la TVA comme première mesure
4—Suppression
de la CSG et du RDS
Si ces mesures étaient prises elles
se traduiraient aussitôt par l’augmentation de milliards de dépenses populaires
actuellement insatisfaites et pourtant indispensables. Ce qui amènerait le
développement de l’industrie et des services de l’ensemble de l’économie.
Mais ça il
faudra que le peuple l’impose.
Journée d’action
des cheminots
et des fonctionnaires
*Les cheminots manifesteront à Paris à l’appel de
leurs fédérations syndicales, pour le service public et les revendications
sociales, particulièrement les salaires et les pensions mais aussi l’avenir du
statut cheminot.
*Journée d’action et grève aussi pour les
fonctionnaires qui ont perdu en cinq ans 7% de leur pouvoir d’achat. Les
augmentations des salaires et traitements n’ont pas pris en compte l’inflation
intervenue depuis 2000.
Ce qui
n’empêche pas « Le Parisien » de titrer : « Un appel à la
grève malgré (sic) une hausse de 0,3% des salaires ».
Le 8 février, les adhérents de « COMMUNISTES » seront
présents. Si vous souhaitez prendre contact avec eux, ils seront à votre
disposition.
« Besoin
d’air » est le titre d’un livre blanc du MEDEF. Selon Laurence PARISOT sa
patronne, il est urgent de « desserrer l’étau des contraintes
réglementaires » et réduire « l’omniprésence de l’Etat ». Les
garanties salariales, la durée hebdomadaire du travail, les lois sociales qui
protègent le salarié, les garanties collectives et statutaires, le montant et
l’âge de la retraite… tout cela est à « desserrer » dit le MEDEF.
Sachez Mme Parisot, qu’il y a en France des millions de travailleurs qui ne se
laisseront pas faire.
Au même moment, Ségolène
ROYAL annonce dans un discours les
« combats » qu’elle entend mener si… Premier d’entre eux « la
réconciliation des Français avec les entreprises », « Il faut leur
donner de l’agilité… ». Mme Parisot est d’accord.
Dès sa désignation comme
candidat de l’UMP SARKOZY a
affirmé : « Je veux être le président qui s’efforcera de
moraliser le capitalisme… et remettre le travailleur au cœur de la
société ».
Camarade lecteur ne
penses-tu pas qu’il est temps de nous occuper nous-mêmes de nos affaires et
d’envoyer tout ce monde promener ?
deux ans
29 mai 2005, plus de 15 millions de
NON au référendum, un NON populaire avec des résultats très élevés chez les
ouvriers, les employés, les jeunes, les chômeurs. Plus de 15 millions qui ont
sauté sur l’occasion de ce référendum pour crier qu’ils condamnaient la
politique de ceux qui dirigent.
« 15 millions
d’électeurs du NON, plus des millions d’autres qui les rejoindraient, c’est une
force irrésistible qui contraindrait le patronat et son gouvernement à reculer,
c’est le moment d’engager une grande action nationale » écrivions-nous
dans le numéro de juin 2005 de « COMMUNISTES ».
Vous savez ce qui s’est
passé : une fois de plus, comme d’habitude, les manœuvres politiques ont
aussitôt pris le dessus. Tout ce monde avait déjà l’œil rivé sur 2007. Composer
de bric et de broc une majorité « de gauche » qui assure l’alternance
avec le gouvernement actuel, c’était déjà l’objectif N°1 du PS, du PCF et de
leurs amis. Pour faire quelle politique ? Question taboue, silence radio.
Notons au passage que les
dirigeants du PS qui, tel Fabius, avaient voté NON, se sont rabibochés à toute
vitesse avec les Hollande, DSK et S. Royal qui avaient voté OUI. Oublions le
passé, 2007 est là !
Quoi de neuf
aujourd’hui ? Rien, sinon que les manœuvres continuent, « pousse-toi
de là que je m’y mette ! ».
PS, Verts, PCF, LCR, etc…
Pas question de leur faire confiance. Si ces gens-là reviennent au gouvernement
en 2007 peut-on croire sincèrement que notre situation s’améliorera ? On
les a déjà vus à l’œuvre, on ne va pas prendre les mêmes et recommencer !
Les conflits à l’échelle de la planète ont toujours les mêmes
conséquences pour les peuples qui y sont confrontés. Même si les raisons
évoquées peuvent paraître différentes c’est toujours pour les intérêts du
capital.
Saddam Hussein comme Ben
Laden en son temps était un allié des Américains et des Occidentaux avant de
devenir un homme à abattre. Pour en rester à Saddam Hussein, empruntons un
passage de l’article que le journaliste Hassane Zerrouky lui a consacré le 2
janvier dernier.
« Il faut savoir qu’en
1989 S. Hussein était un allié des Etats-Unis et des grandes puissances
occidentales. Lors de la guerre Irako-Iranienne (1980 – 1988) ils entreprirent
d’aider massivement le régime de S. Hussein considéré comme pro-occidental.
En 1982, W. Casey, de la
CIA débarque à Bagdad suivi une année plus tard par D. Rumsfeld…Outre les armes
militaires classiques, un document américain révèle que 61 livraisons de
cultures biologiques ont été expédiées en Irak par un laboratoire sous contrôle
de l’armée américaine. Betchel, filiale de Halli-Purton a réalisé une usine de
gaz de combat. Une
autre entreprise franco-allemande basée en Alsace, a construit une usine de gaz
de combat à Samara. Ce sont des hélicoptères Bell de fabrication américaine,
qui ont déversé le gaz moutarde sur les civils kurdes.
Ce sont des mirages équipés de missiles exocet fournis par la France
qui ont permis de bombarder et d’écraser les insurrections Kurdes et Chiites.
Pendant que l’armée de S. Hussein approvisionnée d’armes occidentales de toutes
sortes, bombardait et massacrait sans désemparer, Washington s’employait à
bloquer au conseil de sécurité, toute résolution condamnant les crimes de
guerre irakiens, allant jusqu’à accuser l’Iran d’avoir utilisé en premier des
bombes chimiques ».
Comme se plait
à le souligner le journaliste, « exécuté, S. Hussein a emporté dans sa tombe des secrets gênants pour
Washington et tous ceux qui avaient intérêt à le faire taire ».
Ça continue de
bouger en Amérique Latine
En Bolivie, le
gouvernement d’Evo Moralès
peaufine sa nouvelle législation minière sur l’étain et l’argent et
commence par multiplier par six les impôts sur les revenus miniers à
l’exportation. « Ces intentions préoccupent les sociétés étrangères qui
exploitent des gisements dans ce pays andin » écrit la presse financière.
On les comprend.
De son côté le gouvernement
vénézuelien engage un programme de nationalisations à grande échelle.
« Les secteurs qui sont importants pour une région stratégique pour nous
tous, telle l’électricité, toutes les entreprises qui avaient été privatisées
peuvent être nationalisées » a déclaré H. Chavez. Il sera mis fin au
contrôle des groupes étrangers sur plusieurs installations pétrolières. La Banque
Centrale vénézuelienne ne doit pas rester indépendante, « c’est une idée
néo-libérale » a dit le Président.
Freddy Bernal, maire de
Caracas a déclaré au journal « L’Humanité » : « Avoir
alphabétisé un million et demi de personnes en un an, c’est démocratiser
l’éducation. Rendre la terre aux agriculteurs, c’est démocratiser les
campagnes. Faire émerger un système de coopératives et d’entreprises
commissionnaires, c’est une démocratisation du capital. Et ainsi,
successivement nous avançons en socialisant des secteurs de l’économie. Désormais
après huit ans de gouvernement, nous commençons à théoriser et créer peut –être
un nouveau modèle politique avec nos caractéristiques propres ».
En France aussi nous avons besoin de mettre en place un gouvernement
qui prendra les mesures urgentes qui s’imposent au niveau de l’Etat pour
permettre la mise en route d’une politique tournée vers la satisfaction des
besoins du peuple : mettre fin à la domination économique et politique du
capital, nationaliser les secteurs stratégiques.
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