Journal N° 73
d’avril 2008
SOMMAIRE :
Résultats de nos candidats aux élections cantonales
Tout augmente : le lait, le
fromage… Les profits aussi
Pour leurs salaires, leur emploi, leurs
conditions de travail, ils agissent
Renault-Dacia – Roumanie : Bravo
camarades !
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UN
PARTI REVOLUTIONNAIRE
Les résultats obtenus par nos candidats aux élections
cantonales confirment l’ancrage de notre parti dans la vie nationale .
La preuve est faite qu’il y a de la place
partout en France pour un parti révolutionnaire.
Les français vont avoir besoin de lui. Ce que patronat et gouvernement
veulent nous faire subir appelle la riposte puissante et prolongée
des millions de salariés, jeunes, retraités.
Riposte syndicale pour
bloquer les attaques patronales et gouvernementales, pour imposer
l’augmentation de nos salaires et retraites, l’amélioration de notre pouvoir
d’achat.
Riposte politique: nous
savons que la gauche ne changera rien. Des années d’alternance gauche-droite le
prouvent. Maintenant ça suffit.
C’est le moment de lutter avec le seul parti qui mènera avec vous la
lutte jusqu’au bout contre le
capital et tous ses serviteurs, quels que soient les déguisements sous lesquels
ils opèrent.
C’est le moment pour vous qui approuvez
notre combat, pour vous qui avez voté pour nos candidats, de rejoindre notre
parti.
La
rédaction
cantonales
BRAVO !
Merci à toutes
celles et
à tous ceux qui ont
assuré
la nette progression de
« COMMUNISTES »
dans tout le pays.
*Dans le canton
de Gennevilliers-Sud (92),progression très nette par rapport aux précédents
scrutins. Ainsi notre candidat obtient 304 voix dans seulement la moitié de la
ville, soit mieux que le candidat des Verts aux cantonales ou que la liste de
Lutte Ouvrière aux élections municipales qui avaient lieu en même temps.
Enfin, il franchit la barre
symbolique des 5% avec un score de 6,5%.
Scrutin marqué par une abstention
importante, avoisinant les 50% notamment dans les quartiers les plus
populaires. C’est dans ces quartiers que le candidat de « Communistes » fait ses meilleurs
résultats.
Si l’on analyse le résultat
dans le quartier des Grésillons, notre candidat obtient 7,93 et 8,82% et son
score électoral est supérieur à celui du candidat de droite.
L’électorat ouvrier s’est abstenu
massivement, ce qui montre bien sa défiance à l’égard des politiciens de gauche
et de droite qui ont tous choisi le capitalisme. Que dans ce contexte 6,5%
aient choisi un vote clair aux élections cantonales avec le candidat de
« Communistes », montre que notre parti fait maintenant partie du
paysage politique à Gennevilliers.
*Même constatation à Bobigny-Sud (93) où le
pourcentage d’abstentions atteint 54,50% au premier tour. Entre juin 2007
(législatives) et mars 2008, notre
candidate double ses voix. Elle obtient 5,35% dans un bureau.
*Dans
l’Indre nos 5 candidats réalisent des
scores qui atteignent respectivement : 6,70%, 6,08%, 5,34%, 5,25%, 5,03%.
Dans
le canton d’Ardentes, notre
candidate recueille 534 voix, elle en avait 77 en juin 2007. Dans celui de Buzançais, notre candidate passe de 47 voix à 338.
*Dans le canton de Troarn ( Calvados), notre candidat triple ses voix par
rapport aux législatives de juin dernier, résultat d’autant plus remarquable
qu’il s’agit d’un canton rural où résident de nombreux travailleurs des grandes
entreprises de l’agglomération de Caen, où « Communistes » a une
activité régulière.
*Dans les Alpes maritimes nous
enregistrons des progrès sensibles sur les bureaux populaires (exemple sur le
quartier Pasteur à Nice où notre candidat approche ou dépasse les 5% sur
plusieurs bureaux ou à Carros où notre nombre de voix par rapport aux
législatives est multiplié par 4) mais aussi sur des communes réputées plus
difficiles : 120 voix sur Cagnes-Ouest contre 15 à la législative de juin
2007 !
C’est
un vote très politique qui s’est exprimé pour « Communistes ». Notre
activité sur les entreprises, les quartiers populaires, aux côté des salariés
en lutte ces derniers mois dans les Alpes-Maritimes ( Derichebourg, salariés de
la restauration en grève sur Cap 3000 à St Laurent du Var, enseignants contre
les suppressions de postes à la rentrée 2008…) commence à payer. Nous en tirons
un formidable encouragement à poursuivre le renforcement et le développement de
notre parti.
Les résultats de nos candidats
aux élections
cantonales :
Ardentes (Indre) Aline
Dolidier : 534 voix 6,88% - Gennevilliers Sud (92) Jean Grimal : 353
voix 6,53% - St Benoit du Sault (Indre) Bernard Reignoux : 177 voix 5,34%
- Chateauroux Sud Tonio Montarelo : 195 voix 5,25% - Buzançais Angélique
Bury : 388 voix 5,03% - Troarn (Calvados) Jean Vince : 341 voix 3,23%
- Bobigny (93) Nathalie Labbé : 217 voix 2,43% - Cagnes Ouest (Alpes
Maritimes) Jean Louis Paulus : 314 voix 2,03% - Orly (Val de Marne Alain
Even : 112 voix 1,78% - Carros (Alpes Maritimes) Michèle Paulus : 134
voix 1,75% - 6ème canton de Nice (Alpes Maritimes) Jean Pierre
Pisoni : 159 voix 1,73% - 1er canton de Nice (Alpes Maritimes)
Christophe Ricerchi : 94 voix 1,39% - 13ème canton (Alpes
Maeirimes) Laurent Basino : 117 voix 1,22% - 9ème canton (Alpes
Maritimes) Josiane Védovati : 128 voix 1,07%.
à Paris les 6 et
7 juin prochains.
Nous invitons chaleureusement nos électeurs et tous ceux qui, d’une
façon ou d’une autre participent à nos succès à nous contacter.
Faites nous connaître
votre opinion sur telle ou telle question.
Et si vous êtes
d’accord avec « Communistes »
rejoignez-
nous, adhérez.
Tout augmente : le lait, le fromage…..Les profits
aussi
Les
patrons du CAC ont gagné 101,37
milliards en 2007, ce qui représente 8,2% de profits avoués (ce qui nous laisse
loin du compte réels). En tête DEXIA + 33,77%, suivi de près pas DANONE +
32,72%, SANOFI – AVENTIS + 25,35%, BNP Pari5,20%, CREDIT AGRICOLE + 24,12%,
l’OREAL + 15,57%, LVMH ° 12,29% etc…
Les 3 familles
milliardaires qui tiennent le marché du fromage en France n’ont jamais gagné
autant d’argent qu’en 2007. BONGRAIN, 18.000 salariés, + 8,4% de profits sur
2006, BEL, 18.000 salariés + 19,9%, LACTALIS, 34.500 salariés + 32%. La hausse
des produits laitiers ne lèse que le peuple. A vrai dire, on s’en
doutait !
Pour
leurs salaires, leur emploi, leurs conditions de vie et de travail
ILS AGISSENT
Ce sont les salariés de Citroën Aulnay, Poissy, Peugeot Mulhouse, Ikéa,
Renault Le Mans, des fonderies du Poitou, du groupe Faurécia, Carrefour, Casino,
Monoprix, Tati, Le Printemps, la FNAC et bien d’autres. Le point commun de leur
action : l’augmentation des salaires. Avec des salaires de 850 à 1200
euros nets par mois, ils crient « noue n’en avons pas assez pour
vivre ». Les conditions de travail se dégradent en même temps
que la productivité augmente. L’angoisse du lendemain grandit pour eux et leurs
enfants.
En
face les profits explosent année après année. De
l’argent il y en a pour satisfaire les revendications, somme toute modestes des
salariés. De 100 à 300 euros par mois, pas de quoi mettre en faillite leurs
patrons. Les salariés de Magnetto ( sous-traitant de Citroën) ont arraché 100
euros après avoir fait grève.
Entre 2000 et
2005 les entreprises du CAC 40 ont augmenté leurs dividendes versés à leurs
actionnaires de 36% mais les sommes versées aux salariés ont reculé de 1%.
Le commerce emploie 3 millions de salariés, 60% sont des femmes. Aux
magasins du Printemps, pour un emploi a temps plein, 84% des salariés gagnent
moins de 1500 euros bruts par mois. Laurence Danon n’est plus PDG du groupe
Printemps suite à la vente du groupe à l’Italien Maurizo Borletti. Elle a
empoché en partant, 2,6 millions d’euros d’indemnités. « Les indemnités de
la PDG créent un malaise » titrait « Le Parisien ».
Dans les grandes surfaces plus de 40% des
femmes ont des temps partiels imposés. Après 20, 30 ans de travail elles
gagnent moins de 900 euros nets par mois.
C’est vrai aussi dans les entreprises
publiques. A la poste, Gisèle explique : je suis contractuelle à temps
partiel imposé. Je gagne 900 euros par mois ! Ce ne sont pas des cas
isolés, cette précarité devient une règle.
Les salariés du Printemps avec ceux de la
grande distribution, Auchan, Carrefour, Intermarché, Monoprix… ont déjà
participé à une grande grève nationale, ils préparent de nouvelles actions .
Dans le Calvados, l’usine Renault Trucks
en arrêt, 3.000 salariés en RTT
pendant trois jours, selon la Direction « rupture
d’approvisionnement », la réalité c’est qu’il s’agissait de la grève des
salariés d’ARM à Saint Priest, entreprise
vendue par Renault à une multinationale américaine.
Après la grève des enseignants des
collèges et lycées suivie à 60% ,
l’action va continuer. Enseignants, lycéens, parents d’élèves, occupent déjà 45
établissements en région parisienne à la date du 27 mars. La FSU a annoncé une
prochaine action nationale en mai, tout laisse prévoir qu’elle devra en
rapprocher la date.
Le 29 mars à l’appel de la CGT des manifestations
ont eu lieu dans le pays.
Dans la recherche, 600 patrons de
labo sonnent la mobilisation des chercheurs. En 2008, les
crédits de base alloués par l’Etat au CNRS ont diminué de 6%. Le manque de
perspectives pour les jeunes est flagrant, il compromet l’avenir même de la
recherche française.
« Les
salariés de plus en plus tentés par la grève pour défendre leur pouvoir
d’achat » titrait récemment le journal
financier « Les Echos » qui citait les résultats d’une enquête IPSOS
d’après laquelle le « potentiel de mobilisation » est en hausse
de 4 points sur un trimestre dans le public comme dans le privé. 53% des
salariés du privé sont prêts à participer à un mouvement de grève, ils sont 63%
dans le public. « La grogne est aussi le fruit d’un mouvement de fond que
les employeurs auraient tort de sous-estimer » souligne le même journal.
Ce qui se passe
aujourd’hui le confirme. Dans plusieurs entreprises la lutte des salariés a
déjà fait reculer le patronat.
Après trois semaines de
grève, les 160 machinistes des
cars Perrier de St Quentin en Yvelines ont obtenu la revalorisation de leur
salaire et un week end sur 2. « Nous ne pouvions que gagner, déclare le délégué CGT,
nous comptions 100% de grévistes ».
Grève chez Merlin-Gérin (groupe Schneider) à Montmélian en Savoie pour les salaires. Les revendications des
salariés : une augmentation des salaires de 5%, une prime de vacances, le
temps d’habillage payé.
Le syndicat CGT de l’usine appelle le personnel à
débrayer pour appuyer les représentants syndicaux. qui rencontraient la
direction. 80% du personnel cesse
le travail. Le patron refuse de négocier « sous la contrainte ». La
CGT rend compte au personnel et appelle à la grève ( les autres syndicats, CFTC
et CGT n’appellent pas). La
totalité des 200 salariés du secteur de production ainsi que des administratifs
se mettent en grève.
Après voir proféré des
menaces à l’égard des salariés en lutte et envoyé un huissier, le patron a dû
reculer devant leur détermination.
Résultat de leur lutte : les travailleurs
ont obtenu une mentation des salaires de 5% pour tous, avec une augmentation
« plancher » de 68 euros mensuels pour les plus bas salaires.
Bravo
camarades !
Les 13.000
ouvriers de Renault –Dacia ont fabriqué 230.000 Logan en 2007. En grève
générale d’une durée indéterminée, ils réclament notamment une augmentation de
148 euros, accordée en deux tranches et une majoration des primes accordées à
Pâques et à Noël.
Le salaire brut moyen dans
l’entreprise est de…285 euros, il ne dépasse pas 209 euros pour les 2.500
salariés sans ancienneté.
« Les investisseurs
dans les pays de l’Est sont actuellement confrontés à des demandes de fortes
hausses de salaires » s’inquiète le journal « Les Echos ».
Eh! oui Messieurs la lutte de classe existe partout.
Nous sommes à quatre mois des jeux olympiques et déjà les médias se
déchaînent. L’occasion pour les leaders de droite, de gauche et du centre
mêlés, de partir en guerre contre la Chine au nom de la défense des droits de
l’homme. Jusqu’à Sarkozy qui s’en mêle.
Aucun de ces vociférants ne condamne le
gouvernement israélien qui bafoue ces mêmes droits de l’homme depuis plus de 50
ans en Palestine. C’est tout de même par là qu’il faudrait commencer,
non ?
Car
c’est partout qu’il faut défendre les droits humains, en commençant par ceux de
son propre pays. Normal qu’en France le salaire des femmes soit inférieur de
24% (chiffre officiel) à celui des hommes ? Normal que plus de quatre
millions d’être humains dont des dizaines de milliers de jeunes soient privés
du droit au travail ?.
Quels sont les droits de l’homme d’un(e)
salarié(e) dont le salaire est inférieur au SMIC (ils sont 1 sur 6 dans ce
cas) ? Où sont les droits humains de ces milliers de SDF qui n’ont même
pas un toit pour se loger ?
Mais qu’attendent donc nos soi-disant
défenseurs des droits de l’homme pour intervenir avec la même vigueur que celle
qu’ils déploient pour soutenir les droits des Tibétains.L’impérialisme
intervient partout y compris par la guerre comme en Irak pour imposer sa
domination économique et politique.
Dans toute la Chine capitaliste et pas
seulement au Tibet, les droits de l’homme et d’abord ceux des ouvriers et des
paysans exploités, sont bafoués.
Nous n’avons pas l’indignation sélective,
nous soutenons tous les combats que mènent les peuples pour leurs droits et
leurs libertés, les peuples de Palestine, d’Afrique, d’Amérique, d’Asie,
d’Europe et de partout.
Les exploiteurs
capitalistes règnent sur le monde entier. Nous n’avons pas à choisir les uns
contre les autres, comme le font
ceux qui soutiennent le dalaï-lama ce champion avéré des droits de
l’homme. Faut-il rappeler qu’au Tibet sous le règne de cet individu existait encore le servage qui sera aboli en 1959 par
la Chine. Les moines pratiquaient et organisaient l’attribution de plusieurs
maris à chaque femme, 95% de la population était analphabète, l’éducation étant
réservée aux moines !
Et les J.O. dans tout ça ? Un
prétexte pour agiter « le
poil à gratter sur la queue du dragon » suivant la formule du « Monde ».
Nous ne sommes
qu’en avril et déjà les médias y vont à fond. Pas pour parler des 15 millions
de travailleurs qui ont fait grève ni des hausses de salaires, des libertés
syndicales et autres avantages qu’ils ont obtenus, ça pourrait donner de
mauvaises idées. Non pas de ça ! On s’étale en revanche sur ce qui s’est
passé à Nanterre ou à la Sorbonne, sur Cohen-Bendit etc… Le gentil Drucker
aurait même crié « CRS-SS », il l’a avoué dans son émission télé du
dimanche.
Pas sérieux tout ça ! ou plutôt si,
encore une opération politicienne qui a pour but de nier le rôle décisif de la
classe ouvrière en mai – juin 68.
68 a été un grand moment de luttes
populaires avec les ouvriers, les salariés et les étudiants. Ce que nous en
dirons sur notre site rétablira la vérité.
Ne manquez pas de le visiter.
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